Retrouvez le replay de la 2e étape du Tour du Limousin-Périgord-Nouvelle-Aquitaine du 16/08/2023.
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00:00:00 [Musique]
00:00:08 Romain Grégoire est le leader de ce tour du Limousin Périgord Nouvelle Aquitaine
00:00:12 juste devant Benoît Cosnefroy avec une vingtaine de secondes d'écart
00:00:16 et puis derrière figure un groupe où il y a aussi Kevin Vauclin.
00:00:18 Bref, vous l'avez compris, les Français sont à la fête pour l'instant
00:00:21 et aujourd'hui il y a une véritable incertitude
00:00:23 qui des sprinters ou des punchers va s'imposer ici à Trelistac ?
00:00:26 Nous on est déjà sur place et on attend le peloton qui sera tout à l'heure également sur Savas-Frotté.
00:00:31 Dans Savas-Frotté on attend le leader de l'étape,
00:00:33 également le vainqueur de l'étape et le leader du général.
00:00:36 Je suis en train de me dire, recevoir tout le peloton sur le plateau de Savas-Frotté,
00:00:38 ça va faire du coup, Patrick Chassé, je pense qu'on s'est d'accord avec moi.
00:00:40 Point course avec vous avant de partir directement sur le direct.
00:00:43 Merci Claire et nous avons effectivement dans cette deuxième étape,
00:00:49 et bien une échappée, une échappée qui a pris forme assez vite
00:00:53 et qui vous le voyez possède 5 minutes et 21 secondes
00:00:56 alors que les coureurs ont fait plus de 80 kilomètres depuis le départ
00:01:00 donné tout à l'heure de cette deuxième étape en terre périgourdine.
00:01:05 Les cinq coureurs que vous apercevez ici à l'image,
00:01:08 et bien on retrouve deux récidivistes,
00:01:11 Andrea Pietrobonne qui est passé en tête de la première difficulté du jour,
00:01:16 le coureur italien de la formation Eolo-Cometa
00:01:21 qui va prendre la tête du classement de la montagne à l'issue de cette performance.
00:01:27 Tom Magno qui porte le maillot distinctif des sprints intermédiaires,
00:01:31 vous le voyez avec le Dossard 114,
00:01:33 le meilleur sprinteur de ce tour du Limousin
00:01:36 qui lui a fait de son objectif les sprints intermédiaires,
00:01:39 il est passé en tête du premier sprint de la journée.
00:01:43 Et puis on retrouve également le Swiss Johan Jacobs de l'équipe Movistar,
00:01:47 le Belge Kenny Molli qui est un coéquipier de Tom Magno,
00:01:52 alors on l'a dit Magno il a un maillot distinctif
00:01:54 donc ils n'ont pas tous les deux effectivement les mêmes couleurs,
00:01:56 mais c'est bien deux coureurs de la formation Van Ryssel
00:01:59 et enfin Vincent Dorn, le coureur allemand qui vient compléter cet effectif
00:02:06 au sein de cet échappé, il appartient à l'équipe Bikehead,
00:02:09 il est en dernière position,
00:02:11 cinq coureurs, aucun d'entre eux n'est dangereux,
00:02:14 le mieux placé il me semble c'est Kenny Molli,
00:02:17 le Belge de Van Ryssel qui est à 2 minutes et 15 secondes au classement général,
00:02:21 à désormais moins de 100 km de l'arrivée,
00:02:24 alors que nous sommes dans la côte de Saint-Pierre-de-Chignac,
00:02:27 une difficulté au cours de laquelle nous devrions voir à nouveau
00:02:31 le coureur italien de l'équipe Eolo-Kometa
00:02:34 disputer les points de meilleurs grimpeurs,
00:02:37 au sommet de cette difficulté il s'agit d'Andrea Pietrobonne,
00:02:41 mais on n'est pas encore au sommet, il reste encore 1 km,
00:02:44 cette côte fait un peu plus d'1 km de long.
00:02:47 Pietrobonne a déjà, comme vous l'avez dit Patrick, pris tout à l'heure les points du grimpeur,
00:02:50 il est maintenant virtuellement en tête de ce classement il me semble,
00:02:53 avec un point d'avance sur Romain Grégoire qui était leader de ce classement aussi,
00:02:57 en plus d'être leader de cette course,
00:03:00 donc voilà, je ne pense pas, on n'a pas vu les images pour tout vous dire de la première montée,
00:03:05 on ne sait pas si ça a été disputé,
00:03:07 mais c'est possible que ça ne soit pas forcément un classement qui soit disputé.
00:03:10 Alors la première difficulté du jour,
00:03:14 et qui proposait donc cette ascension de 3ème catégorie,
00:03:21 a été franchie après seulement 40 km de course, 41 km exactement,
00:03:26 la côte d'Agnac, qui a donc été franchie en tête par Andrea Pietrobonne,
00:03:33 devant le belge Kenny Molli, devant Drissel,
00:03:35 et en 3ème position, c'était Vincent Dorn de l'équipe Bikehead.
00:03:40 On a roulé vite puisque c'est échappé, mais pas seulement,
00:03:43 parce qu'au départ ça a quand même bataillé un petit moment,
00:03:45 sur des routes escarpées, on a roulé à plus de 43 km/h de moyenne,
00:03:50 lors de la première heure de course, c'est-à-dire entre 13h et 14h,
00:03:55 on n'a pas encore le temps de la deuxième heure de course.
00:03:59 Alors pour l'instant, l'écart continue d'augmenter, se stabilise peut-être,
00:04:03 mais j'ai l'impression quand même qu'on est sur des bases relativement élevées,
00:04:06 5 minutes et 21 secondes d'avance pour l'échapper.
00:04:09 Tout à l'heure vous disiez, est-ce que ce sera un sprinteur,
00:04:11 ou pas vraiment un sprinteur qui s'imposera,
00:04:13 mais est-ce que ça peut être un baroudeur aujourd'hui qui s'impose,
00:04:16 dans cette étape selon vous, messieurs ?
00:04:18 Pierre Roland, votre avis ?
00:04:19 C'est possible, ça paraît difficile, mais c'est possible,
00:04:24 parce que déjà c'est coureur échappé, le premier coureur de cet échappé,
00:04:29 vous l'avez souligné, il a plus de 2 minutes au classement général,
00:04:32 donc voilà, au final, ce que vont faire la groupe à mains, certainement,
00:04:37 c'est contrôler cet échappé, moins 2 minutes, c'est-à-dire que là il y a 5 minutes,
00:04:42 eux ils considèrent qu'ils sont à 3 minutes de cet échappé,
00:04:45 comme ça, ça gèle les bonifications,
00:04:48 donc voilà, ils vont attendre peut-être du renfort, certainement, d'autres équipes,
00:04:53 pour essayer à eux de revenir, de combler l'écart final sur cet échappé.
00:04:58 Moi du moins, je la jouerai comme ça, tactiquement, je ferai comprendre aux autres équipes,
00:05:03 si vous voulez vous disputer la gagne, venez collaborer en tête de peloton.
00:05:08 Exactement, tu as tout à fait raison, ils vont, je pense, contrôler,
00:05:12 alors que c'est Pierre Trobon qui est passé en tête au sommet, là...
00:05:15 Ça n'a pas été disputé, on lui laisse les classements, il a roulé,
00:05:20 du moins tout ce qu'on a vu, c'est lui qui a roulé, qui a fait l'effort,
00:05:23 et on lui a laissé passer, prendre les points, et conforter son maillot.
00:05:26 Donc je disais, voilà, pour l'équipe, la tactique, certainement,
00:05:29 employée pour la formation Groupama FDJ, c'est de,
00:05:33 c'est de contrôler, comme tu as dit Pierre, entre 5 et aux alentours de 5-6 minutes,
00:05:38 pour inciter d'autres formations qui sont, elles, intéressées par la victoire d'étape,
00:05:42 je pense à Alain, Arkea, Samson, comme on voit ici en deuxième position,
00:05:47 ou pourquoi pas la formation aussi, je désire, Citroën Team de Benoît Cosnefroy,
00:05:53 ou même Intermarché Circus Wanti, de venir collaborer, parce que voilà,
00:05:57 là, pour Groupama FDJ, il y a seulement 3 bonnes minutes de retard,
00:06:02 pour le classement général, comme on a dit, qu'on avait un coureur devant,
00:06:06 qui était à 2 minutes et 15 secondes dans l'échappée, de retard sur Romain Grégoire.
00:06:11 Alors on voit le peloton emmené par l'équipe Groupama FDJ,
00:06:14 ou plus exactement par Mathieu Ladagnus, et puis les mêmes derrière, finalement.
00:06:19 C'est un peu notre maison de retraite du peloton qui est en première ligne, à nouveau.
00:06:25 Non, pardon, pas exagéré, il ne faut pas anticiper, ils ne sont pas encore retraités,
00:06:29 et apparemment, ils ont encore beaucoup de, comment dire, un sens de l'action,
00:06:33 bref, ils sont très actifs en tête de ce peloton.
00:06:37 Bon, alors, c'est difficile de se faire une idée précise dans la traversée de Saint-Pierre-de-Chignac,
00:06:43 mais on a laissé quand même filer plus de 5 minutes,
00:06:47 alors que l'on voit maintenant que l'on a organisé,
00:06:49 c'est peut-être pas depuis très longtemps d'ailleurs qu'on a pris vraiment les choses en main.
00:06:52 Non, on va voir, parce que là, c'est la première fois qu'on a les images du peloton,
00:06:56 et je pense qu'il n'y a que Ladagnus qui roule en tête,
00:06:59 donc comme j'expliquais, je pense que le message est clair au niveau de la Groupama.
00:07:03 Si vous voulez revenir et jouer la gagne, il va falloir nous donner un coup de main,
00:07:08 et on va voir si... Non, Maxime Bouy reste dans la roue,
00:07:11 donc pour l'instant, ils sont seuls à assumer la poursuite,
00:07:13 donc ça commence à discuter du côté de l'Arkea.
00:07:16 On va peut-être poser la question aussi à Christophe Riblon sur la Moto-l'équipe.
00:07:19 Christophe, rebonjour.
00:07:21 Ah, Christophe n'est pas dispo là, tout de suite apparemment.
00:07:24 Christophe ne nous entend pas, mais on l'aura un petit peu plus tard,
00:07:28 effectivement, quand ce sera possible.
00:07:31 En tout cas, on va suivre de près l'écart de 5 minutes 25,
00:07:35 qui est l'écart max, finalement, enregistré entre l'échappé et le peloton.
00:07:40 Oui, je vous le disais tout à l'heure,
00:07:42 on a bataillé quand même pendant une quinzaine de kilomètres
00:07:45 pour que l'échappé ne puisse prendre les deux vents.
00:07:50 On a d'abord eu 4 coureurs, Tom Magno, Kenny Molli,
00:07:54 les deux coureurs de l'équipe Van Ryssel-Roubaix-Lille-Métropole,
00:07:57 le Swiss Jacobs de Movistar, Vincent Dorn,
00:08:00 mais pourquoi je dis 4, c'était bien 5,
00:08:02 et Andrea Pietrobonne, ça fait bien 5.
00:08:04 Non, non, ils sont sortis ensemble,
00:08:06 mais c'est vrai que pendant les premiers kilomètres,
00:08:09 on a eu quand même, je ne sais pas, pendant 40 minutes à peu près,
00:08:14 ça a bataillé, on avait des coureurs qui sortaient,
00:08:16 mais qui étaient immédiatement repris.
00:08:18 Et quand je vous disais tout à l'heure qu'on avait fait 43 kilomètres
00:08:21 dans la première heure de course, c'était en fait avant que cet échappé
00:08:24 ne prenne réellement les deux vents et le large.
00:08:27 Et probablement, une fois que ces 5 là sont sortis,
00:08:29 le peloton s'est relevé pendant quelques minutes
00:08:32 avant enfin de trouver une organisation.
00:08:35 Comme on a pu voir tout à l'heure dans le reportage sur AG2R Citroën,
00:08:40 des fois, il y a un petit peu d'intox dans les voitures.
00:08:43 J'ai vu par exemple le directeur sportif de la Groupe AMA
00:08:47 discuter avec Nicolas Guillet, le directeur sportif de AG2R Citroën,
00:08:51 vous collaborez, vous ne collaborez pas, etc.
00:08:54 C'est vrai qu'il y a eu une démonstration hier de l'équipe Groupe AMA,
00:08:58 aussi bien collective, et puis derrière avec les individualités
00:09:02 Romain Grégoire et Michael Storer,
00:09:04 ils ont clairement montré qu'ils étaient une jambe au-dessus.
00:09:06 Donc on veut essayer de leur laisser un maximum de travail
00:09:10 et de ne pas les aider.
00:09:12 Donc on a eu un petit moment d'intox.
00:09:14 Je ne sais pas si Christophe pourra nous en dire un petit peu plus.
00:09:17 Lui qui est à l'intérieur de la course,
00:09:20 il a un œil qui est beaucoup plus aiguisé que le nôtre derrière notre écran.
00:09:24 Alors, ce n'est pas étonnant de voir un coureur,
00:09:27 même deux coureurs d'une équipe continentale
00:09:29 comme la formation Van Ryssel représentée dans cet échappé de baroudeurs.
00:09:34 Ce n'est pas étonnant non plus de retrouver à l'avant de la course
00:09:38 un coureur de la formation Bikehead
00:09:40 ou même un coureur de la formation Eulo Kometa,
00:09:42 un coureur de la formation Movistar.
00:09:44 Ça, ça peut peut-être un peu plus surprendre dans une échappée de baroudeurs.
00:09:47 Pourquoi ? Parce que d'habitude, les équipes, les World Team,
00:09:51 elles restent un peu plus sur la réserve.
00:09:54 Bon, mais finalement, hier, à l'issue de la première étape,
00:09:59 vous vous en souvenez peut-être, on ne l'a pas signalé,
00:10:01 il n'y avait aucun représentant de Movistar
00:10:05 dans l'un des trois premiers échelons de la course.
00:10:08 Ils sont donc hors du jeu en ce qui concerne le classement général,
00:10:11 quand je dis les trois premiers échelons de la course,
00:10:13 c'est-à-dire y compris le troisième échelon où il y avait 25 coureurs
00:10:16 qui se sont disputés une place d'honneur au sprint.
00:10:20 Alors on a peut-être changé de tactique maintenant chez Movistar.
00:10:23 Qu'est-ce que vous en pensez Cédric ?
00:10:25 C'est rare, d'ailleurs il faut qu'on le souligne,
00:10:28 parce que c'est rare de retrouver une formation du World Tour comme Movistar,
00:10:32 une formation de renom du cyclisme international,
00:10:34 ne pas être présente dans le classement des 30 premiers coureurs,
00:10:38 ils n'avaient pas un coureur quand même.
00:10:40 Donc certes, quand on voit la start list de cette équipe,
00:10:43 on n'a pas forcément les grands noms de cette formation,
00:10:46 mais quand même, du coup, on n'est pas forcément dans l'allure,
00:10:49 je pense peut-être physiquement,
00:10:51 de toute façon si on n'était pas dans l'allure physiquement,
00:10:53 hier on ne pouvait pas être devant,
00:10:55 c'était le cas pour la formation Movistar,
00:10:57 donc du coup on change un petit peu son fusil d'épaule,
00:10:59 on passe à l'offensive, parce que c'est la seule façon pour moi d'exister.
00:11:02 Donc voilà, on retrouve un coureur de cette formation à l'avant,
00:11:05 alors que maintenant, ça change en tête du peloton.
00:11:07 Il y a du changement en tête du peloton, effectivement,
00:11:08 avec la formation Intermarché qui vient prêter main forte,
00:11:11 alors que l'écart continuait d'augmenter,
00:11:13 on est monté maintenant à 5,35,
00:11:15 et on se dit, ah oui, effectivement,
00:11:17 le message dont vous parliez tout à l'heure, envoyé à destination des autres équipes,
00:11:21 Pierre-Roland, le message de l'équipe Groupe AMAF-DJ, l'équipe du leader,
00:11:25 eh bien est passé, on a compris, effectivement, qu'il fallait venir prêter main forte.
00:11:29 Intermarché a également mis un coureur pour aider Mathieu Aladagnus.
00:11:33 On sait, on connaît, tout le monde connaît Philippe Mauduy,
00:11:36 le directeur sportif de cette équipe Groupe AMAF-DJ sur ce tour du limousin,
00:11:41 c'est quelqu'un de très fin tactiquement, il fait peu d'erreurs,
00:11:45 et là, le message, il est passé,
00:11:47 il a fait comprendre tout simplement aux autres directeurs sportifs,
00:11:50 bon, si vous voulez gagner cette étape,
00:11:52 si vous voulez revenir nous mettre en difficulté,
00:11:54 il faut collaborer en tête de peloton.
00:11:57 C'est un message reçu 5 sur 5 par l'équipe Monti et l'équipe Arkea,
00:12:00 qui se met à collaborer en tête de peloton.
00:12:02 Je pense qu'ils t'écoutent, Pierre, en fait, les directeurs sportifs.
00:12:05 Ils attendent aussi la télé avant de venir rouler.
00:12:08 Au-delà de nous écouter, au-delà d'écouter Pierre-Roland,
00:12:10 ils attendent surtout d'avoir les images,
00:12:12 parce que c'est vrai que quand on est derrière, on voit beaucoup moins quand même aussi la course.
00:12:16 Bon, les écarts, on les a, évidemment, il y a Radio Tour, il faut le rappeler,
00:12:19 qui donne les écarts à toutes les voitures suiveuses,
00:12:22 toutes les voitures de direction sportive,
00:12:25 ce qui permet de toute façon de réagir.
00:12:28 Quand on passe les 5.30, devant, on retrouve ces 5 coureurs échappés.
00:12:32 Une échappée de 5 coureurs, ce n'est pas, évidemment, vous l'aurez compris,
00:12:34 une échappée de 2 coureurs, donc il faut quand même se méfier sur des routes escarpées.
00:12:39 L'équipe Movistar, on en parlait tout à l'heure,
00:12:41 il faut aussi signaler que l'un des coureurs de cette équipe a abandonné.
00:12:44 Il s'agit de Gonzalo Serrano,
00:12:46 qui était d'ailleurs considéré comme le leader de cette équipe.
00:12:49 On parlait du classement général, ça aurait probablement été lui le mieux placé
00:12:52 pour ramener un bon classement.
00:12:53 Le problème, c'est qu'il est tombé hier,
00:12:55 qu'il a terminé avec une bonne dizaine de minutes dans un groupe d'attardés.
00:12:58 La première étape à la peine, et finalement, il a renoncé.
00:13:03 On a vu l'image hier, quand il s'est relevé, il était sanguinolent.
00:13:08 Et par conséquent, il a peut-être eu du mal à repartir.
00:13:12 On a pris aussi des nouvelles d'un autre coureur
00:13:15 qui était, rappelez-vous, dans l'échappée,
00:13:18 qui avait été repris par le peloton
00:13:21 et qui finalement ensuite est tombé.
00:13:23 Il s'agissait hier de Samuele Zoccarato,
00:13:26 l'italien de l'équipe Green Project Bardiani.
00:13:29 On a pris des nouvelles, fracture du coude,
00:13:32 et donc une fin de saison terminée probablement pour Zoccarato
00:13:36 parce que le coude, ce n'est pas une fracture facile, c'est douloureux.
00:13:39 En plus, la rééducation est compliquée.
00:13:41 Ça mettra probablement du temps.
00:13:42 Il a d'ailleurs été opéré hier soir, nous a précisé son médecin.
00:13:46 Donc vous voyez que c'est une mauvaise nouvelle pour ce coureur.
