• l’année dernière
Quels films sont en salles aujourd'hui ? Découvrez les films qui sortent ce mercredi 20 septembre dans Par Ici Les Sorties.
Transcription
00:00 *Musique*
00:16 Bonjour à tous et par ici les sorties, votre magazine d'actualité qui vous dit tout sur les films à l'affiche.
00:21 Fantastiques, romances, comédies dramatiques, comédies et drames sont au programme cette semaine avec tout d'abord
00:27 Acide, deuxième film de Jus Philippo. Nous prendrons la direction d'Alsinki pour y retrouver Les feuilles mortes d'Akiko Ismaki.
00:34 Nous découvrirons la caméra d'or décernée cette année à L'arbre aux papillons d'or de Famthien Nan.
00:39 Nous nous rendrons au Maroc pour Désert de Fawzi Ben Saidi.
00:43 Nous ne manquerons pas d'effectuer une mise au vert sous la direction de Yoann Charin.
00:47 François Berléand viendra nous parler de Last Dance et nous ferons la connaissance de La Petite de Guillaume Niclot.
00:55 Avant d'explorer en détail les sorties de la semaine, nous vous proposons de découvrir le classement des films en salles
01:01 établi par les étoiles des spectateurs sur le site Allociné.
01:04 En troisième position, Mystère à Venise obtient 3,1 sur 5.
01:09 Juste au-dessus, avec 3,7 sur 5, on retrouve Le Livre des solutions.
01:15 Et cette semaine se place en première position Un métier sérieux qui obtient 3,8 sur 5.
01:23 Juste Philippot continue de creuser son sillon du fantastique.
01:27 Après nous avoir raconté l'histoire d'une invasion de sauterelles dans la nuée,
01:30 le cinéaste explore à nouveau la question du désastre écologique avec acide.
01:35 Une famille fracturée tente de survivre à des pluies acides qui s'abattent sur la France.
01:40 Selon l'INRS, les pluies mille fois plus acides que la normale ont été enregistrées.
01:47 On n'a pas marre de toutes ces merdes.
01:48 On n'a pas marre de toutes ces merdes.
01:49 On n'a pas marre de toutes ces merdes.
01:49 On n'a pas marre de toutes ces merdes.
01:50 On n'a pas marre de toutes ces merdes.
01:50 On n'a pas marre de toutes ces merdes.
01:51 On n'a pas marre de toutes ces merdes.
01:53 Je t'en fous la planète c'est tout.
01:54 La fin du monde tous les deux jours.
01:55 De toute manière ça me concerne plus que toi.
01:57 Tout au long du film, on a quand même une histoire extrêmement forte.
02:03 L'acide sulfurique est corrosif pour la peau.
02:05 C'est ce bordel.
02:06 Humaine.
02:07 On n'est pas que concentré sur la catastrophe et sur le côté action.
02:15 Viens !
02:17 Oh !
02:17 Non !
02:18 Sois !
02:18 Attention !
02:19 Non !
02:20 Sois !
02:21 Le film commence par un sujet où on comprend que cet homme vit une injustice.
02:28 Dans cette usine, dans son travail.
02:32 Exprimé par une énorme colère qui va lui faire face à la justice justement et à ce bras stélectronique.
02:40 Et là maintenant il fait face à une autre injustice dont il est totalement impuissant.
02:44 C'est ce ciel qui lui tombe sur la tête en fait.
02:47 On va où ?
02:49 On trouve une maison.
02:51 Je devais être moi-même de réussir à parler d'une catastrophe
02:55 pour parler de toutes les catastrophes qu'on traverse.
02:58 Qu'elles soient sociales, environnementales, intimes, personnelles, familiales.
03:02 Et finalement de voir à quel point nous sommes fragiles.
03:05 C'est quoi ?
03:08 En fait je trouve qu'on a beaucoup de choses à apprendre des autres espèces.
03:11 Notamment la gestion des crises.
