Thibault de Montbrial, président du Cercle de réflexion de la sécurité intérieure, était l’invité de #LaGrandeInterview de Romain Desarbres dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.
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00:00 Il est 8h13 et nous sommes avec Thibaud de Montbrial.
00:03 Bonjour Thibaud de Montbrial.
00:04 - Bonjour.
00:05 - Avocat, président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure.
00:09 C'est la grande interview sur ces news et sur Europe 1.
00:13 Pas de HLM pour les délinquants et leurs familles, et notamment pour les émeutiers.
00:18 Gérald Darmanin demande au préfet de serrer la vis.
00:21 Il veut l'expulsion des voyous qui pourrissent la vie de leurs voisins.
00:26 C'est de la communication ou c'est le signal que la fête est finie pour les voyous ?
00:29 - Ça fait longtemps que je dis qu'il y a beaucoup de questions de sécurité
00:33 sur lesquelles les gouvernants pourraient progresser en faisant simplement preuve de bon sens.
00:38 Voilà une mesure de bon sens.
00:40 C'est une mesure que les Français comprennent.
00:42 C'est une mesure que chacun est en mesure de comprendre et d'accepter
00:46 parce qu'il est totalement lunaire que les gens qui commettent des actes,
00:51 qui sont des actes graves, qui pourrissent et qui mettent en danger leurs voisins
00:56 ou les voisins de leurs voisins, n'aient pas de sanctions pénales, qu'elles soient faibles.
01:01 Là, vous avez enfin une mesure qui est prise.
01:04 Elle va être très difficile à mettre en œuvre parce que d'abord c'est la justice qui, en bout de chaîne, tranchera.
01:10 Ensuite, parce que dans certaines conditions, il y a une obligation de reloger par les offices de HLM.
01:15 Mais ce qui est important, c'est que c'est une mesure qui est symbolique
01:19 et qui montre qu'au sein de l'appareil d'État,
01:22 que Gérald Darmanin ait compris, ça, ça fait longtemps qu'on le savait,
01:25 mais il y a une volonté de donner des instructions dans la chaîne vers les préfets
01:30 et ensuite vers les offices HLM.
01:32 En privé, les dirigeants de l'office HLM le disent depuis longtemps,
01:35 qu'il y a des familles qui pourrissent la vie de leurs voisins
01:37 et qu'ils aimeraient pouvoir faire plus et les expulser plus facilement.
01:40 On va enfin pouvoir le faire par l'expression "Bienvenue de cette volonté politique".
01:43 - Alors il y a quelques freins.
01:44 Il faudra que le délinquant pourrisse la vie des habitants de son immeuble.
01:48 S'il vole et agresse dans un autre quartier, ça ne sera pas possible.
01:51 Et puis vous y faisiez allusion et on l'entend ici ou là,
01:55 quand on expulse, il faut reloger.
01:59 - Romain Désarbre, l'impulsion politique,
02:03 beaucoup de gens parlent de l'impuissance politique, c'est pas vrai.
02:05 Le politique peut donner des impulsions.
02:07 Faire voter des lois, c'est bien,
02:09 mais des lois qui ne sont pas appliquées, ça ne sert à rien.
02:11 Il y a des actes qui sont du domaine réglementaire, et ça en fait partie,
02:15 qui permettent de donner des impulsions, de donner des instructions
02:19 et ces instructions sont mises en oeuvre ensuite par la chaîne.
02:21 Il vaut mieux un petit pas dans la bonne direction qu'un immobilisme.
02:25 C'est un vrai pas dans la bonne direction.
02:27 - On a vécu des émeutes ultra-violentes avant l'été à Thibaud de Montbréal,
02:31 des magasins pillés, c'était le chaos total en France.
02:34 On a eu l'occasion d'en parler.
02:36 Est-ce qu'on a pris des mesures suffisantes pour éviter que ça se reproduise
02:40 et pour mieux reprendre le contrôle si ça venait à se reproduire ?
02:45 - Alors non.
02:46 Une manière de le dire, c'est qu'il y a eu l'été et qu'on n'a peut-être pas encore eu le temps.
02:50 Moi, ce qui m'inquiète, c'est d'avoir entendu dans les semaines qui ont suivi,
02:53 le président de la République, Élisabeth Borne, dire "ah, il va falloir réfléchir,
02:57 beaucoup penser aux problèmes, pourquoi on en est arrivé là ?"
03:00 Mais sérieusement, pourquoi on en est arrivé là ?