00:13:51 On sait que les Italiens dans le passé ont brillé sur les routes du Tour du Limousin,
00:13:56 récemment encore avec la victoire de Luca Wackermann.
00:14:01 C'était en 2020, il me semble.
00:14:03 Alors on est sur une étape.
00:14:09 Alors on a dit de cette étape qu'elle pouvait peut-être convenir à des sprinteurs.
00:14:12 Une étape en tout cas qui a moins de dénivelé.
00:14:14 Un peu moins, pas grand-chose finalement par rapport à l'étape d'hier,
00:14:18 mais avec peut-être des côtes moins présentes, moins difficiles dans le final de cette étape.
00:14:24 Peut-être que pour parler de cette étape 100% périgord,
00:14:28 on peut écouter le président de cette épreuve,
00:14:33 que Charles-Antoine Nora et François-Xavier Bunel sont allés rencontrer ce matin,
00:14:38 le président du comité d'organisation, Christian Courbater,
00:14:41 au sujet de cette deuxième étape du Tour du Limousin Périgord de Vénéquitaine.
00:14:46 Alors, une étape aujourd'hui qui est sur papier pour les sprinteurs,
00:14:50 en tout cas c'est ce que vous vouliez construire,
00:14:52 c'est pas forcément l'étape la plus dure de cette semaine.
00:14:55 C'est exact.
00:14:56 Alors on a pour habitude, en général, qu'on fait toujours une deuxième étape plus facile pour les sprinteurs,
00:15:03 parce qu'une étape au sprint c'est très très joli aussi.
00:15:05 On peut pas avoir tous les jours des arrivées en montée,
00:15:08 on peut pas tous les jours avoir des arrivées pour puncher,
00:15:12 donc une étape au sprint c'est évident,
00:15:14 le territoire du Périgord et de la Dordogne s'y prête très bien,
00:15:17 donc c'est pour ça qu'aujourd'hui, effectivement, il y a de fortes chances quand même que l'étape arrive au sprint.
00:15:21 Une étape pour sprinteur avec quand même 2500 dénivelés positifs sur le papier.
00:15:25 Voilà, bien sûr.
00:15:26 Mais si vous voulez, si on prend le Tour de France par exemple,
00:15:29 ça s'est catégorisé comme une étape de plaine,
00:15:31 surtout que les 50 derniers kilomètres sont quasiment plats.
00:15:34 Donc c'est pour ça qu'on estime aujourd'hui que l'arrivée risque de se juger au sprint.
00:15:38 Et puis une journée peut-être plus tranquille avant l'étape reine qui sera demain.
00:15:42 Voilà.
00:15:43 Aujourd'hui ça va donner une chance à tous ceux qui ont été un petit peu hier distancés.
00:15:49 Je pense qu'aujourd'hui ils vont vouloir se rattraper en faisant une échappée.
00:15:53 Je pense qu'il va y avoir un groupe de quelques coureurs qui va sortir quasiment au départ
00:15:59 pour aller faire une grande échappée.
00:16:01 Alors espérons qu'ils aillent au bout, je ne sais pas,
00:16:03 dans tous les cas, ils vont sûrement vouloir se rattraper d'hier.
00:16:07 Et puis les équipiers aussi ont une chance.
00:16:10 D'habitude ils travaillent pour leur leader, donc là on va voir.
00:16:12 Sauf bien sûr pour les sprinteurs.
00:16:13 Les équipiers pour les sprinteurs vont travailler pour.
00:16:15 Mais voilà ce que je peux dire sur cette étape de Périgord
00:16:20 qui va quand même être très très belle.
00:16:22 Mais oui, on a l'impression que Christian Courbatier a vu le film avant nous presque.
00:16:26 Parce qu'il nous parle de cette étape en sachant que c'était,
00:16:29 en ayant bien à l'esprit que cette échappée pouvait prendre du champ.
00:16:32 Et ce qu'elle est en train de faire, cette échappée de 5 coureurs.
00:16:35 Et on en profite d'ailleurs, puisqu'on vient d'entendre le président actuel du Tour du Limousin,
00:16:39 pour saluer Claude Fayet-Mendy, qui était aussi auparavant le président emblématique.
00:16:43 L'an passé, il y avait des soucis de santé.
00:16:46 Moi je l'ai aperçu hier au volant d'une voiture.
00:16:49 Ça veut dire que ça va beaucoup mieux et on est content.
00:16:51 Parce qu'on le sait, le Tour du Limousin,
00:16:53 ce sont comme dans toutes ces épreuves qu'on a pris l'habitude de vous diffuser
00:16:56 sur la chaîne L'Équipe depuis le tout début de saison.
00:16:59 On commence généralement avec l'étoile de Messège.
00:17:01 Ce sont avant tout des bénévoles, des passionnés.
00:17:04 Et ils sont nombreux pour arriver à mettre sur pied une épreuve aussi importante
00:17:10 que le Tour du Limousin Périgord Nouvelle Aquitaine.
00:17:13 Il y a le soutien des territoires, il y a le soutien des partenaires privés.
00:17:17 Mais il y a aussi le soutien de tous ces bénévoles.
00:17:20 Et ça va du porteur de barrière à ceux qui font les carrefours,
00:17:23 à ceux qui, bien sûr, toute l'année, préparent le parcours
00:17:26 tel qu'il nous a été décrit par Christian Combattère.
00:17:29 On revient sur le peloton.
00:17:32 Passage à la musette. Ce n'est pas une étape de clown aujourd'hui.
00:17:36 Il y avait Jojo le clown d'ailleurs, sur le bord de la route,
00:17:39 sur la droite de l'écran. C'est un fervent suiveur du Tour de France
00:17:44 pour avoir fait le Tour de France cette année en avant-course.
00:17:48 On le voit tous les jours et il y en a plusieurs comme ça.
00:17:51 Vous le connaissiez avant d'arrêter la compétition ?
00:17:53 Oui, mais quand on est en compétition, quand on est sur le vélo,
00:17:58 on peut l'apercevoir une fois dans le tour ou une fois de temps en temps.
00:18:02 Mais là, d'avoir fait le tour, pour ma part, pour la première fois en avant-course,
00:18:08 il y a plein de personnages comme ça qu'on voit tous les jours.
00:18:12 On va voir Jojo le clown.
00:18:14 Il y a Jojo le clown. C'est un sujet très léger.
00:18:18 Il y a Jojo le clown, il y a Marguerite, il y a Jojo le coq,
00:18:22 il y a Cédric qui peut nous en parler, il y a le diable.
00:18:25 Au moins, on arrive à les identifier.
00:18:29 Il n'y a pas le bourdon, le frelon ?
00:18:32 L'ange aussi.
00:18:34 Il y a aussi un monsieur habillé en tenue de bagnard en bandes noires et blanches
00:18:41 avec marqué "la terre est plate".
00:18:43 "La terre est plate", on le voit tous les jours.
00:18:45 J'étais en train d'y penser à ce clown.
00:18:47 C'est vrai qu'on n'a pas tranché la question.
00:18:49 Mais bon, ça fera l'objet d'un débat une autre fois.
00:18:51 C'est vrai que c'est des gens très attachants.
00:18:55 Des passionnés.
00:18:57 Des vrais passionnés de vélo, du Tour de France, mais du vélo en général.
00:19:01 Attention, on est maintenant sur une route étroite en ce qui concerne l'échappée
00:19:05 parce que c'est la caractéristique du Tour du Limousin.
00:19:07 Pas seulement du Tour du Limousin.
00:19:09 Vous pourrez suivre sur la chaîne d'équipe dans quelques jours
00:19:12 le Tour de Grande-Bretagne qui a aussi cette particularité souvent
00:19:14 d'aller chercher des routes étroites, escarpées,
00:19:17 où il n'y a pas forcément la place pour tout le monde.
00:19:19 Le peloton doit en tout cas se faire un passage.
00:19:24 Quand on est à 88 km de l'arrivée, il n'y a pas de problème.
00:19:28 Quand on est dans le final, ça peut être effectivement beaucoup plus compliqué.
00:19:32 En tout cas, en ce qui concerne les échappées, pour l'instant,
00:19:35 même si la poursuite s'organise, on constate que l'écart est toujours supérieur à 3 minutes.
00:19:40 Mais on a perdu du temps.
00:19:41 5 minutes, Patrick.
00:19:42 Je dis 5, j'ai dit 3.
00:19:43 On a perdu quand même 30 secondes depuis que la formation Intermarché Circus
00:19:48 vient d'arriver en tête de peloton, tout comme la formation Arkea-Samsic.
00:19:52 On a mis deux coureurs, un de chaque formation, à venir travailler.
00:19:56 On a perdu du temps.
00:19:57 Je voulais revenir juste sur une image.
00:19:59 Quand on a vu, tu parles de Monsieur Jojo Le Clown,
00:20:02 on a vu, je ne sais pas si vous avez fait attention, la tête de Mathieu Ladagnus.
00:20:05 Il était occupé, Mathieu.
00:20:06 Je pense que ça fait un bout de temps qu'il roule.
00:20:07 Il doit être content de voir d'autres coureurs arriver à sa hauteur
00:20:10 parce qu'il avait l'air un peu occupé.
00:20:12 "Occupé" entre guillemets, c'est une expression.
00:20:14 Occupé, c'est-à-dire qu'il ne fait pas semblant de rouler tout seul.
00:20:17 À contrôler 5 coureurs qui ont 5-6 minutes d'avance, il faut s'employer quand même.
00:20:22 Je pense que Mathieu Ladagnus est bien content de voir d'autres coureurs
00:20:26 venir collaborer avec lui en tête de peloton.
00:20:28 Il a commencé à rouler hier, lui.
00:20:30 Ça fait un petit moment, ça faisait 40 kilomètres qu'il était tout seul.
00:20:33 On l'a vu quand j'ai dépassé hier à l'hôtel, il a récupéré entre les deux.
00:20:36 Il est allé au rab, il était les deux.
00:20:39 On voit son visage en troisième position, le maillot bleu de la Groupe Amas.
00:20:45 Il a les yeux un peu creusés déjà.
00:20:48 C'est une journée qui est difficile, surtout ça fait 80 kilomètres
00:20:51 qu'il est en train de rouler tout seul, en train de se battre contre 5 coureurs
00:20:54 pour ne pas qu'ils prennent trop de champ.
00:20:56 Aujourd'hui, il fait très très chaud.
00:20:59 C'est aussi à prendre en compte.
00:21:01 On ne sait pas les capacités à Mathieu à supporter la chaleur.
00:21:06 Il est avec Maxime Boué et avec Tom Paco qui roule en tête.
00:21:11 On voit avec les yeux creusés Mathieu Ladanus.
00:21:17 Là, il doit vivement la retraite.
00:21:19 Il se trouve en difficulté.
00:21:21 Encore quelques mois de patience.
00:21:23 On tourne une page de publicité.
00:21:25 L'écart est sous les 5 minutes.
00:21:26 Désormais, par rapport aux 5 coureurs de tête, on fait le point juste après cette pause.
00:21:34 5 coureurs échappés dans cette deuxième étape du Tour du Limousin.
00:21:39 100% Périgord.
00:21:41 Une étape en direction de Trelissac.
00:21:43 5 coureurs échappés avec Tom Magno qui était d'ailleurs échappé hier
00:21:48 déjà en compagnie d'Andrea Pietrobon, l'italien des Holocométas.
00:21:52 La différence c'est que cette fois-ci, Magno est parti avec son coéquipier
00:21:56 le belge Kenny Moly, puis on a le allemand Vincent Dorn
00:21:59 et le suisse Johan Jakobs qui est le seul représentant d'une World Team
00:22:03 c'est-à-dire d'une équipe de première division.
00:22:05 C'est lui d'ailleurs, Jakobs, qui roule actuellement en tête de cet échappé.
00:22:09 Bon là, il suffit que je dise ça pour qu'il lève le bras et qu'il redescende
00:22:12 derrière peut-être à la hauteur de la voiture ou demander tout simplement du ravitaillement
00:22:17 un nouveau bidon.
00:22:19 Quoi qu'il en soit, pourquoi cette équipe World Team est à l'avant de la course,
00:22:22 on l'a dit, parce qu'aucun de ces coureurs n'est présent dans les hauteurs du classement général.
00:22:27 Aucun de ces coureurs dans l'échappé n'est dangereux
00:22:29 donc pour Romain Grégoire, le leader de la course
00:22:32 et chez Movistar, on a changé de stratégie, on va viser les victoires d'étape, pourquoi pas.
00:22:36 Victoire d'étape possible au terme d'une échappée de baroudeur, c'est assez rare
00:22:41 mais on a eu un écart qui est monté jusqu'à 5 minutes 35,
00:22:44 écart qui est maintenant redescendu à 4 minutes 44.
00:22:47 Pour quelles raisons ? Petit rappel, la réponse de Cédric Pinault,
00:22:51 pourquoi on voit cet écart diminuer maintenant ?
00:22:53 Pour aller tout simplement chercher les échappés,
00:22:56 parce qu'on voit les équipes qui roulent en tête de peloton,
00:22:58 enfin les équipes qui sont venues soutenir la formation de groupe AMAF DJ,
00:23:02 donc les équipes Arkea, Samsic, les équipes intermarché Circus Wanti
00:23:06 et on a une troisième équipe aussi qui fait son apparition Patrick,
00:23:09 c'est l'équipe Nantes CIC Atlantique, qui est là pour rouler aussi en tête de peloton.
00:23:17 Donc voilà, ces équipes, si elles veulent revenir sur les échappés, doivent travailler
00:23:22 parce que du côté de la groupe AMAF DJ, on a fait comprendre
00:23:25 qu'on n'était pas forcément intéressé de reboucher tout de suite ces 5 minutes.
00:23:29 On sait que le coureur le plus dangereux dans l'échappé,
00:23:31 c'est le jeune Kenny Molli de la formation Van Riesel Roubaix Lille Métropole
00:23:36 et il est à 2 minutes et 15 secondes au classement général de Romain Grégoire.
00:23:40 Alors on voit que le peloton est toujours sous la conduite de Mathieu Ladagnus,
00:23:46 de Tom Paco pour intermarché, qui est le coureur de CIC qui vient se glisser maintenant.
00:23:51 Peut-être Maël Guégan, non ? En tout cas, c'est le troisième équipe.
00:23:55 Ce n'est pas Maël Guégan, je n'ai pas réussi à le dire.
00:23:57 Robin Plamandon, peut-être le jeune Robin qui est venu se glisser,
00:24:01 c'est ce que me dit Alexandre Philippon dans les oreilles.
00:24:04 En tout cas, on a plus d'équipes à mobiliser pour réduire cet écart par rapport au peloton.
00:24:10 Mais on est encore loin, je dirais bien sûr, de l'arrivée et même de la prochaine difficulté
00:24:19 qui interviendra dans 4 kilomètres.
00:24:21 On retrouve ici les échappés.
00:24:25 Et je vais en profiter quand même, puisqu'on est là et qu'on est là pour 4 jours.
00:24:29 Vous savez qu'on nous avons un jeu qui vous permet de gagner des maillots.
00:24:34 Un maillot un peu particulier puisqu'il s'agit d'un maillot emblématique de la route Se Partage.
00:24:41 Un maillot qui a été designé, dessiné, plus précisément on pourrait dire si l'on parle français,
00:24:49 par la sécurité routière.
00:24:51 Et sur la chaîne équipe, avant de faire gagner ce maillot,
00:24:55 que vous pourrez gagner tout simplement en vous rendant sur les réseaux sociaux
00:25:00 et sur le compte de SavasFrotter,
00:25:04 d'abord j'en profite quand même pour donner quelques conseils de sécurité.
00:25:11 Vous les entendez maintenant assez régulièrement,
00:25:13 mais je pense qu'il y a tellement à dire qu'on ne va pas s'en priver.
00:25:17 L'opération La Route Se Partage, c'est avant tout l'objectif de faire que la route soit mieux partagée
00:25:23 entre cyclistes et conducteurs.
00:25:25 Ce partage de la chaussée ce n'est pas une option, c'est une obligation.
00:25:28 La route elle appartient à tout le monde et en fait on est tous égaux dans son usage,
00:25:33 mais on n'est pas réellement égaux en cas d'accident.
00:25:36 On le sait, le cycliste n'a pas de carrosserie et en cas de choc, c'est sa vie qui est en jeu.
00:25:42 Alors on le constate tous depuis quelques années, la cohabitation est quand même assez difficile.
00:25:46 La pratique du vélo en France a, nous dit-on, augmenté de 30% depuis le Covid
00:25:52 et cette tendance va probablement se poursuivre.
00:25:55 Il nous faut donc apprendre à vivre la route ensemble
00:25:58 et ces messages ont pour but d'inciter chacun d'entre nous à réfléchir sur son propre comportement,
00:26:04 qu'on soit au volant d'une voiture mais aussi au guidon d'un vélo,
00:26:07 pour plus de respect, afin de limiter les dangers et afin de pouvoir prendre la route plus sereinement.
00:26:13 Alors gardez à l'esprit s'il vous plaît que la sécurité routière c'est une responsabilité partagée
00:26:18 et en respectant ces règles, on contribuera tous à créer un environnement plus sûr pour les utilisateurs de la route.
00:26:25 N'oublions pas ce message essentiel, un message d'ailleurs que va nous rappeler notre consultant Thomas Vauclair,
00:26:31 la route se partage. Écoutez justement Thomas qui nous a envoyé cette vidéo.
00:26:36 Automobiliste, le chevauchement d'une ligne continue est désormais autorisé pour dépasser les cyclistes sous certaines conditions.
00:26:45 Alors n'oublions pas, la route se partage.
00:26:47 Oui, une ligne continue, effectivement, on voit beaucoup de coureurs d'automobilistes
00:26:53 quand ils doivent doubler des coureurs cyclistes, on a l'impression que cette ligne continue, c'est un mur,
00:26:57 ils ne veulent pas la franchir alors ils frôlent les coureurs.
00:27:00 Ça vous est déjà arrivé à vous, les uns, les autres, qui continuez à faire du vélo,
00:27:03 même si vous n'êtes plus coureurs cyclistes, à l'entraînement ?
00:27:05 Bien sûr, bien sûr, on se fait en balade, à l'entraînement, seul ou en famille.
00:27:11 C'est vrai que des fois les automobilistes, ils ont peur de passer cette ligne blanche,
00:27:19 donc du coup ils passent tout près des cyclistes, aussi bien des cyclistes en lycra, comme on dit, que des familles.
00:27:25 Et en fait, tout simplement, on a le droit, on a le droit de chevaucher cette ligne blanche,
00:27:31 en mettant ses clignotants, en se signalant, bien sûr, sans voiture, dans le sens contraire,
00:27:38 mais on a tout à fait le droit et on doit respecter cette distance d'1m50 hors agglomération et d'1m en agglomération.
00:27:47 On ne doit pas frôler les coureurs cyclistes et aussi les pratiquants du vélo, tout simplement,
00:27:53 pour plusieurs raisons, tout simplement parce que c'est dangereux, on peut faire un écart à tout moment.
00:27:58 Et aussi, quand une voiture double un cycliste à haute vitesse, il y a un phénomène de vent, d'aspiration,
00:28:06 qui peut nous prendre le guidon, donc voilà, il faut doubler un cycliste avec prudence,
00:28:13 en respectant les distances et ne surtout pas s'amuser à frôler un coureur.
00:28:19 - Merci pour ces conseils de bon sens, finalement, mais tout le monde ne le sait peut-être pas, c'était bien de le rappeler.
