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00:38 [Musique]
00:57 Madame, Monsieur, bonsoir.
00:59 Nous sommes heureux de vous retrouver pour cette nouvelle livraison de Paris 6 l'économie enregistrée ici à Douala
01:05 dans l'espace que nous offre Faya Houten, partenaire de notre émission Paris 6 l'économie.
01:12 Aujourd'hui, nous allons vous poser la question de savoir quelles sont les destinations du commerce extérieur du Cameroun.
01:21 La question vaut peut-être la peine d'être posée alors qu'on n'a pas beaucoup parlé de cette statistique rendue publique par l'INS en avril 2023
01:33 sur la réduction du déficit commercial du Cameroun de près de 442 milliards de francs CFA
01:40 par une augmentation en valeur des exportations plus importante que les importations comparée à la même période en 2021.
01:50 C'est peut-être de bon augment pour notre écosystème économique.
01:54 C'est pour ça qu'on veut savoir où vont les produits du Cameroun, par quels moyens,
02:00 forcément avec l'appui des pouvoirs publics et en sous-bassement les opérateurs économiques.
02:06 Il y en a sur ce plateau avec la première destination commerciale du Cameroun qui est aujourd'hui la Chine.
02:12 C'est déjà d'une notoriété et vous allez comprendre pourquoi nous mettons un accent particulier sur la Chine.
02:19 Je vais vous présenter nos invités, Dr Biada, bonsoir.
02:23 Bonsoir, M. Kingé, content d'être sur le plateau Paris 6 du BAPU la énième fois.
02:28 Oui, vous êtes déjà un habitué de Paris 6 l'économie.
02:32 Dites-nous d'abord lorsque vous voyez cette statistique portée par l'INS qui parle de la réduction du déficit commercial du Cameroun,
02:42 qu'est-ce que cela vous inspire comme commentaire?
02:45 Personnellement, j'ai envie de dire que le Cameroun a suffisamment produit.
02:50 Peut-être du fait du COVID, on a ralenti les exportations et après le COVID, c'est ça qui a créé ce boom.
02:58 Parce qu'en fait, figurez-vous l'INS toujours, l'Institut National de la Statistique, en 2010, présente ce déficit à 577 milliards.
03:06 Voilà le déficit de la balance commerciale en 2010.
03:09 Et de 2010 à 2019, donc pratiquement dix ans, il a été multiplié par trois et demi, passant de 577 milliards à 1578 milliards.
03:19 Donc le déficit commercial du Cameroun a été multiplié, a augmenté de 4000 milliards, donc on était pratiquement à 5000.
03:26 Donc on parle d'une réduction de 472 milliards en avril en considération.
03:31 442 pour être précis.
03:33 442 milliards en considération de ce qui a eu lieu la même période.
03:38 En 2021.
03:39 En 2021, c'est à saluer.
03:40 Bien plus, l'INS également, toujours dans l'un de ses rapports, indique que si nous réduisons seulement de 50% nos exportations, nous aurons réduit ce déficit commercial de 20%.
03:53 Ce qui est énorme, c'est-à-dire 5 577.
03:56 Vous voyez, 20%, ça fait près de 1000 milliards.
03:59 Et l'INS également a fait un palmarès des 19 produits qui contribuent donc à l'alourdissement de cette ardoisse-là, le déficit commercial.
04:09 Et dans ces 19 produits, malheureusement, j'ai vu le riz en tête.
04:12 Monsieur Kingué, vous imaginez.
04:14 Ensuite, le riz.
04:16 Bon, j'écarte le riz.
04:18 On va peut-être revenir sur ces produits-là tout à l'heure, parce qu'on est encore dans notre phase d'introduction.
04:23 Je voudrais introduire le docteur Gilles Brice Mbakop, il est économiste, ancien à l'université de Douala.
04:29 Bonsoir docteur.
04:30 Bonsoir monsieur Kingué.
04:32 Merci de répondre à l'invitation de Paris Syndicat.
04:34 En ce qui concerne l'économie, cette statistique annonce quand même de beaux jours pour la politique d'impôt-substitution,
04:44 qui fait encore partie des grandes orientations que le sœur de l'État prescrit pour le budget 2024.
04:51 Je pense que c'est très tôt de dire que cela annonce de beaux jours pour la politique d'impôt-substitution,
05:01 parce qu'on ne peut pas partir de cela mesurer déjà un impact.
05:04 Mais on peut quand même dire que le résultat est positif.
05:09 Si le résultat est positif, ça veut dire que c'est encouragé.
05:12 Mais cependant, là où je veux qu'on regarde les choses, c'est qu'on devrait analyser la réduction des déficits par un coefficient, un pourcentage.
05:23 Donc de combien de pourcents le déficit commercial a été réduit.
05:28 La réduction en valeur, il peut avoir l'impact de l'inflation.
05:34 Nous avons une réduction qui est en valeur et non en quantité.
05:39 Comment l'évolution des prix a-t-elle impacté cette réduction ?
05:46 Je prends un exemple.
05:47 Si nous avons importé hier 10 000 produits, au prix des 50, nous avons 50 000.
06:00 Aujourd'hui, nous allons importer les mêmes 10 000 produits.
06:04 Mais cette fois-ci, au prix des 10, nous avons 100 000.
06:08 Nous allons voir qu'en valeur, le déficit a été réduit, si les importations sont restées stagnantes.
06:14 En valeur, le déficit a été réduit, mais en quantité, le déficit n'a pas été réduit.
06:19 Donc il est question d'analyser tous les contours de cette réduction du déficit commercial.
06:24 Alors, disons déjà que, puisqu'on était sur les prévisions budgétaires de 2024,
06:30 selon le FMI, on devrait atteindre les 4,4% de croissance en 2024, avec une projection de moins de 3% de taux d'inflation.
06:42 Pour 2023, on devrait être à 4,3%.
06:47 Je vais me retourner maintenant vers vous, Julien, mais vous êtes opérateur économique.
06:52 Et lorsqu'on parle de la réduction du taux du déficit commercial, ça vous touche un peu dans votre domaine d'activité.
07:02 Vous êtes basé en Chine, vous êtes président de cette grande communauté d'opérateurs économiques chinois.
07:09 Comment vous ressentez une telle statistique ?
07:12 Opérateur économique du Cameroun en Chine ?
07:15 Oui, je suis président de l'association des entrepreneurs camerounais en Chine.
07:20 Je ne peux parler que de la Chine, parce que je réside en Chine depuis plusieurs années.
07:26 Et je sais ce que la Chine peut apporter, et apporte déjà pour le développement économique de notre pays.
07:33 Donc je suis là pour donner, montrer l'importance de la Chine et ce que la Chine peut réellement apporter dans l'économie de notre pays.
07:44 C'est notre premier partenaire commercial et vous êtes le promoteur de la foire Cameroun-Chine.
07:49 Oui, du forum China Cameroun Business Corporation.
07:52 C'est la plateforme favorisant les relations entre les multiples partenaires de la sous-région Afrique centrale du Cameroun et de la Chine.
08:01 Il est d'ailleurs la porte d'entrée des entreprises camerounais en Chine et des entreprises chinoises au Cameroun.
08:08 Alors, nous parlerons de tout ça tout à l'heure.
08:10 Juste le temps de vous proposer ce reportage pour rester dans le vent de l'année scolaire 2023-2024,
08:20 qui a été lancé le 4 septembre dernier, pour voir comment est-ce que les jeunes doivent être formés à l'entrepreneuriat.
08:31 C'est une initiative de la Chambre de commerce qui a été suivie par notre reporter Léon Bétrante.
08:38 J'ai appris comment fumer le poulet.
08:41 Et nous avons aussi appris à faire la farine de manioc avec du manioc.
08:44 Tout heureux de présenter le fruit d'un labeur. Une restitution des connaissances et aptitudes acquises au centre d'incubation pilote de Bois-Dibou
08:54 au cours de cette première édition du camp vacances sous le thème "Roulis des Transformes".
09:00 J'ai appris plein de choses, comme transformer des fruits en jus de fruits, poulets, poulets fumés,
09:08 ou bien peut-être faire de la compote à l'aide de l'ananas, de la pastèque ou bien encore des bananes.
09:13 Des passions pour l'entrepreneuriat entretenues tout comme l'amour de la patrie.
