Karl Zéro, #2.

  • l’année dernière
Transcription
00:00 [Générique]
00:12 Bonsoir à tous, tout d'abord je tenais à vous remercier, vous les contributeurs de notre chaîne "Les Incorrectibles +" sur Utréon.
00:19 C'est en effet grâce à vous et à vous seulement que nous pouvons dorénavant continuer à vous proposer nos émissions.
00:25 La monétisation de nos vidéos est trop faible sur YouTube pour cela et nos sponsors, auxquels surprise, se font de plus en plus difficiles à trouver.
00:34 Je ne vous cache pas non plus qu'entre les procès répétitions, que nous gagnons pourtant tous les uns après les autres,
00:40 mais qui nous obligent à nous défendre et donc à devoir avancer des frais d'avocat dont on est rarement intégralement remboursés,
00:47 eh bien il devient de plus en plus difficile de continuer à vous proposer ces émissions.
00:51 C'est pourquoi on a plus que jamais besoin de votre soutien pour faire face à ces procédures.
00:55 "Bâillons" comme on dit, et surtout pour pouvoir continuer à inviter de vraies personnalités incorrectibles,
01:00 tout en évitant aussi la censure toujours plus pressante sur cette plateforme.
01:04 Et j'aurai la délicatesse de vous épargner les messages d'intimidation en privé envoyés ou d'insultes en public de nos détracteurs
01:11 qui semblent autant nous détester, ainsi que nos émissions, qu'ils sont motivés à en faire la promo.
01:16 Bon, ça, surtout qu'ils continuent, ça nous évite des frais d'attachés de presse, le fameux effet "stressant".
01:22 Bon, on en vient à notre nouvelle émission d'aujourd'hui avec un invité qui n'a pas la langue dans sa poche,
01:27 et c'est peu dire un sic dont l'actualité n'a jamais été aussi riche.
01:31 C'est la troisième fois, écoutez bien, qu'il vient nous rendre visite,
01:34 et à chaque fois, ses interventions ont été des cartons d'audience.
01:38 Son sujet de prédilection, le combat de sa vie, on peut le dire d'orient avant, c'est la lutte contre la pédocriminalité.
01:43 La dernière fois qu'on l'avait reçu, c'était juste avant la présidentielle,
01:46 pour nous présenter son documentaire "Choc", 1 sur 5.
01:49 On est ravis de le recevoir à nouveau. Carl Zerro, bonsoir.
01:52 Vous voyez, je suis essoufflé.
01:54 C'est du lancement, c'est du lancement, mais en même temps, c'est bien, tu as fait un appel aux dons,
01:58 et c'est vrai que... - J'ai pas spoilé, on devait arriver juste à la fin.
02:02 - Non, ce qui est important, c'est de dire que, effectivement, comme on n'a plus aucune place,
02:06 nulle part, dans aucun média, il faut bien qu'on arrive à vivre. - Les gens ne comprennent pas, donc merci.
02:10 - Merci de me faire remarquer. - Je te soutiens là-dessus, et ton truc "Utreon", je sais pas ce que c'est,
02:13 mais il y a "Maisto" aussi dessus. - Oui, il y a "Maisto", il y a "Poulin", il y a "TVL", il y a tout le monde.
02:18 - Donc c'est comme une espèce de YouTube, mais payant. - C'est un YouTube mélangé à un Patreon.
02:23 - Patreon. - Si tu veux, le Patreon, c'est le Tipeee version américaine,
02:26 donc ça pèse une fortune, mais où il n'y a pas de vidéos,
02:29 et donc on permet à des gens de contribuer à leurs vidéos sur la même plateforme que là où sont.
02:33 - Et ça te permet de continuer à exister. - Eh bien aujourd'hui, je le dis,
02:36 c'est l'unique, si tu veux, moyen qu'on a de financer les productions de ces émissions,
02:41 puisque les gens ne le savent pas, mais on est diffusé nativement sur YouTube,
02:45 donc on n'a pas de première diffusion sur un média,
02:48 donc c'est notre seule source de revenus, un peu comme toi et ta WebTV dont on va parler.
02:53 Alors Charles Carzéro, vous êtes... Bon, je vais tutoyer après tout, oui, puisque c'est ta marque de fabrique.
02:58 - C'est la troisième fois qu'on se voit en plus. - C'est vrai, exactement.
03:00 - Et puis juste avant que ça tourne, là, tu me tutoyais. - C'est vrai, c'est vrai.
03:03 - Tu vas pas reprendre les trucs des médias mainstream que tu dénonces ?
03:06 - C'est vrai, c'est vrai. - Bon, on se tutoie, on est des gens normaux.
03:08 - Et puis c'est ta marque de fabrique, toi, t'as toujours tutoyé tout le monde sans même les connaître.
03:11 - Oui, bien sûr. - Ça t'a pas voulu des... Non, des gens qui le prenaient pas trop mal ?
03:15 Non, y'en a pas qui se sont dit "écoutez, moi je suis quand même..." ?
03:17 - Non, je vais te dire, quand j'ai commencé à faire des documentaires de faits divers,
03:21 j'ai arrêté de tutoyer les gens. - Ah, ouais.
03:23 - Parce que là, j'avais du respect. - Ah, ouais.
03:25 - C'est les politiques que je tutoyais.
03:26 - Tu veux dire que pour toi, le vouvoiement était véritablement une marque de respect ?
03:30 - Bah oui. - Alors que...
03:31 - Bah quand tu es en face de quelqu'un qui a été violé enfant ou qui est un proche de victime
03:35 ou une maman qui a perdu son fils... - Tu vas pas ou tu t'en mends.
03:38 - Tu vas pas ou tu t'en mends.
03:39 - Alors qu'en revanche le ministre qui a 45 ans sur la guerre...
03:42 - Au contraire ! "Ça va, patate ?" Machin. Non, mais au contraire.
03:45 Là, c'était le petit plus de l'émission.
03:48 - Bon, l'autre petit plus, c'est "Joyeux Noël", Thérèse.
03:50 - Ah, ça te moque pas de Noël ? - Ouais.
03:53 - Parce que Noël... - Non, mais je me moque pas du tout.
03:54 - Noël, c'est quoi ? - Pas du tout.
03:56 - C'est la naissance... - On est diffusé, le jour de Noël.
03:59 - Donc je me moque... - Mais je sais bien.
04:00 - Pas du tout, au contraire. - Au-delà du sapin et du Père Noël
04:03 et autres conneries et des cadeaux au pied du sapin qui font plaisir,
04:06 mais malgré tout, c'est la naissance de Jésus. - Fais un peu notre cadeau.
04:09 - Or, qu'a dit Jésus ?
04:11 "Ce que vous ferez aux plus petits d'entre vous, c'est à moi que vous le ferez."
04:16 Tu vois le lien avec la pédocriminalité ?
04:19 Tu me regardes comme si j'étais issu d'une secte... - Ouais, bah comme le Messie.
04:23 - Non, mais je... - C'est la naissance...
04:27 - C'est dans les évangiles, c'est ça ? - Bien sûr que c'est dans les évangiles.
04:30 Dans les quatre. Donc ça les a marqués les quatre.
04:32 - Tu es pratiquant et croyant ? - Je suis pratiquant pas autant que je voudrais,
04:35 croyant tout à fait. Après, j'ai été athée longtemps.
04:40 Depuis vers 30-40 ans, j'ai commencé à douter de...
04:43 - Putain, c'est marrant, tu as jamais fait partie d'obédiants, de fromaçons et autres.
04:46 - Non. - Oh là là !
04:48 Non, je vais dire, je reçois même des messages... - Il est pas messier à la télé.
04:51 - Non, non, je reçois des messages extraordinaires venant de ce genre d'obédience.
04:55 "La veuve s'impatiente". - Ça veut dire quoi, ça ?
04:58 - Il paraît qu'entre eux, quand ça va mal, ils crient "À moi les fils de la veuve".
05:02 S'ils m'écrivent "La veuve s'impatiente", c'est qu'ils sont pas contents.
05:05 - Ah oui, d'accord. C'est un subliminal pour dire... - Pour dire "Oh, tu vas te calmer".