03:02 Ça fait 15 ou 20 ans que tous les spécialistes de la sécurité attirent l'attention
03:06 sur le risque récurrent d'une explosion de violence de cette nature.
03:09 Des violences urbaines en France, ça fait des années qu'il y en a quasiment tous les soirs
03:12 dans certains quartiers.
03:13 Alors que ça tourne, là c'était partout en même temps.
03:15 Donc, je pense qu'il y a quand même un certain nombre de constats qu'on peut faire
03:19 et que certains, que j'ai fait et que d'autres ont déjà fait.
03:21 Et de venir nous expliquer qu'il va falloir réfléchir à tout ça
03:24 et encore mettre en place je ne sais quelle commission de réflexion,
03:26 c'est une manière à mon avis, en tout cas de la part,
03:29 moi j'ai entendu la première ministre au mois de juillet,
03:31 de mettre la poussière sous le tapis d'une façon qui, à l'arrivée,
03:35 ne rendra service ni à ce gouvernement ni à nos concitoyens.
03:38 - Vous êtes en train de nous dire que ça pourrait se reproduire ?
03:40 - Ah ça, c'est certain.
03:41 - Avec une police qui pourrait être dépassée
03:44 parce qu'on ne lui donne pas les moyens de reprendre le contrôle ?
03:47 - La police a très très bien réagi,
03:50 la police-gendarmerie a très bien réagi pendant ces cinq jours d'émeute.
03:53 Le ministre de l'Intérieur a tout de suite mis le paquet.
03:56 Sans doute aussi, il y a-t-il eu à un moment donné,
03:58 une intervention des gros trafiquants pour contribuer au retour du calme
04:02 parce que ça gênait le trafic.
04:03 C'est un ensemble de choses,
04:04 mais le ministre de l'Intérieur a très bien réagi.
04:06 Par contre, et c'est le sens de votre question,
04:08 si ça avait duré quelques jours de plus,
04:11 alors que pendant cinq nuits, on a eu plus de 45 000 fonctionnaires
04:14 déployés sur le terrain avec l'usure humaine qui en résulte,
04:17 alors que les stocks de munitions d'armes intermédiaires
04:20 ont été considérablement entamés,
04:21 si ça avait duré plus longtemps
04:23 et/ou si des armes de guerre que les voyous utilisent entre eux
04:26 avaient été utilisées contre la police et la gendarmerie,
04:29 là c'est sûr qu'on aurait changé de physionomie
04:31 et évidemment il y a toujours le risque que ça arrive.
04:33 - Thibaud de Montbrial,
04:35 la moitié des personnes interrogées pour des actes de délinquance à Paris et à Marseille
04:38 sont des étrangers, les chiffres sont de Gérald Darmanin.
04:41 Le projet de loi immigration est en préparation,
04:43 qu'est-ce que vous en attendez ?
04:45 - Aujourd'hui, l'immigration est un des facteurs
04:51 de différents maux dans notre pays,
04:53 des maux culturels,
04:55 des maux sociaux,
04:58 avec un coût considérable,
05:00 et des maux sécuritaires, vous venez d'en parler.
05:03 On ne peut pas faire comme si tout ça n'existait pas,
05:05 on ne peut pas faire comme si depuis 2015
05:07 il y avait une perte de contrôle, pas seulement en France,
05:09 mais de tous les pays européens,
05:10 et donc il faut reprendre drastiquement notre politique migratoire,
05:13 mais quand je dis notre, c'est au niveau européen,
05:15 et donc il faut commencer par la France, en main.
05:17 C'est vraiment un des enjeux majeurs de ces prochaines années,
05:21 et j'attends donc de ce projet,
05:23 que ce soit un projet qui ne soit pas en même temps.
05:25 On ne peut pas faire du en même temps en matière régélienne
05:28 sur des sujets aussi graves.
05:29 Il faut de la fermeté,
05:31 et je suis certain que le gouvernement,
05:32 sur un projet qui serait ferme,
05:34 trouvera une majorité à l'Assemblée nationale.
05:37 Il le faut, et c'est ce qu'attendent nos compatriotes.
05:39 - Parce que le gouvernement semble se diriger,
05:40 j'ai dit bien semble se diriger, vers du en même temps.
05:42 C'est-à-dire qu'on sert un peu la vis,
05:44 mais on donne des papiers à des gens qui sont déjà là.
05:45 - C'est un peu pour ça que je vous disais ça.
05:47 - J'ai bien compris.
