Retrouvez le replay de la 3e étape du Tour du Limousin-Périgord-Nouvelle-Aquitaine du 17/08/2023.
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00:00:00 Vous avez bien fait de choisir de passer votre après-midi devant la chaîne et devant cette étape reine du Tour du Limousin Périgord Nouvelle Aquitaine.
00:00:15 Nous sommes à bord les Orgues, c'est le lieu d'arrivée de cette étape. Il y a un point de vue magnifique et on attend surtout un coureur de renom ici qui va soit amplifier son palmarès, soit commencer à le construire.
00:00:26 Ce sera une étape pour hommes forts, pour hommes costauds et c'est en direct désormais avec Patrick Chassé, Cédric Pinault, Christophe Ribelon sur la moto et bien sûr Pierre Rolland.
00:00:34 Merci Claire. Effectivement avec ces routes magnifiques de la Corrèze, vous allez le voir, ce troisième département que l'on sillonne à l'occasion de ce 56ème Tour du Limousin Périgord Nouvelle Aquitaine.
00:00:48 Après la Creuse, après la Dordogne hier, la Corrèze aujourd'hui et demain la Haute Vienne. Cette échappée a donc pris du champ, pas très rapidement parce qu'avant qu'elle se dessine, on a eu plusieurs tentatives, on y reviendra.
00:01:02 On a en tout cas actuellement à l'image six coureurs échappés, une belle échappée, un petit peu sur le format de ce que l'on a vu lors des deux premières journées.
00:01:10 Et dans cette échappée, trois coureurs français, Thomas Bonnet pour l'équipe Total Energy, Nicolas De Beaumarchais pour la formation Saint-Michel Aubert 93 et Andrea Mifsud pour l'équipe Nice Métropole Côte d'Azur.
00:01:21 Et puis également deux Italiens et un Britannique. Le Britannique c'est Calum McLeod et les deux Italiens ce sont Martin Marcelloudi et Alessandro Iacchi.
00:01:34 Avec le maillot Grenat de l'équipe Coratec. Le 64 que vous voyez ici au premier plan c'est Martin Marcelloudi et devant lui il y a le coureur de l'équipe Total Energy, Thomas Bonnet.
00:01:52 Alors cette échappée elle s'est faite en deux tendres, on a eu deux qui sont sortis d'abord, quatre qui les ont rejoints.
00:01:57 Et puis on a eu aussi surtout David Ebaïs de l'équipe Eolo-Kometa qui a réagi avec un tendre retard.
00:02:03 Ça c'était après plus d'une heure de course et il a essayé de boucher un écart alors que justement cet écart approchait de la minute.
00:02:11 Donc il pouvait peut-être espérer faire le jump. Le problème c'est que devant, comme nous l'a dit Christophe Riblon, on ne l'a pas attendu.
00:02:17 On a accéléré, on l'a laissé en chasse-patate comme on dit dans le jargon pendant un bon moment.
00:02:23 Il a insisté longuement, il est revenu à 20 secondes et puis après il est retombé à une minute, il est revenu à 50 secondes et puis finalement il a jeté l'éponge.
00:02:32 Et il est maintenant repris par le peloton David Ebaïs, ancien vainqueur d'étapes sur le dernier Giro.
00:02:37 En tout cas on a pour l'instant donc un écart de 5 minutes 40 en ce qui concerne ces hommes de tête par rapport à un peloton placé sous le contrôle des équipiers du leader de la course Romain Grégoire.
00:02:49 Il s'agit bien sûr de la formation Groupama FDJ avec Fabienne Liénard, le coureur suisse de cette équipe.
00:02:55 Et vous voyez que juste derrière on aperçoit les coureurs de la formation Arkea Samsic.
00:03:00 L'équipe bretonne dont Kevin Vauclin est le leader un peu plus loin. On aperçoit le porteur du maillot jaune et ses équipiers.
00:03:08 Bien sûr il s'agit de Romain Grégoire et derrière vous avez notamment l'équipe intermarché Circus Guanti dont on rappelle que 6 de ses représentants, 6 sur 7, sont placés dans les 30 premiers du classement général.
00:03:21 C'est à dire dans cette fourchette de 47 secondes qui constitue le groupe de tous ces coureurs qui ont limité la casse sur les deux premières étapes.
00:03:31 Puisqu'au delà on est tout de suite à 1 minute 49. Aucun des coureurs échappés d'ailleurs ne se trouve parmi ces 30 premiers.
00:03:38 Le mieux placé d'entre eux c'est le britannique Kylum McLeod de la formation Abloch qui se trouve pointé avec un retard de 2 minutes 15 au classement général.
00:03:51 Voilà la situation de la course. Pierre Roland, je l'ai dit on a eu une course très rapide dès le départ avec des tentatives d'échapper.
00:04:00 Avec une course qui a mis du temps à se décanter en ce qui concerne l'échapper de Baroudeur.
00:04:04 Est-ce que ça vous surprend finalement ? Et pour quelle raison on voit le peloton batailler aussi longtemps sur les routes de Corrèze aujourd'hui ?
00:04:12 Tout simplement le message de la groupe à masse et si vous êtes loin au général on va vous laisser prendre du champ.
00:04:20 On va vous laisser peut-être même jouer la victoire d'étape.
00:04:23 On espère se retrouver dans un bon groupe, bien composé, avec une bonne collaboration et surtout pas de coureurs à 47 secondes au classement général.
00:04:34 C'est l'idée, c'est l'étape reine. On se dit aussi que dans le peloton c'est très difficile.
00:04:40 Quand on est un petit peu mal placé on prend énormément d'à-coups et une échappée à 6 comme ça on prend son rythme, on évolue et on a une avance confortable pour les coureurs pour le moment.
00:04:52 On va consulter notre consultant sur la moto, la moto de l'équipe, Christophe Riblon.
00:04:58 Justement est-ce que pour vous la mission de l'équipe Groupe AMA-FDJ c'était de ne laisser sortir personne dans l'échappée de Baroudeur,
00:05:07 personne ne figurant dans les 30 premiers c'est-à-dire dans ces coureurs qui sont à 47 secondes ou à moins de 47 secondes.
00:05:12 Fallait être au-delà pour avoir le bon de sortie. C'est un peu le sentiment que vous avez eu ?
00:05:18 C'était obligatoire, c'est comme ça que j'aurais orienté ma stratégie aujourd'hui si j'avais été à la place du directeur sportif de la Groupe AMA-FDJ.
00:05:26 C'est obligatoire, un coureur à 47 secondes ça impose que toute la journée on doit rouler vite.
00:05:32 Aujourd'hui c'est l'étape reine, il y a beaucoup de dénivelé, les routes sont extrêmement difficiles, il fait chaud, le goudron fond.
00:05:38 On a un rendement qui est bien moindre que les autres jours, encore moindre j'ai envie de dire.
00:05:45 Il fallait absolument essayer de constituer une échappée avec des coureurs plus loin.
00:05:51 C'est ce qu'a bien réussi à faire la Groupe AMA-FDJ même si je pense qu'on l'a...
00:05:54 Malheureusement on a perdu Christophe Riblon, petite interruption de liaison avec Christophe.
00:06:01 Christophe on vous entend à nouveau peut-être ?
00:06:06 Non on ne l'entend pas.
00:06:08 Oui alors je ne sais pas où ça s'est arrêté, moi je vous entends.
00:06:11 C'est bon ? Bah voilà, ce que je disais c'est que oui pour moi c'était le meilleur des choix, il n'avait pas le choix.
00:06:16 Sinon ça aurait imposé vraiment de trop gros efforts pour l'équipe Groupe AMA-FDJ clairement.
00:06:21 Rouler derrière une échappée avec un coureur à 47 secondes c'est compliqué sur ces routes aujourd'hui.
00:06:26 Il y a beaucoup de dénivelé, c'est difficile.
00:06:28 Donc voilà il faut absolument garder le maximum de force collective autour de Romain Grégoire pour le final.
00:06:34 Et là c'est la meilleure option qu'il aurait proposé pour l'instant avec les 6 coureurs à l'avant et le mieux placé.
00:06:39 Si je ne me trompe pas il est à 2 minutes 15, donc voilà il n'y a vraiment pas de gros dangers pour l'instant pour la Groupe AMA-FDJ, tout va bien.
00:06:45 Alors à travers ce que vous venez de dire Christophe, on a bien compris l'intérêt d'avoir une échappée de coureur pas dangereux à l'avant de la course pour calmer la course.
00:06:52 C'est ce qu'on appelle dans le langage cycliste "filtrer" finalement, filtrer une échappée.
00:06:57 Alors moi ce qu'il m'intéresserait de comprendre et nos téléspectateurs aussi c'est comment concrètement on fait pour filtrer.
00:07:04 On n'a pas en tête les 30 dossards des 30 meilleurs coureurs du classement général.
00:07:10 Donc comment on se débrouille ? On attend de voir qui sort et ensuite on consulte la liste, on attend dans les oreillettes de savoir s'il y a un danger.
00:07:17 Est-ce qu'on réagit a posteriori une fois que la tentative d'échapper s'est développée ?
00:07:22 Où est-ce qu'on peut anticiper ?
00:07:24 Déjà ce qui concerne l'équipe Groupe AMAF-DJ, au départ le briefing devait être certainement "on laisse sortir aucun Arkea, on laisse sortir aucun AG2R et on laisse sortir aucun Cofidis".
00:07:36 Ca c'était la priorité. Ces équipes là je pense avaient interdiction de sortir, peut-être qu'ils ont tenté, on n'a pas vu le début de course.
00:07:44 Mais les coureurs de la Groupe AMAF-DJ, je pense à Mathieu Ladagnus ou Fabien Lénard au début de course,
00:07:49 devaient anéantir, avorter toute tentative d'échapper de ces trois équipes parce que ce sont des équipes qui vont devoir rouler dans le final.
00:07:56 Ce sont des équipes qui si elles veulent passer à l'offensive, si elles veulent revenir sur l'échappée notamment, elles vont devoir travailler.
00:08:01 Après vous parlez de filtrer Patrick, je pense que filtrer ce n'est pas forcément facile, c'est un bien grand mot.
00:08:06 On laisse sortir des formations qui ne sont pas forcément placées aux personnes générales, des formations des équipes continentales.
00:08:13 Donc là on a Saint-Michel-Aubert, on a Nice, ce sont des équipes qui ne sont pas dans les toutes premières positions.
00:08:20 Certes on a des coureurs de ces formations qui sont à 47 secondes, mais ce n'est pas hyper important ou hyper bien grave
00:08:28 si on a un coureur d'une formation pas importante qui part avec 47 secondes de retard.
00:08:35 Alors parmi les équipes que vous avez citées qui n'avaient pas de bonnes sorties, les équipes des grands favoris,
00:08:41 grâce à DirectVélo, que je recommande d'ailleurs pour tous les fans de vélo, parce que c'est un site indispensable,
00:08:48 un site internet, une plateforme qui nous permet d'avoir des informations, pas seulement sur les courses que l'on diffuse,
00:08:53 mais sur toutes les courses que l'on peut suivre et souvent pour lesquelles on n'a pas d'image télé,
00:08:59 ça permet de suivre à distance en ligne de ce qui se passe.
00:09:02 Et eux étaient présents en suivant le début de la course au sein des suiveurs,
00:09:08 et ils nous ont donné les noms quand même, on ne peut pas l'avoir d'arrivée au départ de la course,
00:09:13 mais eux peuvent l'avoir sur place.
00:09:15 Donc on a eu les noms des coureurs qui ont attaqué et des échappés qui se sont développés au début de course.
00:09:20 Donc la consigne a été appliquée. Il y a quand même eu des tentatives d'échappés,
00:09:23 on a souvent cité les équipes à bloc, les équipes bike-head, les formations Total Energy également,
00:09:30 donc on va dire les équipes qui ne jouaient pas forcément le classement général,
00:09:33 mais plutôt habituellement les échappés de Baroudeur, Nice Métropole Côte d'Azur,
00:09:37 également avec Jean-Louis Leuny qui était déjà échappé le premier jour,
00:09:41 a constitué autour de lui une échappée dans laquelle il y avait Oscar Rodriguez de la formation Movistar.
00:09:47 À un moment, on a vu François Bidart de Cofidis partir en contre-attaque
00:09:53 et revenir sur cette échappée qui à ce moment-là comptait 7 coureurs.
00:09:57 Ça a été je dirais l'échappée la plus sérieuse.
00:10:01 Derrière, on a vu Jordan Labros de l'équipe AG2R Citroën,
00:10:05 le jeune coureur de cette équipe qui possède Benoit-Pauque-Costefroy dans ses rangs.
00:10:11 Et là, comme par hasard, effectivement on a réagi,
00:10:15 parce que peut-être, c'est l'explication que vous avez donnée,
00:10:18 un coureur de l'équipe AG2R était aux avant-postes, pas tout seul,
00:10:21 il y avait Gabourou, il y avait Erviti, il y avait Paul Ourselin également de Total Energy avec lui.
00:10:25 On n'a pas voulu que cette échappée en tout cas qui était de 6-7 coureurs
00:10:28 soit une échappée de 11-12 coureurs avec en plus effectivement le représentant d'une équipe dangereuse.
00:10:33 À ce moment-là, on a observé un regroupement général.
00:10:36 Je ne saurais pas vous dire dans quelles circonstances,
00:10:38 mais on a fait comme dit Cyril Guimard qu'on salue à distance, un total reset.
00:10:42 Et c'est ensuite seulement que l'on a vu à nouveau des tentatives
00:10:47 et surtout la bonne échappée, enfin la bonne échappée, l'échappée la plus sérieuse.
00:10:51 Prendre le large, parce que c'est vrai qu'une fois que ces 6 là,
00:10:55 qui ne présentaient aucun danger au classement général,
00:10:58 eh bien on réussit à sortir, on a fait rideau.
00:11:01 Souvent on s'arrête, on en profite pour satisfaire un besoin naturel.
00:11:04 L'écart a pris 2 minutes et puis après on a instauré un rythme au sein du peloton,
00:11:08 un tempo assez régulier, mais laissant quand même les coureurs augmenter leur avance, les coureurs de tête.
00:11:13 Il y a une autre formation qui devait être interdite de bonne sortie de la part de la groupe 1er FDJ,
00:11:19 c'est la formation Intermarché Circus Wanti, c'est pareil.