05:09 Alors que, loin de moi l'idée de dire que tous les francs-macs de France et de Navarre
05:14 sont des pédophiles. Je dis juste un truc que je leur ai déjà dit en face...
05:17 - Ah bah, tu le dis même surtout pas, j'espère, parce que là, sinon...
05:20 - Non, non, je leur dis un truc. C'est que vous vous protégiez les uns les autres,
05:26 que vous fassiez la courte échelle, que vous fassiez un lobby ensemble pour mieux réussir,
05:31 "Passe-moi la moutarde, je te passe le séné". Très bien.
05:34 Tous les lobbies font ça, toutes les communautés font ça. J'ai rien contre.
05:38 Mais en revanche, quand l'un d'entre vous, ou l'une d'entre vous,
05:41 a un problème de pédocriminalité, au lieu de le couvrir...
05:44 - Mais y'en a eu ou pas ? Y'en a eu ? - Mais évidemment qu'y'en a eu.
05:47 - Mais au lieu de le couvrir... - Mais t'en as la preuve de ce que tu dis, là ?
05:50 - Mais de quoi on est en train de parler, là ?
05:52 - Non mais moi je me borde en cas de procès de diffamation, parce que je suis solidaire de cette humanité.
05:56 - C'est vrai que t'as dit que t'avais du mal à en baisser tes frais.
05:58 - Ouais, ouais, et puis si tu veux, là, ça commence à être...
05:59 - Bon, ok, ok, je dis pas trop de trucs, mais bon, c'est vrai que parfois,
06:02 ils ont tendance à se couvrir. Bah, c'est facile.
06:05 Quand tu as quelqu'un qui est à la fois juge et parti, évidemment...
06:11 - Non mais si ça donnait de l'ombre, toi, tu es la preuve que certains...
06:14 - Oui, bah bien sûr, Machin a fait une connerie.
06:17 Cette connerie, il se trouve que c'est, par exemple, il a couché avec une mineure.
06:22 Bah, ses frangins vont le couvrir si jamais il risque d'avoir des problèmes.
06:25 Ça veut dire qu'il va, comme par hasard, tomber sur un gendarme qui sera FM,
06:30 et qui l'enverra vers... Le juge sera FM, et le verdict sera FM.
06:36 Tu veux un exemple récent ? Le mec à Dijon.
06:40 Le juge à Dijon qui vendait sa petite fille de 12 ans, tu vois,
06:43 au pédophile en disant "Qui veut coucher avec ma fille, machin ?"
06:46 Il a pris du sursis et un an. Ils ont rejugé, il n'a plus que du sursis.
06:51 Tu ne vas pas me dire que c'est le fruit du hasard.
06:53 Il faut arrêter de nous prendre pour des cons.
06:54 Moi, je te dis, je n'ai rien contre la franc-maçonnerie.
06:56 Ils ont leurs idées, le grand architecte...
06:59 - Tu es en train de dire que ce magistrat-là qui a été condamné,
07:02 même avec du sursis, on ne sait pas s'il était ou pas membre de ce que tu décris, là.
07:06 - D'accord.
07:08 - Non mais tu as des infos là-dessus, toi ?
07:10 - D'accord.
07:11 - Ecoute, tu gardes la responsabilité de tes propres...
07:14 - D'accord.
07:15 - Alors, mon cher Karl...
07:17 - Joyeux Noël !
07:18 - Joyeux Noël !
07:19 - Nelta et Eric !
07:21 - Non mais...
07:22 - Depuis... Tu t'es ratatiné avec le temps !
07:25 - Mais non, je ne me ratatine pas.
07:26 - Tu as peur des procès, tu as peur de tout !
07:27 - Mais non, mais aujourd'hui...
07:28 - On doit changer... Non. Merde, on doit changer les choses,
07:31 au moins dans un domaine que j'ai choisi.
07:33 - Non mais tu sais que ça s'appelle la procédure Bayon.
07:35 - Contre la pélo-trèsorité.
07:37 - C'est-à-dire qu'on te harcèle de procès en diffamation.
07:39 Tu as connu ça, c'est pas à toi que je vais l'apprendre.
07:41 - Oui, mais toi, tu avais le salaire de canal derrière, excuse-moi.
07:44 Tu pouvais faire ça, c'était le même canal qui protégeait.
07:47 - Aujourd'hui, je n'ai aucun salaire et je fais très attention.
07:50 Et voilà, c'est la vie, c'est le risque.
07:53 Quand on dit "on va dire des trucs", si on ne dit pas de trucs,
07:55 alors les gens vont dire "ils servent à quoi ?"
07:57 - Non, il faut juste avoir la certitude qu'on a les profs derrière.
08:00 - Ben voilà, voilà.
08:01 - Donc tu les as.
08:02 - Mais attends, quand j'ai raconté la vraie histoire de Fourniret,
08:04 ben j'ai pas eu de procès derrière, hein.
08:06 Quand j'ai parlé de le lander, j'ai pas eu de procès derrière.
08:08 - Non, non, mais c'est pour ça.
08:09 Donc moi, je vais juste jouer le rôle d'objecteur pour te permettre d'aller plus loin.
08:13 - Objecteur de consulte.
08:14 - Alors, mon cher Karl, dont tu es un habitué, je l'ai dit, de ce canapé orange.
08:18 - Orange, très joli, de marron.
08:20 - Nous faisons ce qu'on pourrait appeler une sorte de point d'étape aussi sur ce sujet hautement sensible,
08:25 dont on va évidemment parler longtemps.
08:26 - Et qui a bien monté, tu notes, depuis qu'on se connaît.
08:28 - Oui, c'est vrai.
08:29 - Peut-être un an qu'on se connaît.
08:30 - Oui, c'est vrai, c'est ça, oui.
08:32 - Alors, ce soir, je te propose de commencer par aborder l'actualité qui est donc la tienne et elle est double.
08:36 Alors d'abord, c'est le lancement, c'est l'événement de ta Web TV.
08:40 Elle s'appelle KarlZero.TV.
08:43 Vous trouverez le lien en description de cette vidéo.
08:46 J'ai eu l'occasion d'accéder au catalogue des films et documentaires proposés.
08:49 Et je peux dire, donc, vous qui nous regardez ce soir,
08:52 je peux vous dire que vous allez découvrir de nombreuses choses que vous ne verrez pas
08:56 et n'entendrez sans doute jamais ailleurs, sauf sur cette chaîne et sur ces chaînes les incorrectives,
09:02 puisque tu vas nous en parler, ainsi que sur les incorrectives sur Utrion, justement.
09:06 Alors, pour commencer, est-ce que tu peux, mon cher Karl, nous raconter la genèse de cette chaîne KarlZero.TV ?
09:12 Elle est en ligne depuis quelques jours seulement.
09:14 - Oui, ça fait 10 jours.
09:16 Donc déjà, on l'a lancée, on avait fait un crowdfunding sur Tipeee.
09:22 On avait 2 000 abonnés et là, on est à 3 000 abonnés.
09:25 Donc on est content et ça prouve que les gens...
09:28 - 5 euros l'abonnement, c'est ça ? - 5 euros par mois, voilà.
09:31 - Ou par an. - 50 par an.
09:33 Mais avec la possibilité d'en aller, évidemment, quand tu veux.
09:36 Tu vois, tu n'es pas piézé, point lié.
09:37 Simplement, pourquoi cette chaîne ?
09:39 Parce qu'il y a beaucoup de docs, quelques fictions, mais beaucoup de documentaires
09:44 qui ne sont pas visibles ni sur YouTube, ni sur Daily, ni sur quoi que ce soit,
09:48 qui ont été faits par des journalistes extraordinaires qui vivent aux quatre coins du monde.
09:52 Ça vient vraiment du monde entier et qu'il faut qu'il y ait un endroit
09:56 où les gens qui veulent comprendre le phénomène de la pédocriminalité
10:00 puissent se retrouver pour voir ces documentaires.
10:03 Donc, pourquoi faire payer les gens ?
10:05 Simplement parce que moi, les films, je suis obligé de les dealer.
10:08 Donc j'ai une boîte qui deal les films.
10:10 Ensuite, d'acheter les droits pour les diffuser.
