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À la Une de la presse, vendredi : le début de la Coupe du monde de rugby en France, avec en match d'ouverture les Bleus face aux All Blacks ; les questions autour du Pass rail ; et les manifestations qui agitent la Syrie.
Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également en devenant fan de notre page Facebook.Jour J pour les Bleus. Le XV de France part à la conquête de sa Coupe du monde, vendredi 8 septembre, dont les rugbymen français font partie des favoris. L'Equipe évoque, dès lors, "l'hymne à la foi" qui entoure cette équipe pour aller chercher son premier titre en Coupe du monde.Dans ce "rêve raisonnable", écrit Libération, toutes les planètes semblent alignées : une équipe soudée qui enchaîne les bonnes performances, un entraîneur charismatique et un capitaine emblématique, Antoine Dupont, qui figure en Une du Berry Républicain. Pas de folie sans ferveur populaire, relate La Provence, en référence à l'engouement ressenti dans le pays pour soutenir les Bleus. Les Dernières nouvelles d'Alsace, évoquent, elles, un "rugby qui se sent pousser des ailes".Pour Le Parisien, le match d'ouverture marque le début de la route vers le paradis. Une confrontation face au rival historique des Bleus, les All Blacks, triples champions du monde. Pour Midi Libre, la tâche est "titanesque". Du côté de la presse néo-zélandaise, le ton est plus mesuré avec le New Zealand Herald, qui affiche en Une, une photo du capitaine des All Blacks en pleine préparation et... Lire la suite sur notre site web.
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Transcription
00:00 On disait, Julien, bonjour.
00:04 Bonjour.
00:05 Impossible de ne pas débuter cette revue de presse par l'événement du jour, la Coupe
00:09 du Monde de rugby et ce match France-Nouvelle-Zélande en ouverture de la Coupe du Monde.
00:13 J'ai cru comprendre que la presse croyait dur comme fer dans les chants de victoire
00:17 des Bleus.
00:18 Oui, c'est le cas Pauline et toute la presse quotidienne, nationale et régionale en parle.
00:22 Regardez, c'était une de l'équipe exceptionnellement tout en bleu justement pour montrer justement
00:29 le début de cette Coupe du Monde et justement dans les colonnes de cette édition de l'équipe
00:36 avec cette hymne à la fois de croire en ce premier titre des Bleus de cette victoire
00:43 finale en Coupe du Monde pour un premier titre car effectivement les Bleus sont favoris,
00:48 font partie pardon, je m'en fous un petit peu, font partie des favoris de cette Coupe
00:53 du Monde.
00:54 Ils ne sont pas les seuls.
00:55 L'envie en bleu, l'envie d'y croire nous dit Libération qui dans son uniton nous parle
01:00 de ce rêve raisonnable justement encore une fois de croire en cette victoire finale car
01:04 cette fois-ci toutes les planètes semblent alignées nous dit l'éditorial.
01:08 Une équipe soudée qui enchaîne les bonnes performances depuis trois ans avec un grand
01:11 chelem au tournage des Destinations.
01:14 C'était en 2022.
01:16 Un sélectionneur charismatique et surtout un capitaine emplématique Antoine Dupont
01:21 qu'on voit ici à la Une du Républicain.
01:24 Et ce titre assez évoque, "Faites-nous rêver".
01:27 C'est sûr qu'on a envie de rêver.
01:29 N'oublions pas l'ingrédient principal.
01:32 Qu'est-ce que c'est ?
01:33 Regardez, c'est tout simplement ça.
01:34 Ce sont les supporters, cette ferveur populaire, cette planète OVANI comme vous disiez à
01:39 l'instant qu'on voit ici à la Une de la Provence.
01:42 A la folie, cette folie tout simplement pour le rugby.
01:46 Il y a aussi à la Une des dernières Nouvelles Alsaces, ce rugby français qui se sent pousser
01:50 des ailes.
01:51 Ce rugby qui m'enflamme, c'est toute la presse française pour le Parisien.
01:56 C'est tout simplement ce soir le début de la route pour le paradis.
02:01 Alors quand même, pour accéder à ce paradis, le chemin peut-être parfois semé d'embûches.
02:07 On n'espère pas trop.