09:18 Le réamoument moral étant aussi au rendez-vous de ce mois de formation.
09:23 Délégué régional du ministère de la jeunesse, éducation a suivi des passés pour le réamoument moral.
09:29 Parce qu'il est important que nos enfants sachent chanter l'hymne national, qu'ils reconnaissent les amourés de l'État,
09:37 et qu'ils reconnaissent aussi qu'ils doivent aussi à l'État.
09:40 Ça c'était important. Ça a créé l'émulation et on doit aller plus loin.
09:45 Ça ne doit pas être l'affaire de l'incubatoire, mais aussi des parents qui mettent à disposition à la maison de la matière
09:53 pour que les enfants exercent, pour que, comme on le dit dans d'autres pays, qu'il y ait un pied à l'école, un pied à l'entreprise.
10:01 Et ces enfants, comme ils ont bien travaillé, je leur réserve peut-être une surprise,
10:06 ils vont passer au niveau 2, ils vont revenir l'année prochaine pour le niveau 2, où ils vont apprendre d'autres spéculations.
10:12 Mais là on va densifier les descentes sur le terrain, dans les marchés, dans les entreprises, et même dans les espaces cultivables,
10:18 pour qu'ils voient la matière première, pour qu'ils voient comment les entreprises fonctionnent,
10:22 et pour qu'ils voient comment les produits se vendent sur le marché.
10:24 Une expérience satisfaisante qui motive, et la Chambre de commerce, de l'industrie, des mines et de l'artisanat
10:32 souhaite vulgariser ces initiatives au profit de tous les jeunes.
10:37 J'ai rencontré des jeunes très enthousiastes qui ont appris le métier de transformation de nos produits agricoles.
10:43 Et j'en ai goûté, c'est de très très bonne qualité.
10:47 Et je tiens toujours à rappeler que ces jeunes l'ont fait comme, pas comme un métier de base,
10:55 ils l'ont fait peut-être comme une distraction, mais il n'y a pas de sous-métier.
10:59 Plus tard, je pense que ça peut les aider dans leur vie à se spécifier.
11:03 On a signé une convention pour obtenir 100 millions afin d'accompagner les jeunes.
11:08 Parce qu'ici, dans ce centre de formation d'incubation, on formait les jeunes.
11:14 Mais après, ils étaient lâchés à la nature, on ne savait pas ce qui leur venait.
11:18 Donc avec le don que le ministre m'a donné, qui sera géré dans l'orthodoxie, je dirais, de notre finance,
11:26 les finances de notre pays, on va pouvoir installer, avec plus de 50% de cette valeur,
11:32 on va pouvoir installer les jeunes et les suivre.
11:34 La deuxième édition du camp vacances de la SESIMA s'annonce déjà très attendue.
11:53 Commerce extérieur, où va le Cameroun?
11:56 Alors, Dr Biada, les principaux partenaires du Cameroun à l'international, on va le dire comme ça,
12:04 Chine, Italie, Pays-Bas, France, Espagne, Inde, restons sur la Chine,
12:10 qui est le principal partenaire aujourd'hui.
12:13 Et cette grande ouverture dans cette statistique communiquée par l'INS,
12:19 est-ce qu'on peut faire un gros rapprochement avec la Chine?
12:23 Oui, il importe déjà de dire que des grands opérateurs ici au Cameroun, presque dans tous les secteurs,
12:29 je commence par le secteur minier, les Chinois sont présents,
12:32 je prends le secteur de la foresterie, les Chinois sont présents.
12:35 Et même les opérateurs camerounais les aiment. Pourquoi?
12:39 Parce que les Chinois n'étant pas des Camerounais, parfois formés à l'école latine,
12:45 où on perd beaucoup de temps avec les procédures, ce sont des gens très pratiques.
12:49 Amigo, bois où? Quand tu lui as indiqué le bois, combien?
12:53 On dit par exemple 130 000, le mètre cube de Pachiloba,
12:57 ce site, oui, on décompte devant vous, ils vous donnent de l'argent, on n'en parle plus.
13:01 Donc c'est pour cela que localement, ils sont nombreux à aimer les Chinois dans les affaires,
13:06 parce qu'ils sont très concrets. Parce qu'ils facilitent les changes?
13:09 Parce qu'ils sont très concrets. Alors que les autres par exemple peuvent venir et dire
13:12 "Ok, vous avez calculé, ça fait combien? On dit 40 millions."
13:15 Il va prendre les mêmes 40 millions, quand il arrive, il a vu de l'argent frais,
13:19 il commence à jouer au Camerounais, il dit "Bon voilà d'abord 20 millions,
13:22 on va porter le bois, on sort des écarts, on arrive à Boumébel, j'ajoute encore 10 millions,
13:27 si on arrive à Dibamba, sans problème, j'ajoute encore 10 millions."
13:30 Le Chinois ne paie pas le temps avec ces procédures-là.
13:32 Ce qui fait qu'il met en confiance tous les partenaires au niveau local ici.
13:35 Quand Bébémis arrive chez vous, il loue votre appartement, c'est combien?
13:39 C'est 10 000 francs x 12, ça fait 120 000. Est-ce que je peux payer un an?
13:43 Ou alors deux ans, trois ans, quatre ans, dix ans, même si vous acceptez, il paie tout d'un coup.
13:47 Donc les Chinois ont bonne presse ici chez nous, auprès des partenaires avec lesquels ils travaillent.
13:52 Je vais dans la mine par exemple, j'ai été à Angoura, à Betaro et à Garobulaye.
13:57 Dans la mine, ils arrivent, une fois que vous avez travaillé, on fait le décompte sur le champ.
14:01 Ça fait combien dans ce don? Ramenons-en au niveau du kilogramme.
14:05 Le gramme ça fait 30 000. Donc un kilogramme ça fait pratiquement 30 millions.
14:10 Ils vous donnent vos 30 millions tout d'un coup sans avoir à perdre le temps.
14:13 Tout se passe sur le champ. Donc les Chinois sont très concrets.
14:16 Est-ce que c'est la meilleure pratique commerciale? Dr Gilles Brice Mbakop.
14:21 Est-ce que c'est la meilleure pratique commerciale? C'est quoi le commerce?
14:24 Le commerce c'est une relation d'échange, d'échange entre deux ou plusieurs personnes.
14:28 Et qui peut faire naître un contrat commercial.
14:32 Et le contrat commercial peut être verbal. C'est d'abord le premier contrat commercial, le web.
14:36 Alors dès lors qu'il y a déjà une partie qui dit je te livre une marchandise,
14:42 et l'autre qui dit je paie à ce montant.
14:45 Alors en ce moment-là, si les deux partirent en plus de leur part du contrat,
14:48 sans avoir besoin de papiers, il y a déjà commerce.
14:51 Donc le commerce c'est aussi simple que ça.
14:54 Donc ce qui fait que, je vais vous faire la petite histoire.
14:59 Comment la Corée du Sud a réussi à désengorger son administration?
15:07 C'est par la réduction des procédures, des paperas.
15:11 Donc par la théorie du zéro papier.
15:14 Alors la théorie du zéro papier c'est que nous venons, nous voulons quelque chose du tic au tac.
15:20 Alors s'il n'y a pas, s'il ne doit pas y avoir quelque chose qui peut porter une attente, un frein à ce qui doit se faire,
15:28 là-là il faut qu'on le réalise.
15:31 Parce que vous savez les procédures, ça fait le trouble jeu dans l'économie, les procédures.
15:38 Alors une fois que nous avons négocié une marchandise, et que nous avons été livrés, l'autre a reçu l'argent,
15:46 et que l'Etat, en tout cas les parties, les agents économiques sont tous d'accord.
15:51 L'Etat est d'accord, l'opérateur est d'accord, le consommateur est d'accord.
15:56 En ce moment, c'est bon.
15:58 Alors cette pratique commerciale entre la Chine et le Cameroun, en territoire camerounais,
16:03 n'est pas la même quand on est opérateur économique camerounais en Chine?
16:09 C'est différent non?
16:12 Bon, je peux dire, ce qui est important à savoir aujourd'hui,
16:18 c'est de lever l'équivoque sur le doute que certaines personnes ont par rapport aux produits chinois.
16:24 Certains gens se disent que les produits chinois ne sont pas de très bonne qualité.