00:28:26 Le sprint, le sprint intermédiaire, le deuxième de la journée, c'est Tom Magnot de l'équipe Vendricenne,
00:28:30 et il porte le maillot bleu de leader du classement des sprints après son échappée d'hier,
00:28:34 et c'est lui qui va tenter à nouveau, après avoir franchi en tête le premier sprint intermédiaire,
00:28:38 de franchir le deuxième, on ne va pas lui contester, on ne l'a pas contesté, c'est un peu normal,
00:28:44 il est déjà le leader, derrière on n'a pas forcément envie de... on a d'autres objectifs, on va dire, dans cette échappée.
00:28:50 - C'est mieux de rester unis et de bien s'entendre encore dans cette échappée, alors si on commence à se batailler,
00:28:55 même si c'est un classement qui peut être disputé, qui doit être disputé, mais là, on s'entend,
00:29:03 on a trouvé un terrain d'entente qui est trop bon pour faire les grimpeurs, Magnot, qui était aussi déjà échappé hier,
00:29:09 fait le classement des sprints, ça ne gêne pas les autres coureurs qui sont dans cette échappée,
00:29:15 donc tant mieux pour la bonne entente en tout cas de s'échapper pour le reste de l'étape.
00:29:19 - Alors, il a pris 3 secondes de bonification, mais il n'est pas dangereux au classement général, enfin il est très loin, Magnot,
00:29:26 il a surtout pris 3 points, il en avait 10, il en a 13 désormais, il est le leader de ce classement des sprints,
00:29:33 on notera que dans le règlement du Tour du Limousin, le classement des sprints, on ne marque pas de points aux arrivées d'étape,
00:29:41 mais seulement sur ces sprints intermédiaires, c'est la raison pour laquelle il n'est pas menacé par Romain Grégoire.
00:29:47 - Allez, on va passer la parole maintenant, et ça nous permettra de lui redire bonjour à Christophe Riblon,
00:29:55 qui se trouve sur la moto de l'équipe, il est aux côtés d'Yvon Le Danois, le directeur sportif de la formation Movistar.
00:30:00 - Oui, c'est ça Patrick, aux côtés d'Yvon Le Danois, l'équipe Movistar, on va lui poser quelques questions,
00:30:07 déjà comment va Gonzalo Serrano, on a vu qu'il avait abandonné en début d'étape ?
00:30:10 - Suite à la chute d'hier dans le final, malheureusement on était conscient que ça allait être difficile, on a voulu essayer, mais ça ne l'a pas fait.
00:30:20 - Est-ce qu'il y a une petite déception par rapport à l'étape d'hier, le fait qu'il n'y ait plus un seul coureur de chez vous à moins de 2 minutes au général ?
00:30:26 - Oui, c'est clair qu'en perdant Gonzalo qui était notre leader, qui est tombé au pied de la dernière bosse,
00:30:31 on sait qu'on avait tout perdu pour le classement général, maintenant le Tour du Limousin n'est pas fini,
00:30:37 il faut savoir rebondir comme Yoann le fait en ce moment.
00:30:40 - C'est exactement ça, la stratégie du jour a été adaptée, c'est pour ça qu'il y a un coureur dans l'échappée, on essaie d'aller chercher des étapes maintenant ?
00:30:45 - Oui, je pense que l'objectif numéro 1 c'est d'aller chercher une étape, c'est clair.
00:30:49 - Bonne chance et bon courage !
00:30:51 - Merci.
00:30:52 - Merci à Yvon, on comprend, on adapte la stratégie, c'est ce qu'on doit faire sur la course,
00:30:57 on rappelle qu'ils ont perdu leur principale carte pour le général ce matin,
00:31:01 donc voilà, on adapte et c'est pour ça qu'on a un coureur, et c'est assez rare sur le Limousin quand même,
00:31:06 on a un coureur d'une équipe World Tour à l'avant pour essayer tout simplement d'aller chercher des étapes.
00:31:10 - Oui, et on sait que l'équipe Movistar a quand même l'habitude de gagner des courses par étapes,
00:31:15 alors pas forcément toujours des grandes courses, mais cette année ils en ont gagné déjà 3,
00:31:20 ils ont gagné le Saoudi Tour avec Ruben Guerrero, ils ont gagné le Tour de Man avec Matteo Jorgensen
00:31:26 et ils ont gagné également, et ça on s'en souvient plus précisément, les Boucles de la Mayenne.
00:31:32 Les Boucles de la Mayenne au mois de mai dernier, c'était avec Oyer Lascano.
00:31:37 Et Oyer Lascano, on ne savait pas à ce moment-là qu'il allait gagner les Boucles de la Mayenne,
00:31:41 il ne faisait pas partie des grands favoris quand même.
00:31:43 - C'est un sacré coureur qui a confirmé en remportant le titre de champion d'Espagne sur route quand même,
00:31:47 quelques semaines plus tard.
00:31:48 - Quelques semaines plus tard, un mois plus tard en réalité,
00:31:51 c'est l'un des deux coureurs champions nationaux de son pays.
00:31:56 Il y a également Gregor Mühlberger qui est le champion d'Autriche dans cette formation Movistar.
00:32:01 Au total, 13 victoires depuis le début de l'année, mais pour gagner sur le Tour du Limousin,
00:32:06 Movistar, attention, ça va être peut-être maintenant un peu plus compliqué avec cette équipe qui a perdu son leader.
00:32:13 - Il faut se montrer offensif comme ils le font aujourd'hui en tout cas.
00:32:16 - Oui, alors se montrer offensif, je suis d'accord avec vous,
00:32:19 mais est-ce que c'est la meilleure façon de partir dans une échappée de baroudeurs ?
00:32:24 Alors que vous m'avez tous dit "ah non, mais ils ne vont pas aller au bout".
00:32:26 - Le problème c'est qu'est-ce qu'ils ont la possibilité de faire autrement ?
00:32:29 Sur le papier, ils n'ont pas forcément les meilleures cartes pour pouvoir s'imposer aujourd'hui.
00:32:34 - En masse.
00:32:35 - Sur les autres étapes. Après, cette équipe, ils ont José Joachim Rorace,
00:32:38 Christophe, tu nous entends, il est bien là, José.
00:32:41 Tu ne l'avais pas vu hier, mais il est bien là.
00:32:43 Du coup, ils ont Rorace, mais ça reste compliqué, Rorace a 38 ans.
00:32:48 C'est comme Mathieu Ladenousse, c'est les capitaines de route qui se sacrifient pour le collectif.
00:32:53 Donc à partir de là, aller chercher des victoires, ça me semble un peu plus difficile.
00:32:56 - Christophe Riblon, vous en pensez quoi, après avoir interrogé Yvon Ledanois ?
00:33:00 Est-ce que c'est la meilleure façon pour aller gagner quelque chose,
00:33:04 pour rattraper cette déception d'avoir perdu son leader,
00:33:06 de se glisser dans une échappée de baroudeurs,
00:33:08 qui a vraiment très peu de chances de réussir son coup,
00:33:13 de réussir à se disputer la victoire aujourd'hui ?
00:33:15 - En tout cas, c'est une des options.
00:33:19 Je pense qu'on le sait, sur ce Tour du Limousin, les étapes et les scénarios sont assez ouverts.
00:33:25 Hier, on a beaucoup de coureurs qui ont fini loin en classement général.
00:33:29 On ne sait pas aujourd'hui, on sait, on voit bien comment c'est en train de se mettre en place
00:33:33 au niveau du peloton, mais on n'est pas sûr au départ de l'étape que les équipes de sprinter vont rouler.
00:33:37 Il faut optimiser toutes ces cartes.
00:33:39 Il faut aussi rebondir.
00:33:41 On l'a tous vécu, aussi bien Pierre que Cédric.
00:33:44 Quand on perd son leader, il faut trouver un nouvel objectif, un nouvel élan.
00:33:49 Le fait de repartir dans l'échappée aujourd'hui, ça fait partie de ce nouvel élan.
00:33:53 Si ce n'est pas avec l'échappée, je pense qu'on va certainement essayer au sprint,
00:33:58 avec Rorace ou un autre qui se sent mieux.
00:34:00 On rappelle que l'arrivée aujourd'hui, elle est en faux plat montant.
00:34:03 Il y a quand même du dénivelé, même s'il n'y a pas de vraies grosses bosses.
00:34:06 La course peut être rendue difficile.
00:34:09 Sur la fin de parcours, ça roule vite.
00:34:11 Il y aura des opportunités. En tout cas, ça fait partie des solutions.
00:34:14 Une équipe, malgré qu'on soit du World Tour, qu'on soit autour du Limousin,
00:34:19 on essaye de repartir de l'avant.
00:34:22 Je trouve que c'est intelligent.
00:34:25 En tout cas, Yvon Ledanois, quand je l'ai vu,
00:34:27 je pense que ça a été ressenti aussi dans ses réponses.
00:34:30 Je l'ai trouvé plutôt, je ne dirais pas serein, mais en tout cas enjoué.
00:34:35 Et voilà, pas du tout abattu et avec des nouvelles ambitions.
00:34:39 Merci Christophe Calcaioche.
00:34:42 C'est bon, on a fait le tour pour Movistar.
00:34:44 On aperçoit le leader de la course, Romain Grégoire.
00:34:49 Maillot de leader sur les épaules.
00:34:51 On a eu l'occasion de le dire hier, ce n'est pas inédit.
00:34:54 Il a déjà eu cette saison l'occasion de décrocher assez vite le maillot de leader
00:34:59 dans une course par étape.
00:35:01 Il n'était pas jaune, il était rose en réalité.
00:35:03 C'était le maillot de leader parce que c'est la couleur des 4 jours de Dunkerque.
00:35:08 Et de le défendre ensuite et de le conserver sur les épaules jusqu'au terme de cette épreuve.
00:35:14 Ça, c'est un point important parce que quand on est un jeune coureur,
00:35:17 quand on est dans sa première année pro,
00:35:19 on a évidemment cette expérience-là à l'échelon inférieur, on peut l'avoir eue.
00:35:23 Mais chez les pros, ça demande, comment dire, ça réclame un état d'esprit
00:35:29 et quelques prérogatives. Il faut déjà savoir subir la pression d'une certaine façon.
00:35:34 - Oui, après le scénario était différent entre les 4 jours de Dunkerque et le Tour du Limousin.
00:35:39 Pour ceux qui avaient regardé les 4 jours de Dunkerque,
00:35:42 il avait gagné une étape mais il n'avait pas pris le maillot rose en gagnant l'étape.
00:35:46 Il avait pris le maillot rose sur l'étape de Kassel.
00:35:48 Donc en homme costaud, en homme fort, il avait terminé deuxième de l'étape de Kassel
00:35:52 et pris le maillot de leader.
00:35:54 Donc voilà, c'est Romain Grégoire, quelqu'un qui quand il a des objectifs,
00:35:58 on va en reparler, mais il va au bout des choses.
00:36:01 Mais là, ça va être une autre façon de gérer.
00:36:04 Pour le 4 jours de Dunkerque, il avait pris le maillot rose la veille de l'arrivée
00:36:07 ou la veille de l'arrivée.
00:36:08 - La veille, effectivement. Vous faites bien de le dire parce que je ne sais pas pourquoi
00:36:12 j'étais convaincu qu'il avait pris le maillot à l'heure de sa victoire.
00:36:14 - C'est pour ça que je me permets de rebondir.
00:36:16 Et là, il a gagné l'étape sur la première étape, donc tu es obligatoirement leader de l'étape.
00:36:20 Et donc, du coup, on doit contrôler. Il est resté au départ de ce matin, de cette étape,
00:36:25 il est resté 3 jours. Donc, c'est un autre scénario, c'est différent.
00:36:28 Donc, il va apprendre à gérer un maillot sur plusieurs journées.
00:36:33 On l'espère pour lui, en tout cas.
00:36:35 - Oui, c'est vrai que sur les 4 jours de Dunkerque, c'était Samuel Leroux
00:36:38 qui avait le maillot de leader sur les épaules
00:36:43 et puis qu'il avait pris lors de sa deuxième étape après la victoire de Lafcoy la veille.
00:36:47 Et ensuite, on avait eu le contre-lamont. Benjamin Thomas avait pris ce maillot de leader
00:36:51 et je crois bien que c'est Romain Grégoire qui lui avait shippé finalement lors de l'étape de Cassel
00:36:57 veille de l'arrivée des 4 jours.
00:36:59 Oui, parce que les 4 jours ne durent pas 4 jours.
00:37:02 Alors que le tour du Limousin pourrait très bien s'appeler les 4 jours du Limousin
00:37:06 ou les 4 jours du Limousin Périgord parce que ça dure bien 4 jours.
00:37:09 - Le vélo est à ça.
00:37:11 - Les 4 jours de Dunkerque durent 6 jours, si je ne le savais pas.
00:37:16 On se ravitaille du côté de l'équipe Van Riesel-Roubaix-Lille-Métropole.
00:37:22 - On a perdu beaucoup de temps.
00:37:25 - Oui, on a perdu du temps.
00:37:27 - A quoi c'est dû justement ?
00:37:29 - C'est normal.
00:37:30 - Est-ce que c'est dû à l'accélération du peloton ?
00:37:33 - Ça veut dire que devant on n'a pas réagi à cette accélération ?
00:37:35 - Il ne faut pas, on est encore loin de l'arrivée.
00:37:37 Il reste 72 km, il reste plus d'une heure et demie de course.
00:37:41 En tout cas, une bonne heure et demie de course.
00:37:43 - Il n'y a pas de bras de fer entamés.
00:37:46 - Si on veut gérer ses efforts, son énergie, il faut accélérer, mais pas tout de suite.
00:37:53 Surtout qu'on sait aussi dans cette échappée qu'on a 2 coureurs qui étaient aussi à l'avant hier.
00:37:57 Ils sont un peu plus fatigués que les autres.
00:37:59 - Il y a ceux qui sont fatigués et il y a ceux qui sont blessés.
00:38:03 On a vu hier beaucoup de chutes au cours de cette première étape.
00:38:10 Ça montre qu'on était sur un parcours difficile hier, rendu dangereux par les conditions météo.
00:38:20 - Non, pas du tout.
00:38:21 - Un peloton trop nerveux, comme c'est parfois le cas sur cette première étape.
00:38:24 - Les premières journées, c'est toujours un peu nerveux, il n'y a pas de hiérarchie.
00:38:28 - Regardez, ça c'est Robin Plamandon.
00:38:31 - De l'équipe CIC 8 en tant que le premier.
00:38:34 - Et puis derrière, il y a Laurent Pichon qui a un petit pansement au niveau du genou.
00:38:38 Il est venu nous rendre visite, il n'avait rien.
00:38:41 Peut-être que Christophe pourrait prendre quelques informations.
00:38:46 Je pense qu'il est parti à l'arrière du peloton.
00:38:49 C'est toujours curieux, les coureurs qui ne sont pas tombés qu'en des petits pansements.
00:38:55 - Laurent Pichon de l'équipe Arkea Samsic qui avait ce pansement sur le genou avec ce filet pour le tenir.
00:39:02 Alors qu'on vous rappelle le classement du deuxième sprint intermédiaire qui a permis à Tom Magneaux de conforter son maillot bleu de leader du classement des sprinters.
00:39:13 Tom Magneaux qui a désormais 13 points et qui devant Soliver Mathéis de l'équipe Bikehead et Kenny Molly.
00:39:20 Alors Mathéis était échappé hier, il n'est pas présent dans l'échappé aujourd'hui.
00:39:24 Kenny Molly est à l'avant de la course et Vincent Dorn est le coéquipier de Mathéis aujourd'hui dans cette échappée toujours pour cette formation Bikehead.
00:39:33 - Et tout à l'heure je vous ai dit qu'on allait arriver à un grand prix de la montagne.
00:39:37 Non, on allait arriver sur un sprint intermédiaire.
00:39:40 Le dernier grand prix de la montagne, ce sera la côte de Sarliac mais là on sera dans le final.
00:39:44 - 17 km. - 17 km de l'arrivée.
00:39:46 Ça ne veut pas dire que ce sera plat jusque là, attention.
00:39:48 - Non, le prochain sprint Patrick, à 30 km de l'arrivée c'est le trophée Corrèze.
00:39:52 - Oui, qui ne donne pas de bonifications. - Exactement.
00:39:55 - Et il y aura un dernier sprint qui donnera des bonifications, qui lui sera disputé à 13 km de l'arrivée.
00:39:59 - Là ça va être intéressant je pense, à 13 km de l'arrivée parce qu'il y a des grandes chances que cette échappée soit reprise.
00:40:05 Vu l'écart, comment il diminue, alors le peloton va certainement ralentir mais est-ce qu'on n'est pas en train de rouler assez fort en tête de peloton,
00:40:12 notamment pour l'équipe peut-être Arkea-Samsic pour essayer de faire des bonifications aussi,
00:40:16 pour essayer d'entamer une remontée au classement général pour reprendre du temps en tout cas à Romain Grégoire.
00:40:23 Ce n'est pas dit que dans ce dernier sprint à 13 km de l'arrivée, ce soit les leaders de ce tour du limousin qui se le disputent en tout cas.
00:40:32 - Et je précise également parce qu'on a montré ce parcours tout à l'heure en compagnie de Claire Brécogne,
00:40:39 mais pour les téléspectateurs qui nous ont rejoints, c'est que la course fera une boucle dans les derniers kilomètres.
00:40:44 Attention, pas une petite boucle autour de Trelissac, non, une grande boucle de 50 km pratiquement,
00:40:50 sans que l'on passe d'ailleurs sur la ligne d'arrivée, juste avant la ligne à quelques hectomètres,
00:40:55 on tournera sur la gauche et on ira chercher les 49 derniers kilomètres de cette étape,
00:41:04 avec précisément à la fois le sprint Corrèze, la côte de Sarliac et le dernier sprint dans la commune du Change, situé à 13 km de l'arrivée.
00:41:27 - Et voici ce peloton vu d'hélicoptère avec, vous le voyez, l'organisation en tête de ce peloton,
00:41:32 les équipes qui roulent à la poursuite des échappés alors que l'on entre dans les 70 derniers kilomètres.
00:41:38 3 minutes 33 d'avance pour les 5 hommes de tête qui ne sont évidemment pas en vue du peloton avec un tel écart.
00:41:47 Derrière, vous apercevez les coureurs qui sont parfois à la hauteur des voitures de leur directeur sportif
00:41:54 pour aller chercher du ravitaillement, plutôt liquide aujourd'hui j'ai l'impression, parce qu'il fait chaud sur la route du Tour du Limousin.
00:42:01 - Il vaut mieux se hydrater là, aujourd'hui on est d'accord, on va perdre beaucoup d'eau.
00:42:07 - On voit les coureurs là, de la Wanty qui se décalent, qui s'éloignent les uns des autres pour être sûrs de prendre un bidon chacun.
00:42:15 Et on voit, tout le monde s'est ravitaillé, c'est très très important aujourd'hui, il fait plus de 30 degrés,
00:42:21 la chaleur est arrivée un petit peu d'un coup, en une journée on a pris plus de 10 degrés,
00:42:27 donc c'est compliqué de s'acclimater aussi rapidement.
00:42:32 On a entendu dans le reportage le premier jour, Kevin Boclin qui avait fait une prépa à la chaleur, une acclimatation.
00:42:39 - Pour la Vuelta notamment, une séance d'homme trainer dans une pièce sans air vraiment pour s'acclimater,
00:42:47 alors c'est difficile de faire ça, mais s'acclimater à cette chaleur c'est des solutions qu'on peut faire.
00:42:53 - On voyait tout à l'heure, on en parlait, Laurent Pichon qui est tombé,
00:42:58 mais je crois Christophe Riblon que vous êtes allé à la pêche au renseignement,
00:43:03 et Laurent Pichon n'est pas le seul coureur de cette équipe à être tombé.