03:13 Par exemple les fourmis, jamais elles ne se désolidariseront des autres de leur espèce
03:22 parce qu'elles savent que c'est leur survie qui en dépend.
03:24 En montagne par exemple, quand on fait de la montagne, on dit toujours de jamais se séparer.
03:32 Sinon il y a quelque chose qui va se passer.
03:35 Et en fait on a beaucoup à apprendre justement des fourmis
03:39 dans la conscience que c'est la solidarité qui fait survivre au bout du compte.
03:44 Il faut que tu me fasses confiance maintenant.
03:45 On est ensemble.
03:46 « Les feuilles mortes » d'Akikori Smaki a obtenu cette année à Cannes le prix du jury.
03:56 Le film est inspiré par la chanson éponyme signée « Prévert et Cosma »
04:01 et met en présence deux personnes solitaires qui se rencontrent par hasard une nuit à Helsinki.
04:07 Allons-y.
04:08 Où ?
04:11 Au Karaoke.
04:13 C'est un dimanche.
04:14 « Les feuilles mortes » est un film qui parle des classes sociales
04:18 et des gens travaillant dans des conditions difficiles.
04:20 Akikori Smaki pose un regard sur les petites gens de ce monde.
04:27 - Mange. - Quoi ?
04:31 - Tu bois tellement. - Pourquoi tu bois ?
04:35 - Comment tu sens ?
04:37 Son cinéma, c'est toujours une histoire d'hommes, d'humanité.
04:41 - Prends un numéro.
04:42 - En terre, tu es un homme.
04:45 - Encore une fois.
04:47 « Les feuilles mortes » est un film intemporel.
04:50 Les personnages pourraient vivre dans les années 60, mais aussi à notre époque.
04:55 Chaque plan, chaque scène, Aki les construit comme une peinture.
05:04 - J'ai mis un numéro de téléphone.
05:06 Pourquoi tu ne me demandes pas le numéro de téléphone ?
05:08 - Je ne sais pas son nom.
05:10 Akikori Smaki a une honnêteté, une pureté dans son art.
05:15 Ça rend son cinéma drôle et tragique en même temps.
05:18 Et je pense que l'astuce d'Aki pour faire pleurer les gens,
05:25 c'est d'abord de les faire rire.
05:27 - J'ai cherché toi partout.
05:29 - Je crois que tu as bien compris ce que je veux dire.
05:33 C'est une comédie romantique à l'Aki.
05:36 - On comprendra sur le temps.
05:42 L'arbre aux papillons d'or de Famtianan a obtenu la caméra d'or cette année à Cannes.
05:54 Après la mort de sa belle-sœur, un homme se voit confier la tâche de ramener son corps dans leur village natal.
06:00 Il emmène également son neveu et ce voyage initiatique remet en question sa foi.
06:05 - Tu as une relation avec les Nangans ?
06:07 - Oui, je suis sa soeur.
06:09 Ce film est un voyage dans le passé,
06:20 le voyage un peu obligé d'un personnage qui retrouve une mémoire
06:25 et des origines qu'il avait volontairement effacées.
06:29 Un homme qui se reconnecte avec ce qui le définit et le reconstitue.
06:33 Il s'agit d'une quête intime, d'une réflexion et d'une contemplation très intériorisées.
06:44 Mais plutôt que d'utiliser un langage cinématographique basé sur des monologues intérieurs
06:51 et des gros plans sur des visages ou des regards,
06:54 j'ai voulu faire un film très singulier en privilégiant au contraire des plans très larges,
07:01 des plans très lents et presque immobiles.
07:04 J'ai installé volontairement une grande distance avec mon personnage.
07:12 Cette économie d'effets et de dialogues permet de mieux faire ressentir aux spectateurs
07:19 toute l'intimité et le cheminement psychologique de cet homme.
07:24 J'ai pensé à un moment très court de la souffrance,
07:28 mais en comparant avec la vie d'avant, c'est un instant.