16:30 Mais je dis non, parce que la différence entre les produits d'ailleurs et la Chine c'est quoi?
16:36 En Chine on dit, j'aime mon costume, c'est 100 000 francs.
16:42 Mais, comme vous n'avez pas 100 000, vous avez 50 000, nous avons la possibilité de vous faire un costume de 50 000.
16:50 Or ailleurs, on vous dit, le costume c'est 100 000, c'est de la bonne qualité.
16:55 Si vous n'avez pas 100 000, vous n'achetez pas.
16:57 Donc, le chinois donne la possibilité de faire un choix en fonction du pouvoir d'achat.
17:03 Donc, avec mon expérience en Chine, je peux tout simplement dire, la Chine est la meilleure destination.
17:08 Pourquoi? Parce qu'elle offre l'opportunité de faire à ses moyens.
17:13 Peu importe la taille du client, il trouvera son compte.
17:19 Donc, nous pouvons dire, avec notre vie en Chine, nous nous sommes rendus compte que le Cameroun,
17:27 les opérateurs et les communes camerounais ne peuvent véritablement évoluer que s'ils font des affaires avec la Chine.
17:34 Alors, des affaires, on va dire, au niveau le plus élémentaire, mais Dr Biadad dans sa politique de diversification de ses partenariats,
17:43 on voit que la Chine, elle a pris du galon.
17:48 Maintenant, voyons de manière très concrète, est-ce que dans ces opérations-là, dans cette réduction du déficit commercial du Cameroun,
17:59 on explique quand même que la Chine qui prend pratiquement 20 à 25% des exportations du Cameroun, je crois que c'est important?
18:10 Oui, la Chine est un opérateur qui a été presque au même niveau de développement.
18:16 Quand je le dis, ce n'est pas avec insistance. J'entends les gens dire qu'en 1960, on était au même niveau de développement que la Chine. Ce n'est pas vrai.
18:23 La Chine est un pays qui a 7000 ans d'histoire documentée, M. King. La Chine est un empire.
18:28 Donc, la guerre par exemple, le Japon était au même niveau de développement que le Cameroun et les gens insistent dessus.
18:33 Non! La bombe atomique n'avait pas détruit le mental des Japonais, la discipline des Japonais, l'intérêt des Japonais pour la chose publique.
18:40 C'est ça la différence avec nous ici. Donc pour le cas de la Chine, c'est un bon partenaire qui sait qu'un pauvre a besoin d'un bol de riz, M. King,
18:47 et beaucoup moins que les droits de l'homme. C'est pour ça que quand la Chine arrive ici, elle ne s'embarrasse pas trop de procédures.
18:52 Je prends un exemple très simple pour rester avec la Chine dans le domaine des travaux publics.
18:57 Le Chinois arrive ici et gagne un marché de 4 km. Le maître du ouvrage, c'est le Cameroun, lui dit: M. vous faites 4 ans.
19:04 Le Chinois va dans le document de stratégie pour la croissance et l'emploi et constate que le Cameroun veut se doter en 10 ans de 70 000 km de liniers habitueux.
19:12 Alors, il s'est dit que si on fait 4 km en 4 ans, on va faire ces 70 000 km.
19:18 On recrute nos frères Camerounais. Le Camerounais, normal, vient chaque matin expliquer pourquoi il est arrivé en retard.
19:24 M. avait un bouteillage en deux côtés. M., ma tante était venue du village il y a longtemps et je ne l'ai pas vue.
19:30 Nous avons passé toute la nuit à fester. C'est pour ça que je suis arrivé en retard. Mon enfant a avalé la lame de rasoir.
19:35 A force de dire ça, les Chinois ont laissé les Camerounais de côté. Ils sont allés choser. Ils ont importé les Chinois.
19:40 Premièrement, ils s'installent dans une base-vie. Quand vous débarquez dans la base-vie, vous ne connaissez pas qui est ingénieur général, ingénieur de conception,
19:47 ingénieur des travaux, ingénieur contre-maître, ouvrier spécialisé, ouvrier non spécialisé. Donc, là-bas, ils sont là pour le résultat.
19:56 Le travail devait se tenir en quatre ans, en un espace de maximum neuf mois, avec leurs ouvriers qui sont rompus à leur logistique de fonctionnement.
20:03 Ils ont terminé le travail. Voilà le côté que nous pouvons tricher du côté de la Chine.
20:08 Ce sont des gens travailleurs, qui n'élèvent pas un monument au paricheux. Ce sont des gens qui ne sont pas tout le temps en train de festoyer.
20:16 Alors qu'en fait, quand vous festoyez, ça coûte de l'argent. Vous prenez cet argent. Résultat de cause, on a donc des projets sempiternels.
20:23 Or, en théorie, un projet a un début et une fin. Vous regardez tous nos projets. Les seuls projets qui ont pu aller jusqu'au bout,
20:30 ce sont les projets dans lesquels les Chinois étaient présents. Comment ils fonctionnent, M. King? Par exemple, vous leur donnez un travail,
20:37 monté, un aménagement hydroélectrique. Lorsqu'un moment, vous les tourmentez avec cette histoire de corruption, qu'est-ce qu'ils font?
20:44 Ils tendent la main à la maison, même qu'ils leur donnent l'argent, ils finissent leurs travaux et on met ça sur votre stock de dot extérieur.
20:49 Donc, il faut imiter vraiment les Chinois de ce côté-là, en matière du goût, du travail bien fait.
20:54 Et pour l'intérêt du plus grand nombre également par rapport à nous-mêmes.
21:00 En matière de mentalité, je voudrais convoquer justement cette question-là à vous, Dr Gilles Brisset.
21:05 Cette mentalité qui doit transformer le pour donner beaucoup plus de voix, beaucoup plus de contenu à l'impôt sur substitution.
21:14 Qui doit nous permettre de transporter davantage de l'extérieur.
21:19 Alors, vous parlez là de quelque chose qui fait déjà beaucoup de débat dans la théorie économique.
21:24 En s'en va surtout dans le cadre de l'économie du développement.
21:28 Parce qu'après avoir beaucoup cherché, qu'est-ce qui empêche, qu'est-ce qui est dans les éléments qui empêchent les rétards datés au développement de l'Afrique?
21:39 Aujourd'hui, les économistes deviennent de plus en plus d'accord qu'il y a la question, il y a la question de la mentalité.
21:46 Comment est-ce que la mentalité des individus, des acteurs économiques d'un territoire donné sont programmés?
21:54 Cette mentalité est programmée autant que moi.
21:56 Alors, vous voyez, si on n'a pas une mentalité de gagnant et de, comment je pourrais dire ça, les empires qu'est-ce qu'ils faisaient?
22:06 Conquête! Si on n'a pas une mentalité de gagnant et de conquête, je vous assure que vous pourrez donner à une économie tous les moyens du monde et elle ne fera rien.
22:18 Parce que ce sont les individus, ce sont les hommes qui développent l'économie et non le matériel qui développe l'économie.
22:25 Et c'est ce que nous avons souvent confondu.
22:28 Nous avons pensé que c'est en niant toutes les infrastructures du monde que nous aurons une économie développée.
22:33 Non, non! D'ailleurs, je prends un exemple.
22:36 Si le stade qui nous a été offert est l'un des meilleurs stades en Afrique,
22:45 si nous, les individus, ne nous lèverons pas pour dire "ok, maintenant il faut que nous allons promouvoir notre football national avec un esprit patriotique".
22:55 Comment est-ce que ce stade sera rentable? Pas du tout.
22:58 Pour promouvoir les produits médicaments, il faut aller dans un esprit d'abord pas de déficit.
23:05 Parce que nous avons un problème, c'est que nous allons souvent dans la scène internationale en matière de commerce avec presque souvent de la défaite.
23:13 Bon, ceux qui ont la peau blanche ou bien la peau jaune ou bien la peau rouge sont meilleurs que nous.
23:20 Maintenant, s'il faut regarder comment ils ont commencé le processus de développement, les étapes de développement, ils sont passés au même niveau que nous.
23:30 Mais à un moment donné, il y a une révolution mentale.
23:33 Une révolution mentale qui comprend que Adam Smith disait en parlant de la théorie de la valeur.
23:40 La valeur de toute chose se mesure par le travail, la quantité de travail qui a été allouée à cette chose.