10:12 Ensuite, de les traduire en sous-titres, de façon à pouvoir ne pas me faire attaquer après
10:17 parce que j'ai diffusé tel ou tel doc.
10:19 J'ai l'exclusivité pour trois mois.
10:22 Je la demande pour trois mois et puis avec des clauses éventuellement de prolongation.
10:27 Mais ça me permet aussi le fait de dire trois mois, c'est de renouveler souvent.
10:31 Ça coûte cher en plus.
10:32 Évidemment que ça coûte cher.
10:33 Mais l'idée, c'est d'arriver à mettre sur la chaîne sept ou huit nouveaux films
10:38 tous les mois pour renouveler.
10:40 Puis, tant qu'à faire, puisque c'est une micro plateforme VOD,
10:43 c'est le tout petit Netflix de niche, tu vois,
10:46 parce que c'est vrai que tu dis mais pourquoi je vais me relever la nuit
10:50 pour aller regarder un truc qui fait peur en plus, tu vois, la pédocriminalité.
10:53 Bon, je ne demande pas aux gens, c'est à consommer avec médération.
10:56 Il ne faut pas le regarder tous les soirs parce que ce n'est pas très marrant.
10:58 Mais c'est un truc de prise de conscience et c'est un truc de militant.
11:01 Si vous voulez nous aider à faire bouger les choses, c'est en regardant, en informant.
11:06 Bon, c'est la meilleure méthode que j'ai pu trouver.
11:09 Parce que YouTube, à un moment, quand tu vas piquer un film à droite ou à gauche,
11:13 tu te fais piquer toi-même et YouTube le retire ou alors te supprime carrément le truc.
11:17 Donc, si tu as ta plateforme, tu es chez toi et donc les gens peuvent venir en confiance.
11:22 Et puis, j'ai voulu faire un média en même temps parce qu'il se passe des tas de trucs.
11:26 Moi, je suis en contact avec vraiment beaucoup de gens.
11:28 - Tu n'es plus invité dans les médias mainstream, c'est incroyable.
11:30 - Ah non, jamais.
11:31 - C'est incroyable ça.
11:32 - Jamais.
11:33 - Tu es allé encore chez Pascal Praud sur ses news.
11:34 - Oui, mais la dernière fois, j'ai fait un numéro sur LeLandef.
11:36 - Ah oui, je crois qu'il y en avait un peu.
11:37 - Il a fait rallègre.
11:38 - Tu disais que moi, je me décomposais en début d'émission, lui, je crois qu'il en était…
11:41 - Il s'en est pormi, je ne suis jamais… Non, il y en a un qui m'invite encore, c'est Anouna.
11:45 - Ah oui, il faut bien le connaître.
11:47 - Oui, oui, oui, non, il m'invite. Mais les autres, c'est terminé.
11:50 - Donc là, il va t'inviter, tu crois ?
11:51 - Ah, il va m'inviter, bien sûr. Mais ce n'est pas, si tu veux…
11:55 Bon, après, on pense qu'on veut de son émission, mais au moins…
11:57 - C'est intéressant le moment où il est un peu dans la bourrasque.
11:59 - Non, mais il y a une liberté.
12:00 - Il y a une liberté de ton.
12:02 - Thierry, tu en penses quoi, Thierry Lannouna ?
12:04 - Alors, là, c'est l'ancien animateur de télé qui te parle. C'est un très bon animateur de télé.
12:10 Après, parfois, il se lance dans des trucs où il…
12:13 Après, il y a des erreurs comme le coup de célébrer la meilleure audience le lendemain de Lola, tu vois.
12:18 Bon, mais il le sait, il sait. Mais dans la vie, on fait des conneries tous.
12:21 Ça, ce n'est pas grave. C'est un super bon animateur, je suis désolé.
12:24 Et il est ouvert encore, tu vois.
12:26 C'est vrai que… Pourquoi… Bon, Ruquier, il a disparu maintenant, mais il n'a quand même jamais invité.
12:32 - Oui, mais tu vois, si tu as vu l'audience de Ruquier sur Paris Première, ça fait moins qu'une vidéo sur…
12:38 - Oui, oui. Mais surtout, en fait, tu sais, maintenant, les gens, ils ne sont pas cons.
12:42 Il n'y a plus que des gens qui ont, je ne sais pas, 95 ans, qui sont devant la télé.
12:46 La télécommande ne marche plus, donc ils mettent la télé et puis ils regardent la télé comme ça.
12:50 Mais les gens ne regardent pas la télé, ils nous regardent,
12:52 parce qu'ils savent que nous, on dit moins de conneries que les autres.
12:55 Surtout ça, en fait. Il y a un rejet de la part des Français de ce qu'ils peuvent voir sur les médias officiels.
13:03 Et donc, il devrait y avoir au sein des rédactions des prises de conscience et des réunions.
13:08 Ils aiment bien faire des réunions d'agit-propre, du SNJ, pour dire « Les gars, on roule sur la jante.
13:13 On est la voix de son maître. On devrait, à un moment, ouvrir à d'autres thématiques
13:19 et se permettre de dire des choses qu'en haut lieu, on n'a pas le droit de dire.
13:23 C'est-à-dire le pouvoir politique ou alors les milliardaires, les drahies et tout ça, qui possèdent tout.
13:28 Sinon, il y a une telle dichotomie entre ce que pensent les Français et ce qu'on voit dans les médias
13:34 que, en fait, nous, on engrange pendant ce temps-là, parce qu'ils viennent nous voir.
13:38 Ils nous comprennent. Ils nous écoutent. Parce que nous, au fond, on ne fait pas semblant.
13:43 C'est-à-dire que, tu vois, moi, je n'ai jamais voulu de carte de presse.
13:46 Je n'ai jamais été journaliste. Mais je ne me suis jamais senti aussi journaliste qu'aujourd'hui, en réalité.
13:51 — Ça ne veut plus rien dire, d'ailleurs, la question. — Mais si, journaliste, ça veut dire je vais voir,
13:56 je parle avec les gens, je raconte, j'ai un avis, je suis subjectif et je dis ce qu'il faut penser.
14:01 C'est mon avis. Ce n'est pas l'avis de mon direct-chef ou du patron ou du grand directeur de la chaîne.
14:06 Voilà. Bon, pardon. C'était ma petite colère.
14:08 — Non, non. Mais pour revenir donc à cette actualité... — La petite colère !
14:11 — Le contenu de cette web TV, il sera en tout cas pour le moment spécifiquement orienté uniquement
14:17 sur ce sujet de la pédocriminalité, où tu te réserves aussi le droit de pouvoir parler d'autres sujets.
14:22 — Oui. En fait, oui, parce que je suis en train de négocier des droits d'autres documentaires sur d'autres sujets.
14:27 Mais je veux dans un premier temps... Parce que l'appel, je l'avais fait autour de ça.
14:32 Et je veux que ça soit la plateforme de la lutte contre la pédocriminalité.
14:36 Mais dans un deuxième temps, il y a évidemment des tas de thématiques adjacentes extrêmement intéressantes
14:41 que je traite déjà dans le magazine Envers des Affaires.
14:44 Et je veux avoir la possibilité évidemment sur la plateforme de diffuser des documentaires
14:49 ou des fictions qui n'ont pas le droit de citer ailleurs.
14:53 Là, on a un film par exemple qui est une fiction, A Child's Voice, commandé par Amazon.
14:58 Ils l'ont mis un jour en ligne. Ils l'ont retiré.
15:01 Quand ils ont vu le film du mec, ils ont dit « Oh ! » Ça parle de réseau pédocriminel.
15:06 Ils l'ont retiré. Moi, je l'ai racheté. Tu vois, c'est incroyable quand même.
15:11 Ça veut dire que même dans les GAFA, ils font gaffe.
15:14 Si tu avais à faire un pitch pour convaincre des gens d'aller justement s'abonner à ta chaîne, ce serait lequel ?
15:22 Ça serait si vous êtes révolté comme moi par l'inanité des pouvoirs publics, en France notamment,
15:31 qu'on appelle pédolone, pédolande.
15:34 Si vous êtes révolté par la pédocriminalité parce que quand même on a eu des promesses, des promesses, des promesses.
15:40 Et finalement, la montagne, comme toujours, a accouché d'une souris.