00:11:22 Ces coureurs ne devaient pas sortir, parce qu'en Arota,
00:11:27 c'est une équipe qui a 6 coureurs à moins de 47 secondes au classement général,
00:11:32 donc c'est l'une des formations les plus importantes et les plus fortes sur ce tour du Limousin,
00:11:37 collectivement en tout cas, donc on n'a pas un coureur de cette formation à l'avant.
00:11:42 Pour l'instant on a 6 coureurs dans cette échappée, qui s'entendent bien,
00:11:48 et à l'arrière on a l'équipe Groupama Villegie qui met un tempo, comme hier,
00:11:53 entre 5 et 6 minutes avec 2 coureurs par contre, parce que Mathieu Ladeanu se commence aussi à fatiguer,
00:11:58 ça fait le 3ème jour qu'il roule d'affilé, et aujourd'hui avec la chaleur c'est encore moins évident.
00:12:02 Pierre-Roland, on l'a dit tout à l'heure quand j'ai fait le premier point course en compagnie de Claire Brécogne,
00:12:08 on a roulé très vite pendant cette première heure de course, pour les circonstances que nous avons décrites,
00:12:12 46,4 km dans la première heure de course, sur des routes qui ne sont quasiment jamais plates,
00:12:18 c'est une performance, mais au-delà de la performance, c'est surtout des efforts qui peuvent quand même se payer en fin d'étape, non ?
00:12:27 Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:12:28 Ah oui, tous ceux qui ont essayé d'aller dans l'échappée, très clairement, leur final est compromis,
00:12:36 maintenant ça va être compliqué pour eux de récupérer, et puis on a essayé de mettre une petite cartouche à l'équipe Groupama,
00:12:46 parce qu'il y a beaucoup de coureurs à contrôler, beaucoup de coureurs à moins d'une minute,
00:12:51 il y a des équipes entières à contrôler comme nous l'a expliqué Cédric, et voilà, c'est la raison pour laquelle ça a duré un petit moment,
00:12:58 et là on voit déjà, l'Adagnus qui a assuré en premier le travail pour la Groupama,
00:13:05 et là on a fait rentrer un nouveau coureur, parce que l'échappée continue de prendre du temps.
00:13:11 Oui, mais alors c'est ça, parce que vous dites, bien sûr on y a laissé des cartouches pour ceux qui ont tenté de sortir,
00:13:15 mais ceux qui n'ont pas forcément tenté de sortir, mais comme l'équipe Groupama qui ont roulé après tout le monde,
00:13:20 enfin après tout le monde en tout cas, souvent après les tentatives d'échappée dangereuses,
00:13:24 est-ce que c'est ça l'objectif finalement aussi ? D'isoler en quelque sorte, de priver d'un certain nombre d'équipiers,
00:13:30 ou de leur qualité première, le leader de la course ?
00:13:34 Oui, on essaye de fatiguer le leader, pour les équipes qui essayent de déstabiliser, on veut aussi envoyer un coureur à l'avant,
00:13:42 servir de relais, éventuellement bouger au premier passage, anticiper le final,
00:13:47 mais en ce qui concerne les quarts qu'on voit évoluer, depuis qu'on a pris l'antenne, bientôt 6 minutes,
00:13:54 les coureurs qui sont échappés, ils ont été chercher ces secondes, on ne leur a pas donné,
00:14:00 Mathieu Ladagnus a pris tout de suite le lead de Sploton, et a imposé un tempo,
00:14:06 et en fait pour l'instant, il ne stoppe pas l'hémorragie, donc certainement d'ici quelques kilomètres,
00:14:12 les équipes concernées par le général et l'étape du jour vont venir prêter main forte à l'équipe groupe à main.
00:14:19 Un petit jeu d'intox pour le moment, mais après, vu la difficulté du final,
00:14:29 cet échappé, on peut lui laisser quand même un peu de mou, on n'est pas obligé de la contrôler à 2 minutes,
00:14:35 il fait plus de 30 degrés comme on l'a dit, ça ne fait que monter et descendre, 3ème jour de course, 200 km,
00:14:42 les coureurs devant, les 6, ils vont vite trouver le temps très long.
00:14:47 Alors Christophe Riblon, je vous fais participer à la conversation, vous êtes sur la moto l'équipe,
00:14:51 je pense que vous êtes toujours derrière les échappés, mais au-delà de cet échappé qu'on a à l'image,
00:14:57 comment vous la voyez la suite de la course, parce que finalement on a fait débattre Pierre Roland et Cédric Pinault
00:15:04 en compagnie de Claire Biricoy au sujet des enjeux de cette étape reine,
00:15:08 vous la voyez se jouer comment cette étape reine, dans la seule dernière ascension de la montée du puits des Orgues,
00:15:15 ou bien est-ce que la course peut se lancer beaucoup plus tôt ?
00:15:18 Alors moi je pense que la course doit se lancer dans la première ascension,
00:15:24 il restera une trentaine de kilomètres au sommet, on le sait l'ascension elle est difficile,
00:15:28 pour moi il faudra tenter déjà de mettre en difficulté la groupe 1 Mayodési,
00:15:32 vous l'avez bien expliqué il y a eu un gros début de course,
00:15:35 on a déjà un voire deux coureurs qui sont fatigués au sein du collectif groupe 1 Mayodési,
00:15:39 donc je pense qu'il faut insister sur ce point là, il faut absolument essayer d'isoler au maximum Romain Grégoire,
00:15:45 donc voilà pour moi il faut rapidement, dès la première ascension,
00:15:49 il faut essayer de profiter au maximum du relief proposé et du parkour proposé,
00:15:53 on a quand même du temps pour beaucoup de coureurs, même ceux qui sont à 47 secondes,
00:15:57 il faut reprendre quand même 47 secondes à Romain Grégoire,
00:16:00 donc pour moi ce n'est pas juste dans la dernière montée qu'on pourra le faire,
00:16:03 après juste un petit mot sur les 6 hommes de tête, nous ça fait 35 kilomètres qu'on est derrière eux,
00:16:09 alors ils ont sûrement dû faire des efforts pour prendre autant de temps,
00:16:12 l'Ardoisie a annoncé 6 minutes, mais depuis nous qu'on les suit, depuis 35 kilomètres,
00:16:16 honnêtement c'est très homogène, je n'ai pas l'impression qu'on tape vraiment dans ses réserves,
00:16:20 tout le monde va bien à sa voiture, tout le monde se ravitaille correctement,
00:16:23 moi j'ai plutôt l'impression que là on est à 6 minutes,
00:16:26 pour l'instant on est vraiment dans de la gestion, on n'est pas encore du tout dans un bras de fer avec le peloton,
00:16:30 donc moi j'ai le sentiment que pour l'instant dans cet échappé on gère plutôt très bien.
00:16:34 Je reviens quand même à ce que l'on disait auparavant,
00:16:37 concernant l'attitude des adversaires de Romain Grégoire,
00:16:40 d'abord est-ce que Christophe Ribleau vous pensez qu'on le prend au sérieux ?
00:16:43 C'est-à-dire qu'on disait tout à l'heure lors de notre émission de présentation,
00:16:49 et bien que Romain Grégoire finalement il n'avait pas de référence dans des arrivées en côte,
00:16:52 en tout cas il n'avait pas de victoire à son actif, hormis une victoire dans les rangs junior,
00:16:57 ça commence à dater même si c'est un coureur âgé de seulement 20 ans.
00:17:00 Est-ce que vous avez l'impression que la majorité de ses adversaires directs le considèrent comme le favori,
00:17:08 ou est-ce que vous avez l'impression que certains justement n'y croient pas trop
00:17:12 et se disent qu'on va réussir à le faire craquer, à renverser la table finalement comme vous le disiez tout à l'heure.
00:17:18 Est-ce que vous avez l'impression en clair qu'il est le favori, qu'il va être difficile à renverser,
00:17:23 ou est-ce que vous imaginez que des équipes sont tout à fait peut-être conscientes de ses lacunes ?
00:17:28 Alors pour moi au vu de ce qu'il a montré sur la première table, je pense qu'il a mis les points sur l'hélier.
00:17:35 Je pense que physiquement sur une ascension assez longue, c'est lui le meilleur.
00:17:39 Il le sait, aujourd'hui on a une ascension qui va faire entre 13 et 15 minutes,
00:17:43 je pense que c'est lui qui a les meilleures qualités pour faire le meilleur résultat.
00:17:46 Maintenant à voir comment ses adversaires vont se comporter, je pense qu'on a souvent mis le point dessus.
00:17:51 Je crois que c'est collectivement qu'il va falloir le mettre en défaut.
00:17:55 On a des coureurs à 47 secondes qui peuvent venir l'embêter, je pense à Kosneufroy, à Greg Van Avermaet juste derrière.
00:18:02 Je pense que c'est avec ce groupe de coureurs à 47 secondes qu'on peut venir vraiment l'ennuyer.
00:18:07 Sinon à la pédale, honnêtement moi je pense que si on reste sur un gros tempo,
00:18:13 et si on n'essaie pas de le mettre en difficulté avant, pour moi tous les autres sont trop punchers par rapport à lui.
00:18:21 Je pense que lui a plus un profil de grimpeur, si on compare par rapport à Benoit Kosneufroy.
00:18:27 Pour moi, s'il doit se prémunir d'une attaque de Benoit Kosneufroy,
00:18:30 il faut imprimer un gros tempo dans les deux dernières ascensions, avec Storhorn notamment.
00:18:35 Et essayer de fatiguer au maximum Kosneufroy et les autres coureurs qui sont adversaires,
00:18:40 parce que pour moi ils sont plus punchers que lui.
00:18:42 Donc voilà, honnêtement il a l'équipe pour, je pense qu'il a les qualités pour aujourd'hui défendre son maillot.
00:18:49 Maintenant il va falloir courir juste et surtout ne pas se faire piéger par ce groupe de coureurs qui est à 47 secondes.
00:18:54 Je vous rappelle qu'il y a eu déjà en ce qui concerne l'échappée, Nicolas Debaumarchais au sein de cette échappée,
00:19:03 qui est passé en tête du premier Grand Prix de la montagne.
00:19:06 Ce sont d'ailleurs pour lui et pour les coureurs qui sont en sa compagnie,
00:19:09 les premiers points marqués dans ce challenge, pour l'instant dominés par l'italien Andrea Pietrobone de l'équipe Eolo-Kometa,
00:19:16 et qui n'a pas marqué de points.
00:19:18 C'est peut-être la raison pour laquelle on a vu son équipier David Ebaïs tenter de se glisser avec un temps de retard dans cette échappée,
00:19:24 pour priver de points précieux, pourquoi pas justement Debaumarchais,
00:19:30 parce qu'il peut présenter un danger étant donné qu'il y a des points à prendre aujourd'hui sur les routes escarpées de la Corrèze.
00:19:38 On est précisément entre la côte de la Chevalerie, qui était la première difficulté franchie,
00:19:43 et la côte de la Croix-Haute, qui sera la prochaine, mais dont le pied sera situé à 64 km de l'arrivée.
00:19:49 On n'y est pas encore.
00:19:50 Et puis il y a eu un sprint intermédiaire qui a été disputé.
00:19:53 C'était d'ailleurs le premier point chaud de cette journée après 36 km.
00:19:58 L'échappée venait de se développer d'ailleurs lorsque ce sprint a été franchi.
00:20:04 C'est Andréa Mifsud qui est passé en tête devant Thomas Bonnet, son compatriote.
00:20:09 Mifsud a pris 3 secondes, mais ça c'est anecdotique puisque tous ses coureurs échappées ne sont pas intéressés par le classement général.
00:20:16 Il a pris 3 points pour un classement des sprints, qui est dominé par Tom Magnot.
00:20:22 Tom Magnot a fait une belle différence, puisqu'il a fait deux échappées successives,
00:20:27 le premier jour et encore hier sur les routes de Dordogne,
00:20:30 donc il est plutôt inaccessible, en tout cas à court terme.
00:20:34 Voilà l'écart 5 minutes et 24 secondes d'avance pour les hommes de tête à 87 km de l'arrivée.
00:20:41 Je vous propose qu'on tourne une page de publicité.
00:20:43 On se retrouve juste après avec Christophe Riblon sur la moto l'équipe,
00:20:46 avec bien sûr en position commentateur Pierre Rolland et Cédric Pinault.
00:20:56 84 km encore à couvrir dans cette troisième étape tracée entre Saran et Bord-les-Orgues.
00:21:03 Nous sommes sur les routes du département de la Corrèze avec cette échappée de Baroudeur.
00:21:08 Une échappée composée de 6 coureurs, avec Martin Marcelluzzi de l'équipe Green Project, maillot vert,
00:21:15 son compatriote Alessandro Iacchi que vous voyez ici au premier plan.
00:21:19 3 Français également sont dans cette échappée, le Bourguignon Nicolas de Beaumarchais,
00:21:23 le coureur de Nice Métropole c'est Andréa Mifsud et puis Thomas Bonnet de la formation Total Energy.
00:21:30 Et puis n'oublions pas également le Britannique Calum McLeod qui vient compléter cet effectif.
00:21:39 Il appartient à la formation continentale Abloch.
00:21:42 Abloch c'est un terme français, on regrette souvent que les Français utilisent des anglicismes.
00:21:48 Il faut savoir que les expressions cyclistes sont souvent reprises par nos amis britanniques.
00:21:53 Abloch, je me suis même demandé si c'était bien ça, mais oui c'est vérifié.
00:21:58 Ils ont fait leur cette expression, je dirais bien française.
00:22:03 C'est Abloch, de toute façon qu'il faudra rouler tout à l'heure si on veut avoir une chance de résister au retour du peloton.
00:22:09 En ce qui concerne ces Baroudeurs, en ce qui concerne également McLeod qui s'est donc glissé dans cette échappée.
00:22:15 Derrière, pas de changement. Est-ce que l'on va laisser ainsi l'équipe Groupama FDJ seule aux commandes de ce peloton alors que l'écart est aussi important ?
00:22:25 Après il reste deux montées difficiles, on l'a déjà évoqué.
00:22:30 Vous parliez du final.
00:22:32 Exactement, le final, la montée de Borg-les-Orgues, elle est vraiment dure.
00:22:35 Sur le premier tour, les échappées, quand on va arriver au pied de cette première montée, on sera à 40 km de l'arrivée.