05:48 - De donner des papiers à des gens,
05:49 de dire on va régulariser sur les métiers en tension,
05:51 quand on sait qu'on ne peut pas expulser les gens
05:53 qui sont en situation irrégulière,
05:55 qu'est-ce que ça crée ?
05:56 Ça crée un appel d'air.
05:57 Parce que de venir dire,
05:58 on leur donne des papiers le temps d'effectuer leur contrat,
06:00 et ensuite ils rentreront.
06:02 Mais non, ils seront là,
06:03 et ceux qui n'auront pas envie de rentrer, ils resteront.
06:05 Donc on ne peut pas se permettre de faire un appel d'air comme ça.
06:07 - 65% des Français sont favorables à un référendum sur l'immigration.
06:11 Sondage CSA pour CNews, qu'on a révélé cette semaine.
06:14 Vous, vous êtes favorable à un référendum sur l'immigration ?
06:17 - Pardon Romain Desarbres, vous n'y êtes pour rien,
06:19 mais c'est une question qui n'a pas de sens.
06:21 Tout dépend de la question posée.
06:23 Je serais favorable à un référendum sur l'immigration
06:26 qui propose aux Français un projet clair
06:30 sur des lignes de fermeté que je viens de définir.
06:32 Si c'est pour proposer un Gallimatiade en même temps,
06:35 qui finisse par n'aboutir à rien,
06:37 je n'y suis pas favorable,
06:38 parce que ça introduira de la confusion,
06:40 et ce serait une manipulation politique.
06:41 Donc encore une fois, la réponse à la question c'est
06:44 j'y suis favorable sur le principe,
06:45 à condition que la question posée soit une question qui permette...
06:48 - Quelle pourrait être la question ?
06:49 - Ah ben là, ce sont des choses techniques.
06:50 - Est-ce qu'il faut la limiter ?
06:51 Limiter l'immigration ? La stopper ?
06:54 - Non, je pense qu'il faut...
06:56 C'est très compliqué.
06:57 C'est vraiment pour ça que...
06:59 C'est pour ça qu'il faut...
07:01 On ne peut pas dire simplement "êtes-vous pour ou contre ?"
07:03 Il faut proposer un texte.
07:05 Moi, je pense qu'il faut soumettre un texte.
07:06 Il faut que ce soit un texte assez court.
07:08 Et je pense, par exemple,
07:10 que ce qui est proposé par les Républicains,
07:14 ce qui est proposé par le Rassemblement National,
07:17 ce qui est proposé par la droite en général,
07:19 ce sont des orientations qui sont indispensables.
07:23 Qui sont indispensables.
07:24 - Grande interview de Thibaud de Montbréal
07:26 sur CNews, sur Europe 1.
07:28 Thibaud de Montbréal, dans les transports en commun,
07:31 le nombre d'agressions sexuelles a doublé en 10 ans.
07:34 Il a doublé.
07:35 En Ile-de-France, 156 plaintes par jour.
07:38 Comment est-ce que vous l'expliquez ?
07:39 - D'abord, il y a un lien,
07:41 quand on rentre dans le détail des statistiques
07:43 avec le sujet précédent,
07:44 parce que dans tous les pays européens,
07:45 il y a une augmentation, notamment,
07:47 des agressions sexuelles liées aux étrangers.
07:50 Ce sont des points statistiques
07:51 qui sont facilement documentables.
07:54 Ensuite, et d'une manière générale,
07:56 peut-être qu'il y a aussi plus de plaintes
08:00 qui sont déposées,
08:01 maintenant que c'est un sujet dont enfin on parle,
08:03 parce que c'est vrai que les filles et les femmes
08:05 qui se font, pardon de l'expression,
08:07 mais emmerder dans les transports,
08:08 on en a toujours entendu parler.
08:10 Maintenant, peut-être que c'est plus pris en compte
08:12 dans le domaine public.
08:15 Et puis, vous avez un certain nombre de gens,
08:18 également, parce que ça fait partie,
08:20 je vous dis pêle-mêle tous les facteurs,
08:22 il y a beaucoup de cas psychiatriques,
08:25 de gens qui ont des pulsions non contrôlées,
08:27 qu'on a beaucoup de mal à soigner,
08:28 parce que la psychiatrie en France
08:30 est en grande difficulté.
08:32 Donc, c'est un ensemble de choses,
08:33 mais ce qui est certain,
08:34 c'est que c'est un vrai problème
08:36 et que la France est en train, là encore,
08:38 parce qu'il y a d'autres domaines où c'est le cas,
08:40 mais de se tiermondiser.