15:43 On n'a rien. On n'a rien de concret. Il y a toujours 200 gosses qui se font violer par jour.
15:47 Il y a toujours l'inceste. Il y a toujours les réseaux. Il y a toujours les cyberpédocriminels.
15:51 Il faut que ce soit la Tim Moore en France qui fasse le boulot des flics.
15:55 La Tim Moore, ils sont 50. Ils font plus de boulot que les 20 cyberpoliciers.
16:00 Tu vois, c'est eux qui envoient des faux profils de petites filles.
16:04 Alors le prédateur, il répond et puis il lui envoie des photos de sa bite et machin.
16:10 Et il veut la rencontrer. Et au moment où il va la rencontrer, hop, la Tim Moore arrive,
16:14 il serre le mec et il le remet au policier. Ils font le boulot.
16:17 C'est des citoyens ordinaires qui font le boulot. Donc la plateforme, c'est pareil.
16:21 Le boulot, normalement, de service public serait de faire des films, de faire des documentaires sur cette thématique.
16:29 Et à la place, on a quoi ? On donne du pognon aux fact-checkers qui vont dire "Ah, c'est du complotisme, gna gna gna gna gna gna gna".
16:35 Complotisme à mon cul ! S'ils ont des enfants et que leurs enfants se font violer, ça sera toujours du complotisme.
16:40 Soyons sérieux !
16:42 - Tu sais que nous, on est tous les deux dans le viseur d'un site qui s'appelle Conspiracy Watch.
16:45 Alors on a le droit à notre article à chaque fois. Je pense qu'on y aura encore le droit.
16:48 C'était pour l'affaire Colonna la dernière fois qu'on y avait eu le droit tous les deux.
16:50 - Oui, ça c'est exactement. - C'est des farceurs.
16:52 Comment tu décris tous ces fact-checkers autoproclamés ?
16:55 - C'est des guignols. - Pour certains, subventionnés, on ne se connaît pas.
16:58 Voilà, à la Conspiracy Watch, je leur pose la question, ils ne veulent pas répondre à ma question,
17:01 on leur a dit le crâne non plus, ils les subventionnent, on ne sait pas combien.
17:04 Chaque année, ils sont subventionnés.
17:06 - Ce sont de piètres agents d'un système déclinant et qui a peur. Voilà ce que c'est.
17:11 - Bon, ça c'est dit. Quel a été le déclic, Karl Zero, pour que tu t'intéresses à ce sujet en particulier ?
17:17 - Le premier, évidemment... - Tu as été sensibilisé trop.
17:20 - Non, le premier, c'est évidemment l'affaire Allègre. - Allègre.
17:23 - Allègre, parce que dans la célèbre affaire Allègre Bodice, quand, lors d'une interview de Fanny, ex-prostituée,
17:30 elle me raconte que quand elle a 16 ans, on lui a dit à la célèbre Maison du Lac de ne pas aller au deuxième et de ne pas ouvrir telle porte.
17:37 Elle y va quand même parce qu'elle a 16 ans et qu'elle ne se rend pas compte, et que là, elle voit son magistrat d'une cinquantaine d'années à l'époque,
17:46 qui est son petit ami, en train d'attacher une fillette qui a entre 10 et 11 ans un radiateur et qui n'a pas de poitrine.
17:55 Et elle voit ça, elle fait "gloop", elle referme la porte et elle se jure de jamais en parler.
17:59 Elle en parlera finalement deux ans plus tard au gendarme Roussel, lequel sera immédiatement muté à Rabastins pour élever des poules
18:08 et verra sa carrière de gendarme terminée. Et quand finalement j'arrive...
18:13 - Et certains finissent pas avec peut-être une balle dans la tête...
18:16 - Ah ben, Jean-Bert, les deux balles dans le dos, suicide inouï et inexplicable.
18:20 Non, si tu veux, là je comprends qu'il y a un problème. Moi je vais au bout, je balance tout à la télé, je suis viré.
18:27 Donc d'un coup tu passes de "all access" genre il y avait Elvis, Johnny et Karl Zero dans la vie.
18:34 Bon, tu vois, d'un coup t'es juste purieur. Mais c'est pas mauvais.
18:37 - Rappelle-moi, t'avais été viré, c'était à cause de ça ?
18:40 - Ben ouais, c'est-à-dire que... Dominique Boddy c'était président du CSA.
18:44 - C'est ça, l'équivalent de l'Arkom aujourd'hui pour les gens qui nous regardent.
18:46 - Et c'est lui qui avait droit ou de mort sur la concession donnée à Canal+
18:49 - Et donc il a demandé ta tête ?
18:50 - Mais putain, pendant trois ans ! En plus la direction avait changé.
18:54 Les mecs qui étaient intelligents de Greff, Lescure, ils s'étaient barrés.
18:59 Là c'était le bégon vert, Me, et donc il se faisait bombarder d'appels de l'autre.
19:04 Au bout d'un moment, dehors Karl Zero, voilà.
19:07 Alors que je n'avais pas des mérités. Mais enfin, peu importe !
19:10 Au fond, ça m'a fait du bien. Ça m'a permis de sortir de ça.
19:14 Et de revenir à la base du journalisme, c'est-à-dire vraiment aller au contact.
19:18 J'ai choisi évidemment les faits divers.
19:21 Parce que les faits divers, c'est beaucoup d'affaires de pédocriminalité.
19:24 Et ça m'a permis de comprendre de l'intérieur le système des réseaux.
19:27 - Oui, t'étais même là avant de faire entrer l'accusé, avant toute cette émission.
19:30 - Bien sûr, bien sûr.
19:31 Et de là, j'ai rencontré Homéra Cellier, Serge Gard, Innocence en danger.
19:37 Et de là, on a fait d'abord un premier doc qui s'appelle "Le fichier de Zandvoort".
19:42 Qui est un doc qui est fédérateur, que tu peux regarder sur Youtube.
19:45 Il est en accès libre. Je ne vais pas rentrer dedans parce que c'est long à expliquer.
19:49 Et puis ensuite, on a voulu faire le film sur Outreau. Et là, la chaîne a dit non.
19:53 Donc on l'a fait finalement de notre côté, avec l'aide, et là c'est sympa, de la Villardière qui a accepté.
20:00 Alors, Innocence en danger avait de l'argent, mais lui, il a pris la prod.
20:04 Et puis, on a fait 1/5 le manifeste. Et puis, on a fait 1/5 le film.
20:08 Puis, on a fait le film 1/5 face au candidat où ton ami, Zemmour, n'a pas dénié venir.
20:14 - Arrête de dire ça.
20:15 - Alors, permets-moi de me fâcher un coup sur lui.
20:18 Non, je ne sais pas si c'est ton ami.
20:20 Mais en l'occurrence, Zemmour...
20:21 - Tu dis ça parce que je l'ai reçu, et j'invite les gens à regarder dans Bistro Liberté, une autre chaîne qui s'appelle TVL.
20:27 - C'était mercredi dernier, donc voilà, c'était une pavaille de jokes. Merci, Carl.
20:30 - C'était... Enfin, je ne vais pas faire de la promo pour Zemmour.
20:33 Parce que Zemmour, quand on a fait 1/5 face au candidat, il m'a répondu par un texto bref.
20:39 "Ça ne fait pas partie de mes thèmes de campagne. De parler de ce qui l'advient des enfants."
20:43 - Je voulais dire peut-être pas "thème prioritaire", c'est ça que tu voulais dire.
20:46 - Alors, si ça, ce n'est pas prioritaire, je ne vois pas ce qui est prioritaire.
20:48 Qu'est-ce qui est plus prioritaire que les gosses ? Qu'est-ce qui est plus prioritaire ? Dis-moi. Vas-y.
20:53 - Mais il y avait que lui qui ne t'avait pas répondu.
20:55 - Non, il y en a d'autres. Il y en a d'autres. - Voilà, c'est ça que je veux dire.
20:57 Je ne veux pas me faire le défenseur de Zemmour, mais bon...
20:59 - Sauf que... - Il y avait peut-être d'autres raisons.
21:02 Peut-être que tu avais un passif avec lui.