00:22:41 Même s'ils ont encore, je pense, entre 3 et 4 minutes d'avance, c'est pas énorme.
00:22:48 Parce qu'on peut vite perdre une à deux minutes, je pense, sur une montée comme celle-ci sur un peloton qui a décidé de rouler fort dans le final.
00:22:56 Donc là, pour l'instant, il n'y a pas de danger.
00:22:58 Je pense que les adversaires de l'équipe Groupama FDJ, notamment l'équipe Arka Samsic qui est juste en deuxième position,
00:23:05 derrière le coureur qui roule, ne roule pas tout de suite, pourra un petit peu essayer de fatiguer cette équipe.
00:23:10 Et seulez surtout Romain Grégoire pour le final.
00:23:14 Donc voilà, on n'a plus qu'un coureur pour l'instant qui roule de la formation Groupama FDJ.
00:23:18 Je ne sais pas si Mathieu Ladanus est encore parmi nos pelotons.
00:23:23 Je pense que oui, mais il a besoin certainement de souffler un peu.
00:23:26 Parce qu'il est à la barre depuis trois jours et ça devient difficile.
00:23:29 Donc il gère aussi son effort. Il reste 80 km. Il reste un bon deux heures de course.
00:23:35 J'ai bien noté, Cédric Pinault, tout à l'heure, que dans vos favoris, vous avez pointé Michael Storer, l'Australien de l'équipe Groupama FDJ.
00:23:44 Oui.
00:23:45 On est bien d'accord, Pierre-Roland, que là, si on roule en tête du peloton, on roule très vraisemblablement plutôt pour Romain Grégoire que pour Michael Storer.
00:23:52 Qui vous dit ?
00:23:53 Est-ce qu'on peut concilier ? Non mais je vais venir vous inquiéter. Attendez, restez sages.
00:23:57 Parce que celui-là quand même qui a couru sous le maillot de cette équipe, Cédric Pinault, notre consultant,
00:24:01 il a peut-être des infos qu'on n'a pas.
00:24:05 Mais je me demande s'il ne veut pas mettre le bazar, lui, quand même.
00:24:07 Pourquoi mettre le bazar ?
00:24:08 Parce que si on a vu l'autre fois, vous avez été, pas vous spécialement, mais nos consultants étaient assez critiques de la façon dont finalement s'est développée la fin de la première étape.
00:24:17 Où l'on a vu Romain Grégoire attaquer dans la dernière ascension à 18 km de l'arrivée.
00:24:22 C'était assez loin, mais il n'y avait plus d'autres difficultés ensuite.
00:24:24 Et puis derrière, avec un temps de retard, on a vu Kostneufroy et Rota partir à la poursuite du jeune Français.
00:24:32 Et on a vu surtout Michael Storer qui contrôlait en se glissant dans le sillage de ces deux contre-attaquants.
00:24:37 Ce qui n'était pas prévu, c'est que Storer attaque un peu plus tard pour tenter de réaliser le doublé.
00:24:43 Et là, vous n'aviez pas été très, comment dire, vous aviez été conciliant, mais vous aviez dit que c'était peut-être une erreur quand même qu'il avait commise ce jour-là.
00:24:52 Parce qu'il avait permis à Kostneufroy de réduire son retard par rapport au vainqueur du jour.
00:24:57 Aujourd'hui, on l'autoriserait à faire ce que vous avez finalement condamné la dernière fois, même pour aller chercher une victoire.
00:25:04 Il a 26 secondes de retard sur Romain Grégoire. Il a 10 secondes de bonification à l'arrivée. Il peut arriver avec 10 secondes d'avance.
00:25:10 Oui, mais c'est quand même risqué. Ça serait audacieux comme stratégie.
00:25:13 De risquer de perdre ce que l'on a déjà, c'est-à-dire ce capital d'avance, pour essayer dans une tentative risquée de distancer un coureur qui le précède au classement.
00:25:27 Par contre, dans le final, si c'est le plus fort, s'il est plus fort que Romain Grégoire, il ne va pas attendre Romain Grégoire. Il va suivre les coureurs.
00:25:34 On ne va pas sacrifier la hypothétique chance de Storer de remporter une étape pour attendre Romain Grégoire.
00:25:41 Je reviens vers vous, je n'en ai pas fini.
00:25:43 Pierre Roland, vous en pensez quoi ?
00:25:45 Si Storer s'impose, ça veut dire que Romain Grégoire est attaqué de toutes parts et qu'il subit une défaillance.
00:25:54 Pour moi, la règle quand on est leader d'une course à étapes, c'est qu'on ne déshabille pas le leader.
00:26:03 Surtout quand il a 20 ans et qu'il est en passe de remporter sa deuxième course à étapes de la saison.
00:26:08 Certes, Michael Storer a également gagné une course à étapes très récemment avec le Tour de l'Inde.
00:26:13 Mais je pense que le travail est fait pour Grégoire et Michael Storer est là "au cas où".
00:26:23 Mais attention aux initiatives personnelles comme il a pu faire le premier jour qui a coûté un peu de temps au général Romain Grégoire.
00:26:32 Je n'ai pas dit que c'est lui qui allait attaquer le premier pour distancer Romain Grégoire.
00:26:35 J'ai dit qu'il gagnait la course. Il peut gagner la course grâce aux circonstances de course, grâce au fait de course.
00:26:40 Si tout le monde pense que Romain Grégoire attaque et que personne n'arrive à attaquer et puis partir et gagner l'étape.
00:26:47 Au vu de ce qu'on a pu observer au Tour de l'Inde, dans le col de Mentière, quand il est sorti et qu'il a construit sa victoire d'étape à l'Elex et au général,
00:26:56 il est très très fort. Il adore la chaleur, lui pour le coup l'Australien et il va trouver un profil à sa convenance.
00:27:06 On voulait évoquer ça parce que c'est vrai que ça m'a surpris un petit peu ce pronostic qui a le mérite de dénoter par rapport à nous qui avons cité les favoris.
00:27:18 On revient sur l'échappée de ces six coureurs qui est sorti du peloton après à peu près une heure de course.
00:27:26 Après une bonne quarantaine, un peu moins d'une heure à vrai dire, mais une bonne quarantaine de kilomètres, c'est ça je ne sais plus.
00:27:31 Bref, en tout cas, on a ces six coureurs qui possèdent pour l'instant 5 minutes et 20 secondes et parmi eux un certain nombre de coureurs français.
00:27:39 Actuellement, c'est le Britannique Callum McLeod qui roule actuellement en tête. Il est âgé de 23 ans et il évolue en division continentale comme d'autres coureurs de cette échappée.
00:27:52 Mais lui, depuis déjà cinq saisons, les trois premières chez Canyon avant son arrivée dans cette équipe qui n'est pas britannique, mais qui est néerlandaise, l'équipe Abloch.
00:28:01 Il l'a rejoint l'an passé, il a quand même de bons résultats à son actif, notamment une deuxième place au Tour du Loire-et-Cher qui se dispute bien sûr en France.
00:28:10 Voilà donc pour ce coureur qui fait également du cyclocross.
00:28:13 Dans son sillage, on retrouve l'italien Alessandro Iacchi, 24 ans, passé pro à 20 ans chez Vinny Zabou et ensuite chez Koubeka et enfin donc depuis cette année chez Koratec.
00:28:26 Iacchi qui a couru son premier grand tour au mois de mai dernier, c'était bien sûr le Tour d'Italie. Il fut l'an dernier un prometteur neuvième du Tour de Grande-Bretagne.
00:28:34 Pour l'équipe Total Energy que vous voyez, alors que là on est sur des routes étroites, alors on va peut-être attendre de retrouver des routes un peu plus larges pour que je vous fasse un détail des autres coureurs.
00:28:44 Mais on aime bien vous les montrer en gros plan afin que vous puissiez justement vous familiariser avec ces coureurs.
00:28:50 Je vous rappelle quand même les noms des autres coureurs qui composent cet échappé. Il y a un deuxième italien, Martin Marcelluzzi avec le maillot vert de l'équipe Green Project Bardiani.
00:29:01 Nous avons donc également dans cet échappé Nicolas De Beaumarchais, maillot orange de la formation Saint-Michel Mavic Aubert 93.
00:29:11 Et puis dans cet échappé un autre français, j'ai parlé de Thomas Bonnet qui appartient à la formation Total Energy en compagnie d'Andréa Mifsud que vous voyez ici en gros plan de Sarre 126 pour la formation Nice Métropole Côte d'Azur.
00:29:31 Voilà donc en ce qui concerne les coureurs qui sont échappés sur les routes de ce Tour du Légusin Périgord.
00:29:37 On entre dans les 80 derniers kilomètres de course. On ne se presse pas à réduire pour l'instant cet écart qui est toujours supérieur à 5 minutes.
00:29:46 On est aussi entre 5 bonnes minutes et voire même pas loin de 6 minutes tout à l'heure.
00:29:51 Ça diminue un peu là.
00:29:52 Ça diminue un peu mais on n'a pas le sentiment quand on voit effectivement le travail de Lienhardt que l'on a décidé réellement d'opérer la poursuite.
00:30:03 Comment ça se passe dans ce cas là ? On laisse Lienhardt devant jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus comme auparavant.
00:30:10 Je ne sais pas dans quel état il est Mathieu Ladagnus qui a déjà fait beaucoup sur ce Tour du Légusin.
00:30:14 Pierre Roland.
00:30:15 Ils font un petit peu de tableau noir. Mathieu Ladagnus qui a beaucoup travaillé. Après ils se sont relayés à 2.
00:30:21 Maintenant Mathieu Ladagnus est reparti derrière les Arkea. On va essayer de le préserver.
00:30:26 Il y a encore un petit peu de boulot. On va peut-être le revoir avant la fin.
00:30:30 Il y a surtout du boulot aussi demain. On va se donner un ordre.
00:30:35 Je pense que Lienhardt va essayer de rouler jusqu'au minimum l'entrée du circuit final dans les 50 derniers kilomètres.
00:30:42 Et puis eux pour gérer l'écart groupe à main c'est simple.
00:30:47 Ils prennent le coureur le mieux placé. 36ème à 2.15. Le coureur de Abloch.
00:30:54 Et les autres sont très loin. Le coureur d'Abloch Philippe Mauduit et Yvon Madiot vont aller chercher ses références.
00:31:03 Ils vont aller voir si c'est un excellent grimpeur ou pas.
00:31:06 Et puis voilà on les gère. Donc eux ils prennent 5.15. Ils enlèvent 2.30 du mieux placé au général.
00:31:15 Et en fait on les contrôle. Eux ils les contrôlent à 2 minutes en ce moment.
00:31:18 C'est comme s'il y avait 2 minutes d'écart. Ils ne s'occupent pas d'étape et ils comptent très clairement sur les autres équipes.
00:31:24 Si vous voulez gagner l'étape et prendre des secondes de bonification, il va falloir venir collaborer en tête de peloton.
00:31:29 Comme exactement comme hier.
00:31:31 Est-ce qu'il est important de garder des équipiers ?
00:31:35 Là je ne parle plus de la poursuite derrière les échappés mais en vue du final et pour leur attribuer quel rôle ?
00:31:42 Là je parle de l'équipe du leader.
00:31:43 Là c'est simple. Lévi-Saski, Ruben-Thompson et Rudy Mollard. Dans l'ordre ce sera le travail.
00:31:53 Rudy Mollard ce sera le dernier équipier avant les leaders Romain-Grégoire-Storer.
00:31:58 Donc on essaye de les préserver. Là ils sont 7 au départ. Il y a 2 leaders.
00:32:04 Il y a déjà un coureur qui est épuisé. C'est Mathieu Aladagnos.
00:32:08 Donc il ne reste plus que 4 équipiers.
00:32:10 Rémi-Thomas-Mollard qui est à l'arrière.
00:32:13 C'est lui le capitaine de route sur cette course.
00:32:18 Celui qui a énormément d'expérience notamment sur les grands tours, les grandes courses à étapes d'une semaine.
00:32:24 Auprès de Thibaut Pinot, de David Goddue.
00:32:28 C'est lui qui drive tout le monde. Il leur dit quoi faire.
00:32:32 Ou accélérer ou ralentir.
00:32:34 Ou également si Romain-Grégoire a besoin de quelque chose, c'est lui qui fait passer le message.
00:32:39 On est obligé de gérer l'effectif. Seulement 7 coureurs.
00:32:43 Un coureur qui est déjà bien entamé, Mathieu Aladagnos qui travaille depuis le premier kilomètre le premier jour.
00:32:49 Et 2 leaders. Donc ça va très vite. L'effectif est vite réduit.
00:32:54 On n'est pas sur le même effectif que sur un grand tour.
00:32:57 Sur un grand tour on a 8 coureurs. Sur le tour du Limousin-Périgord on a 7 coureurs au mieux.
00:33:01 Je dis au mieux parce qu'on a déjà enregistré des abandons sur cette épreuve.
00:33:06 Et on a quelques équipes, je crois qu'il y en avait 2, qui n'étaient pas venues au complet.
00:33:11 Pour des raisons pas toujours connues.
00:33:14 Souvent parfois il peut arriver qu'un coureur soit défaillant et qu'on ne le remplace pas.
00:33:19 Comme c'était le cas pour Coffee 10, Benjamin Thauvin n'a pas été remplacé.
00:33:22 Exactement. Et en ce qui concerne les abandons.
00:33:26 Nisse-Métropole a perdu Maxime Routy.
00:33:30 Vendricelle-Roubaix-les-Métropoles a perdu hier Maximilien Julliard.
00:33:36 Movistar a perdu également Gonzalo Rodriguez.
00:33:40 Et je vous l'ai dit, tout à l'heure on a annoncé un abandon pour la formation Tarteletto.
00:33:50 C'était Bo Godard qui a abandonné en cours de route aujourd'hui durant cette étape.
00:33:59 On aperçoit à l'arrière Mifsud, le coureur de l'équipe Nisse-Métropole-Côte d'Azur qui a soif.
00:34:07 Et ça c'est l'image un peu emblématique qui résume cette journée.
00:34:13 Hier il faisait une chaleur lourde, aujourd'hui c'est une chaleur caniculaire.
00:34:18 C'est la canicule très clairement.
00:34:21 Cette route qui nous rend énormément de chaleur.
00:34:24 À l'avant ils sont couverts par une voiture, la voiture des directeurs sportifs reste derrière eux.