08:41 Et Paris est en train de devenir une capitale
08:43 où pour une femme, il y a beaucoup de quartiers
08:45 où c'est difficile de se balader en début de soirée.
08:47 La France est en train de se tiermondiser, vous le dites,
08:50 et tu me l'envoyes à...
08:51 - Non, mais à plein d'égards,
08:52 sur l'ultra-violence,
08:54 sur l'ultra-violence.
08:55 Cet été, moi, j'étais fasciné,
08:57 cet été, avec, en vacances, vous savez,
08:59 il y a des choses qu'on regarde
09:00 qu'on ne regarde pas pendant l'année.
09:01 Bon, j'ai regardé, par exemple,
09:03 les journaux télévisés des grandes chaînes nationales,
09:05 mais vous avez l'impression d'être dans un autre monde.
09:08 On vous parle des glaces qu'on vend quand il fait chaud,
09:10 des commerçants qui n'arrivent pas
09:11 à écouler leur stock quand il fait froid,
09:13 et de l'inflation, ce qui est un vrai sujet.
09:15 Mais l'abomination à Cherbourg,
09:17 avec cette jeune femme qui a été violée
09:19 dans des conditions atroces,
09:20 qui est dans le coma,
09:21 et dont l'État a fait pleurer
09:23 les membres de l'hôpital de Cherbourg,
09:26 les octogénaires,
09:27 il y a plusieurs octogénaires
09:28 qui ont été violemment agressés,
09:29 certains chez eux,
09:30 d'autres dans la rue,
09:31 il y en a un qui a été tué en Essonne,
09:33 tout ça, on n'en parle à peine.
09:34 Donc, les Français,
09:35 qui ressentent tout ça
09:36 parce que leurs voisins leur en parlent,
09:38 parce que certains médias leur en parlent,
09:40 mais ont parfois l'impression,
09:41 je dis, je sais pas,
09:42 il y a 10 ou 11 millions de gens
09:43 qui regardent les journaux télévisés
09:44 de TF1 et de France 2,
09:45 je pense que si leur seule source d'information
09:47 c'est ça,
09:48 ils sont dans un monde parallèle.
09:49 - On va essayer de ne pas être
09:51 dans ce monde parallèle
09:52 sur CNews et sur Europe.
09:54 - J'y suis rarement.
09:55 - Vous y êtes rarement, effectivement.
09:56 Les abaya, les camis,
09:58 et autres vêtements islamiques
10:01 seront interdits à l'école
10:02 à partir de lundi,
10:03 jour de la rentrée.
10:04 C'est la loi de 2004,
10:05 pas de religion à l'école publique.
10:07 Bon, ça sera bientôt derrière nous,
10:09 ces histoires d'abaya,
10:11 où vous craignez que les islamistes
10:12 ne soufflent sur les braises
10:13 à partir de lundi.
10:14 - Alors ce sera jamais derrière nous
10:15 pour une raison très simple,
10:16 c'est qu'il faut bien comprendre,
10:17 si on prend du champ,
10:18 qu'on est régulièrement,
10:19 d'ailleurs c'est souvent à chaque rentrée,
10:21 au mois de septembre.
10:23 La France est soumise,
10:24 comme d'autres pays européens,
10:25 à une offensive islamiste.
10:27 Tout ça est théorisé,
10:29 les frères musulmans l'ont écrit,
10:32 c'est un cycle de provocation
10:35 suivi de victimisation.
10:37 L'objectif,
10:38 c'est pour les islamistes,
10:41 de prétendre que la France
10:43 est contre les musulmans,
10:44 est anti-musulmane.
10:45 Ce qui est totalement faux,
10:46 la France accepte,
10:47 et c'est le principe de la laïcité,
10:49 accepte tous les cultes,
10:51 dès lors qu'ils n'empiètent pas
10:53 sur la vie politique.
10:57 Et l'école est un lieu,
10:59 c'est le temple du savoir,
11:01 c'est l'endroit où les enfants apprennent,
11:03 et c'est un endroit que la loi de 2004
11:05 a entendu consacré
11:07 dans une vraie neutralité.
11:08 Ce sont tous les signes ostentatoires
11:09 qui sont interdits,
11:10 pas forcément les signes musulmans,
11:12 d'une part,
11:13 et d'autre part,
11:14 pas forcément le voile.
11:15 On a beaucoup parlé du voile,
11:16 mais tous les signes ostentatoires.
11:17 - Oui, on ne peut pas aller avec une qui part,
11:18 on ne peut pas aller avec une...