00:43:08 - Oui effectivement, en fait non, Laurent Pichon n'est pas tombé,
00:43:12 Laurent Pichon a un bandage de genou tout simplement parce qu'il souffre du genou,
00:43:16 donc voilà, est-ce que c'est un petit début de tantillite ? En tout cas il y a une gêne.
00:43:19 Donc voilà, un kiné lui a mis un petit bandage ce matin,
00:43:22 et après Mathis Lebert lui par contre est tombé en début d'étape.
00:43:26 Au début on craignait pour l'épaule, à priori ça va mieux puisqu'il est reparti,
00:43:31 hop là je ne passe un dedans, et voilà donc il est reparti,
00:43:35 donc pour l'instant il fait pour le mieux et à priori ça semble aller quand même pas trop mal.
00:43:41 Pour l'instant rien de vraiment grave,
00:43:44 si ce n'est Laurent Pichon avec son petit bandage, juste pas mal de genou,
00:43:47 et puis Mathis Lebert qui a à priori souffré un tout petit peu de l'épaule.
00:43:50 - Est-ce que tu sais Christian s'il y a d'autres coureurs qui ont été impliqués en cette chute en début de course ?
00:43:55 - Alors aucune ment, pour l'instant non, je n'ai pas cette info,
00:43:58 mais je vais essayer d'aller à la pêche aux infos,
00:44:01 et je reviens vers vous si j'arrive à savoir s'il y en a eu d'autres coureurs d'autant cette chute.
00:44:06 - Merci monsieur.
00:44:08 - Voilà, on rappelle que Mathis Lebert est l'un des jeunes néo-pros de la formation Arkea-Samsic,
00:44:13 le breton est âgé de 22 ans,
00:44:17 et il avait eu l'occasion lors de sa dernière saison chez les amateurs de remporter,
00:44:23 pardon, il n'avait pas remporté, il avait fait deuxième de l'année dernière en fin de saison de Paris-Tours,
00:44:28 espoir derrière le Norvégien Per Strandhagnes.
00:44:32 Allez, on tourne une page de publicité, on laisse le peloton, regardez bien l'écart,
00:44:36 3 minutes et 21 secondes de retard pour le peloton,
00:44:39 écart qui semble continuer à diminuer, on fera le point justement après cette pause,
00:44:44 en compagnie de Christophe Riblon, de Cédric Pinault et de Pierre Roland, à tout de suite.
00:44:49 5 coureurs échappés à moins de 65 km de l'arrivée, l'écart continue de diminuer progressivement,
00:45:00 3 minutes et 10 secondes d'avance désormais pour ces coureurs par rapport à un peloton bien organisé.
00:45:06 Dans cet échappé, un français, Tom Maguenot, qui était déjà échappé en compagnie d'Andrea Pietrobon hier,
00:45:14 et qui récidive aujourd'hui, hier au départ de l'échappé du jour,
00:45:18 ils étaient également 5, mais rapidement réduits à 3, puis enfin 4, puis 3, puis 2, puis un seul,
00:45:23 et finalement, on le sait, c'est Romain Grégoire qui s'est imposé en attaquant dans la dernière difficulté.
00:45:29 Le manoir de Salinac, on n'est pas très loin, on est tout près de Périgueux maintenant,
00:45:34 avec ce manoir qui est un ancien couvent bâti juste avant la Révolution française, à la fin du 18e siècle,
00:45:42 et qui est aujourd'hui aménagé en chambre d'hôte, et vous apercevez l'église Notre-Dame des Vertus,
00:45:49 qui elle, est beaucoup plus récente, puisqu'elle date du 19e siècle.
00:45:54 Nous sommes donc dans cette localité qui a d'ailleurs pris le nom de cette église, Notre-Dame de Salinac.
00:46:03 En fait, on dit désormais, il me semble depuis très peu de temps, Salinac, Sanilac, et non plus Notre-Dame de Salinac,
00:46:12 puisqu'il y a eu une fusion entre plusieurs communes, depuis, c'est récent, depuis 5 ans, avec Marcenex et...
00:46:19 Marcenet, je ne sais pas comment on prononce, et Breuil.
00:46:23 Allez, on est avec 3 minutes d'avance, maintenant vous apercevez le peloton,
00:46:28 au moment où tout le monde, c'est un peu la chasse à la canette, alors il y a les assistants qui sont là parfois,
00:46:33 pour aller chercher des bidons, on voit l'équipage de Zercitroën, qui est venu se replacer,
00:46:38 alors que Christophe Riblon, notre consultant sur la moto d'équipe, est allé auprès de la voiture médicale,
00:46:45 pour se renseigner par rapport aux chutes, ou à la chute qui est intervenue en début d'étape.
00:46:51 Christophe, c'est à vous.
00:46:53 Oui, c'est ça, donc on a été voir dans la chute avec Mathis Lebert, apparemment ils étaient 3 coureurs,
00:46:59 il y avait le 63, David Degabouro, et le 163 aussi, Jacob Releis,
00:47:04 voilà, donc ça c'est une chute qui a impliqué 3 coureurs, donc tout le monde est reparti,
00:47:07 il y a eu, les médecins m'ont dit, ils ont eu pas mal de soins à faire ce matin,
00:47:11 et aussi par rapport aux coureurs qui sont tombés hier, et sinon il y a eu un coureur qui est tombé tout seul,
00:47:15 ça c'est un peu plus important, parce que lui il est classé à 47 secondes,
00:47:18 c'est un coureur de l'équipe intermarché Circus Monty, alors pour l'instant je ne l'ai pas eu en visuel,
00:47:22 mais c'est Lorenz Heuss, le 43, qui a chuté aussi,
00:47:26 donc voilà, pareil, il est reparti, a priori ça va, on a mis peut-être quelques bandages,
00:47:31 mais en tout cas moi je n'ai pas réussi à le voir visuellement, je vais essayer de le voir,
00:47:34 mais voilà, un coureur de l'équipe intermarché aussi, qui a chuté lui tout seul.
00:47:38 Pour intermarché encore quelques semaines, quelques mois,
00:47:42 puisque le belge Lorenz Heuss rejoindra l'équipe Arkea Samsic la saison prochaine.
00:47:48 Le transfert a été officialisé, il me semble, aujourd'hui.
00:47:51 On a un petit temps mort dans le peloton, on a réduit l'écart aux alentours des 3 minutes,
00:48:00 on a pratiquement repris 2 minutes 30 à l'échapper en 20-25 km,
00:48:05 et là c'est en train de temporiser un petit peu, on est aussi dans une portion montante,
00:48:09 vous pouvez le voir, c'est une portion qui n'est vraiment pas facile,
00:48:12 donc voilà, on temporise un petit peu pour toutes ces formations qui roulent en tête de peloton.
00:48:17 Et pour vous donner une petite indication,
00:48:19 ils vont passer dans une quinzaine de kilomètres à proximité de la ligne d'arrivée,
00:48:23 il n'y aura pas un passage sur la ligne d'arrivée,
00:48:25 mais il y aura un passage à proximité de la ligne d'arrivée à environ 300 mètres,
00:48:30 les coureurs tourneront sur la gauche, et la ligne d'arrivée sera à 300 mètres plus loin,
00:48:35 donc voilà, on s'approche tranquillement du final de cette étape.
00:48:39 Même s'ils ne vont pas passer sur la ligne, toute l'approche sera similaire,
00:48:44 donc voilà, on va prendre un maximum d'informations dans le peloton,
00:48:48 mais là, surtout, la priorité des coureurs, du moins du peloton, c'est de se ravitailler,
00:48:53 on voit, dès qu'il y a un assistant, on fait un petit sprint pour être sûr d'être le premier à prendre son bidon,
00:48:58 essayer de s'éloigner les uns des autres, on voit que les coureurs roulent souvent en équipe,
00:49:04 mais quand on arrive à un point de ravitaillement fixe, on laisse une dizaine de mètres pour que l'assistant ait le temps
00:49:11 de prendre le bidon qu'il a dans sa main gauche, le mettre dans sa main droite pour nous le donner,
00:49:15 si on est trop proche les uns des autres, au final, tous les bidons finissent par terre,
00:49:20 et on a plus à boire, on est obligé de descendre à la voiture, et ça demande un effort supplémentaire.
00:49:25 Bien sûr, tous les assistants sur le bord de route des équipes, les coureurs le savent en amont,
00:49:33 le directeur sportif informe tous les coureurs de l'équipe que l'assistant sera placé à tel kilométrage,
00:49:40 entre tel ou tel assistant d'une autre équipe, ce sont des petites indications qu'on donne aux coureurs,
00:49:44 pour ne pas que le coureur soit surpris, et surtout pour que le coureur se prépare à recevoir un bidon d'un assistant de son équipe.
00:49:51 Les assistants, quand ils arrivent sur le lieu qui a été prévu en amont par le staff,
00:49:56 ils préviennent par exemple au kilomètre 152, il y aura un tel et un tel,
00:50:00 le directeur sportif le redit aux coureurs au fur et à mesure de la course,
00:50:04 parce que sur une étape comme aujourd'hui, je pense que les assistants vont faire un paquet de passages,
00:50:08 si on peut, le plus de passages possibles pour les coureurs, comme ici vraiment chaud.
00:50:12 En plus, c'est des boucles aujourd'hui, donc c'est plus simple pour ravitailler.
00:50:16 Allez, un petit focus sur les coureurs échappés, que l'on a à l'image depuis le début de cette retransmission,
00:50:22 Vincent Dorn est un coureur allemand de la même nationalité, l'équipe continentale Bikehead,
00:50:32 et nous avions déjà vu ce coureur échapper, non ce n'était pas ce coureur qui était échappé, pardon,
00:50:40 c'était son coéquipier Mathéis qui était échappé, mais on les avait vus ensemble dans une même échappée,
00:50:48 c'était sur l'une des classiques franco-hontoises. Alors il a 25 ans, c'est allemand, mais il dispute sa première saison de haut niveau,
00:50:56 il n'avait pas disputé la moindre course UCI avant 2023.
00:50:59 Ici c'est Kenny Molli, on le connaît peut-être un petit peu mieux, un coureur belge âgé de 26 ans,
00:51:06 c'est l'un des deux coureurs de cette équipe échappée aujourd'hui.
00:51:10 Il a vécu de nombreuses expériences, il avait couru dans l'équipe de jeunes de la fondation Contador,
00:51:15 puis dans la réserve de l'équipe Quick-Step, et la réserve de l'équipe Bingo, l'équipe qu'il a ensuite intégrée chez les pros,
00:51:23 en faisant entre temps un stage chez Fortuneo Oscaro, aujourd'hui devenu Arkea Samsika,
00:51:30 et c'est en début de saison qu'il a rejoué à Van Ryssel.
00:51:33 On s'intéressera peut-être aux autres coureurs un petit peu plus tard, parce qu'ils sont nombreux,
00:51:39 alors que vous apercevez ici la Lanterne des Morts, nous sommes sur la commune de Boulazac,
00:51:47 et on est vraiment en périphérie de Périgueux, en ce qui concerne la course actuellement,
00:51:54 cette Lanterne des Morts que vous apercevez, qui est donc un monument que vous pouvez apercevoir
00:52:02 dans cette commune de Boulazac, qui compte 10 000 habitants.
00:52:09 En fait, il s'agit du hameau de Hathur, non loin du cimetière, et c'est l'un des plus vieux édifices de la commune,
00:52:18 que vous avez pu apercevoir.
00:52:24 Boulazac, qui est une des principales communes du département de la Dordogne.
00:52:31 La troisième commune par ordre d'importance.
00:52:34 Allez, on revient sur le peloton, emmené par Maxime Boué, pour l'équipe Arkea-Samsic.
00:52:47 L'écart s'est quelque peu stabilisé maintenant à 60 km de l'arrivée, autour des 3 minutes.
00:52:52 Ça fait quelques minutes que cet écart ne bouge plus sensiblement.
00:52:56 Et toujours, le ravitaillement incessant. C'est l'équipe Arkea qui ravitaille.
00:53:06 On a vu Elie Gessber faire un petit sprint, comme je vous l'ai expliqué, pour essayer de s'éloigner les uns des autres.
00:53:12 Et puis surtout, Elie Gessber était à droite de l'écran, donc à gauche de la route.
00:53:16 Il a fait un petit sprint, il a récupéré un bidon, un gel, pour boire frais.
00:53:21 Le but, quand il fait très chaud, c'est d'essayer de garder la température du corps le plus proche de la normale,
00:53:27 même si la température va automatiquement monter.
00:53:31 Il faut boire frais, avoir du frais dans l'estomac.
00:53:35 Alors, boire trop froid, ce n'est pas forcément bon. Il ne faut pas trouver le juste milieu.
00:53:40 Ce n'est pas très bon, parce que ça peut donner des maux d'estomac.
00:53:43 Mais il y a eu une époque, quand il faisait vraiment très très chaud, on nous faisait manger de la glace pilée avant le départ.
00:53:51 Je ne sais pas si c'est encore le cas, mais le but d'avoir l'estomac froid, ça refroidit toute la machine.
00:54:02 Donc il y a toujours des petites combines.
00:54:05 Et à quel goût la glace citron, fraise ?
00:54:07 J'avais rigolé en disant qu'il fallait qu'ils nous achètent la marque de bâtonnets aromatisés.
00:54:15 Mais non, c'est de la glace pilée.
00:54:18 Je n'ai jamais connu ça.
00:54:20 Après, il y a des phénomènes de mode aussi.
00:54:23 On est toujours du côté de Boulazac, tout près de Périgueux, avec nos cinq coureurs.
00:54:36 Regardez les belles demeures périgourdines.
00:54:39 Ici, il s'agit du château Lieu Dieu.
00:54:42 Il faut savoir qu'on est dans une région qui a été longtemps occupée et pillée par les Anglais.
00:54:49 C'était le cas à la fin du XIVe siècle.
00:54:52 On avait transporté le Saint-Sacrement dans un lieu sûr, au château de la Bacchonie, qui est désormais appelé château Lieu Dieu.
00:55:03 Un château qui a été construit au début du XIVe siècle.
00:55:07 Il est entouré de douves.
00:55:09 En tout cas, c'était le cas à l'époque, avec un pont-levis.
00:55:12 Les tours rondes sont d'origine, mais on a quand même modifié ce château qui a été restauré en 1878.
00:55:20 Vous voyez d'ailleurs que l'on a multiplié les créneaux et machicoulis.
00:55:24 Et puis, il y a un pigeonnier que vous apercevez à l'écart.
00:55:27 Ce pigeonnier octogonal qui, nous dit-on, aurait été construit au XVIIe siècle.
00:55:34 Il repose sur 8 colonnes.
00:55:37 Vous voyez, il ne touche pas le sol.
00:55:39 Il est surélevé, comme tous les pigeonniers.
00:55:42 Il y en a qui sont beaucoup plus hauts, parce que les pigeons, ça vole haut.
00:55:45 Mais là, on l'a mis de façon assez accessible.
00:55:47 Surpiloté.
00:55:48 Voilà, si vous voulez, surpiloté.
00:55:54 Dans 6-7 kilomètres, les coureurs seront dans le final de la course.
00:55:59 Donc, ils n'iront pas passer sur la ligne d'arrivée, mais on en aura une idée de toute la fin, de toute l'approche de cette ligne d'arrivée.
00:56:08 C'est assez particulier.
00:56:10 Il y a quand même quelques virages, quelques chicanes dans les deux derniers kilomètres.
00:56:15 C'est une arrivée assez, on ne peut pas dire technique, mais il y a quelques informations à prendre.
00:56:22 [Bruit de moteur]
00:56:34 Donc là, on sort d'une zone de déchet.
00:56:37 Les coureurs ont pu jeter les bidons, les papiers, tout ce qui les embête dans leur poche.
00:56:46 Les papiers seront ramassés, les bidons.
00:56:48 Donc, pour ces coureurs qui sont échappés, ils ont, pour la plupart d'entre eux, une voiture qui les suit.
00:56:53 Mais dans le peloton, ils vont se délester des emballages de barres, de gels, aussi les bidons vides.
00:57:01 Tout ça sera ramassé après le passage des coureurs.
00:57:05 Et on précise que c'est quelque chose qui est relativement récent.
00:57:07 Ça fait seulement quelques années que l'on procède ainsi.
00:57:09 Auparavant, on pouvait jeter ces bidons un peu n'importe où.
00:57:13 Ça paraît fou maintenant.
00:57:14 Ça paraît fou maintenant, effectivement.
00:57:16 Mais en fait, on se permet plus ce genre de choses.
00:57:20 Enfin, si on se permet, c'est payant.
00:57:23 Des amendes ?
00:57:24 Oui, des amendes.
00:57:25 C'est tout à fait normal que ça ait été mis en place.
00:57:28 Ça a mis un petit peu de temps dans le cyclisme.
00:57:30 Dans d'autres sports, c'était déjà en place.
00:57:33 Donc, si on jette un papier dans d'autres sports, comme le triathlon, le marathon,
00:57:41 j'ai déjà vu des exclusions, carrément.
00:57:44 Dans le cyclisme, on n'en est pas encore rendu là.
00:57:46 Il y a des avertissements.
00:57:47 Et puis, surtout, ce qui fait mal aux équipes, c'est les points UCI en moins.
00:57:52 Donc, ça, en principe, ça calme assez rapidement.
00:57:55 On met les papiers dans les poches et on les jette au bon endroit.
00:57:58 Là, l'écart est stabilisé maintenant.
00:58:08 On est descendu jusqu'à 3 minutes.
00:58:10 Je pense que du côté de la groupe à main, on peut se retirer maintenant de la chasse.
00:58:15 Si on veut.
00:58:16 Si on considère que leur seul objectif, c'est le classement général.
00:58:20 Ils ont encore une petite minute de marge.
00:58:22 Mais s'ils collaborent, c'est juste par courtoisie, on va dire.
00:58:27 Seul Mathieu Ladagnousse continue de travailler.
00:58:30 On a pu, de ce fait, économiser quand même pas mal d'équipiers autour de Romain Grégoire.
00:58:34 Parce que Mathieu Ladagnousse, qui travaille depuis tout à l'heure, seul contre tous les autres cours échappés.
00:58:41 On a pas mal. On pense à Fabien Lienaert, Louis Sasquet ou Ruben Thomson, qui pour l'instant n'ont pas encore mis la main à la patte.
00:58:51 Oui, c'est difficile parfois de courir après plusieurs objectifs.
00:58:56 A la fois le classement général avec demain l'étape Rennes, que vous pourrez vivre à partir de 14 heures, comme tous les jours, je crois, sur la chaîne L'Equipe.
00:59:03 Demain après-midi, donc, cette étape qui sera en Corrèze.
00:59:07 Et une arrivée au terme d'une dernière côte, d'une côte finale qui fait 5-6 km.
00:59:12 Et puis... Attendez, là, je voudrais une explication. On est sortis de la zone de déchet ?
00:59:17 Ah non, peut-être pas encore.
00:59:18 Le peloton, il rentre. Ils sont dedans.
00:59:21 C'est la raison pour laquelle on en profite.
00:59:23 On voit bien l'image, effectivement.
00:59:25 Alors que vous apercevez Hugo Page avec le Deuxars 41, qui est le Sprinter 44, pardon.
00:59:31 Il est juste devant. Oui, le Deuxars 44.
00:59:34 C'est le Sprinter de cette équipe. C'est un Français qui appartient à cette équipe belge intermarché Circus Conti.
00:59:42 Agé seulement de 22 ans.
