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Découvrez les sorties du 6 septembre 2023 avec CANAL+, CINÉ+ et Allociné !
Transcription
00:00 *Générique*
00:16 Bonjour à tous, c'est par ici les sorties, votre magazine d'actualité qui vous dit tout sur les films à l'affiche.
00:21 Drames, policiers, romances, comédies et thrillers sont au programme cette semaine.
00:25 Avec tout d'abord Louise Bourgoin à l'affiche d'anti-squat de Nicolas Cilolle.
00:30 Nous retrouverons le gang des bois du temple de Rabahameur Zaymesh.
00:33 Nous prendrons la direction de l'Allemagne pour le ciel rouge de Christian Petzold.
00:37 Nous découvrirons le dernier film de Nathan Ambrosioni, Tony en famille.
00:41 Et nous ne manquerons pas de frissonner à la vue de Vision de Jan Gozlan.
00:45 *Générique*
00:47 Avant d'explorer plus en détail les sorties de la semaine, nous vous proposons de découvrir le classement des films en salles
00:53 établi par les étoiles des spectateurs sur le site AlloCiné.
00:57 En troisième position, La beauté du geste obtient 3,5/5.
01:03 Juste au-dessus, avec 3,7/5, on retrouve Ama Gloria.
01:08 Et cette semaine se place en première position Equalizer 3 qui obtient 3,9/5.
01:17 Allez, retour aux sorties de la semaine.
01:19 A l'affiche d'Anti-Squat, Louise Bourgoin incarne une femme sur le point d'être expulsée de son domicile avec son fils de 14 ans.
01:25 A la recherche d'un emploi, elle est prise à l'essai chez Anti-Squat,
01:29 une société qui loge des personnes dans des bureaux inoccupés pour les protéger contre les squatteurs.
01:35 - On a pris un avocat et il nous dit de faire une demande d'expulsion.
01:39 - Faites ce que vous avez à faire.
01:42 - C'est un film qui pose la question de vivre ensemble, de la société dont on a envie,
01:46 qui donc met en balance, est-ce qu'on privilégie le droit à la propriété ou le droit au logement ?
01:53 - Je m'appelle Inès Viviani, je me vois bien en property manager chez Anti-Squat.
01:57 Je ne connaissais pas la protection par l'occupation.
01:59 C'est quelque chose qui a du sens, donc j'ai tout de suite sauté sur votre annonce.
02:03 - Ça m'intéressait justement de montrer la précarité, non pas sous un signe misérabiliste,
02:07 mais de dire qu'aujourd'hui, avoir un métier, ça ne suffit pas forcément d'avoir un logement.
02:11 - Le rôle du resident manager, c'est de recruter les résidents.
02:15 Donc le film, il ouvre un débat, il ne diabolise pas, mais il pointe les dérives d'un système qui arrive.
02:22 Et ce qui est étonnant dans le film, c'est qu'on peut avoir l'impression d'une dystopie,
02:26 d'une sorte de monde un peu apocalyptique, alors que c'est déjà aujourd'hui.
02:30 - Ce qui t'aille à Caution tout de suite, vous pouvez rentrer, les autres vous partez.
02:34 - Comme on est sur un peu le monde de demain, il y a une dimension aussi un peu d'anticipation immédiate,
02:40 un peu inquiétante avec ces immeubles abandonnés, avec la nature qui reprend ses droits.
02:46 - Les managers sont soumis aux mêmes règles que les résidents.
02:48 Pas le droit de s'absenter plus de deux jours sans autorisation, pas plus de deux invités, pas de fête, pas d'enfant.
02:54 - Pas d'enfant.
02:54 - Ça parle de la servitude volontaire, de ce qu'on est prêt à aller,
02:58 ce qu'on est prêt à accepter pour survivre aussi.
03:00 - Je dirais que je suis à camper.
03:02 - Tu as bien dîné ?
03:03 - Ouais, j'ai mangé chez Jules.
03:04 Sa mère dit que tu m'as abandonné.
03:07 - C'est beau ce qu'elle est prête à faire pour son fils,
03:09 parce que bon, avant tout, elle le fait quand même pour son fils.
03:11 Ça a été ma maman dans le film et en vrai aussi.
03:14 - Ils sont résidents et pas locataires.
03:16 - Tu vas me filer un avertissement parce que je vends des baskets ou quoi ?
03:19 - C'est sympa chez toi.