00:34:32 Sur cette course la plupart des équipes ont une voiture de directeur sportif qui fait la navette entre les échappés et le peloton.
00:34:40 Mais ce qui peut se passer au vu de la chaleur aujourd'hui, le directeur sportif soit il fait voiture commune avec une autre équipe.
00:34:48 Un directeur distribue des bidons à plusieurs coureurs de l'échappé et couvre les coureurs dans le peloton.
00:34:58 Ou le directeur sportif peut laisser des bidons, des boissons, des gels, de la nourriture à la voiture neutre derrière les échappés.
00:35:06 On va peut-être poursuivre notre focus sur les échappés.
00:35:11 Vous avez vu à l'arrière Andréa Mifsud qui est venue chercher des bidons à côté de la voiture de son directeur sportif.
00:35:17 On le reconnaît assez facilement parce qu'il a les cheveux longs.
00:35:20 Chacun ses astuces.
00:35:23 C'est sa deuxième saison dans cette équipe sudiste, sa troisième à l'échelon continental.
00:35:29 Après une première année en 2021 chez Swiss Racing Academy.
00:35:33 On va dire que c'est un habitué des échappés.
00:35:35 Je parle de ce coureur ici avec le Dossar 126.
00:35:38 Puisqu'on a eu à son actif quand même pas mal de top 20 sur des courses comme le Tour du Jura que vous avez pu suivre sur la chaîne d'équipe.
00:35:45 Comme la Route Orangelle, comme le Tour des Alpes-Maritimes et Duvar qui est disputé en tout début de saison.
00:35:50 Puis on l'a vu également, ça c'était anecdotique mais intéressant, en juin dernier disputé une manche des UCI Gravel World Series en Espagne.
00:35:59 C'est d'ailleurs Alejandro Valverde qui avait remporté cette course.
00:36:04 Là maintenant en dernière position c'est Thomas Bonnet.
00:36:06 Thomas Bonnet il a 24 ans et c'est un coureur qui connaît bien les routes du limousin.
00:36:10 Parce qu'il a évolué au pôle espoir de Guéret.
00:36:13 Il a d'ailleurs eu l'occasion de porter les couleurs de Creuse-Oxygène, un club de DN1 il me semble.
00:36:19 Et il a rejoint ensuite le Vendée-U et après 4 années au sein de la structure il avait franchi le Rubicon pour rejoindre l'équipe première Total Energy.
00:36:29 Thomas Bonnet est à l'origine, faut-il le rappeler, un spécialiste du VTT qui a été sacré champion du monde et champion d'Europe junior en cross-country.
00:36:38 La catégorie Olympique c'était en 2016.
00:36:41 Il a également été médaillé international en cyclocross.
00:36:44 Cette année il a décroché son premier succès chez les pros, c'était sur une étape du Tour du Rwanda en Afrique australe.
00:36:50 Nicolas Demarbe qui est venu se replacer à l'arrière du peloton.
00:36:58 Il a 25 ans, c'est un bourguignon qui a eu l'occasion de terminer au mois de juin sur le difficile circuit de Cassel, 11ème du championnat de France.
00:37:09 C'est sa deuxième saison pro chez Saint-Michel après avoir fait la majeure partie de sa carrière amateur au Scots-Dijon.
00:37:17 Mais aussi après avoir effectué un stage chez Trek-Segafredo, c'était en 2019.
00:37:22 Quand il était junior il faisait partie des piliers de l'équipe de France et il avait fini d'ailleurs dans le top 20 d'un mondial.
00:37:28 Et on n'a pas parlé de Martin Marcelluzzi, vous le voyez ici, regardez on a presque à les appeler.
00:37:34 Martin Marcelluzzi qui se laisse rétrograder, l'italien de la formation Green Project qui a rejoint cette formation l'an passé.
00:37:43 Il compte un top 10 en World Tour, c'était cette année avec la 10ème place obtenue sur le Grand Prix de Francfort.
00:37:51 Lui qui a découvert également comme son compagnon d'échappé italien le Giro. Cette saison on va dire qu'il est catalogué plutôt puncher.
00:38:00 Je crois que je vous ai cité à peu près tout le monde. Est-ce que j'ai oublié quelqu'un ? Je ne crois pas en ce qui concerne cet échappé, on a dû faire le tour.
00:38:17 Le lac de l'Abeille que vous apercevez ici sur ces images sur la gauche, on va en voir quelques-uns des lacs.
00:38:25 Des lacs avec retenue également, on en verra un tout à l'heure lorsque nous serons aux abords de l'arrivée.
00:38:30 Cédric, est-ce qu'on n'est pas tout au nord de ce circuit, pas tout au nord mais de ce parcours ?
00:38:35 Exactement, là on est le plus au nord de ce parcours. Les cours vont arriver au sprint, il y a un sprint à Merline là, mais c'est un sprint qui récompense le trophée Corrèze.
00:38:47 Qui ne distribue pas de secondes de bonification. Donc là ils vont arriver au sprint à Merline, après ils auront le grimpeur.
00:38:54 On est au plus au nord depuis Aiguirand, là on va descendre progressivement en direction du sud et direction Bord-les-Orgues.
00:39:02 On est au sprint de trophée Corrèze.
00:39:06 Qui n'a pas été disputé et c'est Andréa Mifsud, comme il l'avait fait tout à l'heure après 36 km de course à Marseille, qui passe en tête sur ce deuxième sprint.
00:39:20 Mais encore une fois, pas de points pour lui en ce qui concerne le maillot des sprints.
00:39:25 Juste un trophée à aller chercher au podium ce soir je pense.
00:39:27 Et peut-être un peu de sous aussi.
00:39:29 Les honneurs de Daniel Mangias.
00:39:31 Voilà le protocole, il y aura droit Andréa Mifsud à l'issue de cette étape.
00:39:38 On retourne sur la moto l'équipe, rejoindre Christophe Riblon.
00:39:42 Christophe Riblon qui peut-être pas tout de suite d'ailleurs.
00:39:46 Je ne sais pas pourquoi Christophe Riblon, je ne suis pas sûr qu'il nous écoute là.
00:39:49 A mon avis il est en train de tapoter.
00:39:51 Parce que je vais vous raconter les coulisses.
00:39:53 Christophe Riblon il s'est arrêté à l'arrière de l'échappée.
00:39:57 Il a fait une petite pause, une petite sieste dans les Fougères.
00:40:01 Avec Joël, son pilote.
00:40:04 Ils ont attendu que le peloton passe.
00:40:06 Et puis après il est remonté tranquillement sur la moto.
00:40:09 Puis il a vu les copains, parce que dans les voitures des directeurs sportifs,
00:40:12 on croise tous les anciens coureurs qui ont franchi le Robicon.
00:40:15 Ils sont venus de managers ou directeurs sportifs.
00:40:18 Et puis il avait oublié son micro.
00:40:20 Alors là il vient de tout rebrancher, ça a pris un peu de temps, c'est pour ça que j'ai meublé.
00:40:24 Vous êtes médisants, c'est pas possible.
00:40:28 Effectivement on s'est arrêté, on est derrière le peloton.
00:40:31 Mais non, on a discuté avec du public sur le bord de la route.
00:40:33 Il y avait des petits enfants qui nous demandaient.
00:40:35 C'est vrai en plus, il y avait un petit garçon qui nous a demandé.
00:40:38 Les premiers, mais ils ne sont pas partis en même temps que les autres.
00:40:40 Ils ont trop d'avance, on ne comprenait pas pourquoi il y avait autant de...
00:40:43 Parce que c'est vrai que 5 minutes sur le bord de la route, ça fait un peu long à attendre.
00:40:47 Et le petit garçon, il se demandait si tout le monde était parti en même temps.
00:40:50 Mais non, on a échangé avec le public.
00:40:52 On a bu un peu d'eau aussi, parce qu'il fait très chaud.
00:40:55 Voir de l'eau, parler aux petits enfants.
00:40:57 Et on va le croire.
00:40:58 Vous avez des infos quand même, parce que je vous ai vu parler comme ça avec d'autres suiveurs.
00:41:05 Est-ce que vous avez quelques infos à nous partager sur ce qu'on ne voit pas à l'image
00:41:10 et qui a pu se produire sur les premiers kilomètres de course ?
00:41:13 Ecoutez, juste une info.
00:41:17 Tout à l'heure sur les ondes de Radio 3, on a entendu un coureur de l'équipe Cofidis
00:41:20 qui est malheureusement parti à terre.
00:41:22 Je suis allé aux informations avec Jean-Luc Joron, qui est le directeur sportif de l'équipe Cofidis.
00:41:26 C'est Axel Mario qui est tombé malheureusement en prenant une musette.
00:41:30 Avec un assistant, on le sait, c'est souvent un exercice un petit peu délicat.
00:41:35 Il est tombé, mais à priori ça va.
00:41:37 Il est un peu râpé à l'épaule, mais il est reparti.
00:41:39 En tout cas, de ce que je vois de l'arrière du peloton, il n'est pas dans les 20-30 derniers.
00:41:43 Il n'y a pas de gros bobos, mais une petite chute d'Axel Mario
00:41:47 qui a priori pour l'instant, sans conséquence.
00:41:49 Axel Mario placé au général.
00:41:51 Il était dixième ce matin du classement général,
00:41:55 mais ce n'est pas le meilleur, le mieux placé de cette équipe Cofidis,
00:41:58 puisque devant lui au classement, il y a son leader, Resus Herada,
00:42:02 qui a gagné deux places hier et qui est donc désormais septième
00:42:06 après le sprint de Trelissac.
00:42:08 Septième du classement général avec un retard de 47 secondes.
00:42:11 En fait, les changements se sont faits à l'addition des places sur les deux premières étapes,
00:42:16 nous avons entre le sixième et le trentième coureur
00:42:20 exactement le même écart par rapport aux leaders de la course, 47 secondes.
00:42:24 Vous l'aurez compris, 30 coureurs peuvent mathématiquement, on va dire,
00:42:28 espérer remporter ce Tour du Limousin Périgord Nouvelle Aquitaine.
00:42:32 Mais bien sûr, ce serait faire fi des rôles des uns et des autres.
00:42:36 Il y a des leaders et le vélo est un sport d'équipe, c'est pour eux que les autres roulent.
00:42:40 On va suivre ça avec beaucoup d'intérêt puisque c'est l'étape prenne.
00:42:43 Et puis, on va voir comment, puisque nous rentrons dans les 70 derniers kilomètres,
00:42:47 je vous propose de tourner une page de publicité.
00:42:49 On se retrouve juste après, il y aura la côte de la Croix Haute,
00:42:53 au pied de laquelle nous serons au retour de cette page de pub.
00:42:57 Les hommes de tête dans cette troisième étape du Tour du Limousin Périgord Nouvelle Aquitaine
00:43:08 et on a l'impression de cette arrivée très attendue aujourd'hui,
00:43:13 puisque c'est l'étape prenne que l'on vous propose de suivre.
00:43:16 Cette arrivée à bord les Orgues au terme d'une étape de 195 kilomètres.
00:43:21 Pour l'instant, on en a fait pratiquement 130 en ce qui concerne les hommes de tête.
00:43:26 Il y aura donc cette double ascension de cette côte du puits de bord.
00:43:32 Et ensuite, on connaîtra probablement, on aura une idée peut-être plus précise du vainqueur final de cette 56e édition.
00:43:42 Le leader de la course, c'est bien sûr le jeune Romain Grégoire, 20 ans, vainqueur de la première étape.
00:43:48 A Bénévent, l'ABI, c'était...
00:43:51 Mardi.
00:43:52 Mardi.
00:43:53 Et ce sont ses équipiers qui roulent, l'un de ses équipiers surtout, Fabien Biennard,
00:43:57 qui roule actuellement en tête du peloton pour contenir cet écart, le réduire.
00:44:01 On a expliqué, le coureur le plus dangereux au sein de l'échappée, c'est le coureur britannique, McLeod.
00:44:09 Et donc, on a regardé effectivement son retard au classement général, 2 minutes 15.
00:44:14 Et l'équipe Groupama FDJ ne va pas forcément chercher à faire du zèle.
00:44:18 Elle cherchera surtout à contrôler le coureur le plus dangereux.
00:44:22 Après, on n'a pas vu pour l'instant d'autres coureurs, d'autres équipes chercher à durcir la course
00:44:28 parce qu'on ne court pas forcément au sein du peloton, Pierre-Roland, avec l'unique objectif de reprendre les échappées.
00:44:33 On peut avoir aussi envie de durcir la course à un moment ou à un autre sur ce parcours
00:44:38 de façon à mettre en difficulté les coureurs qui sont présents dans ce peloton
00:44:41 et notamment ceux qui visent bien sûr la victoire finale ou la victoire d'étape.
00:44:44 Oui, mener la chasse de manière régulière, ce n'est pas le meilleur moyen de faire exploser l'équipe Groupama.
00:44:52 Donc certainement, l'équipe Arkea notamment, qu'on voit très bien positionnée,
00:44:57 vont intervenir un grand coup, peut-être dans 3-4 kilomètres dans la prochaine ascension.
00:45:03 Mais certainement, dans le premier passage, dans la première montée de bord les orgues,
00:45:09 ça risque clairement d'accélérer, ça met une accélération très violente.
00:45:15 C'est la relève, vous avez peut-être vu, il y avait Mathieu Ladanus qui était dans la route Liénard
00:45:19 et puis on a vu Robin Thompson arriver avec du ravitaillement, avec de la classe.
00:45:23 Nous aussi on va avoir du ravitaillement, autant vous le dire.
00:45:26 On remercie la mademoiselle qui nous amène.
00:45:28 Je compte, on a 4 bouteilles chacun, ça va aller quand même.
00:45:32 Deux, on va préciser.
00:45:34 Oui, bien sûr.
00:45:35 Les coureurs aussi ont droit au ravitaillement, Robin Thompson qui d'ailleurs est resté dans les hauteurs,
00:45:41 peut-être qu'il va relayer Mathieu Ladanus quand justement on verra Fabien Liénard s'écarter.
00:45:47 Juste, vous avez vu, Robin Thompson a récupéré une musette en plus parce que les deux premiers coureurs
00:45:53 qui étaient en train de rouler, en l'occurrence Liénard et Mathieu Ladanus, n'ont pas pris la musette.