00:59:44 On peut faire le lien d'ailleurs avec le leader de la course, puisqu'il avait débuté au sein de la Conti Groupama FDJ.
00:59:50 Il y était en 2020 et 2021.
00:59:53 Il a rejoint la formation intermarché l'année dernière.
00:59:56 C'est un coureur qui a très bien débuté la saison, puisqu'il avait pris la deuxième place d'une épreuve du World Tour.
01:00:07 C'est la Cadel Evans Ocean Race, disputée en Australie.
01:00:12 Myrofor s'était imposé et Hugo Page avait pris la deuxième place d'une épreuve qui s'était disputée au Sprint entre une bonne vingtaine, voire une trentaine de coureurs.
01:00:22 Par la suite, Hugo Page a eu quelques petits soucis de santé, mais là maintenant, il semble revenir à un très bon niveau.
01:00:31 Hier, il était dans le Sprint. Il a pris la deuxième place du Sprint du groupe des 25.
01:00:34 Le problème pour lui, c'est qu'il y avait quand même quatre coureurs devant, donc il a dû se contenter de la sixième place.
01:00:39 Est-ce que c'est le favori ? Est-ce qu'on peut dire que c'est l'un des favoris du jour ?
01:00:43 J'ai entendu tout à l'heure Claire Bricoy nous indiquer, c'était une information précieuse, qu'aucun des Sprinters présents n'a gagné.
01:00:50 Ce sont des Sprinters qui font des places d'honneur que l'on a sur ce tour du Limousin, mais ce ne sont pas des Sprinters qui gagnent des courses.
01:00:55 Donc dans ce cas-là, en cas d'arrivée au Sprint, il y en a un qui va combler cette lacune.
01:01:00 Oui, pour que ce soit un des coureurs qu'on a cités, ça peut être une surprise aussi qu'on n'a pas vu venir.
01:01:06 Mais oui, ça serait bien pour un de tous ces Sprinters présents là de pouvoir ouvrir ce compteur sur le tour du Limousin.
01:01:14 En tout cas, Luca Mozzato, qui veut discuter avec Petit-D, je pense.
01:01:23 Ah c'est Rotta, pardon, Rotta le 47.
01:01:25 On discute entre Italiens.
01:01:27 Bah, je roule aujourd'hui, et toi, tu fais quoi ?
01:01:30 Allez, on va voir Christophe Riblon sur la moto. L'équipe, lui, il est en compagnie justement d'un directeur sportif, Anthony Ravard.
01:01:37 Oui, avec Anthony, un copain en plus avec qui j'ai fait chambre avant.
01:01:43 Alors, juste une première petite question par rapport à la journée d'hier.
01:01:46 Deux coureurs à 47 secondes, c'est un bon bilan pour hier ?
01:01:51 Oui, on était avec Jordan et Yael, c'était ce qu'il fallait, c'était de ne pas perdre de temps face au leader.
01:01:57 Après, Romain Grégoire a fait un festival, mais on est à notre place, donc on est satisfaits de la journée d'hier totalement.
01:02:05 Par rapport à votre place, aujourd'hui, il y a une ambition pour le sprint sûrement, Emmanuel Morin peut-être ?
01:02:13 Oui, c'est pour ça qu'on a mis Robin à rouler.
01:02:16 Je pense qu'il est légitime que l'on roule avec ce qu'a fait Emmanuel dernièrement sur le Tour de l'Inde, avec une deuxième place sur la première étape.
01:02:25 Donc il est logique que l'on soit à la manœuvre pour tout ramener et faire en sorte que ça arrive au sprint aujourd'hui.
01:02:33 On vous voit sur une bonne dynamique, Jordan Gégat qui a fait une troisième place à la Poly Normande, hier encore huitième.
01:02:43 On ne vous voit pas dans les échappées, ça montre presque l'esprit d'une grande équipe, avec des ambitions.
01:02:49 C'est sûr qu'il y a moins de monde qui va dans les échappées maintenant. Ce matin, il n'y avait que deux coureurs qui étaient libres d'aller de l'avant.
01:02:57 On essaie de commencer à faire un peu ce que font les pro-team, on essaie de jouer autour d'un leader, surtout que ça fonctionne bien en ce moment.
01:03:04 On est dans une bonne dynamique, comme tu l'as dit.
01:03:06 C'est de mettre les mecs aussi en confiance. Maintenant, c'est à Manu de prendre ses responsabilités.
01:03:11 On roule pour lui, donc à lui de montrer qu'il est capable d'aller gagner.
01:03:16 On n'a toujours pas gagné en classe 1, en classe 2 on a gagné plusieurs fois cette année.
01:03:20 On a cette ambition aussi de terminer la saison avec une victoire.
01:03:24 On va le mettre dans le meilleur disposition aujourd'hui, on le met en confiance en roulant et on verra.
01:03:29 On est là aussi pour faire un classement général avec Jordan et pourquoi pas Yel.
01:03:35 Bravo, bon courage, bonne chance !
01:03:37 Je vais noter que cette équipe CICU Nant Atlantique, pour moi c'est hyper important ce qui est en train de se passer.
01:03:44 Ma dernière question était dans ce sens-là. C'est une équipe continentale, certes qui est là avec des jeunes coureurs,
01:03:49 qui est là pour faire grandir des coureurs, mais on le voit dans son comportement.
01:03:54 C'est pour ça que je le notais, maintenant on ne va plus dans les échapper.
01:03:57 On prend des responsabilités, on essaye de faire en sorte de placer au mieux ses coureurs,
01:04:02 de se servir au mieux du collectif pour faire des résultats.
01:04:05 Je trouve que ça montre une belle ambition et Anthony Ravard, sous son management,
01:04:11 est en train de prendre une belle direction et comme on dirait un peu crûment,
01:04:15 mais c'est une équipe qui commence à avoir de la gueule et qui a des résultats.
01:04:19 Vous m'avez fait peur. Ok, d'accord, ça passe.
01:04:21 C'est bien d'entendre Anthony Ravard, on l'a tous compris, on parle de l'équipe CICU Nant Atlantique.
01:04:27 Cette équipe qui est donc apparue dans les pelotons il y a deux ans
01:04:30 et qui semble progresser de mois en mois, d'exercice en exercice.
01:04:37 Jordan Gégat, huitième du classement général, à 47 secondes.
01:04:40 Il est dans ce groupe de 25 coureurs qui sont tous situés à 47 secondes,
01:04:45 c'est-à-dire au-delà de la quatrième place, derrière Romain Grégoire, Benoît Costefroy,
01:04:50 Michael Storer et Lorenzo Rotas.
01:04:52 D'ailleurs, ça nous amène à regarder un petit peu les équipes qui sont les mieux représentées dans ce top 30,
01:05:01 puisque finalement on a 30 coureurs qui se tiennent dans une fourchette de 47 secondes.
01:05:06 Si on regarde les équipes françaises, il me semble que l'équipe la mieux représentée, c'est l'équipe du leader,
01:05:10 avec quatre coureurs, Romain Grégoire, Michael Storer, tous les deux sur le podium pour l'instant,
01:05:16 mais aussi Dewi Saski et Rudy Mollard qui sont présents.
01:05:20 Si on regarde la formation Arkea-Samsic, on en a trois, avec Kevin Vauclin, avec Mathis Lebert et avec Elie Geber,
01:05:29 ils sont tous les trois à 47 secondes.
01:05:32 Si on regarde l'équipe que finissent, c'est la même chose, ils sont trois, avec Ressou Cerada, avec Axel Mario et avec Rémi Rocha.
01:05:41 Si on regarde la formation Total Energy, on en a deux, avec Fabien Doubé et avec Alain Jossom, ils sont tous les deux à 47 secondes.
01:05:49 Et si on regarde les équipes conties, on a parlé de la formation CIC-Unanth Atlantique,
01:05:54 mais chez Van Ryssel, on en a un, il me semble, c'est Maxime Jarnet, attention, il est quand même cinquième.
01:06:01 Maxime Jarnet, à l'issue du sprint hier, il avait remporté un peu à la surprise générale.
01:06:08 Je me rends compte que je n'ai pas parlé de l'équipe AG2R, qui est une World Team, il faut le rappeler.
01:06:13 Le mieux placé de cette équipe AG2R, c'est bien sûr Benoît Costefroy à la deuxième place,
01:06:18 mais on a aussi dans cette équipe Greg Van Avermaet, qui est dans le top 12, il est 12ème de ce classement général.
01:06:26 Ce sont seulement les deux coureurs de cette équipe AG2R, mais ce n'est pas bien grave.
01:06:30 Il n'y a pas d'autres coureurs avec Greg Van Avermaet.
01:06:33 Il était tout seul hier dans ce groupe qui s'est disputé le sprint, est-ce que j'ai cité tout le nom ?
01:06:40 Non, c'est Michel Aubert.
01:06:41 Michel, deux coureurs.
01:06:42 Avec Thomas Gachignard et Joris Delboeuf, qui sont à 47 secondes.
01:06:46 Il y a une équipe, elle n'est pas française, mais il faut quand même en tenir compte, attention,
01:06:50 parce que c'est la meilleure équipe, en tout cas celle qui est la mieux représentée dans ces 30 premiers,
01:06:54 c'est l'équipe Intermarché Circus France.
01:06:57 Avec Lorenzo Rota, qui est 4ème, donc à 39 secondes.
01:07:00 Mais avec juste derrière lui, Hugo Page, on en a parlé, le sprinter de cette équipe.
01:07:04 Emme De Gendt, mais aussi Lorenz Heuss, Simone Petit et Ray Taramay.
01:07:10 Ça fait quoi ? Ça fait 6 coureurs dans les 30 premiers.
01:07:13 L'équipe la plus forte collectivement si on prend ce classement.
01:07:16 Oui.
01:07:17 Du coup, le coureur qui n'était pas devant, aujourd'hui, il est en tête de peloton à rouler.
01:07:22 Ah oui, Tom Paco.
01:07:23 Là, on est rentré sur le final de la course, donc cette partie va être très importante,
01:07:29 parce qu'il va y avoir une guerre de placements, parce qu'après, on va vite arriver dans un enchaînement de virages,
01:07:35 dans des pilotissements, etc. Il n'y a rien de dangereux, mais la route va clairement se répressir.
01:07:42 Et au dernier passage ici, il restera juste quelques kilomètres.
01:07:45 Mais surtout, ça ira très vite, parce que les coureurs arriveront d'une longue descente.
01:07:50 C'est important pour les directeurs sportifs de communiquer avec leur pouvoir,
01:07:55 de leur indiquer qu'ici, ils seront à 3 ou 4 kilomètres de l'arrivée.
01:07:59 Ça va rouler très vite ici. Les coureurs vont pas tarder à tourner sur la droite et à entamer tout un tas de petits virages.
01:08:08 L'écart est toujours stabilisé, autour de 3 minutes.
01:08:16 Ça devrait automatiquement, dans le peloton, accélérer un petit peu, à l'approche de tous ces petits virages.
01:08:22 Le premier virage droite, ça va rapidement tourner sur la gauche, et il va y avoir une petite chicane encore.
01:08:29 C'est assez technique. On est dans un lotissement.
01:08:34 Quand le peloton va arriver groupé à cet endroit-là, ça va être tendu, ça va jouer un petit peu des coudes.
01:08:42 Il y a quelques ralentisseurs également. Les coureurs de tête vont en prendre un.
01:08:47 Il faut absolument bien tenir le guidon, parce que celui-là est quand même assez prononcé.
01:08:52 Au bout, là-haut, il va y avoir un gauche-droite, si ma mémoire est bonne.
01:08:55 C'est ça.
01:08:56 Une petite chicane.
01:08:57 Ta mémoire est bonne.
01:08:58 Oui, parce qu'il faut rappeler que vous avez disputé cette étape qui se terminait à Trelissac. C'était en quelle année ?
01:09:04 2019.
01:09:05 En 2019, et c'était la troisième fois. La première fois, c'était en 1999 qu'on était arrivé à Trelissac.
01:09:11 Gauche-droite, excusez-moi. Mais là, il faudra être automatiquement très bien placé, parce que passé la 10-15e position, on sera obligé de freiner très fort.
01:09:20 Après, il va y avoir cette courbe. On va vite arriver dans le faux-plat montant d'arrivée.
01:09:24 Là, ils vont reprendre sur la droite encore une fois au bout de cette route.
01:09:30 Sur la gauche, je crois.
01:09:32 On va vite arriver dans ce long faux-plat.
01:09:38 On est arrivé, comme on vous a dit, assez technique. Il faudra être bien positionné.
01:09:44 La flamme rouge sera ici même.
01:09:48 Nous ne sommes pas pour l'instant à Trelissac, mais dans la commune voisine de Boulazac, avec ici l'Agora.
01:09:59 Il faut savoir qu'à Boulazac, il y avait un vieux bourg. Ensuite, on a construit, tout simplement sur une zone marécageuse, la nouvelle ville, un nouveau centre-ville, qui a été édifié dans les années 70.
01:10:16 On a choisi ce lieu pour y construire toutes sortes de bâtiments.
01:10:24 C'est véritablement maintenant ici le cœur du centre-ville, avec un espace de jeu aménagé pour les familles et de nombreuses plantations.
01:10:33 Il faut se noter également que les anciens résistants de Dordogne ont choisi Boulazac pour implanter le mémorial de la résistance et de la déportation ici en Dordogne.
01:10:42 Monument inauguré en 1998.
01:10:47 Du côté du peloton, on a mis le vétéran de la groupe à main au repos. On le préserve pour les prochains jours.
01:10:55 Comme on l'avait imaginé, on ne roule plus du côté de la groupe à main.
01:11:00 C'est Rudy Molin.
01:11:04 Non, c'est Ruben Thompson.
01:11:06 Ils ont tourné à gauche les couleurs de tête.
01:11:08 Et là, on est dans le faux plat.
01:11:10 Ils ont quitté le parcours.
01:11:12 C'est quand même un faux plat. C'est plus le faux plat de l'arrivée, mais ça continue à monter. Je vais me récupérer.
01:11:17 On est presque sur une bosse.
01:11:19 C'est vraiment l'esprit de contradiction.
01:11:22 C'est un peu plus qu'un faux plat. On voit les coureurs qui sont sur le petit plateau.
01:11:27 Pour les coureurs de bikehead, utiliser le petit plateau, on essaie de s'économiser un petit peu.
01:11:33 Alors là, les coureurs de tête, est-ce qu'ils vont réaccélérer après cette difficulté ?
01:11:38 Je pense que c'est le moment. En tout cas, s'ils ont les capacités, s'ils veulent résister au peloton, il ne va pas falloir traîner.
01:11:45 Il va bientôt falloir commencer à accélérer.
01:11:48 Appuyer plus fort sur les pédales pour maintenir cet écart et essayer d'avoir une chance de se jouer la victoire d'étape.
01:11:55 Pour ne pas boire trop frais, vous avez vu le coureur de Movistar, il met à réchauffer un peu le bidon sur la nuque.
01:12:06 Bien sûr, ça fait du bien de mettre le bidon sur la nuque.
01:12:09 C'est de la glace.
01:12:10 J'ai cru que c'était un bidon, il me semble. Vous êtes sûr ?
01:12:13 Je n'ai pas vu, mais souvent les coureurs, un bas où on met un peu de glace et on la laisse fondre sur la nuque.
01:12:21 C'est vrai que ça fait énormément de bien. Ça rafraîchit, ça fond tout doucement.
01:12:27 On s'arrose comme le coureur des holocométas.
01:12:31 Mais le problème, quand on s'arrose, on commence à s'arroser, après on s'arrose tout le temps.
01:12:36 C'est fichu.
01:12:37 Mais voilà, c'est une belle bosse.
01:12:40 Rien à voir avec la journée d'hier en termes de météo.
01:12:43 Il fait vraiment beaucoup plus lourd, plus chaud et demain en Corée, ça devrait être la même chose, voire pire.
01:12:48 On a gagné plus de 10 degrés dans la nuit.
01:12:51 Hier, il y avait un petit 20 degrés le matin, à peine.
01:12:54 Ce qui faisait suite à une nuit orageuse pour tous les coureurs qui étaient dans la région de Limoges.
01:13:01 Et c'est vrai que là, ce soir, je ne sais pas s'il va y avoir de l'orage, mais en tout cas, le temps est très lourd.
01:13:07 On voit bien sur ce plan, pour l'arrivée finale, on va libérer les barrières.
01:13:13 Les coureurs sont à 500 mètres, 600 mètres de la ligne d'arrivée.
01:13:16 Avant de tourner à gauche cette fois-ci, au lieu d'aller tout droit.
01:13:20 Une très belle arrivée, vraiment, ça fait que plus on se rapproche de la ligne, plus la route s'incline.
01:13:26 Il n'y aura pas forcément de problème de placement, c'est assez large pour remonter, jusqu'à les cannes, comme on dit.
01:13:32 Le dernier kilomètre est assez limpide, assez fluide.
01:13:35 Et 2 minutes 30 de retard pour le peloton par rapport aux cinq hommes de tête.
01:13:44 On est parti pour ce tour de circuit d'une petite cinquantaine de kilomètres.
01:13:50 45 kilomètres encore à couvrir pour les hommes de tête.
01:13:52 On tourne une dernière page de publicité pour suivre le final sans aucune interruption.
01:13:57 2 minutes de pause et on revient pour la suite et la fin de cette étape.
01:14:02 44 kilomètres encore dans cette deuxième étape du tour du Limousin Périgord Nouvelle Aquitaine.
01:14:13 Nous sommes précisément dans le Périgord Andordogne pour suivre cette deuxième étape.
01:14:19 Une deuxième étape avec un dénivelé total d'environ 2500 mètres.
01:14:23 C'est donc une étape accidentée, mais moins qu'hier, dans le final en tout cas de cette étape.
01:14:30 Les sprinters ont leur chance, mais les baroudeurs aussi.
01:14:32 Enfin, ont-ils réellement une chance avec seulement 2 minutes 30 à 43, 44 kilomètres de l'arrivée ?
01:14:37 Regardez, les visages sont quand même déjà marqués par ces kilomètres d'échappée.
01:14:43 Même si cette échappée de 5 coureurs a mis 45 minutes à peu près à se dégager du peloton.
01:14:50 Tant ça a bataillé aujourd'hui au départ de cette étape.
01:14:54 On voit finalement quand même que ces 5 là s'entendent bien.
01:14:58 Alors, on vous rappelle l'identité de ces coureurs.
01:15:01 Il y a 2 coureurs qui appartiennent à la formation Vendricelle, que vous retrouvez aux avant-postes.
01:15:07 Kenny Molli ici à l'image et Tom Magno qui porte le maillot bleu de leader du classement des sprints,
01:15:12 juste d'ailleurs dans son sillage.
01:15:15 Le Swiss Johan Jacobs de l'équipe Movistar est en 3ème position.
01:15:19 Andrea Pietrobone, l'italien de l'équipe Eolo-Cometa est en 4ème position.
01:15:25 Et en queue de groupe, c'est probablement Vincent Dorn, le coureur allemand de la formation Continental Bikehead.
01:15:36 Derrière le peloton et toujours placé sous la conduite des équipes Arkea, Intermarché et peut-être également l'équipe Groupama FDJ.
01:15:47 On a vu momentanément la formation CICU Nantes-Atlantique venir prêter main forte.
01:15:52 Mais pour l'instant, on laisse surtout ces 3 formations rouler à la poursuite des échappées,
01:15:57 parce qu'on a des ambitions de victoire d'étape ou tout simplement pour amener dans la meilleure disposition
01:16:02 le leader de la course Romain Grégoire de cette équipe Groupama FDJ.