11:19 - La baïa est évidemment un signe ostentatoire.
11:21 J'en veux pour preuve
11:22 que qui sont les associations,
11:24 dans la logique de ce que je viens de dire,
11:26 qui sont en train de pousser
11:27 des cris d'orfraie dans les médias ?
11:28 Ce sont des associations cultuelles musulmanes.
11:31 Donc à partir du moment
11:32 où c'est une association cultuelle musulmane
11:34 qui dénonce la mesure de Gabriel Attal,
11:37 c'est bien la preuve
11:38 que c'était une bonne mesure,
11:40 c'est une bonne mesure
11:41 qui vise un vêtement religieux.
11:43 Donc, d'abord,
11:45 je me félicite de ce courage politique.
11:48 Pourquoi ?
11:49 Parce que le cap a quand même
11:50 été difficile à comprendre.
11:51 Emmanuel Macron, 5 ans,
11:53 Jean-Michel Blanquer, la laïcité,
11:56 l'éducation nationale,
11:58 ensuite la loi séparatiste de 2021,
12:00 qui est une bonne loi,
12:01 un premier bon pas dans une direction
12:02 qu'il était important de ne pas rater.
12:04 Et puis en 2022,
12:05 on se retrouve avec Pape Ndiaye
12:06 et quand même un prisme wokiste
12:08 et une très très grande pusillanibité
12:10 face à l'islamiste,
12:11 des proviseurs qui se retrouvent
12:12 tout seuls en première ligne.
12:14 Et enfin,
12:15 on a avec Gabriel Attal
12:17 un vrai cap et ensuite,
12:18 il a l'air de...
12:19 Derrière, ça suit.
12:20 Donc on va voir lundi,
12:21 mais il faut absolument
12:22 que cette fermeté politique continue,
12:24 elle est bienvenue,
12:25 elle est indispensable
12:26 et il y aura d'autres offensives
12:27 politiques islamistes.
12:28 - Thibaud de Montbréal,
12:29 je retiens que tout cela est organisé.
12:31 - Ah oui, bien sûr.
12:32 - C'est ce que vous nous dites.
12:33 - A l'évidence.
12:34 - L'extrême gauche parle de
12:35 règles islamophobes,
12:37 de police du vêtement.
12:38 À quoi jouent Jean-Luc Mélenchon
12:39 et certains écologistes ?
12:40 Ça sera ma dernière question.
12:42 - Oui, l'extrême gauche s'est perdue
12:43 depuis longtemps
12:44 dans une collusion avec l'islamisme
12:46 qui, si on regarde historiquement
12:49 ce qui se passe dans les pays
12:50 où les islamistes sont arrivés au pouvoir,
12:51 ce qui est quand même
12:52 une perspective un peu lointaine en France,
12:54 mais il faut faire attention,
12:56 les islamistes se sont toujours
12:57 ensuite retournés contre leurs alliés.
12:59 C'est-à-dire que c'est une alliance,
13:02 les LFI, les écologistes,
13:04 qui sont au mieux les idiots utiles,
13:06 au pire les collaborateurs des islamistes,
13:08 et ils en paieront le prix
13:10 si un jour les islamistes arrivent au pouvoir.
13:12 Tout ça est indigne.
13:14 C'est indigne.
13:15 On n'est pas très loin de la trahison.
13:17 C'est pas de la trahison
13:18 parce qu'ils sont pas au pouvoir,
13:19 mais c'est une logique de haute trahison.
13:21 - Jean-Luc Mélenchon qui a changé
13:22 son fusil d'épaule
13:23 parce qu'il y a quelques années,
13:24 il s'en prenait à la burqa
13:25 au sinus en tatouage.
13:26 - Jean-Luc Mélenchon qui est le symbole
13:28 de tout ce que la politique
13:29 peut avoir de plus détestable.
13:30 - Merci beaucoup Thibaud de Montbriand,
13:32 la grande interview sur CNews et sur Europe 1.
13:36 Thibaud de Montbriand, avocat,
13:37 président du Centre de réflexion
13:38 sur la sécurité intérieure.
13:39 Je rappelle, je dis le titre de votre livre
13:41 parce que je crois que je ne l'ai pas dit au début.
13:42 "Osons l'autorité",
13:44 voilà, sorti en 2020.
13:46 Merci beaucoup d'être venu
13:48 pour répondre à mes questions aujourd'hui
13:51 sur CNews et Europe 1.
13:53 Bonne journée à vous.
13:55 (Générique)
13:58 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]