03:21 - C'est leur vie privée, non ?
03:22 Tu les fliques en fait, c'est abusé.
03:24 - Ne dites rien à vous, ça ne vous choque pas.
03:25 - Vous avez signé le contrat.
03:26 Au bout de trois avertissements, vous savez ce qui se passe.
03:28 - On accepte un film comme celui-là parce que d'abord, c'est un très grand rôle de femme avec énormément de choses à jouer.
03:35 - L'immeuble, ils le protègent, ils l'entretiennent, mais ils ne sont pas chez eux.
03:38 - Je trouve que les personnages féminins incarnent bien pour moi le combat, la résistance.
03:44 - Qu'est-ce que tu fais là ?
03:47 - Personne doit te voir.
03:48 - Pardon.
03:51 - C'est une chance aussi quand on est acteur de pouvoir parler de quelque chose de beaucoup plus grand que soi,
03:56 de défendre quelque chose d'assez universel.
03:59 - Je ne peux pas les renvoyer comme ça.
04:00 - Il y a plein de moyens pour faire partir des gens.
04:02 - C'est qui ces mecs ?
04:03 - C'est toi qui t'es mise toute seule dans la merde.
04:06 - Le cinéma, c'est ce lieu de rencontre aussi où on échange sur des sujets qui ne sont pas évidents.
04:11 - Je ne suis pas dans une dénonciation facile.
04:16 - J'essaye de poser des questions et de dire voilà, si on continue comme ça, on va là et qu'on puisse débattre.
04:21 - C'est nous ou eux ? C'est ça ?
04:23 Le gang des bois du temple de Rabahameur Zaimèche met en scène un militaire à la retraite qui vit dans le quartier populaire des bois du temple.
04:36 Au moment où il enterre sa mère, son voisin, qui appartient à un groupe de gangsters de la cité,
04:40 s'apprête à braquer le convoi d'un prince arabe.
04:43 - Bombarde, bombarde, bombarde.
04:47 Vas-y, accélère.
04:48 - Fais-moi, fais-moi.
04:49 - T'inquiète, j'ai un ouvreuse.
04:50 Vas-y, chope.
04:51 - Allez, il est tard de là.
04:52 - Allez, descends, descends.
04:53 - Descends, c'est dit.
04:54 - Il y a quatre ou cinq qui viennent d'une cité qui s'appelle les bois du temple.
04:58 - Un polar noir, mais c'est vrai qu'il déjoue plutôt les codes du polar traditionnel.
05:05 C'est vrai que le braquage dont il est question est plutôt en toile de fond,
05:09 n'est que prétexte à révéler les situations, les personnages et ce milieu populaire de la cité.
05:15 Donc voilà, c'est un polar qui dérive peut-être plus vite vers le film social de ces cités,
05:26 de ces familles entre elles, de cette communauté, beaucoup de fraternité.
05:33 Moi, ça me parle plus de ça qu'encore une fois, le polar arrive en toile de fond.
05:39 - Entre la Nationale 3 et l'autoroute A1.
05:42 C'est les gars de chez nous, ça.
05:44 - Eh, guettez la tête du prince, les gars.
05:45 - Vous savez la tête du prince ?
05:46 - Et la tête du prince.
05:47 Abdulaziz Ben Khalifa.
05:48 - Ah, la gueule qu'il a, regarde.
05:50 - C'est censé être les méchants, les jeunes délinquants qui font un braquage.
05:55 C'est des bons gars, quoi.
05:56 C'est ce que ce film montre aussi.
05:58 Ils n'ont pas fait ce braquage pour...
06:00 Ils n'ont pas braqué la boulangère, quoi.
06:02 Ils ont braqué l'endroit où il y avait de l'argent à opulence,
06:05 avec indécence, enfin, ils ont ces grands endroits d'injustice.
06:10 Et eux, peut-être, ce qu'ils veulent juste, c'est...
06:12 C'est s'offrir peut-être une vie meilleure,
06:15 là où ils savent que de toute façon, si eux ne font rien,
06:17 il n'y a pas grand-chose qu'ils feront des choses pour eux.
06:19 - Notre fondement est disparu.
06:20 - Quoi ?
06:21 - Il y avait dedans des papiers sensibles.
06:24 - Arrête !
06:27 - Il y a une taupe parmi nous, alors, les gars.