23:45 Si on ne revient pas avec la valeur du travail pour pouvoir mesurer notre économie, on revient toujours avec l'aspect matérialiste.
23:52 C'est-à-dire qu'on mesure plutôt avec la quantité d'argent que nous avons, la quantité de matériel que nous avons.
23:58 Je pense que nous allons passer à côté.
24:00 Alors, les produits "made in Cameroon", il y a des Cameroonais, il faut les saluer déjà, il faut les saluer qu'il y a des Cameroonais qui se battent déjà beaucoup de nuit et jour.
24:07 Et qui vraiment travaillent.
24:09 Et de plus en plus, les Cameroonais travaillent. Figurez-vous quand un travailleur se lève à 6h et revient à 22h du soir.
24:17 Vous n'allez pas dire qu'il ne travaille pas.
24:19 Donc, il y a des Cameroonais, des exportateurs qui de plus en plus se battent le jour au jour pour que les produits Cameroonais soient connus à l'étranger.
24:26 Oui, les produits Cameroonais sont connus à l'étranger.
24:29 Pour le cas de la Chine, dont on a un représentant ici, quelle est la mentalité que vous développez quand vous parlez du "made in Cameroon" sur le marché chinois?
24:38 Les produits Cameroonais souffrent déjà de très gros problèmes. Nous avons le problème de la transformation.
24:46 Les Cameroonais n'ont pas assez de techniques pour faire une meilleure transformation. Il y a eu 17 ans.
24:53 Vous avez déjà un doute dans votre esprit sur les produits Cameroonais que vous transportez vers la Chine?
24:59 Disons qu'on ne transporte pas déjà beaucoup de produits parce que le produit souffre déjà d'un réel problème.
25:04 Vous donnez pour transformer en Chine?
25:06 Actuellement, ce qu'on veut c'est quoi? Apporter notre modeste contribution pour améliorer la qualité afin de transporter en Chine.
25:13 Parce que déjà la Chine c'est un grand marché, donc si vous avez la chance que votre produit intéresse les Chinois, vous n'aurez pas certainement le stock.
25:21 Parce que les Chinois sont très nombreux et ils aiment la qualité.
25:25 Donc nous avons le problème également de la production. Les Cameroonais n'ont pas assez d'équipements pour faire une meilleure production.
25:33 Nous avons le problème du packaging. Un produit se vend déjà à partir de son emballage.
25:39 Les produits Cameroonais souffrent d'un gros problème du packaging.
25:42 Et la Chine est la seule solution parce que vous voyez, en Chine nous avons un marché uniquement pour le packaging.
25:48 Nous avons également le problème de la commercialisation.
25:53 Déjà, le producteur Cameroonais n'a pas assez de moyens pour faire de la publicité sur son produit.
25:58 Voilà pourquoi nous essayons de travailler. Nous avons fait une vitrine pour exposer le Made in Cameroon en Chine.
26:05 Nous avons également le problème de la conservation.
26:09 Les producteurs Cameroonais doivent travailler avec la NORM, c'est-à-dire la Société de Normes et de qualité.
26:21 Pour standardiser la production Cameroonaise pour le marché local et même pour le marché international.
26:27 Après avoir trouvé des solutions pour tous ces problèmes, je pense que le Made in Cameroon sera vendu en Chine en bonne quantité.
26:36 C'est assez dur lorsque vous parlez comme ça.
26:39 Mais attention, les produits qui vont à l'extérieur sont de qualité, je ne vais pas dire douteuse, Dr Biada.
26:45 Alors, M. King, vous me demandez de parler du Made in Cameroon.
26:50 Vous pouvez à la suite signaler que l'un des premiers pionniers à parler de ce concept en 2004, le voici devant vous, Jean-Marie Biada,
26:58 dans le cadre des formations qu'on fonnait pour le compte du programme des Nations Unies pour le développement,
27:02 on formait des PME à l'entrepreneuriat.
27:04 Le gros du problème, je crois, l'opérateur a effleuré un peu.
27:08 M. King, nous sommes encore à l'état artisanal.
27:10 Je vous donne un exemple. En 2005, j'ai pris un jeune apiculteur qui venait de Tibet.
27:14 Après la formation, nous nous sommes concentrés sur l'apiculture.
27:18 Je pose la question à toutes les salles. Combien de produits trouvent-on dans la rue?
27:21 Tout le monde va dire le miel et on va s'arrêter au miel.
27:24 A côté du miel, j'ai la propolis, ensuite la gelée royale, ensuite la cilie d'abeille,
27:29 ensuite le venin d'abeille. Je me limite au venin. Pourquoi?
27:32 Avec lui, nous avons des croceaux, marchons au Portugal, ou quelqu'un avait besoin d'une tonne métrique de venin d'abeille.
27:39 Nous avons donc travaillé localement ici. Le venin d'abeille? Vous imaginez!
27:44 Nous avons travaillé localement. Au bout de deux ans, nous n'avons pas pu récolter cinq litres de venin d'abeille.
27:50 Vous voyez donc que c'est un marché qui est allé en rille.
27:53 Ce qu'il en évoque, c'est la technologie. Nous sommes au niveau artisanal.
27:56 Comme la technologie n'est pas assez développée, nous ne tirons pas de la valeur ajoutée.
28:00 Le deuxième exemple, j'ai deux groupes dans mon portefeuille d'entreprise,
28:04 deux qui font la production des agro-produits. Je prends le cas du cacao.
28:09 Je les ai séparés en deux. Le premier groupe, vous récoltez votre cacao, vous vendez bonchamp.
28:13 Nous avons multiplié le prix à 2000. Ils ont vendu les 5 kg à 10 000 francs.
28:19 Ce qui n'est pas vrai parce que dans la réalité, quand ça flamme au niveau international,
28:23 ça n'atteint pas 2000, mais 1800, 1950 maxi.
28:26 Le deuxième groupe, nous avons décidé de procéder à la transformation.
28:30 La première et la deuxième. Qu'est-ce qu'on a fait? On a séché.
28:32 On a procédé à la première transformation. En réalité, parce que nous avons une technologie sommaire.
28:37 Nous aurions même déjà pu récolter le jus de cacao, monsieur Kingé, nous l'avons perdu.
28:41 Parce que notre technologie est faible. La première étape, qu'est-ce que nous avons fait?
28:45 On a séché, on a écrasé. Quand on brûle maintenant, on a de la poudre.
28:49 On passe à la deuxième transformation, on a le beurre de cacao.
28:52 A la fin, pour les 5 kg en un franc, nous obtenons 3 kg de beurre de cacao et 3 kg de poudre de cacao.
29:00 Que nous vendons ici dans la zone industrielle de Bonabéri.
29:03 La poudre, c'est à 2000 francs le kilo. Fois 3, ça fait 6000 francs.
29:07 Le kg de beurre quand nous soldons, c'est 15 000 francs.
29:11 Fois 3, ça fait 45 000 plus 6000 francs. Nous sommes à 51 000.
29:14 Lorsque nous n'avons pas transformé, monsieur Kingé, nous sommes maximum à 10 000 francs.
29:19 Lorsque nous avons transformé, première transformation, deuxième transformation,
29:23 nous montons pratiquement à 51 000, qui est donc presque le quintuple de 10 000 francs.
29:28 Je m'exagère en disant que c'est 5000 francs.
29:31 On a multiplié par 10. La valeur ajoutée véritable se trouve dans la transformation.
29:36 Si nous avons quelqu'un qui est sur le marché chinois et qui peut nous faire venir des technologies...
29:41 Ce qui est le gros problème également, je vais le dire ici,
29:44 ce sont des technologies dimensionnées.
29:46 Je sors d'une mission de mise à niveau pour le compte de l'agence française de développement
29:51 où nous avons mis sur pied une industrie qui a échoué à cette reprise.
29:54 Quand on m'a fait venir comme l'expert des experts, je leur ai dit que nous étions témoins historiques de la production de cette usine.
29:59 On s'est rendu compte que l'usine était installée pour fabriquer 1,2 milliards de gelules par an, monsieur Kingé.
30:07 Et sur 10 ans, le pic était à 7 millions.
30:10 C'est-à-dire qu'ils avaient trop fabriqué.
30:12 Résultat de coup, on avait une unité de production surdimensionnée pour ce marché.