07:32 C'est très court, mais c'est rien.
07:35 Avec Deser, Faouzi Ben Saïdi pratique le mélange des genres entre comédie burlesque et tragédie.
07:47 Deux hommes travaillent pour une agence de recouvrement à Casablanca.
07:50 Ils arpentent les villages du grand sud marocain pour soutirer de l'argent à des familles surendettées.
07:56 Mehdi et Hamid sont des amis de longue date qui travaillent dans cette agence de recouvrement de crédits.
08:11 Et au fil des mois, on a l'impression que ces deux méchants,
08:14 qui sont très durs avec les villageois et les gens des petites villes qui ont pris des crédits de rien du tout,
08:21 et qui peinent à les rembourser.
08:23 Mais le film n'arrête pas d'ouvrir sur leur vie.
08:37 Et puis on découvre petit à petit leur intimité,
08:41 qui est cabossée, et qu'eux aussi sont victimes d'un système qui les dépasse.
08:46 Ils deviennent touchants, humains. Personne n'est méchant dans ce film.
08:52 Chacun a ses raisons.
08:54 C'est un cinéma burlesque pendant une heure cinq minutes.
09:04 Et c'est un cinéma plus westerno-mythologique,
09:10 dans une espèce de très belle histoire romantique,
09:15 avec un espèce de mélange aussi de genres.
09:32 Pour son premier film, "Mise au vert",
09:34 Johan Charin nous présente un homme au bord de la crise de nerfs
09:37 qui tente de resserrer les liens familiaux
09:39 en renouant avec ses racines dans la région de son enfance, le Vercors.
09:43 Il emmène femme et enfant dans une maison perdue, sans eau et électricité,
09:47 mais rien ne va se passer comme prévu.
09:49 Les enfants, je vous avais dit qu'il y aurait une petite surprise par rapport au programme de l'année dernière,
09:57 et bien en fait j'ai menti, il s'agit d'une énorme surprise.
10:01 Il prend comme prétexte de désintoxicer ses enfants de leurs addictions numériques,
10:08 de régler un peu les problèmes avec sa femme,
10:10 mais à la base c'est lui qui a un problème un peu identitaire
10:13 avec son père qui a disparu, qui est mort,
10:16 donc il y a pas mal de non-dits, de choses qu'il va régler.
10:20 Je suis Régis Blondin et il se trouve que cette maison, c'est la mienne.
10:24 Ah ouais ? J'étais pas au courant.
10:25 Putain !
10:27 Quand ma mère a hérité de cette bergerie, on est allés la visiter,
10:32 et en fait il y avait un gars qui avait élu domicile, un marginal un petit peu,
10:37 qui avait élu domicile dans l'endroit.
10:40 Donc c'est ça qui m'a donné, je me suis dit, ça c'est un point de départ pour le scénario.
10:45 C'est ça tes vacances tranquilles ?
10:46 C'est aussi un film sur les préjugés qu'on peut avoir les uns par rapport aux autres,
10:51 quand on connaît pas.
10:53 Vous voulez peut-être appeler une ambulance ?
10:54 J'en capte un ici.
10:55 On est là pour vous aider.
10:57 Wow, c'est magnifique !
11:00 Ça commence un peu, on sait pas trop, ça démarre comédie,
11:03 ça passe par d'autres états ou d'autres signatures de cinéma,
11:07 et on a quand même un joyeux happy end, c'est positif, ça fait du bien, c'est frais.
11:11 Ne parlons pas de la fin maintenant.
11:13 J'ai l'impression que ça fait un grand bien à notre famille ces vacances.
11:15 Ouais bon, je suis très sûr en fait.
11:22 Last Dance de Delphine Léorisset est centré sur un septiogénaire veuf.
11:26 Pour respecter la parole donnée à sa femme,
11:29 il la remplace au pied levé dans un spectacle de danse contemporaine à l'insu de sa famille.
