• l’année dernière
TÉMOIGNAGE RMC. La colère de deux soeurs, Aurélie et Stéphanie après le décès en juin dernier de leur papa Jean-François, d’un infarctus et ce malgré plusieurs appels au 15… Les secours n’ont été envoyés qu’au troisième appel de l’oncle et de leur mère, présents à ce moment-là, 2 heures après le premier coup de fil au 15. Au téléphone, on leur a répondu qu’il n’y avait qu’une ambulance sur le secteur et les symptômes ne justifiaient pas qu’elle se déplace.

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Transcription
00:00 Après une journée alitée dans son appartement du Cap d'Agde, l'état de Jean-François Paternotte se dégrade.
00:04 Un appel au 15, puis un deuxième une heure plus tard, sa fille Aurélie raconte.
00:08 Les appels ont été pris à la légère en fait.
00:10 Ils ont encore répété qu'il n'y avait qu'une ambulance pour le secteur.
00:14 Son état s'était quand même détérioré.
00:16 L'impossibilité de se lever, il transpirait énormément.
00:19 Et puis à la fin, il ne pouvait plus parler.
00:21 Sa mère et son oncle présents ce soir-là décident alors d'appeler les pompiers,
00:24 retrace la sœur d'Aurélie Stéphanie.
00:25 Deux heures s'étaient écoulées entre le premier appel et le troisième appel.
00:30 Et là mon oncle s'est vraiment énervé et lui a dit
00:33 "Mais est-ce qu'il faut que le patient soit dans une mare de sang pour bouger ?"
00:37 Et la personne au téléphone lui a répondu "C'est un peu ça".
00:40 Finalement les pompiers Alsamu finissent par venir.
00:42 Trop tard, Jean-François décède quelques minutes après leur arrivée.
00:45 C'est de la colère, c'est de l'incompréhension.
00:48 Qu'est-ce qu'il aurait fallu qu'on dise ?
00:50 Est-ce qu'il aurait fallu qu'on mente pour faire venir quelqu'un ?
00:53 Surtout ce qu'on aimerait c'est qu'il soit reconnu qu'il y a eu une faute
00:57 et peut-être faire bouger les choses.
00:59 En charge du 15, le CHU de Montpellier a indiqué début juillet
01:02 à la famille avoir lancé une enquête interne.
01:04 Depuis, aucune réponse n'a été apportée.

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