02:08 Ça commence déjà avec une marche qui est assez haute, vous le disiez à l'instant,
02:12 avec la France qui va débuter son tournoi face aux All Blacks qui ne sont rien d'autre
02:17 que non seulement parmi les principaux rivaux historiques des Bleus, mais surtout qui sont
02:22 eux, triples champions du monde.
02:24 Et d'ailleurs Pauline, qu'en dit la presse néo-zélandaise ?
02:26 Elle est beaucoup moins enflammée, beaucoup plus mesurée que la presse française.
02:30 Il faut dire que les All Blacks aussi font partie depuis des générations maintenant
02:34 de parmi les meilleures équipes de rugby au monde.
02:37 On voit ici la photo en Une du capitaine des All Blacks en train de se préparer avant
02:42 un match.
02:43 Et ce titre, "Boats and All", qu'on pourrait grossièrement traduire par "On y va à fond",
02:47 les Bleus sont prévenus.
02:48 En tout cas, on a envie d'y croire et on continuera d'y croire pendant toute cette
02:53 compétition.
02:54 On va rester en France avec cette annonce qui pourrait plaire aux amoureux du train.
02:58 On parle de la création d'un pass illimité sur les TER et les intercités.
03:02 Oui Pauline, regardez, c'est dans Sud-Ouest qu'on peut apprendre ça notamment, avec
03:06 ce pass rail à 49 euros.
03:09 C'est en quelque sorte un pass à un ticket unique illimité qui vous permettrait de voyager
03:13 sur tout le territoire, tout le réseau ferroviaire français hors TGV.
03:17 Donc ça concerne les TER et les intercités pour la somme d'environ 49 euros et sans
03:23 limite d'âge.
03:24 C'est en tout cas la promesse du gouvernement français pour une mise en place, nous dit-on,
03:28 à l'été prochain.
03:30 Sauf que, gare aux effets d'annonce, nous dit Libération, car Emmanuel Macron et son
03:35 ministre des Transports n'ont pour l'heure pas répondu aux questions principales sur
03:39 la mise en place, la mise en oeuvre d'un tel dispositif, notamment sur la question
03:44 de son financement.
03:45 Les régions, Pauline, disent "bon cours, on y va", sauf qu'il faut que l'État mette
03:50 la main à la poche.
03:51 Autre question extrêmement importante, si on mettait un billet à tarif unique en oeuvre,
03:56 eh bien cela augmenterait nécessairement le nombre de voyageurs.
04:00 Est-ce que l'offre, c'est-à-dire le nombre de trains, pourrait satisfaire la demande ?
04:04 C'est un grand point d'interrogation.
04:06 Et cette mesure s'inspire de ce qui se fait déjà en Allemagne.
04:09 Oui, regardez ici, l'Allemagne qui depuis quelques mois a mis en place le même type
04:13 de pass, un pass à 49 euros.
04:16 C'est un succès en termes de vente, 11 milliers de billets vendus, mais plusieurs points négatifs
04:20 sont à noter selon Libération.
04:22 Le pass profite surtout aux habitants des grandes villes, qui sont mieux connectés
04:27 que les habitants des campagnes pour voyager dans tout le pays, et l'augmentation du
04:32 nombre de trains use nécessairement plus vite le réseau ferroviaire, ce qui nécessite
04:36 un grand besoin d'entretien.
04:38 Et là, on revient à la question initiale, qui doit mettre la main à la poche ?
04:42 Il y a en ce moment même un grand débat sur cette question entre le gouvernement à Berlin
04:46 et les Länder, donc l'équivalent des régions en Allemagne.
04:49 On prend la direction de la Syrie, où le pays connaît trois manifestations importantes
04:53 contre le gouvernement.
04:54 Oui, trois semaines de manifestations en Syrie, trois manifestations qu'on pourrait presque
04:59 dire inédites, puisque le pays s'était plus ou moins, pas calmé, mais disons, le
05:07 calme était revenu depuis que Bachar el-Assad avait repris la main sur une partie de la
05:12 Syrie, sauf que nous dit Libération, sur fond de misère économique et encore une
05:16 fois du rugé du clan el-Assad, les Syriens manifestent à nouveau dans différents lieux
05:22 du pays, notamment dans le sud et dans l'est.
05:25 80% environ de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.
05:29 Ce qui est inédit, c'est qu'il y a parmi ces contestataires des minorités, comme ici
05:34 les Druze, peu habitués à critiquer, nous dit-on, ouvertement le pouvoir.