21:04 - Sauf que quand la petite Lola est assassinée, qu'est-ce qu'il fait, le Zemmour ?
21:09 Il lance deux sites dédiés à Lola où il met déjà en vente des coussins.
21:14 - Tu parles du nom de domaine, non ?
21:16 - Non, non, non, non, non, non. Excuse-moi. Il y avait déjà la photo des coussins à l'effigie de Lola,
21:20 le sac à dos Lola, le machin. Il organise une manif pour Lola.
21:24 Pourquoi ? Parce que celle qui a tué Lola, en tout cas qui est présumée avoir tué Lola,
21:30 et présumée l'avoir tuée seule, ce à quoi je ne crois pas, on y reviendra si tu veux,
21:35 elle est algérienne, sans papier.
21:38 Alors là, Zemmour, il sort du bois. Tout d'un coup, il a une histoire à raconter.
21:41 Mais Fournirek et Ardennais, pas un mot. Lelandais, qui est de sa voix, pas un mot.
21:46 Pourquoi ? En fait, il utilise une affaire qui est une affaire gravissime,
21:52 celle de la petite Lola, pour faire sa propre pub et vendre des coussins à l'effigie de Lola.
21:56 Ils se ridiculisent.
21:59 - Tu es certain de ça ? Parce que là, pour les couilles, tu m'apprends.
22:01 - Mais ça a été retiré vite fait. Au bout de trois jours, il y a eu une levée de bouclier.
22:05 On a tous gueulé sur Twitter et tout. Alors, ils ont vite retiré leur site et leurs coussins,
22:10 ils se les offrent entre eux à Noël.
22:12 - Bon, en réalité, en effet, de plaisanter là-dessus, mais...
22:15 - Mais on ne plaisante pas. C'est du pur foutage de gueule. C'est un exemple de foutage de gueule.
22:21 Mais utiliser un truc comme petite planche de surf pour surfer sur la vague de la pédocriminalité,
22:27 quand on n'a jamais voulu ni en parler, ni mouiller sa chemise, ni quoi que ce soit à ce sujet.
22:32 - Alors, excuse-moi, mais là, je vais me faire encore, pour se faire réagir, aussi l'avocat de ceux qui vont peut-être te dire aussi à toi
22:38 que tu fais aussi ton beurre sur ce sujet et que c'est peut-être super indécent.
22:42 - Je vais t'étonner. - Je suis sûr qu'ils vont traiter de complotistes.
22:44 Là, je parlais de Conspiracy Watch. Je ne serais pas étonné que demain, pas mal de fact-checkeurs disent,
22:49 ils vont aller regarder carlzero.tv et vont dire, c'est une machine, est-ce que Carl Zero se fasse du fric ?
22:55 - On ne se fait pas une thune. Tu sais pourquoi ? Parce que quand tu fais ça, quand tu fais une entreprise comme ça,
23:02 tu achètes... Non, mais je réponds, je réponds, parce que c'est une question, effectivement, qu'on va me poser.
23:06 Ouais, tu veux payer 5 euros, c'est pour te payer une Rolls et une Rolex. Mais mes couilles, oui.
23:12 Chaque film, il me coûte entre 1 500 et 2 000 euros. Un abonné, c'est 5 euros. Tu ne te rends pas compte.
23:18 Et moi, en plus, sur cette plateforme, maintenant, je fais des vidéos. Donc là aussi, je paye des gens. J'ai une équipe.
23:25 - Voilà ce que j'allais dire. - Nos amis qui sont là à filmer, il y a une équipe.
23:29 - C'est bien de le souligner. - Non, mais tu n'as pas rien sans rien.
23:32 Donc crois-moi que si je voulais faire du business et me faire des couilles en or, je n'aurais pas choisi le combat
23:38 contre la pédocriminalité. Je l'ai fait par conscience. Je l'ai expliqué 50 fois. Je l'ai fait parce qu'en gros,
23:43 ma carrière, elle est finie. J'ai 60 piges et j'ai envie de faire quelque chose de grand. Pourquoi moi ?
23:50 Je ne sais pas. Ça m'est tombé dessus. Il y a eu cette affaire à l'Aigle. Il y a eu la suite. Il y a eu tous ces faits divers.
23:54 Les rencontres, les reportages. Et j'ai compris qu'on avait un problème massif. Et je me suis dit,
23:59 s'il n'y a pas quelqu'un qui porte la voix, eh bien alors, il y aura plein de gens qui portent la voix.
24:04 Je ne dis pas que je vais être le chef. Je m'en fous d'être le chef.
24:06 Emmanuel Macron, il prend ce sujet au sérieux, selon toi ?
24:08 Oui. Emmanuel Macron, c'est un comédien. Donc il fait, on vous écoute, on vous croit. J'ai envie de pleurer.
24:15 J'ai mal au cul. Non, mais ne me fais pas marrer. Bien sûr qu'il ne le prend pas au sérieux.
24:19 J'ai essayé, avec Oméra Célier, durant le premier quinquennat d'Emmanuel Macron...
24:24 Tu aurais pu t'adresser peut-être à la première dame.
24:26 Mais attends, j'y vais, j'y vais, j'y vais. J'ai donc envoyé des messages, des SOS à Chiapa à l'époque,
24:33 en disant, il faut faire quelque chose pour les enfants. Vous faites pour les femmes, le mouvement #MeToo.
24:37 Bravo. Ben, faisons pareil pour les enfants.
24:40 OK, je vous invite à déjeuner. Nous, on ouvre la déjeuner chez Marlène, enfin au ministère, avec Oméra,
24:45 et on lui raconte, on lui fait un sur cinq en live. On lui raconte, voilà, il y a l'inceste, la pédocriminalité,
24:53 les problèmes au sein des institutions qui couvrent à chaque fois qu'il y a un vilain petit canard,
24:58 que ce soit l'Education nationale, les ASE. Bon, enfin, je ne vais pas refaire le schéma global de tout le truc.
25:04 Elle nous écoute, elle prend des notes. Il y a d'autres petits gars autour d'elle, avec des costumes The Couple.
25:08 Ils prennent des notes, ils sont tous formidables. Et à la fin, elle me dit, bon, ben, oui, mais ça va être un peu compliqué.
25:14 Mais enfin, bon, j'appelle Brigitte. Brigitte t'appelle. Ah, la première dame va enfin réagir, parce que c'est son rôle, normalement.
25:22 Et puis, aucun appel ne vient. Aucun appel, rien. Allô, Brigitte, appelle-moi. Elle ne m'appelle pas.
25:28 Et puis, finalement, par le biais, par la bande à Chiapas, je finis par comprendre que, bon, il y a un léger problème, quand même.
25:36 Et ça, tout le monde s'en rend compte. Quand elle l'a rencontrée à l'école, elle était prof. Lui, il était élève. Et il était très jeune.
25:44 Alors l'histoire officielle nous dit 17 ans. Il semble que ce soit plutôt 14. Mais et alors ? OK, c'est comme ça.
25:51 C'était une autre époque. On peut admettre. C'est pas pour cette raison-là. En tout cas, j'espère qu'ils ne bougent pas.
25:57 Alors là, ils ont... Bon, après, ils ont nommé Taquet. Mais Taquet, il ne servait à rien. Bon, après, il n'y a plus de Taquet.
26:04 Et là, on a la civise, donc avec le juge Durand et différentes personnes autour de lui qui réfléchissent, dont Arnaud Gallet,
26:11 qui est un mec formidable, qui anime le mouvement Bi-Brève France. Et ils sortent des trucs. Mais c'est un peu des bulles du pape.
26:20 C'est-à-dire que c'est pas des décisions, c'est des propositions. Et je crois qu'en novembre 2023, eh ben là, le gouvernement se penchera avec sérieux
26:31 sur les propositions. Mais en vrai, dans les faits, dans les prétoires, dans les commissariats, dans le recueil de la parole des victimes,
26:44 aujourd'hui, rien ne change. Rien du tout dans les faits. Rien. Rien. Alors on gueule. Moi, je pensais qu'on allait gueuler un an, deux ans.
26:52 J'ai l'impression qu'on va gueuler pendant 10 ans. C'est pas possible. Il faut que ça change. Ou alors c'est que...