00:45:57 Et dans les musettes on prépare aussi des pochons de glace, des bas, c'est des bas qu'on achète dans les supermarchés.
00:46:06 Et on met de la glace, on fait un nœud au bout et ça permet aux coureurs de pouvoir mettre cette poche de glace
00:46:12 au niveau du cou de la nuque et ça fait un bien fou.
00:46:16 Donc du coup Robin Thompson avait une poche de glace en plus, il l'a proposée à Fabien Liénard,
00:46:22 qu'il a mise à son tour dans son cou et c'est toujours agréable, surtout sur ces fortes chaleurs que nous avons aujourd'hui.
00:46:29 Au-delà du côté agréable, j'imagine que si on prend effectivement cette glace qu'on met sur la nuque,
00:46:37 c'est aussi parce qu'il est important de toute façon de rafraîchir le corps.
00:46:40 Ça répond pas seulement à un souhait de confort, c'est une nécessité non ?
00:46:47 Il faut rafraîchir le moteur, il faut éviter que ça surchauffe.
00:46:51 Il y a des petites combines comme celle de mettre du froid sur sa nuque, notamment des glaçons.
00:46:59 Les glaçons pourquoi ? Parce que ça fond tout doucement et ça garde le froid plus longtemps que si on s'arrose.
00:47:06 Christophe Riblon, il y a des coureurs qui sont dans les voitures que l'on voit actuellement, avec vue de votre moto si je puis dire.
00:47:13 Un peu comme vous, c'est la session ravitaillement. Dans le peloton, on a vu Coratec, Trinity, l'équipe Total Énergie.
00:47:21 Il y a même des coureurs qui en profitent pour faire une petite pause technique, notamment Benoît Cosnefroc.
00:47:26 On a vu Damien Touze qui vient juste de nous doubler.
00:47:29 On est un peu dans un temps où on sait qu'il faut se ravitailler, il faut absolument faire le dernier inventaire avant d'entamer le final.
00:47:40 Merci Christophe. Bien sûr vous intervenez dès que vous le souhaitez, puisque nous on a souvent les images à l'avant.
00:47:47 Les routes sont étroites et Christophe a cette vision du peloton de l'arrière où rien ne lui échappera évidemment
00:47:54 en ce qui concerne d'éventuels coureurs en difficulté ou des coureurs qui souhaitent aller à la rencontre de la voiture de leur équipe.
00:48:05 Alors là on est actuellement encore dans la descente en ce qui concerne les hommes du peloton,
00:48:10 mais on est dans l'ascension de cette deuxième difficulté du jour, la côte de la Croix Haute,
00:48:16 qui est une côte de deuxième catégorie, comme tout à l'heure la côte de la Chevalerie avec les échappés.
00:48:24 Deuxième difficulté répertoriée, la troisième qui rapportera des points à l'occasion de cette troisième étape,
00:48:33 ce sera bien sûr la côte du Puy de Bord. La côte du Puy de Bord lors de son premier passage,
00:48:39 c'est-à-dire lorsque l'on ira au sommet de la côte du Puy de Bord.
00:48:44 Pierre Roland qui l'a repéré à vélo et on a pu voir ça en avant-course,
00:48:48 nous disait tout à l'heure que pour le final on ne va pas jusqu'au sommet,
00:48:52 on tourne à droite et on va chercher une ligne d'arrivée qui se trouve à proximité immédiate du Belvédère
00:48:57 d'où l'on a un magnifique point de vue.
00:49:00 Ils auraient pu mettre des points aussi à l'arrivée pour le grimpeur, mais ils n'en ont pas mis, étonnant, c'est rare d'ailleurs.
00:49:05 Peut-être pour ne pas trop déséquilibrer, ne pas donner trop d'importance en ce qui concerne le classement de meilleurs grimpeurs à cette étape.
00:49:15 Et aux leaders effectivement qui risquent d'être aux avant-postes.
00:49:18 Que dire de cette côte de la Chevalerie Pierre Roland ?
00:49:21 Ce n'est pas simple, comme on le voit on est sur une...
00:49:25 De la Croix-Haute pardon, c'est la côte de la Croix-Haute que l'on a à l'image.
00:49:29 La côte de la Chevalerie c'était la première difficulté, vous avez raison,
00:49:33 elle n'était pas simple la première difficulté, elle proposait un pourcentage supérieur à 7%,
00:49:38 pourcentage moyen supérieur à 7%, elle n'était pas très longue, mais elle était difficile.
00:49:43 Et c'est le coureur de Saint-Michel-Aubert 93 que vous voyez ici à l'image,
00:49:47 qui d'ailleurs l'avait franchi en première position, c'était après 60 km de course, Nicolas Debaumarchais.
00:50:00 Pierre, je vous parlais bien sûr de cette côte qu'on escalade actuellement, la côte de la Croix-Haute.
00:50:05 Oui, la côte de la Croix-Haute c'est une côte sur une route secondaire,
00:50:12 une route un petit peu cabossée.
00:50:14 Je n'ose plus dire...
00:50:16 Je n'ose plus dire parce que...
00:50:17 Je n'ose plus parler de la qualité de l'asphalte des routes sur le tour de Limousin-Périgord.
00:50:22 Non mais vous...
00:50:23 Regardez, attendez, je vous coupe, regardez, Mifsud là, il a tout ouvert.
00:50:27 Mifsud, Mifsud, McLeod.
00:50:30 McLeod, il a cette fameuse brassière aéro qu'on utilise, on voit les traits,
00:50:37 le petit maillot de corps qui dépasse de ses manches, c'est un nouveau maillot de corps aéro.
00:50:45 On utilise surtout ça pour aller contre la montre, on voit devant en fait,
00:50:49 c'est vraiment juste une toute petite brassière, ce n'est pas du tout un maillot de corps.
00:50:53 On vient essayer de prendre de l'aéro au niveau des épaules et des bras.
00:50:57 Bon, alors en chrono, à la limite, on le voit, on dirait qu'il a découpé son maillot,
00:51:03 qu'il avait trop chaud, mais non, c'est un maillot de corps très technique,
00:51:07 conçu, étudié, développé pour aller contre la montre.
00:51:12 Certains coureurs l'utilisent sur les courses en ligne.
00:51:16 À cause de la chaleur ?
00:51:17 Non, non, non, ce n'est pas du tout...
00:51:19 En l'occurrence, aujourd'hui, j'ai bien compris, mais aujourd'hui, pourquoi il ne l'habite pas ?
00:51:22 Parce que ça remonte vite et du coup, il veut être aéro.
00:51:25 J'ai un petit peu de mal à y croire, pour une course en ligne,
00:51:30 surtout avec 3300 mètres de dénivelé, plus 35 degrés,
00:51:36 je n'ai pas l'impression que ce soit d'une grande utilité.
00:51:40 Alors, il y a des phénomènes de mode, on voit des champions utiliser ça,
00:51:43 et on se dit, bon, on va aller acheter, et peut-être, ça va nous faire pédaler aussi vite,
00:51:47 mais voilà, c'est un petit accessoire à la mode en ce moment.
00:51:52 Et bien sûr, qu'il y ait bon marché.
00:51:55 Oui, ce n'est pas donné.
00:51:57 Ce n'est pas donné, et ces coureurs ne sont pas sponsorisés par ce type de produit.
00:52:02 Rien à voir avec Nicolas Delbaumarché.
00:52:04 Allez, on passe la parole à Christophe Riblon, qui est derrière le peloton.
00:52:08 J'ai eu un petit peu peur, là, j'ai eu un petit peu peur pour Bonach Hauss-Neufroy.
00:52:12 Je vous ai dit tout à l'heure, il s'était arrêté pour une petite pause technique,
00:52:15 en compagnie de Romain Toussé, et on a abordé cette descente hyper technique,
00:52:19 sous les arbres, avec une toute petite route, et il n'avait pas pu vraiment remonter.
00:52:23 Il était d'ailleurs dans les toutes dernières positions, et il est encore,
00:52:25 dans les trois, quatre derniers, et à la relance, en bas, au pied de l'ascension,
00:52:28 il y avait des petites cassures, il y a quelques coureurs qui commençaient dans la difficulté.
00:52:31 Donc voilà, j'ai eu une petite frayeur pour Benoît Hauss-Neufroy,
00:52:36 qui était à l'arrière du peloton, mais tout est rentré dans l'ordre, le peloton s'est bien regroupé.
00:52:41 - Allez, on est où là ? On est à peu près à Merline, je ne parle pas de cette côte particulièrement,
00:52:45 mais de la commune, et d'ailleurs, sur cette commune, on retrouve le viaduc du Chavannon.
00:52:52 Pourquoi ? Parce que cette commune était un ancien centre ferroviaire de grande importance,
00:52:57 et la commune a vu la mise en service de ce viaduc du Chavannon, seulement en 2000.
00:53:04 Viaduc qui marque la limite symbolique du passage du Limousin à l'Auvergne.
00:53:09 Il est d'ailleurs le troisième pont suspendu le plus long de France,
00:53:12 après le pont de Tancarnive et le pont d'Aquitaine.
00:53:16 On parle bien seulement des ponts suspendus, on ne peut pas parler du viaduc de Millau, etc.
00:53:22 Ce n'est pas la même architecture.
00:53:23 On revient aux hommes de tête.
00:53:29 Alors, si on a actuellement les hommes de tête qui restent ensemble,
00:53:36 on a bien compris que derrière, dans cette côte, on pouvait avoir des cassures au sein du peloton.
00:53:41 Il va falloir être vigilant maintenant.
00:53:43 Du côté de Mifsud, on cherche de l'eau.
00:53:53 Il n'a pas son assistant dans cette côte.
00:53:55 Du coup, on essaye de chiner un petit peu aux autres assistants,
00:53:59 mais vu qu'il fait très chaud, les assistants vont donner des bidons,
00:54:03 mais ils vont attendre que tous leurs coureurs soient passés en priorité.
00:54:06 Après, s'il en reste, bien sûr qu'ils en donneront.
00:54:08 Et on va maintenant accélérer pour aller chercher les six points.
00:54:13 Et on voit que c'est beaucoup plus disputé que pour le strict intermédiaire.
00:54:17 Ils ont mis toute bonne là, comme on dit. On passe en blanc.
00:54:20 Avec Marcheluzzi qui a été le plus prompt à réagir,
00:54:23 Debaumarchais qui a pris son sillage, ces deux hommes se sont détachés du reste de l'échappée.
00:54:29 Derrière, on n'a pas pu suivre, on n'a pas cherché à le faire.
00:54:32 Là, ils font beaucoup d'efforts dans cette ascension dont le sommet est à 60 km de la rue.
00:54:37 Simplement, c'est le vert qui a gagné.
00:54:41 Quel motard !
00:54:42 Alors le vert, c'est Martin, Martin ? Marcheluzzi !
00:54:46 De l'équipe Green Project qui prend les six points.
00:54:49 Nicolas Debaumarchais, deuxième.
00:54:53 Le troisième, c'était la moto. Non, mais le troisième, on ne l'a pas vu.
00:54:57 Il est derrière.
00:54:58 Et quoi qu'il en soit, ces deux-là, c'était déjà disputé tout à l'heure,
00:55:03 les points lors de la côte de la chevalerie.
00:55:06 Et c'est le résultat inverse puisque Debaumarchais avait pris la première fois les six points.
00:55:11 Cette fois-ci, c'est Marcheluzzi.
00:55:13 Quoi qu'il en soit, les deux hommes ont totalisé dix points chacun depuis le départ de cette étape.
00:55:19 Il y aura encore, on l'a dit, une côte à franchir.
00:55:22 Ce sera bien sûr la côte du Puy de Bord, la première ascension de cette double ascension
00:55:26 qui donne tout son caractère à cette étape prenne.
00:55:30 Là, il y aura dix points, par contre, à prendre au sommet lors de la dernière ascension.
00:55:34 Il y aura dix points, donc la possibilité de marquer au total 20 points.
00:55:38 Si bien sûr cette échappée est encore aux avant-postes à ce moment-là,
00:55:43 20 points, ça permettrait de détrôner l'italien Andrea Pietrobone
00:55:48 qui, lui, n'a que 15 points et qui porte le maillot de meilleur grimpeur,
00:55:52 le maillot blanc à poids orange.
00:55:54 Un classement très dismuté en tout cas, tant mieux pour le spectacle.
00:55:59 Dans le peloton, ça commence à frotter un petit peu, ça remonte.
00:56:05 On voit les Cofidis remonter sur la droite de l'image, les Movistar aussi.
00:56:10 On voit Locamotza Tour, plein centre de l'écran avec le maillot rouge,
00:56:14 ce muet, lui qui a remporté l'étape hier au Spring, ce muet en équipier.
00:56:19 On rend l'appareil immédiatement du côté de l'italien.
00:56:24 On n'est pas revenu encore sur les deux zones de tête.
00:56:33 Ils ont creusé un sacré cas. En 500 mètres, ils ont pris 30 secondes.
00:56:37 Ils vont attendre les quatre compagnons d'échappée pour se regrouper,
00:56:42 continuer à collaborer ensemble. La route est encore très longue.
00:56:46 - Attention.
00:56:50 - Voilà le classement provisoire après ces deux ascensions,
00:56:55 puisque tous les points ont été distribués.
00:56:57 Pour l'instant, Pietrobon reste leader, mais vous voyez que derrière,
00:57:01 on a trois coureurs qui ont 10 points en réalité.
00:57:04 Marcelluzzi et Debaumarchais qui sont dans l'échappée aujourd'hui
00:57:07 et qui se sont disputés les points, mais également Romain Grégoire
00:57:10 qui, rappelez-vous, lors de la première attaque, s'était échappé
00:57:14 dans la dernière difficulté de cette étape disputée
00:57:18 dans le département de La Creuse, en direction de Benevent-l'Abbaye.
00:57:22 Et il avait réussi à prendre les 10 points au sommet de la côte de Saint-Goussault,
00:57:27 à une quinzaine de kilomètres de l'arrivée.
00:57:30 Ce n'est pas l'objectif de Romain Grégoire, bien sûr.
00:57:32 Son objectif, c'est d'aller chercher la victoire,
00:57:35 une première victoire à titre personnel sur ce tour du Légouzin,
00:57:39 puisque nous ne l'oublions pas, ce coureur âgé de 20 ans
00:57:41 dispute sa première année chez les professionnels.
00:57:44 Il a déjà eu l'occasion de gagner, il a même eu l'occasion de gagner une course par étape.