01:16:06 On le voit ici avec son maillot jaune dans la roue de ces 2 équipiers, Rudy Mollard et Robin Thompson.
01:16:14 L'équipe Nantes-Atlantique a disparu des premières positions du peloton.
01:16:19 On avait mis un coureur à rouler depuis quelques kilomètres, mais on n'a plus de coureur de cette formation.
01:16:26 Peut-être qu'on va avoir un autre coureur pour cette équipe venir travailler,
01:16:30 parce qu'on a vu le discours de leur directeur sportif Anthony Ravard,
01:16:33 qui nous expliquait que c'était avec de l'ambition avec Emmanuel Morin notamment.
01:16:37 Est-ce que Emmanuel Morin ne se sent pas forcément apte pour le sprint ?
01:16:41 On n'a pas forcément d'informations, mais en tout cas, cette formation ne travaille plus en tête de peloton.
01:16:47 On a parlé des sprinteurs, regardez ce coureur.
01:16:57 Il s'agit de l'italien Filippo Fiorelli de sa 62 maillot vert.
01:17:03 A l'instar des Caruso ou des frères Nibali, c'est un coureur sicilien qui n'est pas le plus connu.
01:17:11 Pourtant, il a quand même de belles références. Cette année, il a fait quatrième de Persempre Alfredo,
01:17:17 qui est une épreuve d'un jour. Deuxième d'une étape sur son tour, le Tour de Sicile.
01:17:23 Troisième de la dernière étape du Giro, également disputé à Rome.
01:17:26 Mais également troisième d'une autre lors du Giro en 2021.
01:17:30 Et cinquième du Grand Prix de Pouvée, enfin plutôt de la Bretagne classique l'an passé.
01:17:35 Donc des références quand même assez sérieuses.
01:17:42 Et d'ailleurs, j'en profite, mais il va peut-être me le confirmer, Fiorelli, Christophe, vous en avez fait votre favori.
01:17:49 C'est en raison, Christophe Riblon, sur la moto de l'équipe. C'est en raison de ces références que je viens de citer,
01:17:55 ou vous aviez une autre idée en tête pour Fiorelli ?
01:18:00 Alors attendez, que je réfléchisse. Il a fait au pif, il s'est même pas...
01:18:06 C'est complète, non, non, c'est pas vrai. En fait, je vous ai laissé les meilleurs.
01:18:11 Je voulais pas trop vous humilier au prono, donc je vous ai laissé les meilleurs.
01:18:15 Non, j'ai tout simplement voulu miser une grosse carte. On sait que tous les ans, les étrangers, les Italiens, l'Espagnol,
01:18:21 aiment ce tour de limousin. Voilà, j'ai juste voulu prendre un coureur qui, certes, marche fort,
01:18:27 certes a des références, et de toute façon, il sera là sur le final. J'en suis intimement persuadé.
01:18:32 Voilà, j'ai juste voulu... Je pense que Fiorelli, je sais pas, ce matin, je me suis levé, j'ai regardé la carte de la start list,
01:18:38 et je me suis dit "Tiens, Fiorelli, ça me paraît bien". J'en profite juste pour dire un petit mot.
01:18:44 Vous disiez tout à l'heure, on est rentré dans la dernière boucle. Ça commence à être difficile pour beaucoup de coureurs.
01:18:48 On a beaucoup de coins qui commencent à être en difficulté à l'arrière, notamment ceux qui ont roulé,
01:18:53 plein mon dos, de l'équipe CISUNE Atlantique se faire distancer, Mathieu, la Danius aussi,
01:18:58 la groupe Amaudésie se faire distancer. On a aussi un ou deux coureurs un petit peu plus loin,
01:19:03 un coureur de l'équipe Cofidis, c'est José Herrada, qui est aussi dans les voitures, qui a chuté hier.
01:19:07 Tout à l'heure, j'avais été prendre des infos, il avait encore un gravillon qui s'est fait enlever ce matin à la main.
01:19:13 Hier, on l'a vu, énormément saigné du coude. Donc voilà, les coureurs qui sont tombés,
01:19:19 qui sont un petit peu juste physiquement, là, ça commence à être compliqué pour eux, ceux qui ont aussi travaillé en début d'étape.
01:19:26 Merci pour cet aparté. On continue quand même sur les Sprinter, parce qu'il y a encore des noms que vous ne connaissez peut-être pas.
01:19:32 Mathieu Vols, notre réalisateur, avec Alexandre Philippon, va nous soumettre à un autre candidat à la victoire.
01:19:38 Regardez ce maillot bordeaux que vous apercevez, c'est celui porté par Nicolas Germain-Tivani au sein de l'équipe Coratec.
01:19:46 C'est un coureur argentin que vous ne connaissez probablement pas et qui, lui aussi, va vite.
01:19:51 Il est passé par le Centre mondial du cyclisme. Il a été stagiaire chez UAE en 2018.
01:19:57 Il n'a jamais eu sa chance au plus haut niveau en Europe avant cette année.
01:20:00 La montée de l'équipe Coratec en Pro Team lui en a donné l'occasion.
01:20:05 Il était la terreur des Sprint du circuit argentin et cette année, on l'a vu prendre la 5e place d'un Sprint sur le Tour de Sandouane,
01:20:12 qui avait vu la victoire de Fabio Jakobsen.
01:20:16 C'est quand même un coureur à suivre dans l'emballage final, si bien sûr on a une arrivée groupée au terme de cette deuxième étape.
01:20:23 J'ai décortiqué un tout petit peu ces 40 derniers kilomètres.
01:20:28 Hier, pour ceux qui n'étaient pas là, j'avais dit que dans le limousin, il y avait une particularité,
01:20:32 c'est qu'on prenait le dénivelé 40 mètres par 40 mètres, c'est-à-dire 40 mètres de dénivelé par 40 mètres de dénivelé.
01:20:38 Et ça rendait les cuisses très difficiles parce qu'on fait des montées et des descentes incessantes,
01:20:44 et musculairement c'est très difficile.
01:20:46 Donc là, pour vous donner une petite idée, les coureurs vont entamer une bosse avec 70 mètres de dénivelé,
01:20:52 ils sont dedans, ils vont redescendre, ils vont en prendre une autre avec 30 mètres de dénivelé,
01:20:57 ils vont redescendre, ils vont en prendre une nouvelle avec 30 mètres,
01:21:00 et après ils vont arriver dans le meilleur grimpeur, il y aura 100 mètres de dénivelé à avaler,
01:21:05 et après l'arrivée finale, 1 km, le dernier kilomètre et demi, il y a 50 mètres de dénivelé à prendre quand même.
01:21:11 Donc voilà, c'est la raison pour laquelle je reste persuadé qu'un puncher a plus de chances de s'imposer qu'un vrai sprinter aujourd'hui.
01:21:19 Maintenant, rien ne vous dit que les deux coureurs qu'on a évoqués juste avant ne sont pas à la fois puncher et sprinter.
01:21:25 Oui, mais il y a beaucoup... En fait, sur le limousin, en principe, on n'amène pas de sprinter.
01:21:30 Si un sprinter ne passe pas un pont de chemin de fer, il ne vient pas dans le limousin.
01:21:33 Un coureur comme Nasser Bouani, à l'époque, quand il jouait les premiers rôles dans les sprints,
01:21:39 lui, il passait très bien les bosses parce qu'il est très léger, et sur le limousin, il pouvait s'en sortir.
01:21:46 Mais un vrai sprinter, un gaillard de 80 kg, très honnêtement, c'est compliqué de s'exprimer.
01:21:52 Pour vous donner une référence, on parle de Nasser Bouani, tu parles de Nasser Bouani,
01:21:56 Pierre, sur cette étape-là, en 2019, Nasser Bouani avait pris la 11e place du sprint.
01:22:01 Il s'était rassis. Il avait été très bien amené, et il s'était rassis. C'était tout simplement trop difficile.
01:22:08 Tu avais failli le taper, 14e toi. J'aurais dû jeter le vélo.
01:22:12 Pour vous dire un petit peu que les purs sprinters, ce n'est pas forcément à leur avantage.
01:22:17 Une autre particularité, qui est une stat qui ne veut pas dire grand-chose,
01:22:20 mais quand même, jamais sur les trois arrivées à Tré-les-Sacs, un Français ne s'est imposé ici.
01:22:24 On a eu la dernière fois l'Espagnol Mikel Aristi, qui a pardonné à l'équipe de Scaldi.
01:22:31 Oui, Scaldi si vous voulez. Scaldi-Murias, on disait à l'époque.
01:22:35 On a eu en 2012 Yuri Koscian, qui s'était imposé.
01:22:41 A l'époque, c'était l'équipe Type 1 Sanofi.
01:22:44 Et on a eu la première fois, en 1999, l'Italien Marco Canone,
01:22:50 qui s'était imposé pour l'équipe Amore Vita. Vous savez, l'équipe du Vatican.
01:22:55 Elle était présente sur ce tour du Limousin.
01:22:58 En 1999, c'est l'année de la seule victoire de l'équipe Groupe Amavi des Jeux.
01:23:03 A l'époque, c'était la Française des Jeux.
01:23:05 Au cours de son existence, en 25 ans, c'était Stéphane Helot qui s'était imposé au classement final.
01:23:12 Après s'être imposé, non pas à Tré-les-Sacs, mais le lendemain à Turène, en Corrèze.
01:23:19 On a 5 coureurs échappés à 37 km de l'arrivée.
01:23:26 Ils ont 2 minutes d'avance et on a vraiment l'impression que le peloton joue un peu avec eux.
01:23:30 On redescend de 5 à 3 minutes. On reste à 3 minutes un bon moment.
01:23:34 Allez hop, on redescend à 2 minutes. On est à 2 minutes.
01:23:37 On ne joue pas tant que ça. Dans le peloton, très honnêtement, on a vu l'image de coureurs
01:23:42 à se secouer les jambes, à s'essayer de se soulager. Ce n'est pas facile, très honnêtement.
01:23:49 Il s'est passé quelque chose là ?
01:23:51 Le coureur de Wanty.
01:23:53 Ah oui, qui se soulage.
01:23:54 Les cuisses, ça devient compliqué.
01:23:57 On va faire marcher Circus Wanty.
01:23:59 On essaie de ramener du sang un petit peu comme on peut.
01:24:02 Et on voit Rudi Mollard derrière pour la Groupe Amavi.
01:24:06 Ça lui donne une idée que ça va lui faire du bien de faire ça aussi.
01:24:08 Tout simplement, c'est pour agiter les muscles un petit peu, pour les décoller, toutes ces toxines.
01:24:15 On voit quand même que les équipes sont bien organisées.
01:24:17 Vous avez vu l'équipe Groupe Amavi-FDJ, l'équipe Arkea-Samsic, l'équipe Intermarché, toutes bien groupées.
01:24:23 Sur la droite, la formation Trinity Racing, qui est une équipe continentale britannique.
01:24:28 Ces maillots là, qui sont en zébré, c'est cette équipe continentale qui fait de la formation
01:24:35 et au sein de laquelle sont présents les deux Français, Adrien Boachy et Paul Magnier.
01:24:41 Adrien Boachy, qui d'ailleurs était très présent dans le final hier.
01:24:45 Tous les deux sont classés dans cette fourchette de 47 secondes.
01:24:47 Et le mieux placé des deux, c'est Paul Magnier, qui était ce matin au départ de cette étape, en 11e place au classement général.
01:24:55 C'est l'équipe d'ailleurs dirigée par l'agent sportif Andrew McQuaid, fils de l'ancien président de l'UCI.
01:25:03 Qui a l'habitude de servir de réservoir de talent pour Specialized.
01:25:10 Vous savez que Specialized est partenaire équipementier de plusieurs grandes formations.
01:25:16 Mais parfois, c'est eux qui payent, c'est eux qui signent le chèque des cours.
01:25:20 Et il y en a un d'entre eux qu'on connaît bien, c'est Tom Pitcock,
01:25:23 qui était d'ailleurs passé par cette formation qui s'appelle aujourd'hui Trinity.
01:25:28 Bon, maintenant, attention, Pitcock ne roule plus sur Specialized.
01:25:33 Mais à l'époque, c'était un petit peu comme ça que ça s'était fait.
01:25:36 D'ailleurs, Patrick, le directeur sportif de cette équipe, Peter Kinaut,
01:25:40 qui est ancien coureur de la formation Sky, ancien très bon coéquipier de l'époque Chris Froome, Bradley Wiggins.
01:25:45 Très bon coureur, qui est directeur sportif ici, sur le tour du Limousin.
01:25:49 Voilà.
01:25:51 Vous voulez l'info qui fâche et que vous n'allez pas vouloir commenter ?
01:25:54 C'est que personne n'en a parlé, en tout cas dans les... J'ai pas vu grand chose, on n'en a pas beaucoup parlé.
01:25:59 La lutte anti-topage se porte pas mal, puisque des années après,
01:26:03 eh bien, en Grande-Bretagne, on a sanctionné le médecin de l'équipe Sky.
01:26:08 C'est pas une nouvelle qui fait forcément plaisir à dire, mais c'est quand même une information.
01:26:12 Il a pris quand même 5 ans de suspension pour une sombre histoire de produits
01:26:17 amenés au sein de l'équipe Sky sur une course cycliste professionnelle.
01:26:22 Vous voyez quand même que la lutte anti-topage, elle existe.
01:26:25 Mais encore une fois, c'est une info qui fait grincer, parce que l'équipe Sky était et est toujours
01:26:30 l'une des équipes majeures du peloton international.
01:26:33 Je suis quand même surpris que ça n'amène que si peu de commentaires,
01:26:37 parce que le médecin d'une équipe, il a quand même une lourde responsabilité,
01:26:41 et le sanctionner aussi lourdement. Je précise que ce n'est pas l'Union cycliste internationale qui l'a sanctionné,
01:26:46 mais le comité de l'ordre des médecins en Grande-Bretagne,
01:26:48 qui avait mené cette enquête dans le cadre de la préparation olympique à l'époque pour les Jeux de Londres.
01:26:54 Je pense qu'on peut juste préciser qu'il n'exerce plus depuis cette formation, depuis 2020 je crois aussi.
01:26:59 Oui, c'est-à-dire à partir du moment où effectivement cette procédure a commencé à être mise en place,
01:27:03 et où on a compris quand même dans cette formation que les charges qui pesaient sur ce médecin étaient assez probantes.
01:27:13 On voit en tout cas, vous avez vu Tom Paco, le coureur de la formation Intermarché Circus qui roule en tête de peloton,
01:27:20 il faisait la grimace. On s'emploie quand même en tête de peloton pour réduire l'écart sur ces 5 coureurs échappés.
01:27:26 Bon, on y arrive, l'écart diminue progressivement, mais on ne fait pas semblant en tête de peloton.
01:27:32 On voit sur la gauche de l'écran les coureurs de la Total Energy.
01:27:40 On a vu hier, ils ont tenté quelque chose dans le final, tenté d'anticiper.
01:27:44 Est-ce qu'aujourd'hui on va adopter la même tactique ?
01:27:47 En tout cas, ils se sont regroupés, ils sont à l'avant du peloton, donc peut-être ils vont profiter de ces reliefs que les coureurs vont avoir,
01:27:54 aussi bien le grimpeur répertorié que les côtes avant. Il faut essayer de tenter quelque chose collectivement.
01:28:06 Si vous nous rejoignez maintenant, je vous rappelle qu'on a 5 hommes de tête. Il reste encore une côte répertoriée pour le meilleur grimpeur dans 15 km ?
01:28:16 C'est ça, le pied dans 15 km. Le pied dans 15 km, c'est-à-dire à un moment, il se met à moins de 20 km de l'arrivée.
01:28:23 Et le meilleur grimpeur désormais du limousin, c'est l'italien Pietro Bonne, alors qu'auparavant c'était Romain Grégoire.
01:28:34 Il n'était pas le maillot à poids, c'était le deuxième du classement à l'issue de l'étape d'hier qui le porte aujourd'hui dans le peloton.
01:28:40 C'est pas n'importe qui, c'est Benoît Coste-Froid. C'est un maillot à poids, c'est pas le maillot à poids rouge, c'est plutôt un maillot orange,
01:28:47 à poids blanc, que l'on retrouve dans le peloton porté par le coureur normand. Mais ça va changer.
01:28:53 Pietro Bonne, il a déjà pris des points en cours d'étape et il sera meilleur grimpeur à l'issue de cette étape.
01:29:00 Il ne roule plus. Depuis un certain temps maintenant, il est un peu à fond là en 5ème position.
01:29:05 Pietro Bonne, c'est le coureur au maillot bleu, Dossard rouge, élu plus combatif hier.
01:29:10 Donc là, il est un peu en souffrance. Depuis quelques kilomètres, il ne roule plus.
01:29:15 Alors sur les courses, les formats de ces courses qu'on a l'habitude de vous présenter, course d'une semaine,
01:29:26 il faut savoir qu'au protocole, on fait venir le coureur le plus combatif.
01:29:30 Aujourd'hui, vous l'avez vu, il a le Dossard rouge. Mais sur le podium, on le fait monter, on lui remet un Dossard rouge.
01:29:36 Il ne porte pas le maillot distinctif, le maillot rouge, pardon, on lui remet un maillot rouge.
01:29:41 On ne porte pas ce maillot parce que Lucie ne reconnaît pas, ne donne pas l'autorisation que l'on porte un maillot distinctif pour le plus combatif.
01:29:48 Mais il a le droit, en revanche, le lendemain, d'arborer ce Dossard rouge que l'on connaît bien,
01:29:54 puisque c'est le Tour de France qui avait inauguré ce Dossard rouge il y a déjà bien longtemps.
01:29:58 Pour être même plus précis, je crois qu'on a aussi un maillot du combiné qu'on ne peut pas porter,
01:30:02 parce que le règlement ici impose seulement 4 maillots distinctifs par course.
01:30:07 Vous avez le maillot de leader, bien sûr, le maillot jaune présent ici, le maillot de meilleur grimpeur, donc blanc à orange,
01:30:12 le maillot blanc de meilleur jeune et le maillot, c'est peut-être le combiné, le port, parce qu'on a peut-être un maillot de meilleur sprinter, un maillot vert.
01:30:19 Non, il n'y a pas de maillot du combiné, c'est un trophée, c'est Oliver Matthys, le coureur allemand de Bikehead qui l'avait...
01:30:27 Parce qu'il y a un classement, c'est pour ça. Il y a un classement du combiné, donc je me suis dit peut-être qu'il y a un maillot, mais non.
01:30:32 Donc on n'a que 3 maillots distinctifs alors ?
01:30:35 On en a 4, le maillot jaune, le maillot bleu des sprints, le maillot...
01:30:39 Ah, chute, chute messieurs, pardon, je vous coupe, il y a une chute là, en...
01:30:44 Dans le virage. Dans la toute première position du peloton, ouais.
01:30:47 Virage sur la droite, il y a un coureur de Total Energique qui a mis la roue avant dans l'herbe, et du coup, voilà...
01:30:54 Christophe Riblon vient de passer à côté du coureur qui est tombé.
01:30:57 Oui, effectivement, c'est le numéro 63 qui vient de tomber, donc c'est Gabouraud, David Desgabouraud qui vient de chuter,
01:31:08 et il y avait un autre coureur aussi de l'équipe CICU d'Anti-Atlantique, mais là je ne l'ai pas identifié, on a dû passer vite,
01:31:13 on était sur une toute petite route et on gênait les voitures, donc voilà, 2 coureurs qui sont tombés sur une toute petite route très gravillonneuse.