06:29 - Il n'y a pas de balance, il n'y a jamais eu de balance, Lorient, s'arrête, putain !
06:32 - Le film, il est très proche de cette communauté-là,
06:36 cette bande de gars qui font ce coup-là,
06:38 mais il questionne aussi la vie de ce prince-là,
06:40 qui a aussi un point de vue qui est intéressant,
06:41 parce qu'on est aussi avec lui,
06:43 avec une forme aussi de...
06:45 Qu'est-ce que vit ce mec-là ?
06:47 C'est pas du tout une condamnation.
06:49 En gros, les riches sont nuls, les pauvres sont géniaux,
06:52 c'est beaucoup plus fin que ça, évidemment.
06:53 - Tout ça, je l'ai fait pour nous.
06:57 T'es tout pour moi, tout.
07:01 - Je suis fatigué, bébé.
07:03 - C'est une forme aussi de poésie, ce cinéma-là.
07:06 Il va aller dans les cités, questionner des gens
07:10 et des problématiques contemporaines,
07:11 mais de manière quand même beaucoup plus poétique.
07:14 Un vrai chant d'amour, le temps suspend la fragrance
07:21 D'un parfum très rare, quel carcange en vacances
07:28 Soupir quelque part
07:33 - Le ciel rouge de Christian Petzold
07:38 traite du passage à l'âge adulte.
07:40 Quatre jeunes gens se retrouvent dans une petite maison de vacances
07:43 au bord de la mer Baltique.
07:45 Les forêts desséchées qui les entourent
07:47 commencent à s'enflammer, tout comme leurs émotions.
07:50 - Je dois me calmer, j'ai mon propre lieu de travail.
07:55 - On ne sera pas seuls.
07:57 - Nadia.
07:58 - Ne viens-tu pas avec nous?
07:59 - Non, la travail ne laisse pas ce lieu.
08:02 - Dommage.
08:03 - Arsenal, je suis fatigué.
08:04 - Je voulais faire un film d'été qui ait une identité allemande.
08:09 Je ne voulais pas un film d'été américain
08:11 avec quatre jeunes dans une voiture un peu bête
08:13 qui finirait par se faire découper en morceaux
08:15 par un fou avec une tronçonneuse.
08:18 Je ne voulais pas faire un film d'été à la française
08:21 avec le mélange de classes sociales sur la plage.
08:23 J'aime ces films.
08:25 Mais nous, les Allemands, nous devons créer
08:27 nos propres films d'été.
08:29 Pour nous, il s'agit de faire un film qui se passe
08:31 sur la mer Baltique, qui est plutôt calme et ennuyeuse,
08:34 avec cependant une côte majestueuse et proche de la forêt.
08:37 C'est là que se trouvent les nymphes et où les histoires s'écrivent.
08:40 C'est comme ça qu'est né le film.
08:42 Léon, le personnage principal, est un écrivain
08:48 qui se comporte comme un connard.
08:51 - Je vais vous montrer un livre,
08:52 ou plutôt, un manuscrit.
08:54 Le réciteur trouve que c'est de la merde.
08:56 - Je peux lire ? - Pas du tout !
08:58 Vous ne me comprenez pas, mais une erreur de remarque...
09:00 - C'est bon, j'ai compris.
09:02 En fait, il se bat pour essayer de s'élever
09:06 de la classe moyenne dont il vient.
09:08 Il rencontre une jeune fille qui travaille,
09:15 qui vend des glaces,
09:17 qui est libre dans sa sexualité.
09:21 Elle rit, elle fait du café.
09:24 Pour lui, elle est simple.
09:27 Et il déteste les personnes simples
09:30 issues de la classe moyenne.
09:32 Parce qu'il vient de là, justement.
09:34 Cependant, il est quand même attiré par elle.
09:37 Donc, j'aime cette chorégraphie en termes d'origine sociale
09:40 qui se joue dans cette maison.
09:43 Ça m'intéresse d'avoir un connard comme personnage principal.
09:47 C'est ce qui m'intéresse.
09:50 J'ai envie de le voir exploser,
09:53 de voir ce qui se passe quand il se fait détruire.
09:56 Mon personnage, pour détruire ce connard,
10:11 a la capacité de ne pas juger
10:15 et d'être toujours dans l'instant présent.
10:18 En ne rentrant jamais dans le jeu de l'autre,
10:21 en le traitant de connard,
10:23 ça empêche l'escalade et que les choses sont venimes.