00:57:48 C'était au mois de mai, il s'agissait des 4 jours de Dunkerque.
00:57:53 On peut peut-être parler du profil.
00:57:56 Les coureurs vont évoluer pendant quelques kilomètres sur un plateau
00:57:59 avant de prendre une petite descente, d'arriver à un nouveau sprint intermédiaire
00:58:03 et après ils vont être sur un profil plutôt descendant
00:58:06 et après un long faux-plat descendant de plusieurs kilomètres,
00:58:10 après une vraie descente qui va amener les coureurs au pied de cette première ascension de bord les Orgues.
00:58:16 Donc on peut dire que là ils ont quand même passé un cap important
00:58:20 et qu'il ne reste maintenant plus que le plat de résistance,
00:58:23 d'une certaine façon, le final de cette étape.
00:58:25 Le dessert et le digestif.
00:58:28 Café gourmand, ton truc préféré.
00:58:30 Là il y a un vrai morceau, mais en tout cas il va y avoir un temps d'accalmie,
00:58:37 il va y avoir une période un peu creuse pour le peloton.
00:58:42 Il ne va rien se passer pendant une trentaine de kilomètres.
00:58:45 Pour les échapper ça va être différent parce qu'il va y avoir un sprint intermédiaire.
00:58:49 Je peux vous dire qu'Andréa Mifsud a enfin obtenu ce qu'il cherchait.
00:58:53 Comment vous avez dit, il faisait quoi tout à l'heure ?
00:58:55 Il chinait.
00:58:56 Il chinait, c'est-à-dire qu'il réclamait à boire à des assistants au bord de la route.
00:59:01 Et bien là il vient d'obtenir un bidon de la voiture Green Project Bardiani.
00:59:05 Tout simplement parce qu'il n'a pas sa voiture visiblement derrière l'échappé.
00:59:10 Si, tout à l'heure il a eu sa voiture.
00:59:11 Oui, mais il a fait l'aller-retour entre le peloton et l'échappé.
00:59:15 Allez, on va derrière le peloton en compagnie de Christophe Riblon sur la moto Leky.
00:59:19 Malheureusement, j'ai l'impression que ce n'est pas une très bonne nouvelle pour l'équipe Copinis.
00:59:23 Axel Mario, il est juste devant notre moto.
00:59:26 Ça n'a pas l'air d'être si anodin que sa chute de tout à l'heure.
00:59:29 Il a le coude bien dansant, il a un gros pansement sur le coude gauche.
00:59:34 Il est là au sommet, alors peut-être que c'est juste pour aller voir le directeur sportif.
00:59:37 Mais en tout cas, il a perdu une centaine de mètres.
00:59:40 Bon, finalement, il va au ravitaillement.
00:59:42 Mais bon, voilà, depuis tout à l'heure, je l'avais vu à l'arrière dans la bosse.
00:59:44 Donc, à voir, à suivre.
00:59:45 Mais Axel Mario, on rappelle, dixième du général, 47 secondes.
00:59:48 Ça peut vraiment avoir un impact sur la suite de la course, malheureusement.
00:59:52 Surtout qu'on sait que cette formation, il n'y était que 6 au départ.
00:59:57 On a Erada qui est le leader.
00:59:59 On a Rezus Erada qui a abandonné aussi, je crois.
01:00:03 Il n'a pas abandonné...
01:00:06 - Rosé Erada. - Rosé Erada.
01:00:08 Rosé Erada qui est tombé le premier jour aussi.
01:00:11 Là, ils ont une autre chute.
01:00:13 Ils ne sont pas forcément en vernis depuis le début de ce tour du limousin.
01:00:19 Donc, on espère pour eux que ça va s'améliorer avec le...
01:00:23 Regardez ce ravitaillement raté à l'instant par Benoît Costefroy.
01:00:27 Pas par Benoît Costefroy, par le porteur du maillot à poids orange.
01:00:33 Je me suis laissé avoir.
01:00:35 Pietro Bonne, parce que hier, c'était Costefroy qui portait ce maillot.
01:00:38 Mais c'est bien l'Italien Pietro Bonne, furieux d'avoir raté,
01:00:42 ce qui est très précieux aujourd'hui.
01:00:44 Un simple bidon en plastique, aujourd'hui,
01:00:46 ça représente beaucoup dans la vie d'un coureur du tour du limousin.
01:00:49 Avec de l'eau dedans, avec quelque chose pour se rafraîchir.
01:00:52 Et on voit Tony Hurel, le nouveau directeur sportif de cette équipe
01:00:56 Saint-Michel-Mavic-Aubert 93, qui donne cette fameuse poche de glace
01:01:01 qu'on met au niveau de la nuque.
01:01:03 Ça, ça va fondre tout doucement pendant une demi-heure, trois quarts d'heure.
01:01:08 C'est vraiment quelque chose de très agréable sur une journée comme aujourd'hui.
01:01:13 Vous n'êtes pas des anciens du peloton.
01:01:17 Ça fait peu de temps que vous l'avez quitté.
01:01:19 Et même vous, Cédric Bineau, et même vous, Christophe Réblanc.
01:01:23 Mais avant, on faisait comment ?
01:01:26 Parce que j'ai l'impression que ce dispositif, ça ne fait pas si longtemps.
01:01:29 Si, on l'a connu. Moi, je l'ai connu, ce dispositif de glace.
01:01:32 Un peu de chaud sous le casque, s'il vous plaît.
01:01:35 Vous me coupez mon effet. Ce n'est pas grave.
01:01:38 T'es si vieux que ça, Pierre, pour avoir connu ça.
01:01:41 Moi, j'ai toujours connu la poche de glace.
01:01:43 C'est vieux, quand même, cette poche de glace qu'on met. Ça a bien 10-15 ans.
01:01:49 La feuille de chaud, il y a eu aussi ces éponges, ces grosses éponges jaunes qu'on mettait dans la nuque
01:01:56 et qu'on venait appuyer, presser. Mais ce n'est pas aussi efficace que la glace.
01:02:02 Mais ça reste quand même... Pas du bricolage, mais quelqu'un un jour a dit,
01:02:06 on va prendre un bas de femme, parce que les hommes en portent rarement,
01:02:11 et on va mettre de la glace dedans.
01:02:13 Ça dépend où on traîne.
01:02:15 On va le mettre sur la nuque et ça va être beaucoup plus durable qu'une simple éponge,
01:02:19 parce qu'une éponge, ça sèche en quelques minutes.
01:02:22 Il y a une marque française, que je ne citerai pas,
01:02:25 qui a créé une matière très technique qu'on met dans de l'eau,
01:02:31 qu'on vient frotter, claquer, la frictionner,
01:02:36 et qu'on met autour de la nuque ou des poignées, où on veut, et ça garde du froid.
01:02:40 C'est des vêtements très techniques, mais pas très onéreux, pas très connus.
01:02:47 Et au final, de la glace, ça fait l'affaire.
01:02:50 Alors quand on est en montagne, en train de faire un try,
01:02:53 cette petite serviette avec des cristaux de glace est très efficace.
01:02:58 Mais la glace dans la nuque, ça reste le best-seller quand il fait chaud.
01:03:07 Là, on est à l'arrière du peloton, et avec sur cette vue,
01:03:11 je vous propose, grâce à la bonne volonté de Mathieu Vols, notre réalisateur,
01:03:16 d'observer ce peloton de la tête au pied.
01:03:19 Et vous voyez qu'il y a un coureur sur deux qui est en train de boire.
01:03:23 C'est incroyable. On est en train de remonter.
01:03:25 On voit qu'en tête, l'équipe Arkea, l'équipe Cofidis, sont très bien regroupées.
01:03:30 L'équipe Groupama FDG est plutôt scindée en deux parties.
01:03:34 Ils roulent devant, les deux de devant.
01:03:37 Non, non, pardon, ils sont tous ensemble en réalité à l'avant.
01:03:40 Le maillot blanc que vous voyez en cinquième position, c'est celui de Lewis Askey,
01:03:45 qui occupe désormais au classement général la cinquième place.
01:03:48 Il a gagné huit places grâce aux bonifications d'hier obtenues à l'issue du sprint houleux qu'il a disputé.
01:03:55 Et puis Romain Grégoire, bien sûr, pour le maillot jaune.
01:03:58 Oui, les trains sont déjà bien composés.
01:04:02 Axel Mario, je ne l'ai pas vu sur cette image.
01:04:05 Est-ce qu'il est revenu à la hauteur du peloton, j'imagine.
01:04:09 Parce qu'il était en train de se ravitailler il y a quelques minutes,
01:04:12 aux côtés de la voiture de son directeur sportif, Leandro Ton, qui est à la peine aujourd'hui.
01:04:22 Lui qui apprécie les routes du Tour du Limousin.
01:04:24 On se souvient qu'il avait fait plusieurs places, Axel Mario, l'an passé,
01:04:27 lors des étapes du Tour du Limousin.
01:04:30 Il avait fait quatrième de la troisième étape, l'étape corrézienne notamment,
01:04:35 disputée l'an passé. Il avait terminé le Tour du Limousin d'ailleurs dans le top 10.
01:04:39 Patrick, je tiens juste à me corriger.
01:04:42 Roser Hadda n'a pas abandonné. Il a terminé hier à une minute, enfin à deux minutes.
01:04:46 Vous avez fait douter.
01:04:47 Oui, j'ai douté aussi. Et comme il a été victime d'une grosse chute quand même le premier jour,
01:04:51 hier on n'a pas fait vraiment attention. Il se situait dans la course.
01:04:54 J'avais un doute. Et non, hier, il a bien terminé cette étape.
01:04:59 Il y a encore six coureurs pour cette formation Coffee 10 au départ ce matin.
01:05:03 On peut peut-être les citer. Bien sûr, le leader, c'est Ressoucez Hadda,
01:05:06 qui hier a gagné deux places. Il est donc dans le top 10 à 47 secondes de Romain Grégoire.
01:05:13 On a également son compatriote Ruben Fernandez, son propre frère, Roser Hadda.
01:05:18 Et puis pour compléter, François Bidart, qu'on a vu à l'attaque en début d'étape aujourd'hui.
01:05:23 Axel Mario, qui est le plus jeune de cette équipe et qui, on le sait,
01:05:28 est en mauvaise posture. Le coureur de Rennes, âgé de 26 ans.
01:05:33 Et puis Rémi Rocha, également, qui est présent et qui complète cette effective pour l'équipe nordiste.
01:05:39 Dans un peu plus d'un kilomètre en tête, on disputera un sprint intermédiaire,
01:05:45 alors qu'ici, vous avez un gros plan de Romain Grégoire, le leader de la course,
01:05:50 qui a donc conservé hier, après l'arrivée de Trellissac, ce maillot sur les épaules,
01:05:55 mais attention, qui a perdu 4 secondes par rapport à Benoît Costefroy.
01:05:59 Il avait pris 4 secondes de bonif en plus de l'écart qu'il avait creusé le premier jour.
01:06:02 Il les a perdus hier parce que Benoît Costefroy a pris des bonifs et donc est revenu à 19 secondes.
01:06:10 Et on a vu réapparaître en tête de peloton Mathieu Ladagnus,
01:06:14 qui vient soulager le coureur suisse de cette équipe, qui roulait depuis tout à l'heure tout seul.
01:06:19 Il alterne entre des moments où il récupère et des moments où il vient collaborer,
01:06:25 parce qu'on ne reprend pas énormément de temps aux échappées.
01:06:28 Parce que ça va être un final explosif, très certainement, côté de Bord-les-Orgues.
01:06:37 C'est une bonne nouvelle quand même devant d'avoir finalement une seule équipe qui roule à l'arrière
01:06:42 et de voir que cet écart diminue, mais dans des proportions.
01:06:45 Est-ce qu'on calcule devant selon vous justement par rapport à cet écart ?
01:06:49 Il y en a qui ne calculent plus, parce qu'ils sont déjà un petit peu à bloc.
01:06:53 Smith-South de l'équipe de Nice a l'air un petit peu de secouer les épaules.
01:07:01 Alors après, est-ce que c'est sa façon de pédaler ? Dans le peloton, on ne s'amuse pas.
01:07:09 On peut peut-être parler de Thomas Bonnet, qui est à l'avant de la course,
01:07:15 le coureur de la Total Energy, qui a participé, qui a fait un petit stage la semaine dernière,
01:07:20 ici du côté de la Bourboule, et qui est venu repérer cette étape.
01:07:24 Donc on avait déjà une petite idée derrière la tête du côté du coureur de la Total Energy.
01:07:29 Parce qu'on est sur des paysages, vous parliez de la Bourboule, mais en Auvergne,
01:07:36 on est sur des paysages et des reliefs qui sont sensiblement équivalents,
01:07:41 c'est-à-dire des bosses souvent pas très longues, mais quand même pas comme hier et avant-hier.
01:07:49 A noter, Smith-South, l'impression que j'avais été bonne vient d'être distancée.
01:07:55 Donc ils ne sont plus que 5 à l'avant, est-ce qu'il va pouvoir revenir une fois que cette petite bosse sera terminée ?
01:08:01 Chez Greg Project, on l'a sauvé de la soif, mais on ne l'a pas sauvé pour l'échapper.
01:08:04 Mais ça joue, on voit qu'il a besoin de se soulager.
01:08:07 Si on fait une demi-heure, 40 minutes sans s'hydrater, voilà ce qui se passe.
01:08:12 On n'a plus de jambes, tout simplement, on peut cramper, on est sur des crampes.
01:08:19 Il va s'arrêter certainement, essayer de se soulager. On l'a même entendu pousser un petit Greg.
01:08:25 Est-ce qu'il va aller voir la voiture médecin comme un coureur hier à Gaboreux ?
01:08:28 Mal au cuisse dans le communiqué médical ce matin, c'était un drôle.
01:08:33 Douleur au cuisse !
01:08:35 C'est ainsi que c'était mentionné, le vélo ça fait mal au cuisse.
01:08:39 C'est le principe, ça arrive régulièrement.
01:08:42 C'est le principe, vous avez dit, effectivement.
01:08:45 On est dans Talamie, attention parce qu'il va y avoir un sprint intermédiaire qui va être disputé dans cette localité par les 5 coureurs qui sont encore en mesure de le disputer.
01:08:55 Vont-ils le faire d'ailleurs ?