01:31:19 David Desgabouraud qui appartient à l'équipe Green Project Bardiani, on le voit ici à l'image, il est déjà remonté sur son vélo pour essayer de rejoindre le peloton,
01:31:29 ça c'est le propre du coureur cycliste, il pense, il remonte tout de suite sur son vélo, il a mal ou pas mal, il verra après,
01:31:35 mais là, apparemment, il a déjà un pansement, vous avez vu ? C'est pas la première fois qu'il tombe celui-là.
01:31:41 Bien sûr Geoffrey Soupe, mais le premier à avoir loupé son virage, c'est Fabien Grelier, qui est sorti un petit peu large, et puis derrière...
01:31:48 C'est pas lui qu'on voit ici, Fabien Grelier, là c'est Geoffrey Soupe, son coéquipier, alors s'est-il laissé décrocher ou a-t-il été gêné par la chute ?
01:31:56 D'autres coureurs sont tombés Christophe, c'est bien ça, on va en autre en tout cas.
01:31:59 Oui, je disais le coureur de CICU d'Anti-Atlantique, bon il est reparti très vite, il est déjà dans la voiture d'Antonin Ravard,
01:32:05 mais c'est Emmanuel Morin qui a été pris dans la chute, bon je suis pas sûr qu'il soit tombé, en tout cas il était à côté de son vélo,
01:32:11 il était en train de remettre sa chaîne, donc voilà, il est en train de rentrer, il est dans la file de voiture, la file de voiture va se reconstituer,
01:32:18 il est reparti, il avait pas l'air d'avoir de blé, donc voilà, Emmanuel Morin qui a été pris dans la chute, mais qui a priori est reparti,
01:32:25 bon il va s'imposer un effort pour rentrer, mais voilà, a priori tout va bien.
01:32:28 C'est dommage quand même, parce que c'est vrai que c'est une belle chance au sprint pour l'équipe CICU d'Anti-Atlantique, le nantais Emmanuel Morin,
01:32:35 qui a eu beaucoup d'accessites au cours de sa carrière, on sait qu'il était auparavant chez Cofidis,
01:32:41 et qui est toujours en quête d'un premier succès après avoir terminé deuxième à Vitré de la Ruta d'Eli il y a quelques années,
01:32:48 deuxième de Cholet-Pays-de-Noir l'an passé, deuxième d'une étape sur le Tour de l'Inse cette année,
01:32:55 donc c'est un coureur qui est en forme, parce que le Tour de l'Inse c'était à la fin du mois de juillet, au début du mois d'août.
01:33:01 Et surtout cette chute a amené une petite tension supplémentaire dans le peloton, on avait vu les images tout à l'heure,
01:33:06 après la chute, toutes les formations, beaucoup de formations essaient de se regrouper, on est sur des routes beaucoup plus étroites que tout à l'heure,
01:33:14 donc du coup ça va emmener un peu plus de stress, de tension dans le peloton, on est à 30km maintenant de l'arrivée,
01:33:20 on est à 45 minutes de l'arrivée, la dernière heure de course est entamée, donc la tension va ne faire qu'accroître dans les prochains kilomètres.
01:33:29 Et on est passé sous les deux minutes en ce qui concerne le retard du peloton en dépit de cette chute,
01:33:35 qui n'a pas du tout ralenti les ardeurs des coureurs qui roulent actuellement en tête de ce peloton à la poursuite des 5 hommes de tête.
01:33:46 Ça monte encore, encore deux petites ascensions comme celle-ci, et puis après on sera dans le dernier grimpeur dans 13km.
01:33:53 Allez, 40m de plus !
01:33:55 Toujours ce final casse-pattes et on va arriver sur le sprint, le sprint trophée Corrèze.
01:34:03 Qui est juste là toi, c'est pas ça ?
01:34:07 Si si c'est ça, ça ne distribue pas de secondes de bonification ce sprint.
01:34:11 Et je le dispute quand même !
01:34:15 Allez allez allez !
01:34:17 Et on attaque, on se débarrasse des coureurs fatigués, il faut mieux être un ou deux de moins, mais des coureurs qui collaborent.
01:34:28 Allez, on est dans notre série des pigeonniers, je suis désolé je vous interromps.
01:34:33 C'est pas le même que tout à l'heure, c'est une typologie en particulier, ce sont les pigeonniers octogonaux.
01:34:39 C'est un peu la spécialité en Périgord, ce style assez particulier, le pigeonnier de la Luminade.
01:34:48 On n'allait pas passer à côté sans vous le montrer quand même.
01:34:51 Allez voilà, on va vite revenir à la course, c'est ce qu'on appelle les pigeonniers à pied.
01:34:55 Je vais vous expliquer pourquoi il n'est pas en hauteur, ça permet d'aller…
01:34:59 Je vous rappelle qu'à l'époque on communiquait beaucoup à l'aide de pigeons voyageurs.
01:35:03 Tu voles, si vous voulez plus, on va y aller.
01:35:11 Tu es bien là dans les maïs avec ce pigeon.
01:35:14 Allez, on revient sur la course.
01:35:16 C'est dur pour Tom Magnot qui est en train de se faire distancer de l'échappée, mais c'est normal aussi, il a deux jours d'échappée dans les pattes.
01:35:22 Il y a d'autres chances qui reviennent, si son collègue à devant ne collabore pas, on va l'attendre peut-être.
01:35:27 Tom Magnot, on a eu l'occasion de le dire, issu d'une famille de cyclistes, fils de Frédéric Magnot, petit-fils de Jean-François Magnot,
01:35:40 et j'ajouterais même neveu de Mickaël Magnot.
01:35:43 Je ne l'ai pas cité hier, il est mécano chez Cofinis, il m'a envoyé un petit mot, il m'a dit "tu ne m'as même pas cité".
01:35:49 C'est peut-être pour ça qu'il est ressorti aujourd'hui Tom, qu'on parle du tonton.
01:35:54 Allez, on devient sérieux, moins de 30 km désormais pour les hommes de tête.
01:35:59 Et regardez les AG2R qui sont là en embuscade.
01:36:02 Christophe, c'est une équipe que vous connaissez bien, l'équipe AG2R, ça vous inspire quoi de les voir si bien placés à moins de 30 km de l'arrivée ?
01:36:10 Ça m'inspire une course offensive, c'est un peu le sentiment que j'ai.
01:36:18 Je les vois très bien placés à l'avant, là on est dans une partie où on a pas mal de virages,
01:36:23 ça me permet de bien voir la tête de peloton, je les ai bien groupés, bien concentrés à l'avant.
01:36:27 Quand on regarde le final, il y a une boss qui va pas tarder d'arriver,
01:36:32 il restera 17 km au sommet et surtout il y a la bonification derrière à 13 km.
01:36:36 Je sais qu'il y a encore un écart avec l'échappée, mais je n'ai le sentiment qu'on ne va pas en rester là pour l'équipe AG2R.
01:36:43 En tout cas une arrivée groupée, je pense que ça ne leur convient pas.
01:36:47 J'ai le sentiment qu'on veut tenter quelque chose, on est sur des toutes petites routes droite-gauche,
01:36:53 ça devient difficile pour beaucoup de coureurs, il y a de la fatigue, il fait chaud,
01:37:01 les muscles commencent à être raides pour certains coureurs,
01:37:05 je pense qu'on veut essayer d'en profiter, on n'a pas encore travaillé, on est frais dans cette équipe.
01:37:10 - Tout à l'heure, il y en a un qui a dit, je ne citerai pas lequel de nos consultants,
01:37:15 "Oh là là, on ne va probablement pas jouer la carte Venturini parce que Venturini quitte l'équipe à la fin de la saison".
01:37:21 On rappelle que Clément Venturini, c'est quand même un sprinter, le sprinter de cette équipe.
01:37:26 Qu'est-ce que vous en pensez justement Christophe de cette option Clément Venturini,
01:37:31 puisque vous dites que le sprint n'est pas forcément la priorité de l'équipe aujourd'hui ?
01:37:36 - Je ne sais pas trop ce qui a été dit, parce que je crois que j'ai cru entendre ça,
01:37:41 je n'ai pas tout bien compris, mais si c'est Venturini, on ne roulera pas pour lui,
01:37:44 parce qu'en fin d'année, on sait qu'il va être transféré dans une autre équipe.
01:37:47 Non, clairement non, je ne suis pas du tout d'accord avec ça, je connais très bien cette équipe,
01:37:51 je connais très bien le mode de fonctionnement, je connais très bien Nicolas Guillet,
01:37:55 on n'est pas du tout à "mettre des coureurs au placard" parce qu'en fin d'année, il change.
01:37:59 Non, non, s'il y a la peau, je pense que vraiment là, ce qui va se passer,
01:38:02 on va tenter la carte "Cosmefroid", je pense qu'on va tenter des choses sur ces petites routes,
01:38:06 il y a des trucs à faire en tout cas, moi je pense qu'à la place de Nicolas Guillet,
01:38:09 j'aurais intimé l'idée à mes coureurs d'essayer, et si ça ne fonctionne pas,
01:38:14 on se reconcentrera dans les dix derniers kilomètres pour Clément Venturini,
01:38:18 Clément Venturini, on le sait, il va vite au sprint, on sait que quand la route a été usante,
01:38:23 quand l'étape a été usante et fatigante, c'est un coureur qui peut vraiment bien performer,
01:38:28 surtout sur une arrivée en faux plat montant comme ça l'est aujourd'hui.
01:38:32 Honnêtement, je pense que là, on va jouer sur deux tableaux, la carte "Cosmefroid"
01:38:35 pour essayer de faire un écart ou de prendre des bonifs, et puis si ça ne marche pas,
01:38:39 on jouera pleinement la carte Venturini sur le final.
01:38:43 On n'a pas dit ça, c'est moi qui avais évoqué cette chose.
01:38:47 On n'a pas dit ça, mais c'est moi qui l'ai dit.
01:38:49 Non, non, c'est moi qui avais évoqué la chose où il y a des modifications à prendre à l'arrivée
01:38:53 plus que sur le sprint bonif, et quand on sait que Benoît Cosnefroid a terminé 3e ici en 2019,
01:38:57 il est tout à fait capable de prendre des bonifications encore.
01:39:00 Regardez ça, le château de Cossades, qui est un château qui faisait partie du système de protection
01:39:07 de la ville de Périgueux, parce qu'on est vraiment aux abords, au nord-est de la ville de Périgueux.
01:39:11 Et ce château a appartenu à un certain Guillaume Casaldo, qui lui a donné son nom, apparu dès le XIIe siècle.
01:39:20 C'est un château d'ailleurs, je le dis pour les anciens téléspectateurs,
01:39:23 où a été tourné un épisode d'Arsène Lupin, une série très populaire, avec Georges Descrières en 1973.
01:39:31 Vous m'avez coupé d'achet.
01:39:34 Alors je reviens quand même.
01:39:35 Je voulais sur... vous avez osé dire que j'avais déformé vos propos.
01:39:40 Non, mais allez-y quand même.
01:39:41 Non, non, non, mais voilà, tout ça pour vous dire que...
01:39:42 Sur Clément Venturini.
01:39:43 Voilà, Clément Venturini, on a... Benoît Cosnefroid a quand même des chances de remporter l'étape.
01:39:50 Pierre le met en favori en plus aujourd'hui.
01:39:53 Donc il a des réelles chances de terminer au moins dans les trois premiers.
01:39:56 Et on sait qu'il y a des bonifications à l'arrivée qui sont de 10, 6 et 4 secondes.
01:39:59 Donc plus qu'un sprint de bonification où il n'y a que 3, 2 et 1 seconde.
01:40:03 Donc c'est pour ça que je dis que Clément Venturini, pour moi, va se mettre au service de Benoît Cosnefroid,
01:40:08 parce qu'on sait qu'il y a du temps à reprendre sur Romain Grégoire pour Benoît Cosnefroid, pour le classement général.
01:40:13 Mais typiquement, ça, ce n'est pas une info que Nicolas Guillet va donner à la chaîne d'équipe.
01:40:18 C'est-à-dire qu'on ne va pas dire "Ah ben on va faire la course pour Benoît Cosnefroid, on va faire la course pour Clément Venturini".
01:40:24 On garde ça pour soi, évidemment. On ne va pas le dévoiler aux adversaires.
01:40:27 Clément Venturini n'a peut-être pas fait de place sur Atrely-Sac, mais Benoît Cosnefroid avait fait 3e lors du dernier passage.
01:40:36 C'est ce qui montre qu'Atrely-Sac, en tout cas, il connaît très bien l'arrivée et qu'elle ne lui déplaît pas.
01:40:40 - Au vu de l'organisation d'AG2R Citroën à l'heure actuelle, ils sont positionnés de cette manière.
01:40:47 C'est Clément Venturini qui protège Benoît Cosnefroid. Et dans la route, Benoît Cosnefroid, c'est Greg Van Avermaet.
01:40:52 Donc je pense que pour l'instant, c'est la priorité au classement général.
01:40:57 - Pied trop bon et repris, je vous interromps. Il est dans l'échappée.
01:41:00 - Il est repris et lâché. - Repris et lâché immédiatement.
01:41:03 - Il ne peut pas rouler dans le peloton aujourd'hui. Il va faire une petite étape. 4-5 cours avec moi, maximum.
01:41:09 - Mais il a pris les points suffisants pour prendre le maillot de meilleur grimpeur à l'issue de cette étape.
01:41:14 - Ça va être long. Très honnêtement, il aurait mieux fait de s'accrocher un petit peu dans le peloton.
01:41:17 Essayer de passer une dizaine de kilomètres dans le peloton parce que là, tout seul, 25 kilomètres, ça va être interminable.
01:41:22 - Il doit être rincé.
01:41:24 - On retourne voir Christophe sur la stratégie AG2R. J'ai l'impression que ça l'inspire beaucoup et que votre conversation l'intéresse au plus haut point.
01:41:30 Christophe Riblon sur la moto d'équipe.
01:41:33 - Bien sûr que c'est une équipe qui m'inspire. J'y ai passé 13 ans.
01:41:36 Non, tout à l'heure, je suis allé voir Nico Guillet un peu hors antenne pour savoir s'il voulait intervenir.
01:41:42 Il voulait intervenir, mais il ne voulait pas intervenir sur la stratégie du jour.
01:41:45 Donc voilà, ça nous laisse espérer et augurer des choses sur le final.
01:41:49 En tout cas, on va très certainement tenter des choses.
01:41:53 Alors, est-ce que ça va être avec Vonturini au sprint ? Est-ce que ça va être avec Greg Van Damme ?
01:41:56 Est-ce que ça va être avec Benoît Costeufroy pour essayer d'aller reprendre des secondes à Romain Grégoire ?
01:42:00 Je ne sais pas, mais en tout cas, c'est une équipe qui a de l'ambition sur ce final.
01:42:03 - Il roule en tout cas. Là, il met un gros coup de vis. Il va se passer un truc.
01:42:06 Il va prendre une petite route. On prend une petite route même.
01:42:08 Donc, on a envie de se placer pour la formation AG2R Citroën.
01:42:11 - Un petit tour presque sur la droite.
01:42:13 - Un sprint pratiquement pour entrer en tête sur cette petite route sur la droite.
01:42:17 - On n'est pas encore dans la dernière côte répertoriée. Attention !
01:42:20 - Il va en avoir une autre, une petite côte pour passer cette petite colline.
01:42:25 Et surtout ce placement qui est primordial.
01:42:28 - Vous parlez tous de Benoît Costeufroy. Je le comprends après le numéro qu'il a fait hier.
01:42:36 Et personne n'envisage pourquoi pas une participation au sprint d'un Romain Grégoire, le porteur du maillot jaune ?
01:42:44 - Vous n'avez pas écouté les pronostics Patrick. J'ai mis vainqueur.
01:42:47 - Vous avez mis Romain Grégoire vainqueur de l'État ? Pardon.
01:42:50 Alors oui, effectivement, ça m'a échappé. Je devais être concentré sur mon propre pronostic.
01:42:54 - Oui, oui, moi j'ai mis Romain Grégoire vainqueur.
01:42:56 - Ah, vous avez changé. En plus, ce n'est pas ce que vous nous aviez dit auparavant.
01:42:59 - Non, c'est bien de changer. J'ai dit, j'ai réfléchi un peu.
01:43:02 Des fois, c'est bien de réfléchir avant de parler.
01:43:04 - A mon avis, vous avez été sous influence. On a dû venir vous parler, ce n'est pas possible.
01:43:08 - Non, mais Romain Grégoire a des qualités.
01:43:10 Rappelez-vous, il a terminé 2e cette année du Grand Prix de Plumélec derrière Arnaud Delis.
01:43:13 Certes, ce n'était pas la même arrivée, ce n'était pas le même parcours.
01:43:16 Mais ça prouve qu'il a une belle explosivité quand même.
01:43:18 - On rappelle les pronos d'ailleurs. Pierre Roland, votre pronostic ?
01:43:25 - Benoit, Cosnefrois.
01:43:27 - Et Christophe Riblon, votre pronostic, c'est quoi déjà ? C'est qui plutôt ?
01:43:32 - C'était Filippo Fiorelli.
01:43:34 - C'était parce qu'il n'est plus dans le peloton ?
01:43:36 - Ah non, si, c'est, mais non, mais parce que je l'ai dit tout à l'heure.
01:43:40 - Au cas où il change.
01:43:42 - Non, c'est Fiorelli.
01:43:44 - Je vous rappelle que le grand favori pour Claire Bricoille, même si je ne vais pas demander,
01:43:49 mais le mien aussi, c'est Hugo Page quand même,
01:43:51 puisque on a bien vu quand même que c'était autour de lui que tournaient tous les commentaires d'avant-course.
01:43:55 Hugo Page, le sprinter de la formation intermarché.
01:43:58 J'avais quoi ? Les consultants m'ont dit "oui, mais Hugo Page, il n'a jamais gagné".
01:44:02 Ben oui, effectivement, mais il y en a beaucoup des sprinters qui n'ont pas gagné.
01:44:05 La plupart de ceux qui sont catalogués sprinters n'ont jamais gagné, mais ont plutôt fait des places d'honneur.
01:44:10 Il faut bien commencer un jour.
01:44:12 - En tout cas, on met un grand coup de vis, je trouve, du côté de la formation AG2R Citroën, là, ça ne rigole pas.
01:44:16 - En même temps, il est temps de revenir, parce qu'après, une fois qu'ils auront passé ce dernier grimpeur,
01:44:22 s'ils ont 45, 50 secondes, ils pourront commencer à sérieusement y croire.
01:44:26 Avec la descente, ça va aller très vite pour rejoindre la ligne d'arrivée,
01:44:29 donc il faut aussi combler cet écart.
01:44:31 Je pense qu'il y a un double intérêt, c'est de durcir dans cette première difficulté,
01:44:35 et puis après, de vraiment attaquer dans le meilleur grimpeur.
01:44:39 - Alors, avant d'arriver sur cette côte, il y aura une descente, quand même.
01:44:43 Je ne sais pas comment elle se présente, cette descente, sur laquelle les hommes de tête vont bientôt arriver.
01:44:52 - Et puis, on est à moins de 3 km, environ, du pied de cette dernière difficulté.
01:44:58 Et puis, on voit surtout, les routes sont quand même très étroites.
01:45:11 C'est bien de courir à l'avant, c'est toujours mieux.
01:45:14 - À l'arrière, on ne fait que subir. On subit la course, on ne peut pas du tout y participer.
01:45:19 - Surtout s'il y a une chute ou un incident.
01:45:21 - Regardez qui roule en tête du peloton. - Michichar.
01:45:24 - Michichar, Clément Venturini, qui est en deuxième position.
01:45:28 - Damien Touzé. - Et ensuite, Kosneufroy.
01:45:33 - Et Greg Van Avermaet, qui est en dernière position, juste devant le leader de la course, Romain Grégoire.
