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Avec Elisabeth Lévy et Française Degois

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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2023-09-06##

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News
Transcription
00:00 - Il est 8h24, il y a beaucoup de débats évidemment dans l'actualité ce matin, dites-le franchement.
00:04 Dites-le franchement, c'est notre
00:07 rendez-vous avant l'invité politique tout à l'heure, ce sera Philippe Juvin, député LR des Hauts-de-Seine, chef des urgences de l'hôpital Pompidou.
00:13 On va conclure,
00:15 parce que sur ce que l'on disait tout à l'heure, c'est-à-dire qu'est-ce qu'on peut avoir recours à la justice pour tout quoi.
00:21 C'est un peu ça, parce qu'il y a des habitants donc à Marseille qui ont recours à la justice parce qu'ils estiment que les pouvoirs publics
00:26 n'en font pas suffisamment contre la drogue. Ouais d'accord mais
00:30 vous Françoise vous dites oui, on peut avoir des recours. - Oui, je sais que c'est un point de désaccord terrible avec
00:37 Elisabeth, moi je, on peut dire je me prosterne devant l'institution justice, oui je suis extrêmement respectueuse de la justice, vous savez
00:44 quand on commence à attaquer tous les jours la justice, et je suis tout à fait désolé d'entendre un personnel politique y compris chez les républicains
00:51 qui passent leur journée à attaquer la justice, à commencer par Nicolas Sarkozy, parce que les décisions de lui plaisent pas.
00:57 Tout le monde, ça va de LFI au République, on se souvient de Jean-Luc Mélenchon.
01:01 Mais bien sûr, mais y compris Jean-Luc Mélenchon, je trouve ça extrêmement toxique, voyez ce que je veux dire.
01:05 Je pense que c'est la, mais non, mais en quoi ça vous gêne, dites-moi Elisabeth, en quoi...
01:10 - Vous pouvez nous laisser parler si vous voulez.
01:12 Vous allez vous calmer un petit peu, chacun a son temps de parole.
01:16 - En quoi cela est-il gênant que des citoyens n'attendent pas 4 ans pour dégager ou réélire les gens qui leur conviennent ou ne leur conviennent pas,
01:27 en quoi est-il gênant que les citoyens fassent valoir leurs doigts devant l'institution qui a été créée, qui a été pensée par l'humanité,
01:34 justement pour être au-dessus des intérêts personnels.
01:38 Moi ça me va très bien.
01:39 - Et Elisabeth Pelléby ?
01:40 - Moi d'abord je ne me prosterne absolument pas devant les juges, je suis désolé.
01:45 Il y a des juges qui sont parfaitement politisés, les juges du syndicat de la magistrature qui ont fait le mur des cons,
01:51 je ne leur fais absolument pas confiance pour juger sereinement, mais ça c'est autre chose.
01:56 Par ailleurs c'est une entorse à la séparation des pouvoirs, ils n'ont pas de légitimité.
02:03 - Sur quoi ?
02:04 - Ils ne sont pas élus.
02:06 - Et alors ?
02:07 - Ils ne sont pas élus pour décider quelle doit être la politique de la France.
02:10 Et alors ?
02:11 - Donc ils sont là pour juger...
02:13 - Sur les questions intellectuelles.
02:15 - Par rapport à la loi en tant que tel.
02:17 - Sur les questions intellectuelles, pardon, c'est encore pire.
02:20 En quoi, si vous voulez, les juges de la cour de cassation sont-ils qualifiés pour nous dire ce qu'est l'histoire ?
02:28 Mais ça c'est la faute du législateur, il faut dire.
02:31 Parce que quand on écrit dans la loi, par exemple, moi je pense qu'il y a eu un génocide en Arménie,
02:36 mais je refuse que ces questions soient soustraites au débat.
02:39 Il y a des gens tout à fait honorables qui pensent qu'il ne faut pas dire génocide, que c'était des crimes de masse.
02:44 Moi je ne suis pas d'accord.
02:46 Mais cette controverse, elle n'a pas à avoir lieu devant les tribunaux.
02:49 En quoi des juges sont-ils plus qualifiés que des historiens ?
02:53 Et en plus, si vous voulez, c'est un appauvrissement de ce qui faisait le charme, la beauté de la France,