30:17 Et quand j'ai creusé plus tard, il est apparu que non, cette usine avait été installée d'abord pour le marché de la SEMAC
30:23 et ensuite le marché de l'UMOA.
30:25 Donc ce n'était pas pour le marché carbonéolignite.
30:27 Donc je conclue en disant, s'il veut faire venir des machines ici, qui pensent aux machines dimensionnées,
30:32 qui tiennent compte donc de la capacité d'absorption du marché carboné.
30:36 D'accord. Et on espère qu'il y aura la pointe LCCR à travers la foire.
30:40 Vous avez dit le Forum China Carbon Business Corporation.
30:45 Vous l'annoncez pour le mois d'octobre.
30:47 Du 15 au 25 octobre 2023.
30:51 On va en parler tout à l'heure, mais je voudrais poser cette question à notre économiste sur le plateau
30:56 parce que produire, d'accord, mais vendre à l'extérieur,
31:00 le Cameroun se donne le défi de produire 30 millions de tonnes de maïs d'ici 2030.
31:07 Vous pensez que c'est possible?
31:09 C'est très possible.
31:11 C'est très possible d'avoir cette quantité de production.
31:14 Tout dépend.
31:16 Mon chef l'a dit tout à l'heure.
31:19 Il y aura la technologie, premièrement, et le travail.
31:25 La technologie et le travail.
31:27 Mais au-delà de ça, il faut remarquer que nos produits ne vont pas sur le marché chinois
31:34 et ne vont pas rencontrer la concurrence.
31:36 Il y a la Côte d'Ivoire qui en voit la sienne,
31:40 les siennes, je voulais dire, le Mali, en tout cas tous les autres pays africains.
31:46 Alors, il faut dire que la production, ça ne doit pas suffire pour vendre
31:51 parce qu'il ne suffit pas de produits, mais vendre.
31:53 Donc je ne suis pas, au niveau de la production, je n'ai pas de problème.
31:56 C'est très possible.
31:57 Donc c'est possible qu'ici à 7 ans, Max Pascal n'est même plus à 7 ans, 6 ans et demi,
32:02 on aura fait 30 millions de tonnes de maïs.
32:04 C'est possible.
32:05 En tout cas, si vous y croyez...
32:07 C'est possible dans la mesure où je pense que...
32:10 Si vous y croyez, le ministère de l'Agriculture aussi y croit
32:13 avec l'IRA d'ailleurs qui propose des semences améliorées pour arriver à cet objectif.
32:17 Voilà, c'est là où je voulais arriver.
32:18 D'accord.
32:19 Ce n'est pas l'ancienne agriculture.
32:23 D'accord.
32:24 Nous allons regarder maintenant cette éventualité avec l'IRA des Luminadaires
32:28 dans ce reportage de Lyon B39.
32:30 J'ai appris comment fumer le poulet.
32:33 Et nous avons aussi appris à faire la farine de manioc avec du manioc.
32:37 Tout heureux de présenter le fruit d'un labeur.
32:40 Une restitution des connaissances et aptitudes
32:43 acquises au centre d'incubation pilote de Boadibou
32:47 au cours de cette première édition du camp vacances
32:50 sous le thème "Roulidé transforme".
32:53 J'ai appris plein de choses comme transformer des fruits en jus de fruits,
32:59 poulet en poulet fumé,
33:01 ou bien peut-être faire de la compote à l'aide de l'ananas, de la pastèque,
33:04 ou bien encore des bananes.
33:06 Des passions pour l'entrepreneuriat entretenues tout comme l'amour de la patrie.
33:11 Le réel moument moral étant aussi au rendez-vous de ce mois de formation.
33:16 Délégué régional du ministère de la jeunesse, éducation et civilité passée,
33:21 pour le réel moument moral, parce qu'il est important que nos enfants sachent
33:25 chanter l'hymne national, qu'ils reconnaissent les amourés de l'État,
33:29 et qu'ils reconnaissent aussi qu'ils doivent aussi à l'État.
33:32 Ça c'est important.
33:34 Ça crée l'immigration et on doit aller plus loin.
33:37 Ça ne doit pas être l'affaire de l'incubatoire, mais aussi des parents
33:41 qui doivent être à disposition à la maison de la matière
33:45 pour que les enfants exercent.
33:48 Comme on le dit dans d'autres pays, qu'il y ait un pied à l'école,
33:52 un pied à l'entreprise.
33:54 Ces enfants qui nous ont bien travaillés, je les réserve comme surprise,
33:58 vont passer au niveau 2 et devenir l'année prochaine.
34:01 Pour le niveau 2, ils vont apprendre d'autres spéculations,
34:04 mais là on va densifier les descentes sur le terrain,
34:07 dans les marchés, dans les entreprises et même dans les espaces cultivables,
34:11 pour qu'ils voient la matière première, pour qu'ils voient comment les entreprises fonctionnent,
34:14 et pour qu'ils voient comment les produits sont vendus sur le marché.
34:17 Une expérience satisfaisante qui motive,
34:20 et la Chambre de commerce de l'industrie des mines et de l'artisanat
34:24 souhaite vulgariser ces initiatives au profit de tous les jeunes.
34:29 J'ai rencontré des jeunes très enthousiastes
34:32 qui ont appris le métier de transformation de nos produits agricoles.
34:36 Et j'en ai goûté, c'est de très très bonne qualité.
34:40 Et je tiens toujours à rappeler que ces jeunes
34:44 ne l'ont fait pas comme un métier de base.
34:48 Ils l'ont fait peut-être comme une distraction, mais il n'y a pas de sous-métier.
34:52 Plus tard, je pense que ça peut les aider dans leur vie à se spécifier.
34:56 On a signé une convention pour obtenir 100 millions
34:59 afin d'accompagner les jeunes.
35:01 Parce qu'ici, dans ce centre de formation d'incubation,
35:05 on formait les jeunes, mais après ils étaient lâchés à la nature.
35:09 Ils ne savaient pas ce qui leur venait.
35:11 Avec le don que le ministre va donner, qui sera géré dans l'orthodoxie,
35:15 je dirais, de notre finance, les finances de notre pays,
35:20 on va pouvoir installer, avec plus de 50% de cette valeur,
35:25 on va pouvoir installer les jeunes et les suivre.
35:27 La deuxième édition du camp vacances de l'assessiement
35:30 s'annonce déjà très attendue.
35:33 Le camp de l'assessement de l'assassinat de l'Etat
35:37 est-il prêt pour l'année prochaine?
35:40 Le camp de l'assessement de l'assassinat de l'Etat
35:43 est-il prêt pour l'année prochaine?
35:45 Très bien. Objectif, 30 millions de tonnes de maïs dans 6 ans.
35:50 C'est une prévision que le Cameroun se donne.
35:54 Alors on sortait de ce plateau tout à l'heure en se demandant
35:59 si c'est possible ou si ce n'est pas possible.
36:02 Et nous accueillons sur la question directement l'honorable Dieu Donné.
36:06 Vous êtes opérateur économique, vous observez l'actualité économique au Cameroun.
36:12 Vous pensez que cette prévision va l'atteindre en 2030?
36:15 30 millions de tonnes de maïs.
36:18 Je pense que c'est tout à fait possible pour le Cameroun.
36:21 Parce que nous sommes en région équatoriale,
36:24 la pluviométrie est importante.
36:28 Et donc si l'état du Cameroun est sincère,
36:31 si ce n'est pas seulement ce qu'on a l'habitude de voir,
36:35 où on promet tout et on ne voit rien.
36:37 Si ce n'est pas un effet d'annonce?
36:39 Si ce n'est pas un effet d'annonce, je pense que si on accompagne avec les moyens,
36:43 nous pouvions même dépasser ce cap.
36:46 Et surtout avec, je profite ici déjà,
36:49 pour renouveler mes encouragements aux promoteurs du Forum Chana Cameroun.
36:57 Ce qui m'a donné l'opportunité de vivre la Chine.
37:04 Vous avez été en Chine?
37:06 Vous nous avez parlé de votre expérience tout à l'heure.
37:08 Il disait sur cette question que c'est possible avec le Foucab.
37:12 Comment?
37:13 Oui, c'est possible avec le Foucab parce qu'au Cameroun,
37:16 je dirais que nous avons plus de cultivateurs que d'agriculteurs.
37:20 Donc ceux qui font de l'agriculture n'ont pas assez d'équipement.