01:45:41 Voilà un petit peu comment on s'est organisé chez AG2R Citroën.
01:45:47 Alors, vous ne voyez pas les deux coureurs de cette équipe que je n'ai pas cités,
01:45:52 c'est-à-dire Valentin Retailleau et Jordan Lambrosse, mais il faut rappeler qu'ils ont travaillé auparavant.
01:45:57 Et si on ne les voit pas, c'est peut-être parce que, à l'instar d'un Mathieu Ladalus,
01:46:01 qui lui aussi a bossé et qui plus est en tête de peloton,
01:46:04 on a fait le boulot et on est en train de tenir peut-être les roues dans le peloton,
01:46:11 mais on n'est plus en mesure de rouler en tête.
01:46:14 - Le boulot, quand on ne roule pas en tête du peloton, c'est peut-être bien de le rappeler quand même,
01:46:18 pour Lambrosse, par exemple, et pour Toussé, que je viens de citer, qu'autre étape ?
01:46:23 - Le boulot, surtout sur ce genre d'étape comme aujourd'hui, c'est d'aller chercher du ravitaillement auprès de la voiture de son directeur sportif.
01:46:28 Les coureurs ont beaucoup bu aujourd'hui, donc il a fallu ramener quand même pas mal de bidons,
01:46:33 de ravitaillement à ses leaders, à ses équipiers.
01:46:36 Tu abrites aussi ton leader.
01:46:38 Vous avez vu, le vent n'est jamais orienté de la même façon,
01:46:42 on est sans cesse en train de changer de direction,
01:46:44 donc un coup vous l'avez de côté, un coup vous l'avez de face.
01:46:47 Il faut toujours aussi penser à abriter son leader pour qu'il puisse faire le moins d'efforts possible
01:46:52 et ne pas prendre un centimètre de vent, comme on dit, rester vraiment à l'abri.
01:46:57 Donc c'est plein de petites choses comme ça qui font qu'on laisse beaucoup d'énergie
01:47:01 et à la fin, c'est au leader de jouer.
01:47:05 Lui, il aura fait le moins de dépenser, le moins d'énergie dans la journée en tout cas.
01:47:10 On ne cherche pas aussi un peu peut-être du côté de cette équipe G2 Air Citroën
01:47:14 à impressionner le leader de la course, à lui mettre la pression en disant "on va remonter en tête".
01:47:18 Ils vont commencer à se demander si on ne prépare pas quelque chose.
01:47:21 Après tout, c'était votre remarque tout à l'heure.
01:47:23 Ils savent là très clairement, soit on va passer à l'offensive dans le grimpeur,
01:47:29 soit on va essayer de jouer le spring, peut-être les deux,
01:47:32 à voir, on va vite être fixé.
01:47:35 En tout cas, il y a aussi cet échappé qui fait un numéro, l'écart ne descend pas tant que ça.
01:47:41 Donc voilà, on commence peut-être aussi à aller prendre au sérieux les quatre coureurs échappés.
01:47:46 Oui, c'est ça, une échappée qui ne compte plus que quatre coureurs
01:47:49 puisque celui qui endossera le maillot de meilleur grimpeur,
01:47:54 peut-être, attention, parce qu'on va voir ce qui se passe dans cette dernière côte,
01:47:58 mais a priori qui est bien placé en plein pied trop bonne pour prendre le maillot, a disparu.
01:48:01 On est au pied de cette difficulté, 19,6 km de l'arrivée, c'est le pied et le sommet sera à 17 km.
01:48:10 Et c'est une côte de troisième catégorie.
01:48:12 2,4 km à 4,5 %, alors c'est sûr que ce n'est pas des chiffres miro-volants,
01:48:19 mais avec l'usure de la journée et puis sur des côtes roulantes, on peut mettre de grosses attaques.
01:48:26 Tom Magno est venu se replacer à l'arrière de ce groupe, son coéquipier Kenny Moly pour la formation Vendricelle-Roubailly-Métropole est en tête.
01:48:33 En deuxième position, on a l'Allemand Vincent Dorme et puis Johann Jacobs, le coureur suisse de l'équipe Movistar,
01:48:40 est également là avec le Deuxars 3.
01:48:43 On sait que celui qui prenait les points n'est plus présent, les points pour le classement de meilleur grimpeur,
01:48:51 Pierre Trebonne a été repris et distancé par le peloton.
01:48:56 Deux souvenirs, cette descente est assez étroite, il y a quelques choses pour ralentir les automobilistes,
01:49:07 des goulets qui se resserrent et dans le peloton, quand on arrive très vite, des fois ça peut faire des petits coups de frein,
01:49:14 donc attention aussi à la descente après le classement de la montagne.
01:49:18 Le peloton est au pied de la côte, dans le bois, sur celui de l'hélicoptère, on va commencer à monter dans le peloton.
01:49:23 Je rectifie ce que je disais tout à l'heure, j'avais une incertitude, en tout cas,
01:49:26 Andréa Pietrebonne est assuré de prendre ce maillot de meilleur grimpeur après être passé en tête des deux premières difficultés de la journée,
01:49:32 il a suffisamment de points, il ne sera pas menacé, quel que soit le classement au sommet de cette dernière côte sur le parcours, la côte de Sarliac.
01:49:39 Ce n'est pas volé au vu des efforts de ces deux dernières journées.
01:49:45 La raison pour laquelle il n'a pas cherché à se maintenir dans le peloton, il vaut mieux se réserver pour les prochains jours,
01:49:51 et surtout demain, puisque demain ce sera quand même une grosse journée où il y aura des points intéressants à prendre.
01:49:56 Demain, ce sera à la fois la plus longue étape en terre de Corrèze, mais ce sera aussi celle qui proposera, imposera plutôt, le dénivelé le plus sévère.
01:50:06 Est-ce qu'on va avoir des attaques ? On voit des coureurs, peut-être... Est-ce qu'on va...
01:50:12 Cofidis qui se replace avec Bidart, avec Rémi Rochasse dans l'arrow, et les Wampis aussi en embuscade sur la droite de l'écran.
01:50:22 Ça temporise du côté de la G2R Citroën.
01:50:26 Un kilomètre du sommet pour les hommes de tête.
01:50:30 Et c'est le Suisse de la formation Movistar qu'on retrouve pour l'instant en tête, Yohann Jacobs,
01:50:37 qui fait le tempo dans cette côte, alors que Tom Magnot a l'air de souffrir un peu en dernière position.
01:50:50 Il se sacrifie, depuis tout à l'heure, c'est lui qui fait une grande partie du travail pour son équipier.
01:50:56 Ils sont deux de la même équipe devant, c'est quand même à signaler.
01:51:00 Ça a l'air plus dur le dernier kilomètre, la pente a l'air plus sévère, alors que c'est Venturini qui roule en tête de peloton.
01:51:04 Donc déjà pour le sprint on a des indications, monsieur.
01:51:07 Venturini ne s'imposera pas aujourd'hui, clairement il est en train de travailler pour Benoît Cosmofroy.
01:51:15 Ça ne monte pas très vite, j'ai du mal à imaginer une attaque de Benoît dans cette ascension, donc on va tout miser sur le sprint.
01:51:24 Oui, pour les raisons que vous avez décrites, c'est que ces coureurs qui occupent les premières places du classement général
01:51:29 peuvent aussi prétendre tirer leur épingle du jeu, même en cas d'arriver groupé.
01:51:35 D'abord, groupé à combien ? Parce qu'en imprimant un rythme soutenu, on peut avoir malgré tout une sélection par l'arrière.
01:51:40 Encore 500 mètres d'ascension pour les quatre hommes de tête.
01:51:44 Et le peloton est derrière seulement à 45 secondes, ce qui est bien la démonstration que l'on a quand même monté sur un rythme très élevé.
01:51:50 On va Maxime Jarnier pour la formation, vendrezel Roubaix, dossard 112 et le maillot blanc.
01:51:54 Maillot de meilleur jeune, qu'il porte par défaut, c'est Romain Grégoire qui doit le porter.
01:51:59 Michael Storer, il veut tromper l'ennemi, il a enlevé les dossards.
01:52:02 C'est Lewis Askey.
01:52:04 Là, ça a marché !
01:52:06 Je les ai poursondus parce que les deux ont vraiment la peau très claire, très blanc.
01:52:11 On suit Benoît Cosmofroy, maillot à poids, vous l'avez compris, mais on n'a pas l'impression qu'il va attaquer.
01:52:17 Effectivement, il est pourtant très bien placé, vous le voyez ici sur cette vue de face en deuxième ligne, dans la route de ses équipiers.
01:52:28 Alors chez Intermarché, on est remonté, on rappelle qu'on voit que Rochas discute également entre Le Penis et Intermarché.
01:52:39 Est-ce qu'on va de ce côté-là tenter quelque chose ?
01:52:41 Non, on parle justement de se mettre un petit peu les deux de front pour bloquer un petit peu le peloton.
01:52:47 Là, on se dispute le meilleur grimpeur.
01:52:50 Et c'est une fois de plus un coureur de l'équipe, Bikehead, qui va passer, mais cette fois, ce n'est pas l'échappée d'hier, évidemment, c'est celui-là.
01:52:58 Et ça ne descend pas tout de suite après ce meilleur grimpeur.
01:53:01 Donc là, Reine Paramae pour la Guanti, qui fait le tempo.
01:53:05 Il va y avoir une guerre pour se positionner pour cette descente.
01:53:08 La descente est technique, ça y est maintenant, je m'en souviens, elle est quand même assez étroite.
01:53:12 C'est Vincent Dorn qui est passé en tête au sommet de cette côte de Sarliac, au sein de l'échappée, l'Allemand de la formation Bikehead.
01:53:19 Reine Paramae qui impose un gros tempo.
01:53:22 Est-ce qu'il y a une sélection derrière ? Est-ce qu'on a des coureurs qui se font actuellement distancer à l'arrière de ce peloton ?
01:53:31 C'est évidemment la question qu'on peut se poser.
01:53:33 Christophe Riblon, vous qui êtes derrière le peloton, est-ce que vous avez l'impression que le rythme imposé par l'équipe intermarchée Circus Guanti a des conséquences sur ce peloton ?
01:53:43 Oui, le rythme est extrêmement soutenu, vous l'avez à l'image.
01:53:48 Mais effectivement, à l'arrière du groupe et surtout dans les 500 derniers mètres, j'ai trouvé que ça a vraiment explosé.
01:53:54 Tout le monde s'est accroché jusque là.
01:53:56 Après, moi je n'ai pas vu de gros noms, je n'ai pas vu de tête d'affiche, je n'ai pas vu de coureurs dans les 20-30 derniers, je n'ai pas vu de coureurs classés au classement général.
01:54:05 Juste des coureurs qui ont travaillé, en l'occurrence Mickey Char qui a été distancé de l'équipage de Desert Citroën.
01:54:11 Et puis là on amorce la descente, c'est bien en file indienne, mais pour l'instant ça tient, on a encore un gros peloton.
01:54:16 Un gros peloton par rien à voir avec la sélection qui s'est opérée hier dans le final de la première étape dans le département de la Creuse.
01:54:24 Avec cette arrivée à Benévent-l'Abbaye.
01:54:26 Là aujourd'hui, on aura le faux plat de l'arrivée qui est un peu plus qu'un faux plat, enfin qui est une dernière difficulté, qui risque d'étirer encore le peloton et pourquoi pas de provoquer des cassures à l'amorce de cette explication.
01:54:37 On n'a toujours pas repris les échappés, ils ont 36 secondes à 15 kilomètres de l'arrivée.
01:54:43 Ils résistent bien sur ces petites routes, attention, ça ne veut pas dire qu'ils ont une chance de surprendre le peloton,
01:54:49 ça veut en tout cas signifier que le peloton n'a pas le droit de temporiser par rapport à ces 4 coureurs.
01:54:54 Il faut les prendre au sérieux ces 4 coureurs, surtout quand on a 2 coureurs de la même équipe, on sait qu'on ne va pas se regarder.
01:55:04 Oui, oui, ça fait peur là.
01:55:06 Ça fait une petite frayeur, c'est assez technique la fin de la descente.
01:55:10 Un peu un manque de lucidité avec la fatigue aussi, pour Tom Magnott qu'on rappelle, qui marche bien,
01:55:16 parce qu'on le rappelle échapper hier toute la journée, aujourd'hui de nouveau à l'avant, il s'accroche.
01:55:22 Attention au gravier à l'intérieur du virage, c'est bon, c'est passé.
01:55:26 Et la relance à la sortie de ce virage.
01:55:30 On va revoir la petite frayeur de Tom Magnott là.
01:55:34 Il est un peu trop près de la roue, il ne voit pas que le coureur a décidé de plonger dans la courbe.
01:55:39 Dans le peloton, ça va être intéressant de voir ce virage droite qui se resserre avec un petit peu de saleté à l'intérieur du virage.
01:55:45 Pourquoi on pensait que l'équipe AG2R et Benoit Costefroy pouvaient attaquer ?
01:55:49 C'est parce qu'il y avait aussi l'opportunité d'aller chercher dans cette hypothèse des secondes de bonification sur le dernier sprint intermédiaire.
01:55:55 On est tout près maintenant de ce dernier sprint intermédiaire.
01:55:58 1,5 km.
01:55:59 1,5 km et c'est finalement l'échapper qui va se disputer ses bonifications,
01:56:03 et Tom Magnott qui va pouvoir conforter son maillot des sprints.
01:56:07 Ils nous ont fait mentir, je ne pensais pas du tout moi.
01:56:09 Surtout la groupe AMA FDJ, c'est course parfaite.
01:56:13 Ils ont parfaitement géré la situation.
01:56:16 Ils ont roulé d'abord avec leurs vétérans et puis ils ont laissé faire après.
01:56:23 Si vous voulez gagner, allez-y.
01:56:25 C'est à vous de fermer l'écart, de boucher le trou.
01:56:29 Et là, ils ne collaborent pas, ils s'économisent au fur des jours suivants.
01:56:33 On a vu qu'il y avait des cassures.
01:56:35 Regardez sur cette vue d'hélicoptère, on a pu voir pas mal de cassures.
01:56:40 La relance après une descente très difficile.
01:56:43 Alors ça va se colmater, ces cassures, en tout cas cette fois-ci.
01:56:48 Mais attention, on a encore 14 km de course.
01:56:53 Le parcours n'offre plus de grosses difficultés.
01:56:57 Il n'y a pas de véritable côte.
01:56:59 Les routes ne sont pas plates, mais il n'y a pas de véritable côte.
01:57:01 C'est ces fameux petits talus que l'on trouve en cours de route,
01:57:07 qui pèsent dans les jambes parce que, bien sûr, on est en fin d'étape.
01:57:11 Et puis il y aura cette arrivée quand même en faux plein montant.
01:57:14 Donc on risque d'avoir un petit peu un scénario identique à ce que l'on avait vu
01:57:19 lors de la précédente édition, c'est-à-dire un peloton avec des cassures
01:57:22 qui se disputent l'arrivée.
01:57:25 Ils ne seront pas tous dans le même temps, en tout cas au passage sur la ligne.
01:57:28 Il y a fort à parier pour que l'on ait un groupe qui se détache à Trelissac
01:57:33 pour le terme de cette deuxième étape.
01:57:35 - Surtout les coureurs vont évoluer maintenant sur des belles routes.
01:57:38 - Attaque ! Alors que Tom Magno est passé en tête du sprint.
01:57:41 - Oui, Tom Magno, alors que l'on a une attaque de Joris Delbov
01:57:44 qui sort du peloton et qu'on en avait déjà vu, rappelez-vous,
01:57:49 hier intercalé pendant quelques minutes dans le final de l'étape
01:57:54 en direction de Bénévent Lamy.
01:57:57 - Des cassures, le deuxième peloton n'est toujours pas rentré derrière,
01:58:00 on le voit sur cette image.
01:58:02 - On a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Lamy,
01:58:05 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:58:08 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:58:11 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:58:14 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:58:17 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:58:20 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:58:23 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:58:26 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:58:29 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:58:32 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:58:35 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:58:38 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:58:41 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:58:44 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:58:47 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:58:50 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:58:53 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:58:56 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:58:59 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:59:02 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:59:05 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:59:08 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:59:11 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:59:14 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:59:17 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:59:20 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:59:23 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:59:26 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:59:29 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:59:32 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:59:35 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:59:38 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:59:41 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:59:44 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:59:47 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:59:50 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:59:53 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:59:56 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
01:59:59 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:00:02 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:00:05 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:00:08 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:00:11 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:00:14 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:00:17 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:00:20 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:00:23 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:00:26 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:00:29 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:00:32 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:00:35 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:00:38 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:00:41 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:00:44 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:00:47 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:00:50 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:00:53 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:00:56 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:00:59 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:01:02 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:01:05 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:01:08 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:01:11 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:01:14 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:01:17 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:01:20 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:01:23 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:01:26 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:01:29 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:01:32 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:01:35 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:01:38 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:01:41 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:01:44 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:01:47 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:01:50 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:01:53 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:01:56 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:01:59 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:02:02 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:02:05 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:02:08 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:02:11 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:02:14 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:02:17 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:02:20 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:02:23 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:02:26 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:02:29 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:02:32 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:02:35 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:02:38 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:02:41 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:02:44 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:02:47 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:02:50 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:02:53 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:02:56 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:02:59 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:03:02 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:03:05 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:03:08 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:03:11 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:03:14 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:03:17 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:03:20 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:03:23 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:03:26 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:03:29 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:03:32 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:03:35 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:03:38 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:03:41 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:03:44 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:03:47 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:03:50 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:03:53 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:03:56 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:03:59 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:04:02 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:04:05 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:04:08 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:04:11 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:04:14 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:04:17 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:04:20 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:04:23 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:04:26 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:04:29 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:04:32 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:04:35 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:04:38 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:04:41 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:04:44 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:04:47 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:04:50 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:04:53 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:04:56 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:04:59 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:05:02 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:05:05 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:05:08 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:05:11 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:05:14 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:05:17 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:05:20 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:05:23 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:05:26 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:05:29 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:05:32 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:05:35 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:05:38 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:05:41 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:05:44 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:05:47 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:05:50 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:05:53 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:05:56 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:05:59 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:06:02 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:06:05 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:06:08 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:06:11 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:06:14 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:06:17 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:06:20 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:06:23 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:06:26 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:06:29 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:06:32 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:06:35 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:06:38 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:06:41 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:06:44 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:06:47 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:06:50 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:06:53 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:06:56 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:06:59 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:07:02 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:07:05 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:07:08 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:07:11 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:07:14 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:07:17 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:07:20 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:07:23 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:07:26 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:07:29 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:07:32 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:07:35 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:07:38 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:07:41 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:07:44 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:07:47 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:07:50 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:07:53 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:07:56 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:07:59 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:08:02 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:08:05 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:08:08 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:08:11 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:08:14 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:08:17 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
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02:08:23 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:08:26 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:08:29 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:08:32 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:08:35 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:08:38 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:08:41 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:08:44 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:08:47 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:08:50 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:08:53 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:08:56 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:08:59 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:09:02 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:09:05 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:09:08 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:09:11 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:09:14 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:09:17 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:09:20 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:09:23 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:09:26 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:09:29 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:09:32 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:09:35 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:09:38 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:09:41 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:09:44 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:09:47 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:09:50 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:09:53 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:09:56 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:09:59 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:10:02 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:10:05 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:10:08 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:10:11 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:10:14 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:10:17 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:10:20 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:10:23 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:10:26 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:10:29 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
02:10:32 on a parlé de la colle de Delbov, on a parlé de la colle de Delbov,
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