26:57 Tout le monde a compris qu'il y avait un problème avec ça.
27:01 Alors, Carl, sur cette WebTV, donc carl0.tv, je rappelle, on peut lire deux phrases, notamment la première.
27:07 "Liberté de ton", le maître mot, c'est ça, "liberté de ton", de cette WebTV. Tu trouves qu'il n'y a pas assez de liberté de ton sur ce sujet en France ?
27:15 Première question. Et puis il y en a une deuxième tout de suite. J'enchaîne, qui est "Nous admirons celles et ceux qui prennent des risques pour enquêter
27:23 et révéler la vérité. Qu'est-ce que risque un journaliste qui se mettrait à parler de cela dans les journaux mainstreams ?" Voilà. Deux questions.
27:31 Alors, je réponds d'abord à la deuxième. En vrai, et c'est la réponse à la première, en vrai, un journaliste qui veut faire un sujet là-dessus,
27:38 il va aller voir un média mainstream. Donc c'est quoi aujourd'hui ? C'est une chaîne de télé ou une radio. Ça peut être un reportage radio ou alors un GAFA, Netflix, machin.
27:47 Il va arriver avec un projet et il va se rendre compte assez rapidement que la thèse qu'il va devoir défendre est la thèse qu'on lui impose.
27:56 C'est qu'on ne va pas lui donner les clés, comme Gérard Lenormand que tu as reçues peut-être. Voici les clés de la maison. On ne te donne pas les clés.
28:03 Non, je n'ai pas encore reçu. Je n'ai pas reçu. J'ai reçu... Ah, non, Guy Chard.
28:06 Guy Chard. Oui, je confonds. Lui, il va au centre de tir.
28:09 Oui, j'ai vu. C'est des vieux de la vieille. Bon, ils sont super. Alors, attends. Je continue. Donc, quand le journaliste propose son sujet, mettons,
28:17 il veut faire... Imagine, il dit il y a peut-être un problème avec l'affaire Dutroux. Dutroux, Prédateur isolé. Moi, je pense qu'il n'y avait plus de temps à résoudre.
28:27 Les mecs, ils vont lui dire. Mais attends, tu es gentil. Tu sors. Tu sors. Donc, ça a été jugé. L'affaire a été jugée. La marche blanche a servi à rien à Bruxelles.
28:36 On s'en fout. Ça n'intéressera pas les gens. Et voilà comment on évacue à chaque fois le sujet. À chaque fois, il est évacué.
28:44 C'est des trucs... Il lance des émissions autour de ces thèmes pour montrer que nous étions à l'époque de dangereux personnages qui salissaient et qui calomniaient
28:55 sans preuve et sans savoir et en payant des prostituées. Dutroux, ça a été un petit peu un naufrage. Mais outreau, maintenant, les gens sont en train de comprendre.
29:04 Toi, tu maintiens et tu continues. Je maintiens. Mais tout le monde l'a compris maintenant. Il n'y a que les mainstream. Mais les mainstream, ils ne bougeront pas une oreille.
29:12 Si, d'ailleurs, ils commencent à bouger une oreille. Parce qu'en fait, ils ont les foies. Parce qu'ils voient bien que c'est bien de faire un média, mais il faut avoir du public.
29:20 Il faut bien que les gens te croient, qu'ils t'écoutent. Or, les gens, ils regardent, ils se marrent. Ils disent « Arrête ». Et c'est venu que ça. C'est-à-dire qu'en fait, maintenant, les voix...
29:30 Du coup, Moretti, par exemple, là, si tu l'avais devant toi, tu lui dirais quoi ? Je lui parlerais d'outreau. Je lui dirais qu'à outreau, il a tétanisé de peur des gosses qui étaient victimes d'un réseau pédocriminel,
29:40 qu'il y avait 55 clients qui venaient, que finalement, on a jugé 12 personnes, que ces personnes, ensuite, ont été acquittées, et que quand tu parles à Chérif Delay, une des victimes, et à ses frères Jonathan et l'autre, c'est Dimitri,
29:54 les trois te disent la même chose. C'est que parmi les 13, il y en avait 7 qui étaient réellement coupables. Et que sont devenus les autres ? On parle de 55 au départ.
30:04 Mais pendant ce temps-là, qu'est-ce qu'il a fait, Dupont-Moretti ? D'abord, il s'est fait connaître. C'est là où il est apparu. Avec sa grosse voix, son tempérament...
30:12 C'est facile d'avoir une barbe et d'être gros et de gueuler en faisant comme ça peur à des gosses, tu vois, à des enfants qui ont été violés pendant des années.
30:19 Tout ça pour retourner l'affaire, pour faire une ridicule commission parlementaire, pour aller chouiner. Et grâce à ça, la parole de l'enfant, grâce à outreau, plus personne ne la prend au sérieux. Plus personne !
30:30 C'est-à-dire un gosse qui dit "j'ai été violé", un gosse, il ne peut pas inventer ça. Tu comprends ce que je veux dire ?
30:36 Aucun enfant ne va faire des dessins où on voit des hommes avec des cagoules et des toges et qui font du mal à des enfants.
30:44 Où aucun gosse ne peut dire "papa m'a mis son zizi dans la bouche". Sauf s'il l'a fait. C'est-à-dire que ça ne lui monte pas au cerveau.
30:51 Un enfant peut mentir évidemment. Il peut mentir mais pour des conneries d'enfant. Tu vois ce que je veux dire ?
30:57 "Qui a piqué la barre Mars que j'avais mise sur la table ?" "Papa moi !" Ok, mais ça c'est des trucs de gosses. Un enfant ne ment pas là-dessus.
31:04 Aujourd'hui, quand un enfant se plaint, on ne l'écoute pas. Et on a une armée d'experts qui entendent des enfants et qui sont à la solde des Ben Soussan et compagnie,
31:13 qui sont les "master chiefs" de l'expertise judiciaire et qui à chaque fois démontent ce que disent les enfants.
31:22 Et du coup on se retrouve avec des mamans qui sont obligées de fuir à l'étranger ou qui se retrouvent... Tu as suivi l'affaire de Priscilla Magiani ?
31:29 Cette femme qui est en taule parce qu'elle avait emmené sa fille en Suisse pour se planquer et par hasard cet été, un contrôle routier en Suisse,
31:38 elle avait été fichée Interpol quand même alors que son mari abusait de la petite. Elle est allée se cacher pendant 11 ans, aujourd'hui elle dort en prison.
31:47 Voilà où on en est grâce à Outreau.
31:50 Sur l'affaire Lola, tu en as un petit peu parlé tout à l'heure, quelle est ton analyse ?
31:54 J'ai mis deux personnes dessus, c'est très difficile parce que les flics c'est... Au début ils ont parlé. Ils se sont fait taper sur les doigts d'avoir parlé parce qu'ils ont donné des détails.
32:04 On a eu beaucoup de détails dont bizarrement aujourd'hui on ne parle plus et qui nous indiquent qu'il s'agit d'une sorte de crime rituel.
32:13 Parce que sinon pourquoi au marqueur ce 0 et ce 1 sur les pieds de la petite ? Pourquoi l'égorgement ? Pourquoi le viol ?
32:24 Ça ressemble à un sacrifice rituel satanique. Alors de deux choses l'une. Et les experts ont vu la Dabia et ils ont dit "non elle n'est pas folle".
32:35 Alors moi humainement...
32:37 Oui, il y a le problème de la responsabilité pénale.
32:39 C'est ça. On aurait dit "elle est folle". Nous on aurait dit "ben tiens comme par hasard on ne saura jamais, elle ira à l'asile".
32:48 Donc là il y aura peut-être une contre-expertise et elle sera décrétée folle. Ou alors comme Jean-Luc Brunel ou Epstein,
32:55 elle va glisser sur une savonnette et mourir bêtement en se cassant le rocher en prison ou avaler des barbituriques qu'on a trouvé de je sais comment.
33:03 Pour moi cette affaire ça ne peut pas... Mais je n'ai aucune preuve de ce que j'avance. Je te dis j'ai mis deux personnes. J'essaye mais c'est vraiment compliqué.
33:15 Vous êtes combien en enquêteurs ?
33:18 On est une petite dizaine entre le magazine et la plateforme.