37:25 L'un des objectifs du Foucab, c'est d'accompagner ces agriculteurs ou ces cultivateurs avec des équipements.
37:33 C'est-à-dire trouver des partenaires chinois qui sont capables de donner des équipements
37:37 à ces cultivateurs qui deviennent des agriculteurs.
37:40 Et je pense qu'en accompagnant ces cultivateurs à devenir des agriculteurs,
37:45 nous pouvons atteindre l'objectif.
37:46 Cela veut dire que vous passez un message aux cultivateurs ou aux opérateurs économiques
37:50 de manière toute simple de foncer vers la Chine à l'occasion du prochain Foucab,
37:56 trouver des partenariats pour que des équipements conséquents arrivent au Cameroun.
38:00 Pour nous aider à atteindre ces 30 millions là.
38:03 Exactement.
38:04 Puisque lorsqu'on parle de la Chine, on parle de plus d'un milliard d'habitants.
38:07 Et c'est rarement qu'on parle de la fin en Chine.
38:10 Donc ça veut dire que si le Chinois a plus d'un million d'habitants
38:13 et parvient toujours à nourrir sa population,
38:16 ça veut dire qu'ils ont une bonne technique en agriculture.
38:18 Et je pense que le plus important n'est pas d'amener les Camerounais à avoir des équipements en Chine,
38:24 mais surtout la transmission de la technologie et encore le savoir-faire.
38:28 Parce qu'il y a la technique.
38:30 Il ne faut pas seulement aller faire de l'agriculture,
38:32 mais il faut utiliser la technique agricole.
38:34 Donc le Foucab se place là comme un partenaire, un grand partenaire potentiel
38:39 pour des agriculteurs ou des cultivateurs à saisir des opportunités
38:44 qu'offre ce pays, usine du monde, la Chine.
38:47 Donc participer au Foucab, nouer des partenariats avec des grands agriculteurs chinois
38:52 pour faire des "john ventures" et exploiter cette agriculture.
38:57 Il est possible au Foucab de trouver des partenaires chinois qui sont capables
39:01 de vous donner des équipements et dire "ok, j'ai besoin de tel nombre de tonnes de maïs par mois.
39:06 Tout ce que je vous donne, c'est des machines pour cultiver et vous me donnez le maïs".
39:10 Alors, ce sera la 40e édition du Foucab ?
39:14 Le Foucab organise sa 4e édition du 15 au 25 octobre.
39:19 Et si nul n'était la pandémie à COVID-19, nous serons en train de faire la 8e édition.
39:24 Donc, vivant en Chine, des produits...
39:27 Est-ce que sur la base de ce que vous venez de dire, il y a déjà des retombées pratiques
39:32 de ces équipements chinois sur divers domaines
39:37 qui sont venus nous aider à booster un part de notre économie ?
39:40 Oui, disons que nous avons organisé la 1ère édition en 2019, en avril 2019,
39:46 et la 2e en octobre 2019.
39:48 Pour organiser la 3e, nous avons eu ce problème de la pandémie à COVID-19
39:53 qui a fermé la Chine pratiquement pour 3 ans.
39:56 Donc, nous avons déjà amené plus de 50 opérateurs campbournés en Chine.
40:00 Et laissez-moi vous dire, peut-être que nous n'avons pas assez de temps pour donner tous les chiffres,
40:05 mais vraiment, le résultat est satisfaisant.
40:08 Pourquoi ? Parce que le plus important n'est pas de lancer un projet,
40:12 mais c'est de comprendre le projet, aller en Chine, étudier,
40:15 nouer des partenariats avec des grands fournisseurs chinois,
40:19 avec des grands investisseurs chinois,
40:21 afin de mieux voir son projet et...
40:24 entrer...
40:26 Finaliser son projet.
40:28 Donc, parmi les plus de 50 opérateurs économiques,
40:32 nous avons au moins 30 qui font également dans l'agriculture.
40:36 Ils ont eu des équipements et aujourd'hui, ils sont en train de produire en quantité.
40:40 D'accord. Alors, parmi ces 50 ou 30, en voici un.
40:43 Honorable Dieu de Nei Yinsi, vous êtes allé en Chine.
40:47 Qu'est-ce que vous avez ramené?
40:50 Quel était votre objectif?
40:52 En principe, j'y suis allé en Chine,
40:56 dans le but d'abord de rencontrer un partenaire.
40:59 Dans quel domaine? Dans le domaine des intérêts agricoles.
41:03 Effectivement, c'est dans ce domaine que je perds parfois.
41:06 Et l'objectif, c'était de pouvoir...
41:10 rencontrer ce partenaire
41:13 et user de la connaissance du partenaire Foucault,
41:19 du président Foucault, pour pouvoir...
41:22 avoir des facilités de financement.
41:27 Parce que nous avions toujours ici des problèmes de financement,
41:30 nos banques ne sont pas flexibles et tout.
41:33 Donc, il a pu faire en sorte que je rencontre le partenaire.
41:38 Le Foucault m'a permis également de discuter avec le partenaire
41:43 dans le sens du financement,
41:45 ou bien d'alléger la manière de payer mes factures.
41:51 C'est quelque chose à saluer, parce que c'est grâce à lui
41:54 que j'ai pu avoir cette possibilité
41:58 de partir du paiement à 100%
42:01 pour regresser à une avance de 50% et 90 jours
42:05 pour solder le reste d'argent.
42:07 C'est à saluer.
42:09 Le Foucault également permet aux opérateurs économiques camerounais
42:16 de se mettre ensemble.
42:18 En fait, je peux résumer mon voyage en Chine en quatre étapes.
42:22 Ce que le Foucault est capable de faire aux opérateurs économiques.
42:25 Vous gardez votre résumé.
42:28 C'est le temps de prendre l'avis du Dr Biada.
42:31 On parle aujourd'hui des foires Chine-Afrique,
42:35 mais de manière singulière.
42:37 On a Chine-Cameroun.
42:39 Il y a eu en mars 2023 la première opération,
42:42 la première foire Chine-Côte d'Ivoire.
42:45 Vous voyez que ça commence à s'étaler sur tout le continent.
42:51 Comment pensez-vous que ce type de partenariat
42:57 peut toucher et impacter plus grandement nos opérateurs économiques?
43:03 Merci beaucoup, monsieur Oking.
43:06 Étant un spécialiste en accompagnement des PME sur les C20 des dernières années,
43:11 je me suis rendu compte que beaucoup de PME dans ce genre d'événements
43:15 vont souvent comme si les promoteurs allaient regarder un match.
43:19 Ils ne se préparent pas.
43:22 C'est ça le problème avec le promoteur de la PME.
43:25 Il doit avoir une fiche signalétique de son projet,
43:28 le nom du projet, les résultats attendus,
43:31 les contraintes à la mise en oeuvre de son projet,
43:34 les produits délivrables dont la mise en oeuvre de son projet va engendrer,
43:37 et derrière ça le niveau de financement dont il a besoin.
43:40 Je pourrais ajouter la cible de garantie qu'il peut constituer
43:44 plus qu'offrir aux dispensateurs de crédit.
43:47 Notre rôle également c'est de les sensibiliser en disant
43:50 qu'on ne peut pas vous donner de l'argent pour rien,
43:53 il y a une contrepartie à donner.
43:56 L'honorable était en train de parler du commerce international.
43:59 Il y a des instruments du commerce international qui s'appellent les incothèmes,
44:02 les thèmes du commerce international,
44:05 qui sont élaborés par la chambre du commerce international de Paris
44:08 et mis à jour pratiquement tous les deux ou trois ans.
44:11 Quand le promoteur du Focap a ces gens comme ça,
44:14 il doit se rapprocher des gens comme nous.
44:17 Quelqu'un qui peut avoir notre stature en matière des opérations du commerce international.
44:20 On forme ces gens à ça,
44:23 on les aide à monter l'infi signalétique de leur projet.
44:26 Avant qu'ils ne partent même, ils peuvent déjà envoyer
44:29 à tous ceux qui ont été suspectés là-bas ou à tout le monde ciblé
44:32 comme étant de potentiels partenaires,
44:35 ils lisent, ils posent des questions et ils tombent d'accord.
44:38 Quand ils arrivent, ils se livrent à ce qu'on appelle les B2B.