11:34 Ma chère Lise, je pense à toi, tout le temps.
11:39 Elisabeth, t'apporteras les repas, et moi je suis disponible à 24.
11:44 On va vraiment se relayer le plus possible.
11:46 Il y a une volonté, pas forcément une volonté de faire rire,
11:50 mais en tout cas une volonté d'essayer de voir comment on s'en sort quand il nous arrive des merdes,
11:54 et des tristesses et des douleurs.
11:56 Est-ce que t'es désorienté en ce moment ?
11:57 Non mais c'est lui qui devrait s'en soigner.
11:59 Elle t'a pris t'attention au moins ?
12:00 M'attention descend quand on lui fout la paix.
12:02 Et comment ce personnage qui part quand même d'assez loin,
12:06 je veux dire en termes d'autonomie,
12:09 va se découvrir lui-même une envie d'être autonome,
12:14 une nouvelle famille, et puis un corps, un corps différent.
12:18 J'ai le rôle principal dans un spectacle de danse contemporaine.
12:23 D'accord.
12:24 J'ai eu la même réaction que vous quand j'ai lu le scénario.
12:27 C'est-à-dire que pour moi c'était un drame total.
12:30 Et puis quand on s'est vu avec Delphine,
12:34 Delphine me dit, parce que c'est ma première comédie,
12:37 et moi je n'avais pas vu, mais un gramme de comédie dans tout ça.
12:47 C'est pas de la danse que vous faites là, si ?
12:49 Moi je suis sûr que vous pouvez y arriver.
12:51 Il y a vraiment une X à ce type.
12:53 Une X c'est pas forcément une qualité.
12:55 À la relecture, effectivement, il y a des personnages récurrents
13:00 qui font du running gag.
13:02 C'est un comique de situation qu'il y a,
13:07 malgré le fait qu'il y a une mort, un deuil,
13:11 mais qui se fait de façon progressive.
13:14 Les échauffements uniquement avec Samir.
13:18 Papy ?
13:20 Vous ne savez pas que je vais passer ?
13:23 Ta présence, Lisa, je la sens quand je danse.
13:27 Ton sourire me manque.
13:29 À l'affiche de la petite de Guillaume Niclou,
13:36 on retrouve Fabrice Lucchini qui apprend que son fils
13:38 et le compagnon de celui-ci viennent de périr dans un accident.
13:42 Le couple attendait un enfant via une mère porteuse en Belgique
13:45 et le père endeuillé part à la rencontre de la jeune femme.
13:49 Acceptez qu'il n'y ait aucun survivant peut prendre du temps.
13:53 C'est pas possible.
13:55 Toutes mes condoléances pour votre fils.
13:57 C'est l'histoire d'un homme déprimé qui va retrouver une vitalité
14:02 par le miracle que représente un enfant.
14:05 J'ai toujours su qu'il était homosexuel.
14:08 Ça, ça m'était égal.
14:10 Ils attendaient un enfant.
14:12 La mère porteuse n'était pas dans l'avion, le bébé est vivant.
14:16 Il n'a même pas le temps de digérer le deuil de son fils
14:19 qui l'est déjà embarqué par la naissance d'un enfant.
14:22 Je remplace mon fils, quoi.
14:24 Il était moins relou que vous.
14:26 Vous voulez écouter le coeur ?
14:28 Il interroge le principe de GPA et de façon très marquée.
14:33 L'actualité résonne aujourd'hui encore plus.
14:35 Vous allez l'élever chez vos parents ?
14:37 Je vais la mettre à adoption, j'ai pas le choix.
14:39 Il va abandonner cet enfant, enfin, il a des parents.
14:41 Non, justement, non.
14:43 On peut constater qu'en Italie,
14:45 il y a un parti d'extrême droite
14:47 qui essaie de faire passer au Parlement
14:49 une loi qui va l'interdire et le réprimer encore plus durement.