01:08:57 Tout à l'heure c'était Mifsud justement qui était passé en tête et qui n'avait pas eu à le disputer réellement.
01:09:05 Et là c'est Debaumarchais qui l'a franchi en première position devant McLeod, le coureur britannique de cette équipe néerlandaise et devant Yaki, l'italien de Koratek.
01:09:17 Le sprint intermédiaire de Talamie qui ne mettra pas en danger la position de leader dans ce classement annexe de Tom Magno pour l'équipe Van Ryssel Roubaix-Lille-Métropole.
01:09:31 Accroché bien sûr à ce maillot et solidement accroché.
01:09:34 On entre dans les 50 derniers kilomètres de course.
01:09:37 Je vous propose de tourner la dernière page de publicité pour cette retransmission.
01:09:41 Une pub qui fait quoi ?
01:09:43 A peine plus d'une minute. C'est royal je vous dis !
01:09:47 L'équipe AG2R Citroën au cœur du peloton.
01:09:54 L'équipe de Benoit Cosnefroy qui va essayer de renverser la table.
01:09:59 Pourquoi pas ?
01:10:00 Puisque Benoit Cosnefroy a démontré qu'il avait retrouvé de très bonnes jambes sur ce tour du Limousin après une saison quand même très mitigée en ce qui concerne le cours en Normand.
01:10:09 Il n'a que 19 secondes de retard sur Romain Grégoire.
01:10:12 Romain Grégoire tout de jaune vêtu depuis la première étape disputée en terre creusoise.
01:10:18 Pour l'instant donc, nous avons toujours une échappée de 5 coureurs.
01:10:22 Puisque Andréa Mifsud a été distancée.
01:10:27 Et le peloton, on a l'impression qu'il ne s'en préoccupe pas trop de cette échappée.
01:10:30 On va plutôt se concentrer nous aussi d'ailleurs sur la bagarre à venir entre les principaux favoris.
01:10:37 Benoit Cosnefroy, Romain Grégoire mais peut-être également d'autres coureurs.
01:10:40 N'oublions pas que l'équipe Groupama FDJ peut compter sur deux cartes.
01:10:45 Celle du jeune Bisontin mais également celle de l'Australien Michael Storer.
01:10:50 Même si ce coureur quittera la formation de Marc Madiot à l'issue de cette saison.
01:10:55 N'oublions pas également la force collective de l'intermarché Circus Manti avec son fer de lance Lorenzo Rotta.
01:11:02 Qui avait limité la casse lui aussi lors de la première étape.
01:11:05 Et n'oublions pas Ressus et Rada de l'équipe Cofidis qui possèdent 47 secondes de retard sur Romain Grégoire.
01:11:14 Christophe Riblon, parlez-nous justement de Benoit Cosnefroy.
01:11:17 Vous avez peut-être l'observé, observé ses équipiers à l'arrière du peloton.
01:11:24 D'abord, est-ce qu'il est bien placé ?
01:11:26 Et est-ce que vous y croyez réellement dans les chances de Benoit aujourd'hui pour éventuellement retourner la situation ?
01:11:34 Alors que, il me semble, vous avez plutôt parié pour Kevin Vauclin.
01:11:37 C'est vrai, c'est vrai que mon favori du jour était Kevin Vauclin.
01:11:42 Là, je viens d'échanger, il n'y a pas très longtemps, il y a 3-4 kilomètres, avec Nicolas Guillet, le directeur sportif de cette équipe AG2R Struen.
01:11:49 Et honnêtement, si je pouvais, on ne va pas changer les règles, mais si je pouvais, j'ai presque envie de changer mon pronostic.
01:11:55 Il m'avait l'air hyper confiant, il m'avait l'air très confiant.
01:11:59 Je lui ai parlé un peu de ce qui s'est passé tout à l'heure, où Benoit a été pris dans une cassure au pied du dernier Grand Prix de la Montagne.
01:12:04 Je lui ai dit "Mais tu n'as même pas eu une petite frayeur ou quoi ?"
01:12:06 Je me suis permis de le dire à l'antenne, il m'a dit "Mais non, il n'y a aucun problème, Benoit, tout va bien".
01:12:11 On n'a même pas eu peur, donc j'ai le sentiment qu'on est en grande confiance, qu'on est sûr de soi.
01:12:17 En tout cas, là, on est remonté à l'avant, ils sont tous là-bas en tête de peloton, je ne vois plus du tout Benoit à l'arrière.
01:12:23 Maintenant, ça y est, on est en mode attaque, en mode concentration pour l'équipe à Jutge de Zerstruen.
01:12:29 Honnêtement, je pense qu'on va voir des belles choses de la part de cette équipe, et notamment de Benoit.
01:12:35 Franchement, j'ai senti une très grande confiance quand j'ai été voir Nicolas Guillet tout à l'heure.
01:12:39 Merci Christophe.
01:12:41 Pierre Roland, Cédric Pinault, franchement, Benoit Costefroy, c'est vrai que la confiance est un élément important pour lui donner éventuellement la victoire aujourd'hui.
01:12:50 Donc il aille chercher cette victoire. Je vais me faire l'avocat du diable.
01:12:53 Benoit Costefroy, il a déjà gagné des arrivées en côte.
01:12:56 C'est déjà arrivé, c'est arrivé en 2020 sur la route d'Occitanie quand il avait remporté l'étape de Rocamadour.
01:13:03 C'est arrivé auparavant sur ce même tour du Limousin lors de l'étape de Benat.
01:13:07 Je ne sais toujours pas si on dit Benat ou Benat.
01:13:11 Je pense que dans le Limousin, ça doit aller faire marrer.
01:13:14 Mais quoi qu'il en soit, ils me reprendront.
01:13:16 C'était aussi le cas sur le Grand Prix de Plumelec avec la fameuse côte de Canudal.
01:13:20 Mais quand même, Plumelec ou même Rocamadour, ce n'est pas aussi difficile que cette côte que l'on va devoir franchir à deux reprises aujourd'hui.
01:13:29 Est-ce que vous l'en croyez capable, même s'il a retrouvé la confiance ? Qui veut répondre ?
01:13:34 Vas-y Pierre, tu es un grimpeur.
01:13:37 Mais oui, très clairement.
01:13:39 Capable pour gagner. Bien sûr qu'il va la passer avec le peloton et peut-être même devant.
01:13:44 Mais capable pour distancer tous les meilleurs grimpeurs.
01:13:46 Distancer, je ne sais pas. Les ajuster sur la ligne, certainement.
01:13:50 Mais en tout cas, Benoît Kosnefroid, il est contrarié depuis deux jours.
01:13:55 Une place de deux, une place de trois.
01:13:57 Hier, on ne va pas revenir sur ce qui s'est passé.
01:13:59 Le sprint a un petit peu chahuté.
01:14:02 Il a envie de renverser le truc et de s'imposer.
01:14:09 Il est venu sur ce tour du limousin pour au minimum gagner une étape, au mieux gagner une étape et le général.
01:14:15 Pour l'instant, il n'a fait ni l'un ni l'autre.
01:14:18 Je vais vous apporter la contradiction.
01:14:20 Vous dites qu'il est contrarié. Ce n'est pas parce qu'il est contrarié qu'il est bon.
01:14:23 Ce n'est pas parce qu'on est contrarié, ça peut être aussi parce qu'on est un peu nerveux.
01:14:26 Rappelez-vous, le premier jour, il est contrarié. Il y a les motos qui l'ont un petit peu lésé.
01:14:31 Estiment-ils, il n'avait pas complètement tort.
01:14:33 Hier, il s'en prend à l'Ewi Saski, là aussi, il avait probablement quelques raisons.
01:14:37 Mais on pourrait dire, à contrario, il est quand même un peu nerveux, Benoît Kosnefroid, sur cette épreuve.
01:14:42 Et quand on est un peu nerveux et qu'on s'aide à la nervosité, on ne fait pas toujours de bonnes choses.
01:14:47 Non, non, non, non, non. Mais en tout cas, il est en bonne forme.
01:14:50 Ça, on l'a vu. Alors certes, le premier jour, il a peut-être hésité par un petit manque de confiance.
01:14:56 Mais après, quand il s'est mis debout sur les pédales, il a sorti tout le monde de la roue.
01:15:01 Rota, il était dans la roue. Il n'y avait que Storer qui pouvait suivre Benoît Kosnefroid.
01:15:06 Et dans le final, Storer qui attaque alors qu'il n'avait pas pris un relais à Benoît Kosnefroid pendant 15 km.
01:15:12 Et Benoît Kosnefroid est en mesure de le rattraper et de le doubler.
01:15:15 Donc très honnêtement, il est en bonne forme. Il est en grande forme.
01:15:20 Si on prend l'arrivée d'hier, il a terminé 3e. En 2019, quand il gagne le Général, il termine également 3e.
01:15:26 Il y avait un petit peu plus de concurrence en 2019 au niveau des sprinters.
01:15:31 Donc il est sur le même tableau. C'est juste qu'en fait, la victoire, il y a des tenants, des aboutissants.
01:15:39 Et pour l'instant, ça ne veut pas bien se goupiller pour lui.
01:15:41 Regardez sur cette vue aérienne que nous propose Mathieu Vols. On va peut-être pouvoir zoomer.
01:15:45 Regardez, il y a du changement. Peut-être du peloton. Un homme est venu prêter main forte à l'équipe Groupama FDJ.
01:15:51 On l'a entreaperçu. C'est un coureur de l'équipe Kofi.
01:15:54 Exactement. C'est une équipe qu'on n'a pas encore vue d'ailleurs depuis le départ de ce tour de limousin.
01:15:58 Il est en 2e position, mais il a pris un relais.
01:16:00 C'est une équipe qui n'a pas encore collaboré, qui n'a pas montré ses intentions depuis le début de ce tour de limousin.
01:16:05 Et là, on a envie d'aller chercher la victoire pour Erada.
01:16:09 On sait que pour le général, ça va peut-être être compliqué, parce que Résous Erada est à 47 secondes de Romain Grégoire.
01:16:15 Ça peut être beaucoup à reprendre, mais on ne sait jamais.
01:16:18 Donc là, si on veut gagner l'étape, il faut travailler.
01:16:22 Il faut aller travailler en tête de peloton pour réduire tout simplement l'écart,
01:16:28 parce que là, on est à 43 km de l'arrivée.
01:16:30 On a encore plus de 4 minutes d'avance pour les 5 hommes de tête,
01:16:34 même si ça risque d'être compliqué pour les 5 coureurs de tête.
01:16:37 Et pour l'instant, ils ont de l'avance.
01:16:39 On voit l'équipe Saint-Michel, Mavic, Aubert 93, qui est en train de remonter également.
01:16:44 Eux, ils ont un coureur qui est aux avant-postes. On va peut-être essayer de casser les relais, non ?
01:16:48 Non, là, on arrive dans 10 km. On sera au pied de cette côte du puits de bord.
01:16:55 Et il faut être bien placé.
01:16:57 Donc les Cofidis, ils sont venus rouler pour 2 raisons, comme l'a expliqué Cédric.
01:17:01 L'échapper, mine de rien, on ne lui reprend pas énormément de temps.
01:17:04 Et de 2, on veut se donner une légitimité dans le peloton à avoir une bonne position.
01:17:09 Donc il y a une technique quand on a un leader qui ne frotte pas,
01:17:12 c'est qu'on va rouler et on fait voir aux autres équipes.
01:17:15 Nous, on roule, donc c'est légitime qu'on soit placé derrière l'équipe du leader.
01:17:19 Donc je pense que c'est pour mettre en confiance aussi leur leader, Rezo Serrada.
01:17:24 Et là, ça roule vite, Christophe, j'ai l'impression, en ce qui concerne le peloton.
01:17:32 Oui, ça y est, clairement, là, on a haussé le ton.
01:17:34 Clairement, là, il y a eu un changement depuis 2 km, là.
01:17:37 Depuis que vous avez annoncé que le cours de Cofidis était venu à l'avant.
01:17:40 Vous avez vu l'équipe Saint-Michel-Aubert 93 qui était remontée à gauche.
01:17:44 Mais ça y est, tout le monde est bien regroupé à l'avant.
01:17:46 Et je regardais le compteur, on était dans un faux plat descendant.
01:17:48 On était à plus de 60 km/h.
01:17:50 Donc voilà, on sent qu'il y a la nervosité qui est en train de monter.
01:17:53 Le placement qui va devenir très important à partir de maintenant.
01:17:56 Surtout qu'on a vu l'approche de cette montée de bord.
01:18:00 Elle est très, très étroite.
01:18:02 On va pouvoir faire un petit peu un pif-paf au pied de la montée.
01:18:05 On va arriver vraiment à arrêter complètement.
01:18:08 Regardez comme c'est magnifique, quand même, là.
01:18:10 On ne pouvait pas rater cette image.
01:18:12 Le château de Val.
01:18:14 On est dans le département du Cantal, à cet endroit, sur la commune de l'Anneau.
01:18:18 Autrefois, ce château dominait la vallée.
01:18:20 Mais aujourd'hui, il y a un lac artificiel en raison d'un barrage
01:18:24 qui entoure le château et qui vient jusqu'au pied de ces murailles.
01:18:29 Son parc a donc disparu sous les eaux du lac.
01:18:33 Et ça reste malgré tout un château magnifique
01:18:38 dont la commune de Bord-les-Orgues est propriétaire
01:18:42 depuis la construction de ce fameux barrage.
01:18:54 On se souvient aussi que tout à l'heure, au début de cette émission,
01:18:59 on a eu l'occasion de voir ce beau reportage proposé par Charles-Antoine Norat et Amaury Lhermitte
01:19:05 avec cette reconnaissance que vous avez effectuée, Pierre-Roland,
01:19:09 sur cette montée de Bord-les-Orgues.
01:19:12 Oui, j'avais envie de parler d'un petit point stratégique
01:19:16 que les coureurs vont bientôt avoir à affronter dans une dizaine de kilomètres.
01:19:21 Et qui n'apparaissait pas dans votre reportage, il me semble.
01:19:24 Non, non, non. C'est un petit bonus que les organisateurs certainement avaient,
01:19:30 mais les plateformes où je vais chercher, dénicher les parcours
01:19:35 n'étaient pas encore tout à fait en place.
01:19:38 Et en fait, on ne va pas aller directement prendre cette ascension,
01:19:42 passer le barrage que l'on va bientôt voir, le barrage de Bord.