44:41 Les B2B, c'est facile d'en parler,
44:44 mais organiser le B2B nous prend facilement trois jours.
44:47 On a la liste de tous ceux qui arrivent,
44:50 on a la liste de chacun des membres de la délégation cambranaise
44:53 qu'ils veulent rencontrer, chacun des membres de la délégation chinoise.
44:56 On fait donc ces compositions-là.
44:59 Si bien que quand vous entrez dans la salle des B2B, il y a une cloche.
45:02 Quand on sonne, vous êtes là. Si on sonne encore, ça veut dire que vous quittez
45:05 pour aller voir directement celui qui avait été programmé dans votre agenda.
45:08 Donc ce travail doit être fait préalablement.
45:11 Et la caisse vénérable? Ils sont tout à fait d'accord avec vous?
45:14 Tout à fait! Il faut que ce travail soit fait.
45:17 Et puis quand ils vont donc partir,
45:20 Monsieur le promoteur, il vous ferme un moniteur derrière.
45:23 C'est-à-dire, ce n'est pas votre spécialité, mais c'est la mienne.
45:26 Mon rôle serait donc de déceler tous les potentiels contrats
45:29 qui auraient pu être signés là-bas. Et quand nous rentrons,
45:32 on fait un débriefing et on cible par là. On peut facilement aller plus vite par là.
45:35 On peut décrocher également quelque chose.
45:38 Est-ce que vous avez souvent procédé à des mouvements par ciblage d'activités?
45:41 Oui, disons que le FOCAP a 5 objectifs majeurs.
45:44 Nous avons déjà la promotion du mail en Cameroun.
45:47 Nous avons cité ces problèmes tout à l'heure.
45:50 Nous avons également l'industrialisation du Cameroun.
45:53 Vous savez, le FOCAP s'organise en octobre et en avril
45:56 parce qu'en Chine, nous avons à Guangzhou
45:59 la plus grande fois du monde entier.
46:02 Le Canton Faire s'organise chaque mois d'octobre et en avril.
46:05 Et nous avons mis le FOCAP à cette période
46:08 parce que dans le cadre de l'industrialisation du Cameroun,
46:11 nous nous appuyons sur la foi de Guangzhou.
46:14 C'est-à-dire que nous amènons les participants à la foi pour visiter
46:17 et acheter des équipements.
46:20 Nous avons également l'objectif d'accompagner les agriculteurs
46:23 pour le développement agricole de notre pays.
46:26 Nous avons également la stimulation des investissements au Cameroun
46:29 par les bailleurs de fonds chinois.
46:32 C'est-à-dire amener les Chinois au Cameroun à investir.
46:35 Nous n'oublions pas le commerce.
46:38 Parce qu'en attendant d'industrialiser le Cameroun, nous avons besoin d'acheter et de revendre.
46:41 Mais le commerce au FOCAP, c'est quoi?
46:44 Faire un commerce sans capital.
46:47 Ça veut dire quoi? Vous avez un réseau de distribution.
46:50 Le Chinois aussi a ses produits, mais il n'a pas de réseau de distribution.
46:53 Le rôle du FOCAP, c'est de vous mettre ensemble pour faire une bonne collaboration.
46:56 C'est-à-dire la participation de l'honorable
46:59 et les quatre piliers qu'il voulait développer tout à l'heure.
47:02 Je voulais dire que tous les participants à ce forum bénéficient
47:05 déjà à partir du Cameroun.
47:08 Les opérateurs qui vont ensemble se retrouvent à l'aéroport.
47:11 Ils se nouent des contacts.
47:14 Ça permet entre les Camerounais opérateurs économiques
47:17 de se nouer déjà des contacts.
47:20 Au cours du voyage, les contacts se renforcent.
47:23 Et quand nous arrivons en Chine,
47:26 on a un accueil assez chaleureux.
47:29 Dès l'aéroport avec son équipe.
47:32 On nous installe dans un hôtel cinq étoiles.
47:35 Alors, ça je vous parle du parcours
47:38 que ceux qui n'ont pas encore eu l'occasion de participer au forum
47:41 du VQ. C'est pour ça que je suis ici.
47:44 Alors, déjà,
47:47 les petits-déjeuners à l'hôtel
47:50 se passent en groupe. Donc, nous tous,
47:53 on prend le petit-déjeuner ensemble et le soir,
47:56 on dîne ensemble. C'est un grand moment
47:59 pour les opérateurs qui sont ensemble. Un grand moment de réseautage.
48:02 Oui. En fait, de parler de leur parcours.
48:05 Et il y a ce qui m'a beaucoup le plus marqué
48:08 en Chine et qui doit marquer tout participant
48:11 à ce euh, grand forum,
48:14 c'est la foi de Guanzhong.
48:17 La plus grande. La plus grande foi
48:20 du monde pour dire clair.
48:23 Vous sortez avec une idée, vous rentrez avec
48:26 une idée. Ça c'est la première chose pour la foi.
48:29 Vous ne pouvez pas visiter la foi de Guanzhong
48:32 si on vous donne deux mois. C'est donc dit,
48:35 on nous distribue des cartes, vous visitez par secteur.
48:38 C'est-à-dire si vous le matin, vous ciblez sur la
48:41 carte ce que vous allez voir aujourd'hui, surtout que ça ne dure pas.
48:44 Parce que nous avions beaucoup d'activités pour le
48:47 Foucap. Nous n'avions que dix jours à visiter. D'accord.
48:50 Eh bien, je vous dis, c'est l'occasion, je dois vous
48:53 dire des soirées où on échange les expériences
48:56 parce qu'il faut bien comprendre. Tous les
48:59 soirs euh, le président il est là parmi nous
49:02 et il pose des questions à tous les participants, vous
49:05 avez vu quoi? Vous avez vu quoi? Cela a permis parfois
49:08 à certains Camerounais de se mettre ensemble pour des
49:11 expériences. Et puis s'ils ont ciblé la même affaire.
49:15 On parvient à leur demander toi ce soir tu as, qu'est-ce
49:18 qui t'a intéressé à la fois? Quelqu'un dit je rentre au
49:21 Cameroun avec telle chose et je je j'ai envie de faire
49:25 cette chose mais je ne suis pas financièrement prêt. L'autre
49:28 dit c'est la même chose que j'ai choisi. Et on a des
49:31 solutions. Et on essaye de les mettre ensemble pour pouvoir
49:35 monter une affaire. Alors qu'ils ne sont pas partis
49:38 ensemble. Là c'est c'est Foucault qui parvient à fédérer
49:43 deux personnes qui ne se connaissaient pas à devenir
49:46 des associés. Très bien alors. Je crois que c'est quelque
49:48 chose à. Oui c'est quelque chose de très important. Merci
49:51 beaucoup. On prend le conseil de l'expert en thème de recette
49:55 pour la réussite du tout prochain Foucault. Alors que
50:00 chacun des participants prépare déjà son avant de partir
50:03 parce que moi je suis toujours convaincu que demain c'est
50:07 le mois d'octobre à bord de l'avion avant de se demander
50:09 qu'est-ce qu'on va faire là-bas. Donc on prépare tout ici
50:11 avant de partir. On a son secteur d'activité et Monsieur
50:14 Kingué voilà souvent notre grosse maladie c'est-à-dire nous
50:16 voulons tout faire à la fois mais dans le domaine des affaires
50:19 pour un début faut se spécialiser. Donc comme il s'est
50:22 spécialisé ça peut être dans la production animale, ça peut
50:24 être dans la production végétale et l'on aura parlé tout à
50:27 l'heure des engrais. Voilà ce qui nous manque aussi Monsieur
50:29 Kingué. Vous parliez des trente millions de tonnes. Il faut
50:32 les semences améliorées mais à côté de cela il vous faut
50:35 des adjuvants qu'on appelle des engrais. Des engrais. Engrais
50:37 ajoutés, engrais phosphatés ou engrais potastiques. Il vous
50:40 les faut forcément. Donc avant qu'il ne parte d'ici qu'il
50:43 y pense déjà et il montre la fiche signalétique de son
50:46 procès. Il en voit même avant parce qu'en fait je suis
50:48 convaincu qu'il y a un site. Donc on en voit là-bas. Ces
50:51 gens vont télécharger. Sans doute il y en aura qui
50:54 manifestent. Il y en aura qui vont manifester l'intérêt à
50:56 vouloir discuter avec celui-là. Ils vont donc répercuter
50:59 auprès du promoteur et troisièmement il faudrait qu'ils
51:03 appellent également monsieur Kingué. Voilà, nous ne
51:05 pouvons se blesser encore. Le Camerounais ordinaire n'aime
51:08 pas utiliser l'expert. Il a entendu monsieur Kingué parler
51:11 à la télé, expert en communication, c'est suffisant
51:13 pour les dix-vingt minutes. Jean-Marie Diada a parlé, expert
51:16 en diagnostic, certifié, on lui dit en diagnostic, mise à
51:18 l'union des entreprises. Il a rapidement compris, c'est
51:20 suffisant. On n'a pas l'habitude d'utiliser des experts.