14:52 Alors qu'en Belgique, ils viennent de trouver un cadre juridique
14:55 qui légalise la GPA.
14:57 On trouverait à travers cet enfant un lien avec nos fils.
15:00 Il y a plein de façons d'être parent.
15:02 Il y en a mille.
15:04 Dans ce film-là, il y a une proposition d'une certaine parentalité.
15:08 Je pense qu'il n'y a rien qui est figé,
15:10 qu'on est dans un monde où tout est faisable.
15:12 Il faut passer à autre chose, papa.
15:14 C'est ma petite fille, je ne lâcherai pas.
15:17 C'est comme ça.
15:19 Une mère et un père, c'est des métiers impossibles.
15:21 Enfin, on fait ce qu'on peut et c'est génial.
15:24 Et tout de suite, le reste de l'actualité en bref et en images.
15:37 Nous gardons et protégeons le musée de l'Ermitage.
15:39 On n'endommage pas les toiles.
15:41 Nous protégeons toutes les oeuvres d'art.
15:43 Le tableau le plus célèbre du monde, il arrive ici demain.
15:46 Grignoter la joconde, je vais entrer dans l'histoire.
15:50 Une seule éraflure sur un tableau, un seul grain de poussière qui traîne.
15:54 Et tous les chats diront adieu à leur travail.
15:57 Si jamais tu abîmes cette toile, je n'aurai nulle part où aller.
16:00 Vincent, viens surveiller nos arrières.
16:05 Les chats au musée.
16:07 Vous savez qu'il y a des gens qui veulent vous aider ?
16:12 On veut jamais me lire, on est gosses.
16:14 T'as le droit de craquer.
16:15 Mais demain, on y retourne, ma poule.
16:17 Allez, secoue-toi là !
16:22 Allez prendre une douche parce que là, vous ressemblez à un Pékinois.
16:24 C'est l'heure. On retrouvera Ramond dans 15 jours.
16:29 Monsieur le juge a avoué que son seul crime est celui d'être seul et pauvre.
16:32 Mais il s'en sort pas si mal, merde !
16:34 Je me sens de vous pour que vous m'aidiez à récupérer mes gosses.
16:36 Faut alors prouver que t'es dans les cons.
16:38 T'en commences pas tes conneries.
16:39 J'ai grave la trouille.
16:40 Un peu de courage.
16:41 Je n'avais pas en tête de venir en Europe.
16:50 Je ne peux pas vivre dans n'importe quel pays.
16:54 Je veux juste ma famille.
16:56 À l'époque, l'hébergement d'un sans-papier, c'était une infraction.
17:02 Maintenant, ça a à peine changé.
17:06 Et de toute façon, moi, j'adore l'aventure.
17:10 De préférence même quand c'est des choses défendues.
17:14 Ces périodes d'attente à cause des lenteurs de l'administration française,
17:19 c'est vécu comme un calvaire en fait.
17:31 Le vaisseau, il est cassé.
17:32 On va faire comment ?
17:34 On peut peut-être le reconstruire ?
17:36 Excellent départ !
17:41 Caporal Giselle, nous allons amorcer la phase finale.
17:44 T'es prête ?
17:51 On y va !
18:00 C'est une histoire de couple.
18:01 Deux personnes, deux vies.
18:03 Ça devrait être très poétique.
18:05 Une histoire de l'amour.
18:07 T'es pas peur que je me fasse aimer ?
18:10 Ne résiste pas à tes désirs.
18:25 C'est dans ta tête, Marc !
18:28 Non !
18:29 Non !
18:31 Non !
18:32 Non !
18:35 Non !
18:36 Non !
18:38 Non !
18:40 Sous-titres par Jérémy Diaz
18:45 Voilà par ici les sorties, c'est fini.
18:47 Rendez-vous la semaine prochaine et en attendant, n'oubliez pas d'aller au cinéma !
18:51 cinéma.

Recommandations