10:26 - C'est pas le feu qui est en contrôle ?
10:31 - En fait, elle ne lui donne pas la place d'exister en tant que connard
10:34 et c'est à ce moment-là qu'il explose.
10:37 Il est face à lui-même et se rend compte de qui il est vraiment.
10:40 - Félix me disait que c'était le soir où la mer allait.
10:43 - C'est ce que je me disais.
10:46 - Je suis désolée.
10:51 - C'est pas le feu qui est en contrôle ?
10:54 - En fait, c'est le feu qui est en contrôle.
10:57 - C'est le feu qui est en contrôle.
11:00 - C'est le feu qui est en contrôle.
11:03 - C'est le feu qui est en contrôle.
11:06 - C'est le feu qui est en contrôle.
11:09 - C'est le feu qui est en contrôle.
11:12 - C'est le feu qui est en contrôle.
11:15 - C'est le feu qui est en contrôle.
11:18 - Ça fait cinq cadeaux d'un coup.
11:21 - Tu les présentes ? Ils sont super mignons.
11:24 - J'avais pas bonne soirée.
11:27 - Le visage de Camille Cotard apparaît très vite.
11:30 Il apparaît au tout début, juste après l'idée,
11:33 quand on est en train d'écrire le personnage
11:36 et tout de suite on se demande à quoi il va ressembler.
11:39 Très vite, il s'est mis à ressembler à Camille dans ma tête,
11:42 avant qu'elle le sache, évidemment.
11:45 - T'es sérieuse ? T'as encore un blé sur le parking ?
11:48 - J'étais frappée par la maturité de son scénario,
11:51 la finesse et son envie de parler de cette femme.
11:54 - On est en 2010 ou quoi ?
11:57 - Et dans dix ans, vous vous voyez où ?
12:00 - Oui.
12:02 - Ça m'intriguait qu'il ait envie de parler de cette femme
12:05 et de l'émancipation de cette femme, de cette mère.
12:08 Qu'est-ce que c'est qu'être une mère ?
12:11 Qu'est-ce que c'est que de voir ses enfants partir ?
12:14 - Quand on a envie de devenir autre chose...
12:17 - Tu sais, je crois que j'ai envie de faire autre chose.
12:20 - Mais tu sais faire autre chose, au moins ?
12:23 - J'essayais plus de me demander ce qui nous rapprochait
12:26 plutôt que ce qui nous éloignait.
12:29 Je me concentrais pas sur le fait que ce soit une femme de 40 ans
12:32 qui a 5 enfants et moi je suis un homme de 20 ans qui en a pas.
12:35 Je me demandais si on va au-delà de nos genres,
12:38 en quoi on se ressemble avec Tony.
12:41 - Je ne sais rien faire d'autre et ça me terrorise.
12:44 - Je questionnais son envie.
12:47 Et puis de traverser le film comme ça,
12:50 pratiquement d'être de toutes les séquences
12:53 et d'avoir la possibilité de devenir un peu le narrateur à ses côtés.
12:57 C'était...
13:00 J'avais très envie de ça.
13:03 - Ce qui me vient instinctivement, c'est l'enseignement.
13:06 Je suis plutôt à l'aise avec les gens, les enfants, ça me connaît.
13:09 Je me suis dit que ça pourrait peut-être m'ensembler.
13:12 - Ça faisait longtemps que je n'avais pas traversé un film de cette façon-là.
13:15 - Les enfants, vous m'accordez 2 minutes, j'ai quelque chose à vous dire.
13:18 - T'es malade ? - Non, non, non, je vais bien.
13:21 Non, je me suis inscrite à l'université.
13:24 - Nathan a fait le montage de son film, donc il a fait le scénario,
13:27 il a écrit le scénario, réalisé et fait le montage, il fait la bande-annonce.
13:30 Mais...
13:33 Je sais, je sais, j'ai une blague, mais non, je l'ai pas.
13:36 - Je suis très content d'être avec vous.
13:39 J'en vois arriver à chaque rentrée des étudiants de votre âge
13:42 et les 3/4, je ne les vois pas aller au bout.
13:45 - C'est vraiment le sujet de la remise en question.
13:48 Et ça, je peux pas vous dire pourquoi, mais ça me passionne,
13:51 je trouve ça extrêmement courageux, je trouve ça fascinant,
13:54 les gens qui s'autorisent à interroger leurs habitudes
13:57 et une apparente stabilité.