33:22 Mais une fille de 24 ans qu'on me présente d'abord comme une SDF folle et que finalement je découvre que c'est une espèce de tiktokieuse, instagrameuse,
33:35 maquillée, qui se dandine sur du rail, machin et tout.
33:40 Déjà je me dis qu'elle n'est pas trop SDF, ça va, elle part en vacances je ne sais pas où, il y a des palmiers, ça va pour elle, on ne va pas pleurer.
33:47 Mais ce que je n'arrive pas à comprendre c'est comment une fille comme ça, de 24 ans, peut faire ça et violer une petite fille de 12 ans.
33:57 Ça ne tient pas. Ce n'est pas possible. Dans les annales il n'y a pas. Ça n'existe pas.
34:02 Qu'est-ce que tu veux dire par là ?
34:04 Il n'y a pas. Ce genre de crime n'est jamais commis par une fille qui a le double de la personne.
34:13 24 ans c'est très jeune, elle a des copains, elle a une vie sexuelle.
34:18 Sa vie sexuelle on la connaît, enfin on la connaît mal mais on sait qu'elle avait une vie sexuelle normale et qu'elle n'était pas attirée par des enfants, surtout des petites filles en l'occurrence.
34:28 Pour moi il y a intervention. Il y a eu intervention d'autres personnes. Mais ça peut-être la police le sait, mais peut-être elle n'a pas envie de le dire parce qu'elle enquête et il faut lui laisser le temps d'enquêter.
34:38 Tu sais aussi l'accusation qui est subliminale qu'on va peut-être te balancer, c'est la fameuse accusation de complotiste.
34:42 Mais quel complotiste ?
34:43 Tu n'as aucune preuve de ce que tu avances, tous ces gens qui parlent...
34:46 S'y réfléchir par soi-même, se poser des questions, être curieux et essayer de rester au contraire d'une logique implacable, c'est être complotiste.
34:56 Alors je ne sais pas ce que c'est qu'être comploteur.
34:58 Un comploteur c'est quelqu'un qui dans l'ombre organise une soirée à motif satanique où il y aura sacrifice.
35:06 Ça n'existe pas en...
35:08 Tu penses qu'il y a des réseaux organisés, mondiaux...
35:11 C'est là-dessus que tout le monde veut t'entendre.
35:14 Mais ce n'est pas des réseaux organisés mondiaux.
35:17 Si, il y en avait un, c'était Epstein.
35:20 Parce qu'Epstein, c'est le résultat d'un véritable réseau organisé mondial...
35:24 Avec plein de gens qui sont encore mousés...
35:26 De chantage sexuel à très grande échelle avec intervention des services secrets et de la mafia.
35:34 Un deal qui a été passé pendant la seconde guerre mondiale entre les mafias italiennes, etc. à New York et les services secrets américains.
35:42 Ils ont monté une opération et l'opération a continué.
35:45 Et Epstein est arrivé très tard après.
35:47 Ça a toujours existé.
35:49 C'est ce qu'on appelle le compromat.
35:51 Je vais te compromettre.
35:53 C'est-à-dire pour te tenir, c'est ça ?
35:54 Je vais te tenir, mais très facilement je vais te tenir.
35:56 Et Epstein, tu penses que c'était pour...
35:58 Mais c'était son bras.
35:59 Le bras armé d'une autre force...
36:01 Mais évidemment, c'est comme disait l'autre, un plein mobile dans un lavabo par rapport à...
36:06 Donc il y a d'autres gens derrière Epstein.
36:08 Oui, au-dessus.
36:10 Comment t'expliques que ça ne sorte pas ?
36:12 Et il y a toi qui en parle mais qui t'épaumonne aussi un petit peu, c'est compliqué.
36:15 Comment je m'épaumonne ?
36:16 Non mais c'est difficile...
36:17 Je fume trop, mais je ne m'épaumonne pas, monsieur.
36:19 Non mais c'est difficile de trouver des preuves pour affirmer et pour revoir ce que tu dis.
36:24 Je ne sais pas ce qu'il te faut.
36:25 On en balance tous les trimestres dans l'envers des affaires.
36:28 On en balance dès qu'on en a sur Twitter, sur la chaîne YouTube, maintenant sur KarlZero.tv.
36:32 Comment t'expliques que ce soit repris par personne, nulle part ?
36:36 Mais parce que tout le monde a peur.
36:39 Quand t'es journaliste, t'es pas libre, t'es à pointer.
36:43 Ton but c'est quand même de rentrer chez toi entier le soir à 18h et que demain t'iras encore au bureau.
36:48 Et tu penses que ta vie serait...
36:50 Et t'auras ton boulot.
36:51 Toi-même, tu pourrais être... T'as été menacé par exemple ?
36:54 Mais moi, j'ai été menacé comme un malade du temps du vrai journal.
36:59 J'ai même vécu deux ans avec un garde du corps.
37:02 Donc je connais par cœur, j'ai eu tout.
37:05 Donc oui, évidemment, à tout moment.
37:09 Mais après, si tu veux, c'est compliqué.
37:11 Si demain je passe sous un bus...
37:14 C'est peut-être parce que tu seras passé sous un bus tout court.
37:17 Bien sûr.
37:18 Ça, ça sera l'explication.
37:20 Nous venons d'apprendre la mort de Karl Zero.
37:22 Malheureusement, un bus lui est passé dessus.
37:25 J'en ai dernier allé et bien tombé de vélo.
37:27 Hein ?
37:28 J'en ai dernier allé et bien tombé de vélo à Denis.
37:29 J'y étais.
37:31 Tu y étais derrière le vélo ?
37:33 Non, j'y étais.
37:35 C'est même moi qui suis allé reconnaître son cadavre à la morgue à Trouville.
37:38 La veille au soir, on se croise.
37:42 Et il me dit "Ah, demain on va déjeuner ensemble chez Pépère Poulet".
37:46 C'est le nom qu'on avait donné à un mec qui faisait des poulets rôtis.
37:49 J'ai dit "Ok, Jean Hidern, pas de souci, on va se marrer".
37:53 11h du matin, je vois débouler un copain chez moi.
37:56 Il me dit "Jean Hidern est mort".
37:58 Je dis "Mais non, on déjeune à 13h".
37:59 Il me dit "Non, non, il est mort et en fait on a un service à te demander.
38:02 Est-ce que tu peux venir avec nous ?"
38:04 Il y avait sa petite fiancée blonde et puis un mec qui est devenu éditeur depuis.
38:08 A l'époque c'était un peu ces factotums.
38:11 Et nous voilà partis à la morgue de Trouville.
38:13 Eux, ils avaient trop de peine.
38:18 Moi, Jean Hidern, je le connaissais comme ça.
38:20 Il m'avait fait des plans foireux de chez foireux.
38:22 Il était très drôle, mais il n'était pas très sérieux.
38:25 Je te raconterai après si on a de quoi.
38:27 Pourquoi je te parle de ça ?
38:29 Donc là, on m'a ouvert le casier et j'ai vu Jean Hidern.
38:32 Le médecin m'a dit "C'est bien Jean Hidern".
38:34 Je lui ai dit "Ca, il n'y a aucun doute que c'est Jean Hidern".
38:36 C'était un accident là-dessus.
38:38 Oui, je crois que c'était un accident, franchement.
38:41 Avant de switcher sur Utreon, on a l'habitude de...
38:44 Non, tu voulais me traiter de complotiste il y a encore deux minutes.
38:46 C'était à propos de quoi ?
38:48 C'était à propos de tout ce que tu disais, réseau satanique derrière le procès.
38:51 Enfin derrière, l'affaire Lola.
38:53 Tu penses que derrière, par exemple, Lola...
38:55 Alors Lola, soyons sérieux deux minutes.
38:57 Parce que sinon, effectivement, on va se faire traiter de complotiste.
38:59 L'affaire Lola, c'est une affaire complexe.
39:03 C'est une affaire où il faut laisser la police travailler.
39:06 Mais c'est une affaire où on espère que la police nous dira tout
39:09 si ça va plus loin que ce qu'on en sait aujourd'hui.
39:12 Voilà ce que je dis.
39:13 La police nous dira peut-être pourquoi cette personne n'avait pas été expulsée.
