• l’année dernière
La polémique sur l'Abaya prend une nouvelle tournure avec certaines filles qui se sont faites refuser à l'école car elle portait des tenues assimilées à l'Abaya. Par exemple, une lycéenne a été exclue de son établissement à Lyon car elle portait ce qu'elle appelle un kimono par-dessus ses vêtements.
Une plainte a été déposée par l'avocat de la famille de la jeune fille pour "discrimination en raison de l’appartenance religieuse".
Pour l'avocat, il s'agit d'une discrimination. "Absolument rien, dans le seul port d'un kimono, ne permet de caractériser une manifestation ostensible de l'appartenance à une religion au sens de la loi du 15 mars 2004 sans recourir à des préjugés discriminatoires."
"Après contact avec le chef d'établissement, il apparaît que ce dernier a suivi les instructions contenues dans la note de service du ministre transmise le 31 août. Cette note de service concerne le port de tenues "de type abaya ou quami" et non pas strictement les abayas ou qamis", précise le rectorat, qui assure que le dialogue avec l'élève et la famille a été ouvert.
Hier soir dans TPMP, Cyril Hanouna a reçu le père d'une autre jeune fille qui elle aussi a été exclue à cause son Kimono rose avec lequel elle est venue en classe.

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Transcription
00:00 -Pour vous, c'est associé à une tenue islamique.
00:05 -Je vous dis simplement que la décision du chef d'établissement
00:09 s'impose à une collégienne de 14 ans.
00:11 C'est comme ça que ça marche dans la vie.
00:14 Votre fille peut faire ce qu'elle veut en dehors de l'école.
00:18 -Il y a un lien avec la religion. C'est la question qui t'est posée.
00:21 Tu vois un lien ?
00:23 -Moi, je ne vais pas... -Monsieur, il faut arrêter...
00:26 -Je précise que ma fille n'a jamais été voilée.
00:29 Elle n'a jamais été voilée.
00:31 Elle n'a jamais eu de soucis à l'école par rapport à ça.
00:34 Donc moi, aujourd'hui, je parle par rapport à ce qui est arrivé à ma fille,
00:39 que je trouve très grave.
00:42 -Est-ce qu'elle allait en abaya à l'école avant ?
00:45 -Jamais de la vie. Elle n'a jamais eu de soucis par rapport à ça.
00:49 Je vais vous dire un truc tout simple.
00:51 Ma fille a reçu cette tenue comme cadeau au cours de l'été.
00:57 Elle a reçu deux tenues comme ça.
00:58 Elle était contente, affolée. Elle nous a montré.
01:02 Donc...
01:03 Et donc...
01:06 C'est une mode, une nouvelle mode.
01:08 -Il lui a dit quoi, le proviseur ?
01:11 -Le proviseur lui a dit que sa tenue était assimilée à une abaya.
01:17 Donc...
01:18 -Excusez-moi, je vais préciser ma pensée.
01:21 À partir du moment où il y aura des centaines de cas ambigus...
01:25 -Pourquoi "ambigus" ? -Mais où ?
01:27 -Il n'y a aucune ambiguïté.
01:29 -Le chef d'établissement... -C'est une tenue.
01:32 -C'est pas vous qui allez la trancher.
01:35 -Le chef d'établissement lui demande d'enlever le haut
01:40 pour pouvoir rentrer alors qu'elle avait un débardeur en dessous.
01:44 De quel droit le chef de l'établissement...
01:47 -On marche sur la tête. -Il lui demande d'enlever.
01:50 Il m'a appelé. Il a laissé un message à ma femme.
01:54 "C'est urgent, il faut que vous appelez.
01:57 "J'ai un problème, j'ai votre fille en ma présence.
02:00 "C'est un problème concernant votre fille."
02:03 J'étais au boulot, je reçois un appel du proviseur.
02:07 Il se présente, je suis le proviseur.
02:10 Heureusement que c'est pas ma femme qui l'a reçu, ce coup de téléphone.
02:15 Je suis assez calme, mais je me suis inquiété.
02:18 Il y avait un truc à ma fille.
02:20 -C'est le délire au concret.
02:23 -Il m'annonce que ma fille, en sa présence...
02:26 Il me parle d'Abaïa.
02:28 Je lui dis que ma fille n'a jamais eu d'Abaïa.
02:31 Il me parle d'Abaïa, mais je ne comprenais pas.
02:35 Il m'explique qu'il lui a demandé de l'enlever.

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