14:00 - Je suis tellement fière d'être votre mère. Tu peux pas être que ça.
14:03 - Le fait justement que ce personnage s'autorise la remise en question
14:06 et s'autorise à anticiper une situation future
14:09 qui est celle du départ de ses enfants et qu'est-ce qui restera d'elle,
14:12 ça me passionnait.
14:15 - J'ai envie d'être à la hauteur.
14:18 - Diane Goseland nous propose avec Vision un thriller
14:28 qui plonge Diane Curis dans une spirale infernale.
14:31 Pilote de ligne confirmé, elle va recroiser la route d'Anna,
14:34 une photographe rencontrée 20 ans auparavant
14:37 et sa vie va basculer dans l'irrationnel.
14:40 - Vous voulez toujours son triple 7 ? - Oui.
14:46 - Commandant de bord, le courrier depuis 2 ans, c'est bien ça ?
14:49 - Hum-hum. - Toi, comment tu vas ?
14:52 - Je suis bien contente d'être sur terre un peu.
14:55 - Ce film est un thriller d'angoisse, c'est aussi un vrai voyage,
14:58 une vraie expérience immersive, sensorielle,
15:01 dans la psyché, dans le paysage mental d'un personnage qui se perd.
15:04 - Quand j'ai terminé l'écriture du scénario,
15:20 il s'est posé la question du casting, donc je me suis dit,
15:23 maintenant à qui je vais proposer le rôle ?
15:26 Et Diane incarne quand même la figure hitchcockienne par excellence.
15:29 - Bonjour, Estelle.
15:32 - Elle est rentrée dans ta vie il y a 20 ans, elle a tout ravagé.
15:35 - J'ai jamais eu un plan de travail comme ça dans ma vie.
15:38 J'ai fait des films qui étaient difficiles à investir,
15:41 mais là, j'ai eu, je crois que 46 jours de tournage
15:44 et du matin au soir, vraiment, j'étais physiquement épuisée.
15:47 - La plupart mettent tout dans des terroirs à souvenir
15:52 et ils ferment la clé.
15:55 - Je me suis rendu compte assez vite qu'elle allait être en galère
15:58 après la première semaine de travail où je me suis dit
16:01 que j'étais là pendant deux jours et qu'elle, elle était là tous les jours
16:04 et qu'elle devait être là tous les jours et que si tu lis le scénario,
16:07 elle est seule 80% des scènes.
16:10 - L'acteur qui allait incarner Guillaume devait à un moment
16:16 paraître comme le mari aimant, protecteur,
16:19 et la seconde d'après, devenir complètement inquiétant, menaçant.
16:22 Et Mathieu a cette qualité-là, cette opacité-là,
16:25 il a cette ambiguité-là.
16:28 - Tu peux tout me dire, tu sais.
16:31 C'est ma vie. Ce que me disent mes enfants, ma famille, tout le monde.
16:34 Il vaut mieux s'inventer des histoires horribles plutôt qu'admettre
16:39 qu'on s'est trompé sur tout.
16:42 - Mathieu t'a beaucoup amené d'humanité dans le personnage.
16:45 Il était écrit beaucoup plus, je dirais pas, carré... carré.
16:48 - Caturane. - Voilà.
16:52 - Vous récupérez facilement.
16:55 - Estelle!
16:57 - Ce que je crois, et ce que le film... ce que je voulais montrer aussi
17:00 dans le film, c'est que je crois qu'on reste malgré tout...
17:03 On veut toujours paraître comme des gens très raisonnés,
17:06 avec beaucoup de culture, etc. Et je crois qu'on reste malgré tout
17:09 des êtres animés par nos pulsions.
17:12 - Depuis la dernière fois, des événements importants dans votre vie personnelle?
17:15 - Personne t'aimera comme moi.
17:18 - Rien qui puisse vous perturber ou vous stresser.
17:21 - Et tout de suite, le reste de l'actualité en bref et en images.
17:30 - Elle a déjà fait aussi de mieux pour vous? - Que vous soyez un fou.
17:36 - Je crois qu'il y a aussi beaucoup de peur en elle. - C'est pour ça qu'elle a disparu.
17:39 - Vous pouvez la demander.
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19:24 semaine prochaine et en attendant n'oubliez pas d'aller au cinéma

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