03:02 que j'ai appelé l'esprit des Lumières, c'est-à-dire une dispute, argument contre argument.
03:08 - Elizabeth, je ne vois pas pourquoi vous êtes passéiste comme ça,
03:11 avec ce "c'était mieux avantiste" que vous pratiquez en permanence.
03:15 Moi je m'en fiche du "c'était mieux avantiste", nous continuons à être dans la controverse,
03:19 nous continuons à être dans la dispute, nous continuons à être dans l'échange d'arguments.
03:24 Il s'avère que là, sur Zemmour, je ne veux pas défendre Zemmour ou ne pas le défendre,
03:27 parce que ça me paraît un peu lunaire, toute cette affaire de Pétain est une affaire détestable,
03:33 et le passé est passé, mais je vous dis juste qu'il n'y a rien qui empêche la controverse,
03:39 il n'y a rien qui empêche la dispute, non !
03:41 Eh bien, il y a les tribunaux à un moment donné, mais ça c'est pour...
03:43 - Mais je suis désolée, Robert Aron a écrit, si vous voulez, un livre qui dit à peu près la même chose que Zemmour.
03:49 Je dis, c'est très minoritaire les gens qui pensent comme lui.
03:51 Ce que je veux dire, honnêtement, je n'arrive pas à me faire une religion,
03:57 et il me semble, si vous voulez, que condamner quelqu'un, c'est-à-dire qu'une instance extra-politique,
04:05 extra-intellectuelle, vienne dire "il a le droit de dire ceci ou cela", c'est un appauvrissement du débat.
04:11 Et oui, ma chère Françoise, je crois que beaucoup de nos auditeurs seront d'accord, c'était mieux avant.
04:17 - Oui, je sais que beaucoup d'auditeurs sont d'accord avec vous, Elisabeth,
04:19 fort heureusement, il y en a quelques-uns qui sont d'accord avec moi,
04:21 moi je pense que c'est la preuve de la vivacité démocratique,
04:25 et en plus, Éric Zemmour, il est condamné pour des choses bien plus graves,
04:27 donc je n'écoute même pas cette histoire de renvoi de la Cour de cassation, ça ne m'intéresse pas.
04:31 Revenons, parce que vous avez parlé de Zemmour, mais vous avez parlé vraiment de ses citoyens marseillais,
04:36 et je vous remercie d'ailleurs d'avoir fait le pendant,
04:38 je trouve que c'est de la vitalité démocratique, ça ne me gêne absolument pas,
04:42 que les citoyens, pour plein de raisons, plein de sujets, l'inaction climatique, vous parliez de cela,
04:47 - Oui, mais alors c'est vrai qu'on pourra le faire un peu pour tout,
04:50 il n'y a plus de médecins autour de chez vous, vous attaquez en fait l'État.
04:53 - Mais après le procureur décide...
04:55 - Vous ne pouvez plus rentrer chez vous parce que les rues ne sont pas suffisamment entretenues,
04:59 vous attaquez... Non mais François, c'est la question, c'était ce qui était soulevé.
05:04 - D'accord, j'ai bien compris que c'était ce qui était soulevé,
05:06 mais après la question, et après le procureur, il classe ou passe ensuite la plainte,
05:10 donc ce n'est pas un sujet.
05:11 À partir du moment où des citoyens font valoir leurs droits, je ne dis pas que les citoyens sont sacrés,
05:15 mais la justice en tout cas est une institution sacrée.
05:17 - Bon, ben voilà, donc jusqu'au...
05:19 - Alors là, sacrée, certainement pas.
05:21 - C'est l'institution, c'est fondamental.
05:23 - Est-ce que j'ai dit que ce n'était pas important ?
05:25 - Ah oui, oui.
05:26 - Je récuse le mot "sacré".
05:27 - Eh bien, je pense que c'est le plus important, c'est ce qui définit notre humanité en fait.
05:30 - Dites-le franchement, donc chaque jour à 7h6, 8h15 à 8h30, avec l'ensemble de nos débatteurs,
05:37 merci à toutes les deux. Dans un instant, c'est l'invité politique de Jean-Jacques Bourdin,
05:40 avec Philippe Juvin, député LR des Hauts-de-Seine, chef des urgences de l'hôpital Pompidou,
05:45 qui a un temps aussi envisagé à la présidentielle, souvenez-vous, bien sûr.
05:49 Peut-être qu'il va revenir aussi dans le débat.
05:51 8h30 dans un instant, Jean-Jacques Bourdin.
05:53 Jean-Jacques Bourdin.

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