39:16 Puisqu'elle était sous le court de l'éducation.
39:18 Ça, c'est un propos zémourien que je ne veux pas écouter.
39:20 Ah ouais ?
39:21 Ça n'est pas mon problème.
39:23 La pédocriminalité n'est pas le fait de gens d'origine algérienne ou marocaine.
39:28 Non, bien entendu. Je n'ai absolument jamais dit ça.
39:30 Ah si, tu as commencé à dire ça.
39:32 Non, pas du tout. Elle aurait été expulsée, ce drame n'aurait pas eu lieu.
39:35 Est-ce que c'est factuel, ça, ou pas ?
39:37 Ouais, bon, bien sûr. Bien sûr. Bien sûr. Mais bien sûr.
39:41 Non, mais demander des comptes et des explications à la justice sur ce thème-là,
39:44 c'est pour toi faire le jeu de zémour.
39:46 C'est un ex pour moi. Véritablement, c'est un ex.
39:50 Ce qui est grave, c'est ce qui est arrivé à cette petite.
39:53 Ce n'est pas le fait qu'on n'ait pas reconduit à la frontière d'Abia B.
39:57 Ça, c'est moins grave pour moi.
39:59 Sauf que si Dabia B avait été reconduite à la frontière, la petite fille ne l'aurait jamais recroisée.
40:04 Mais oui, bien sûr. Bien sûr. Bien sûr. OK. On peut le voir comme ça.
40:08 Mais ce n'est pas comme ça qu'on règle le problème de la pédocriminalité.
40:11 Parce que Fourniret, on ne l'a jamais reconduit à aucune frontière. Il était chez lui.
40:15 Alors, mon cher Karl, avant de switcher sur Utreon et notre chaîne Les Incorrectibles Plus,
40:19 un petit mot aussi sur cette autre actualité, bien sûr très riche, c'est celle de ta revue
40:24 que tu as lancée il y a un peu plus d'un an, c'est ça ? L'Envers des Affaires.
40:27 Oui, numéro 7. Donc, on est presque à deux ans. C'est un trimestriel.
40:31 L'Envers des Affaires traite d'affaires. Alors, on parle évidemment beaucoup de pédocriminalité, mais pas uniquement.
40:36 Non. Et alors, tu parles d'un sujet. Justement, c'est là-dessus. Pardon.
40:40 Mais comme le temps nous avait compté, je voulais aussi te faire réagir.
40:43 Tu parles également de la question du changement de sexe dès l'enfance.
40:46 Et tu veux alerter sur ce sujet. Pourquoi est-ce qu'il t'a semblé important d'alerter l'opinion sur ce sujet ?
40:51 Eh bien, simplement parce que, si tu veux, dans le cadre de mes recherches autour de la pédocriminalité et des enfants,
40:59 je me suis rendu compte qu'insidieusement, subrepticement, il y avait une circulaire blancaire
41:05 qui avait été adoptée à l'école et qui permettait aux enfants de décider à l'âge de 4 ans, 5 ans, 6 ans,
41:14 de changer de sexe et donc de changer de prénom et de pronom, il ou elle, et de prénom, ben Eric, tu deviens Erika.
41:22 Parce que tu as décidé à 5 ans ou 6 ans que tu te sentais plutôt une fille. Admettons.
41:27 Mais ça peut aussi te passer, cette idée. Tu vois, c'est pas parce que tu as commandé pour Noël,
41:31 alors que tu es un petit garçon à un beau poupon, que tu es forcément en train de devenir un transgenre.
41:37 Or, il y a tout un travail souterrain de ceux qu'on appelle les transactivistes qui sont vent debout et qui ont gagné.
41:47 Ils ont gagné puisque la circulaire, elle est passée et que l'enfant peut le faire. Au nom de quoi ?
41:51 Au nom d'un truc qu'ils ont inventé qu'ils appellent l'autodétermination éclairée.
41:57 Donc un enfant à 4 ans, il ne voit pas la vierge, il voit l'autodétermination éclairée. Il décide, je vais être une fille et on accepte.
42:06 Un enfant qui demande à 4 ans ou à 6 ou à 8 de conduire une voiture, on lui dit ça n'est pas raisonnable.
42:12 Qui veut boire un cognac, on lui dit ça n'est pas raisonnable. Qui veut et ainsi de suite.
42:19 En fait, ils ne sont autorisés à rien parce que c'est des enfants, sauf à ça.
42:23 Et donc on dit attention, c'est malsain. Pourquoi c'est malsain ?
42:27 Parce qu'on se rend compte que médicalement, et on en parle parce qu'il y a une clinique en Angleterre très célèbre
42:32 qui s'appelle la clinique Tavistock et qui a traité 10 000 enfants transgenres.
42:39 10 000 enfants. Et donc eux, ils les traitaient.
42:42 Qu'est-ce que tu veux dire par traité ?
42:43 Et bien, ils leur donnaient des hormones pour changer le sexe.
42:46 Et puis après, ils faisaient des opérations esthétiques pour changer non seulement le sexe,
42:51 mais par exemple réduire les seins quand il en avait ou changer le cou pour avoir un coup plus féminin, etc.
42:58 Mais ça, ils le faisaient sur des mineurs. Or, on s'est rendu compte depuis, et la littérature scientifique le démontre,
43:05 c'est que si tu donnes à des gosses des hormones de croissance, ça tue la notion de désir pour plus tard.
43:13 Donc on est en train de fabriquer dès maintenant des êtres transgenres,
43:18 alors que des adultes veuillent changer de sexe. Ils ont parfaitement le droit.
43:22 Il faut bien comprendre...
43:23 C'est Marie-Estelle Dupont qu'on a reçue ici sur ce canapé, qui disait que c'était extrêmement grave
43:26 parce qu'il y avait des inhibiteurs de puberté. Je crois que c'est ça qui a bouleversé tout.
43:31 C'est affreux à dire, mais prenons un garçon. Si on lui file des hormones féminines,
43:37 quand il va faire sa puberté, il va garder un tout petit sexe, puisqu'il voulait être une fille.
43:42 Mais peut-être entre-temps aura-t-il changé d'avis. C'est là où c'est terrible.
43:46 Ça veut dire qu'on sait bien que l'enfance, l'adolescence, surtout l'adolescence,
43:51 c'est des périodes où on se cherche et parfois on teste des trucs différents.
43:56 Et là, on est embringué dans un système qui fait qu'à l'arrivée, tu seras un être différent,
44:03 alors que tu n'as pas choisi en réalité de ton plein gré quand tu étais enfant,
44:08 parce que tu n'es pas capable de juger.
44:10 Ça n'est évidemment pas un combat contre les LGTB+, queer, tout ce que tu veux, trans.
44:16 Mais tu as des trans, et il y en a une qui s'exprime dans l'envers des affaires,
44:20 qui sont vent debout contre l'utilisation de cette idéologie du genre dès l'école,
44:27 en disant "attention au ravage".
44:29 Et même moi qui l'ai fait, elle ne l'a pas fait petite, elle l'a fait grande.
44:33 Elle dit "c'est jamais gagné en vrai".
44:36 Même si aujourd'hui je suis femme, je suis bien dans mon corps de femme,
44:39 je reste au fond de moi-même foncièrement un homme.
44:43 Donc elle alerte là-dessus sur les ravages que ça va produire sur toute une génération de gosses.
44:50 Fin de l'histoire.
44:52 Eh bien ça tombe bien, c'est le moment de se lancer sur Utréon, la chaîne Les Incorrectibles Plus.
44:56 On va remercier tous ceux qui nous ont regardés jusqu'à maintenant,
45:00 et bien entendu on va désormais aborder d'autres sujets sans aucune censure.
45:05 Donc à tout de suite sur Utréon, et quant aux autres je vous dis à la semaine prochaine,
45:09 donc pour le premier numéro de l'année.
45:12 Très bonne soirée à tous, et surtout d'ici là, restez incorrectibles.
45:14 Pour voir la suite de l'émission sans aucune censure,
45:17 merci de vous abonner à la chaîne Les Incorrectibles Plus sur Utréon
45:20 depuis le lien en description sous cette vidéo.
45:23 [Musique]