51:22 Donc le promoteur pourrait même déjà organiser un petit
51:25 travail ici où un expert de renom vient, ça peut être moi,
51:29 ça peut être quelqu'un d'autre. Déjà pour les édifier,
51:31 comment participer par exemple en B2B? Parce que quand vous
51:34 arrivez devant ce monsieur, c'est les gens et je sors sur
51:37 l'occasion pour vous donner euh, une petite digression. Trente
51:40 secondes. Trente secondes. Qu'est-ce qui s'est passé?
51:42 C'est un ancien ministre, pour l'instant, je ne donne pas son
51:44 nom, qui m'invite à Yaoundé. À l'époque, je devais le
51:46 format en marketing, je ne sais pas pourquoi, il s'est
51:48 retrouvé en France, il discute avec un opérateur, le soir,
51:51 il l'a pris, il l'a amené à l'est de la, à l'ouest de la
51:53 France, en Bretagne. Et le monsieur faisait dans un secteur
51:57 qui était exterminé. Il lui a montré qu'on va y produire
52:01 beaucoup de farine. Il lui dit bon, regardez, vous avez vu
52:04 tout ce que j'ai produit là, oui. Euh, je peux facilement
52:07 vous donner quelque chose pour vendre sur le marché
52:09 cambronais. Il lui pose la question bon, quelle peut être
52:11 même la part de marché là-bas? Et c'est après qu'il m'a
52:13 expliqué que c'est pour ça qu'il m'a fait venir pour le
52:16 former. Pour le former. En marketing. Très bien. Donc
52:18 autrement dit pour tous les opérateurs qui arrivent là,
52:20 ils ne perdent rien. Assurez-vous d'approcher peut-être de
52:22 nous, même à titre bénévole. Vous serez en plus. On ne
52:24 parlera pas du marché du cambronais. Je pense qu'il est
52:30 très important hein. Oui. Cent secondes également pour
52:33 terminer parce qu'on va donner la parole au. Il est très
52:35 important. Oui. Et je crois qu'il peut nous servir, servir
52:38 à au président beaucoup parce que le président fait déjà
52:41 ce qu'il euh ce qu'il a. Oui. Émis tout à l'heure. De il
52:46 perçoit d'abord sur la feuille la feuille de route de chaque
52:50 opérateur. Afin de préparer son arrivée en Chine. D'accord.
52:54 Donc je pense que merci. Il le fait déjà mais il faudrait à
52:57 cela ajouter des une expérience beaucoup plus pointue.
53:01 Merci pour votre contribution. Alors le quinze octobre c'est
53:05 déjà demain les les derniers conseils à la télévision
53:09 nationale pour tous les opérateurs économiques qui
53:12 sont déjà dans votre dans votre feuille de route pour la
53:17 Chine. Oui euh déjà c'est un. Parce que les inscriptions
53:20 sont terminées. Oui c'est un plaisir pour moi de faire
53:23 connaissance du docteur parce qu'il dit exactement ce qui se
53:27 passe au favor. Nous avons un problème de mortalité. Nous
53:30 avons jusqu'à présent certaines personnes qui n'ont pas
53:32 encore donné le plan. Ça dit que. Mais qui sont déjà inscrites.
53:36 Qui sont déjà inscrites. Ce sont des personnes qui attendent
53:39 la dernière minute. Alors il est incontent. Et tous les jours
53:42 on fait appel. Voyez-vous quelqu'un qui veut un
53:44 investisseur on voyage le douze il vient le onze avec euh son
53:48 besoin il cherchait un investisseur il s'est dit le
53:51 quinze il pourrait rentrer avec une mallette d'argent ça se
53:53 fait pas. Il faut du temps pour préparer tout événement. Il
53:56 faut du temps pour préparer les partenaires chinois au niveau
53:59 de la Chine. Donc je suis au Cameroun depuis presque quatre
54:02 mois je travaille sur le terrain j'ai fait les dirigeants du
54:05 Cameroun j'essaie d'organiser les séminaires pour expliquer
54:08 parce qu'au Cameroun on a un gros problème de je dis de
54:11 mentalité. Ça dit c'est une personne aime la dernière
54:14 minute pour agir. Donc tout ce qu'on peut dire c'est que le
54:17 forum se passera très bien parce que je suis au Cameroun
54:20 mais j'ai une grande équipe en Chine. Le FOCA peut organiser
54:23 un patinariat avec la chambre de commerce du Cameroun. Avec
54:26 euh l'association des entrepreneurs Camerounais en
54:29 Chine donc je suis promoteur, je suis président. Président.
54:31 Donc euh au niveau institutionnel vous avez le soutien
54:35 du ministère. Au niveau institutionnel nous avons
54:38 l'accompagnement de plusieurs ministères, je peux citer le
54:40 ministère des Rations extérieures. Extérieures.
54:42 Naturellement. Oui. Le MINEPAT ministère économique. Le
54:46 ministère de l'économie. Le ministère des PME. Hum. Le
54:49 ministère du commerce. Hum. Le ministère des mines. L'ambassade
54:52 du Cameroun en Chine. En Chine. Et l'ambassade de Chine au
54:55 Cameroun. Donc je tenais également à rappeler que le
54:57 forum s'organise avec les entrepreneurs Camerounais en
55:00 Chine. Nous sommes plus de quatre cents Camerounais qui
55:03 avions des entreprises en Chine et au moins ce trois cent
55:06 font également des entreprises au Cameroun. Au Cameroun.
55:09 Donc c'est l'association des entrepreneurs en Chine qui
55:12 accueille ses participants. Très bien. Pour plus être
55:15 efficace sur euh les attentes. Rendez-vous donc à le quinze
55:19 octobre prochain. Commerce extérieur où va le Cameroun?
55:23 Le Cameroun va en Chine, en Italie, aux Pays-Bas, en
55:25 France, en Espagne, en Inde, en tout cas c'est les principales
55:28 destinations du commerce extérieur du Cameroun et pour
55:31 cette édition du Parc de l'économie on a choisi la
55:34 destination Chine. Merci d'être venu euh Jean-Marie Biada,
55:39 expert au Nudi euh merci d'avoir donné de votre
55:42 contribution pour cette édition. Merci au docteur Gilles
55:45 Brice Bacop, économiste ancien à l'université de Douala.
55:48 Merci également à l'honorable Dieudonné Nymsi qui euh à
55:53 nous a raconté son vécu euh euh dans cette destination
55:56 Chine. Merci à vous promoteur du Focal. Oui mais j'ai
55:59 d'être mineur passant préciser que le Focal pourra donner
56:02 une édition du Cameroun par an. Très bien. À partir de l'année
56:05 prochaine nous organisons une édition du Focal par an
56:08 Gros-Cameroun. Merci et nous allons remercier également
56:11 une fois encore qui nous offre son cadre pour cette édition
56:14 de Paris l'économie. Merci d'avoir regardé, n'oubliez pas
56:18 que le déficit extérieur commercial du Cameroun est en
56:22 baisse de quatre cent quarante-deux milliards de
56:24 francs CFA statistique euh promulguée en tout cas
56:28 publiée en avril deux-mille-vingt-trois par
56:29 an. Donc j'espère que ça va aller comme ça encore. Allez
56:32 passer une brève soirée sur la TV. Bonsoir.
56:36 Bonsoir.
56:39 Bonsoir.
56:42 Bonsoir.
56:45 Bonsoir.
56:48 Bonsoir.
56:51 Bonsoir.
56:54 Bonsoir.
56:57 Bonsoir.
57:00 Bonsoir.
57:03 *Musique d'outro*