05:39 Bachar el-Assad, justement, cette fois-ci, rechigne à réprimer ces manifestations dans
05:44 le sang, comme il l'a toujours fait, nous rappelle Le Monde, alors que la Syrie revient
05:48 sur le bord des nations.
05:49 Eh bien, le président syrien n'a pas envie d'entacher son image, disons, à l'international,
05:55 sauf que nous dit Le Monde, eh bien, malgré ces tentatives de normalisation, Bachar el-Assad
06:01 se montre incapable de proposer autre chose que le désastre dans son pays.
06:05 Conclusion de l'éditorial Du Monde.
06:07 Et pour finir, je termine sur ce petit dessin de presse que nous a fait Coco, qui est publié
06:13 dans Libération, qui nous rappelle que malheureusement, le chaos règne en Syrie, Pauline, depuis
06:18 maintenant 12 ans, depuis le début des printemps arabes, c'était en mars 2011.
06:22 Merci pour cette revue de presse, Julien.
06:26 On va repartir en Inde, où les jeunes jouent un rôle central dans la politique.
06:31 Plus de 65% des 1,4 milliard d'habitants du pays ont moins de 30 ans.
06:35 Pour le Premier ministre Narendra Modi, qui vise un troisième mandat l'année prochaine,
06:39 il constitue le bloc électoral le plus important.
06:42 Ses discours rhétoriques et ses publications polarisantes sur les réseaux sociaux ont séduit
06:46 une grande partie de la jeunesse.
06:48 C'est un reportage de Navodita Kumari et Una Okarol.
06:52 A l'université de Delhi, ces jeunes se retrouvent pour parler politique.
06:58 Les jeunes sont ceux qui contribuent le plus à la croissance de l'Inde.
07:03 Au cœur de toutes les conversations, le Premier ministre nationaliste hindou Narendra Modi.
07:08 Pour beaucoup d'entre eux, l'homme fort du pays a embelli l'image de l'Inde.
07:13 Nous pouvons voir aujourd'hui que l'Inde fait partie des cinq premières économies mondiales,
07:18 alors qu'auparavant, ça n'était pas le cas.
07:20 Narendra Modi a répondu à mes attentes.
07:22 Son patriotisme et celui du Parti, c'est d'un tout autre niveau.
07:26 Narendra Modi demeure néanmoins une figure controversée
07:29 et la politique qu'il mène ne bénéficie pas à tous.
07:31 Le plus gros problème est l'inflation.
07:34 Tout est devenu si cher.
07:35 Par exemple, l'éducation.
07:37 Ce semestre encore, mes frais de scolarité ont doublé
07:39 par rapport à ce que j'ai payé pour le semestre dernier.
07:42 Avant, c'était 3000 roupies.
07:43 Maintenant, je dois en payer plus de 6000.
07:45 Plus de la moitié des 1,4 milliard d'Indiens ont moins de 25 ans.
07:49 Pour Sudhanshu, il est crucial que le gouvernement les prenne en compte.
07:54 Vous voyez le Premier ministre, et ce changement commence au plus haut échelon,
07:57 qui promouvoit de plus en plus les jeunes.
07:59 Mais la réalité, c'est qu'il y a beaucoup de jeunes
08:01 qui sont aussi très insatisfaits économiquement, socialement, politiquement.
08:07 Malgré un taux de croissance avoisinant les 7% par an,
08:09 le chômage est à son plus haut depuis les années 80.
08:13 Et la jeunesse indienne est également préoccupée
08:15 par l'agenda suprémaciste mené par le Premier ministre.
08:20 Il y a eu tellement de polarisation,
08:24 et cela a été la cause de tant de conflits entre différentes communautés religieuses,
08:28 notamment musulmanes et hindous.
08:31 Honnêtement, j'aimerais quitter l'Inde le plus tôt possible,
08:34 car je pense qu'il y aura des problèmes si cela continue comme ça.
08:38 Selon un cabinet de conseil américain,
08:40 le Premier ministre indien est le dirigeant le plus apprécié au monde,
08:43 avec un taux de popularité de près de 80% dans son pays.
08:47 On se retrouve dans quelques minutes
08:50 pour une nouvelle demi-heure d'informations d'Empareil Direct.
08:53 Je vous dis à tout de suite.
08:54 Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org
08:57

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