01:19:46 Donc voilà, il y a eu cette petite sympathie des organisateurs.
01:19:53 Ils auraient pu très bien faire aller les coureurs tout droit
01:19:56 et prendre tout de suite le pied de cette ascension finale,
01:20:00 mais ils vont aller faire un gauche-gauche,
01:20:03 ils vont prendre une toute toute petite route très étroite,
01:20:07 avant de faire demi-tour, d'aller au point zéro de Bord-les-Orgues,
01:20:12 donc au plus bas de la ville, avant d'entamer la remontée,
01:20:15 alors qu'on aurait pu très clairement simplifier la vie des coureurs.
01:20:19 On a voulu, au niveau de l'organisation, ce n'est pas pour créer du danger,
01:20:24 c'est qu'on a voulu que les coureurs arrivent avec aucun élan
01:20:27 et profitent de tout le dénivelé proposé.
01:20:32 Oui, ça reste quand même un point important.
01:20:36 J'imagine que les équipes ont discuté de ce passage ce matin lors du briefing,
01:20:41 parce que là, on ne peut pas arriver dans l'inconnu comme ça.
01:20:43 Le placement va être déterminant, parce qu'on arrive d'une route très large,
01:20:48 on va rouler, comme je l'ai dit au tout début du reportage,
01:20:51 à plus de 70 km/h largement, en plus le peloton est complet,
01:20:55 au premier passage le peloton va être au complet,
01:20:58 et on va prendre ce virage sur la gauche,
01:21:01 et vraiment la route c'est un coureur de front.
01:21:05 Le peloton va passer de, comme ils sont actuellement,
01:21:10 à 15 coureurs de front, ils vont devoir,
01:21:13 le freinage, le placement va être primordial pour ne pas subir des élastiques,
01:21:18 les cassures aussi, au pied de cette première ascension,
01:21:22 et puis aussi au pied de l'ascension finale.
01:21:24 On sent quand même, et vous le disiez tout à l'heure,
01:21:26 que dans l'échappée on est bien entamé pour beaucoup de coureurs.
01:21:31 C'est vrai que tout à l'heure je parlais de la gestion d'une échappée,
01:21:34 la gestion des efforts, mais là on a l'impression que cette,
01:21:39 c'est plus une question de gestion, c'est plutôt une question de résistance.
01:21:42 Là c'est la chaleur, les kilomètres, le dénivelé, tout ça cumulé,
01:21:46 ça fait qu'on a des coureurs qui commencent à fatiguer,
01:21:50 et c'est bien normal.
01:21:52 En plus dans le peloton, ça accélère, on a fait rentrer des coureurs frais,
01:21:57 des coureurs qui n'ont pas participé,
01:21:59 ou qu'on n'a pas vu depuis tout simplement le départ de ce tour du limousin.
01:22:02 Alors là vous voyez l'échappée, les voitures suiveuses des équipes,
01:22:05 des coureurs représentés à l'avant,
01:22:07 puis il y a le peloton derrière en poursuite à 3'51,
01:22:10 derrière lequel se trouve Christophe Riblon,
01:22:14 au milieu des voitures suiveuses, mais derrière le peloton.
01:22:17 Oui c'est ça, je suis au milieu des voitures, c'est sportif par moment.
01:22:22 Là il vient d'y avoir un petit moment un peu dangereux,
01:22:26 loquace j'avais envie de dire, mais c'est plus dangereux,
01:22:28 le vrai terme c'est le directeur sportif de l'équipe Bikehead
01:22:32 qui a été demander l'autorisation au directeur du jury de passer,
01:22:35 on lui a donné l'autorisation, mais vous l'avez dit,
01:22:37 on le voit bien depuis tout à l'heure, c'est très nerveux,
01:22:39 les coureurs ne veulent plus laisser passer,
01:22:41 les coureurs veulent garder leur place dans le peloton.
01:22:43 Donc il n'a pas réussi à passer, il a insisté 6, 7, 8 kilomètres,
01:22:46 finalement il a renoncé, il est revenu dans la file des directeurs sportifs,
01:22:49 mais voilà, ça montre bien la nervosité qu'il y a dans le peloton là,
01:22:54 maintenant plus personne ne veut laisser sa place,
01:22:56 et encore moins à une voiture de directeur sportif.
01:22:58 Donc voilà, maintenant, clairement on est rentré dans le "money time"
01:23:01 et on le sent vraiment bien, bien, quand on est à l'arrière du peloton,
01:23:04 ça devient très nerveux.
01:23:06 Autre chose, juste un petit mot, Mathieu Ladanus,
01:23:08 qu'on a vu énormément travailler depuis tout à l'heure,
01:23:10 commence à être en difficulté, il a été une première fois distancié,
01:23:12 il est revenu, et puis des nouvelles aussi des coureurs de l'équipe Cofidis
01:23:15 qui ont été blessés, là on a Axel Mario qui vient encore une fois à l'arrière,
01:23:19 je pense qu'il veut voir le médecin, je crois,
01:23:21 et puis on avait tout à l'heure Cédric, on en a parlé,
01:23:24 José Rada, il est là, il est à l'arrière aussi, dans les dernières positions,
01:23:27 donc voilà, Axel Mario qui va aller à sa voiture, tout à fait.
01:23:32 Donc voilà, les deux coureurs de l'équipe Cofidis qui sont tombés hier et aujourd'hui
01:23:35 sont pour l'instant à l'arrière.
01:23:37 Oui, on voit quand même que cette étape voit surtout à l'arrière
01:23:42 les coureurs qui ont été victimes des chutes aujourd'hui,
01:23:46 pour Axel Mario, ou les jours précédents.
01:23:48 Et c'est vrai que tout à l'heure on parlait de l'intensité de la course au sein du peloton,
01:23:53 ça s'illustre sur cette image de vue aérienne,
01:23:55 ça s'illustre aussi avec l'écart qui plonge désormais,
01:23:58 3 minutes 40 d'avance seulement pour les échappés.
01:24:01 Ça ne va faire qu'accélérer dans le peloton,
01:24:03 plus on va se rapprocher de ce point stratégique, l'entrée d'en bord les orgues,
01:24:08 plus ça va frotter, plus ça va être nerveux,
01:24:10 et plus les places à l'avant du peloton vont être chères.
01:24:14 Ça frotte énormément, il n'y a plus vraiment rien d'organisé là,
01:24:18 tout le monde essaie d'aller se replacer avec son leader dans la roue,
01:24:21 il n'y a plus vraiment l'équipe bien complète à l'avant du peloton.
01:24:26 Christophe Riblon, derrière le peloton, c'est à vous.
01:24:30 Je parlais de Axel Mario, qui me semblait vouloir appeler la voiture de médecin,
01:24:35 tout simplement il avait un problème avec son vélo,
01:24:37 même un problème avec son guidon, j'ai l'impression,
01:24:39 donc peut-être des conséquences de la chute.
01:24:41 Il s'est arrêté, il a changé de vélo,
01:24:43 nous on est derrière lui, on est en train de le suivre,
01:24:45 il rentre dans la file des directeurs sportifs.
01:24:47 Axel Mario, journée un peu galère pour l'instant pour lui.
01:24:51 Oui, c'est un petit peu notre file rouge,
01:24:55 mais le fil rouge je dirais du coureur en difficulté aujourd'hui
01:25:01 sur cette troisième étape du Tour du Limousin.
01:25:04 Et là, on a déjà perdu, c'est l'impression qu'on a,
01:25:07 je ne sais pas si on a perdu des coureurs,
01:25:08 mais en tout cas on sent qu'il y a des coureurs qui risquent d'être à la limite.
01:25:11 On peut imaginer de toute façon que dans cette première ascension,
01:25:13 on va perdre une bonne partie du peloton,
01:25:15 il ne restera plus que les grimpeurs une fois ce premier passage,
01:25:19 parce qu'on voit là que ça roule déjà très vite,
01:25:22 on pourrait penser que s'il n'y a pas de course,
01:25:25 le peloton pourra rester compact dans cette première ascension,
01:25:27 vous n'y croyez pas une seconde.
01:25:28 Non, on va en perdre plus de la moitié largement,
01:25:31 et après la moitié c'est le minimum, c'est juste pour monter en haut,
01:25:35 si ça monte tranquille, automatiquement on va lâcher ceux qui sont en sursis,
01:25:39 et si ça monte très vite, on peut en perdre les trois quarts,
01:25:44 on peut se retrouver à une vingtaine, une trentaine, grand maximum.
01:25:50 On a perdu beaucoup de temps pour les échapper,
01:25:52 3 minutes 30 annoncées sur Radio Courses à l'instant,
01:25:55 on est à 4 km du pied de cette montée.
01:25:58 Voilà, dernier faux plat montant,
01:26:00 et puis après les coureurs vont plonger à grande vitesse.
01:26:04 Regardez, on aperçoit le château de Pierrefitte au fond de cette image,
01:26:08 c'est un château qu'on a déjà eu l'occasion de vous montrer,
01:26:11 un ancien château fort à l'origine,
01:26:13 qui date du XIIIe siècle et qui se dresse sur la commune de Sarrou-Saint-Julien,
01:26:18 on est ici dans le département de la Corrèze,
01:26:21 où on est tracé la plupart de cette étape, la grande majorité de cette étape,
01:26:26 c'est de nos jours d'ailleurs un château totalement privé,
01:26:29 mais toujours la même famille qui en est propriétaire depuis le XIXe siècle,
01:26:33 la famille de Tournemire.
01:26:43 Et au fond là-bas, bien sûr, la Dordogne que vous apercevez.
01:26:48 L'équipe EO Locometa s'est placée en tête du peloton.
01:27:00 Une équipe qui, dans le classement général,
01:27:09 possède Samuel Révy, 12ème à 47 secondes du leader de la course.
01:27:16 C'est d'ailleurs le seul coureur qui est présent au classement général,
01:27:19 mais on ne se bat pas dans les premières positions forcément pour le classement général,
01:27:22 on peut se battre aussi parce qu'on a des ambitions.
01:27:24 Ça c'est la guerre, attention !
01:27:25 Oh, encore des gestes !
01:27:26 Oui, oui, oui, le Movistar avec le coureur Deolo, le Dossard 3 et le Dossard 73.
01:27:31 Yohann Jacobs qui a des mots avec Francisco Munoz.
01:27:35 En fait, le coureur Deolo, il avait fini son travail et il s'est écarté,
01:27:39 certainement sans le vouloir, sur le coureur de Movistar.
01:27:42 Le Movistar était gêné, il était obligé de freiner.
01:27:45 L'intensité dans la course qui explique,
01:27:48 qui ne l'explique peut-être pas, mais qui explique, bien sûr,
01:27:52 la nervosité qu'il y a dans cette épreuve.
01:27:57 Moins de 2 km maintenant du pied, c'est un endroit très, très technique.
01:28:03 On aperçoit ici le barrage, le barrage dont vous parliez il y a quelques instants à bord les Orgues.
01:28:08 Ce barrage qui a provoqué cette retenue d'eau artificielle,
01:28:12 exceptionnelle à plus d'un titre.
01:28:15 On est dans la Haute-Coraise et c'est le plus important, bien sûr, barrage de la région.
01:28:21 Le quatrième barrage de France, exceptionnel par ses caractéristiques,
01:28:26 parce qu'à la base, il fait 80 mètres, une crête de plus de 8 mètres de large,
01:28:30 une hauteur de 120 mètres, une longueur de 390 mètres.
01:28:34 C'est l'un des premiers barrages de construction poivroute réalisés en Europe.
01:28:40 Il a été construit par André Kwan en 1942 et il avait été mis en eau.
01:28:46 C'est ainsi que l'on dit en 1951.
01:28:48 C'est aussi un des rares ouvrages industriels construits pendant la Seconde Guerre mondiale,
01:28:53 c'est-à-dire sous l'occupation allemande.
01:28:55 Et puis, il est aussi exceptionnel par son implantation géographique
01:28:59 avec son assise dans le département de la Corrèze.
01:29:02 Mais aussi, d'un côté et de l'autre, on est sur le département du Cantal
01:29:08 avec sa retenue qui longe le département du puits de Doum.
01:29:12 Le peloton a plongé dans la descente à la hauteur du barrage maintenant.
01:29:18 Là, ça va très vite, on doit être à plus de 70 km/h.
01:29:21 Là, il faut être absolument placé dans les 15-20 premiers pour les leaders.
01:29:26 Geoffrey Soupe devant Fabien Doubet pour la Total Energy.
01:29:29 Et au bas de cette descente, on entrera dans Bord-les-Orgues dont parlait tout à l'heure, bien sûr, Pierre Rolland.
01:29:35 Mais je passe la parole à Christophe Riblon.
01:29:38 Le peloton lancé à pleine vitesse dans cette descente.
01:29:41 Plus vite que ce que Cédric Pinaud disait.
01:29:45 Cédric, là, tu serais fait larguer.
01:29:47 On est à 85-90 km/h depuis tout à l'heure.
01:29:50 Sur cette très belle route, là, ça va très très vite.
01:29:53 Qu'ils en profitent parce que cette belle route qui descend va se transformer en un petit goulet dans la traversée de Bord-les-Orgues.
01:30:00 On voit, ils vont arriver à ce virage sur la gauche et ils vont serpenter dans ces ruelles.
01:30:06 Bord-les-Orgues que vous apercevez actuellement.
01:30:09 Et on voit les Orgues d'ailleurs tout en haut, justement, de cette image.
01:30:14 Ces impressionnantes coulées de lave qui surplombent la ville de Bord-les-Orgues sur à peu près 2 km de longueur.
01:30:23 On est vraiment dans un site exceptionnel.
01:30:25 Si vous ne connaissez pas Bord-les-Orgues, ça vaut vraiment, je ne vais pas dire le détour, je vais dire même le déplacement.
01:30:32 Allez, on est dans le village sur ce parcours technique avec Geoffrey Soupe qui s'est placé en première position.
01:30:38 C'est étonnant de retrouver l'équipe Total Energy parce qu'on a un coureur à l'avant quand même pour cette formation, on le rappelle.
01:30:43 C'est cette formation qui met un grand coup de vis à l'arrière, certainement pour placer Fabien Doubet.
01:30:51 Oui, effectivement, ça peut surprendre, mais c'est peut-être tout simplement parce qu'il y a deux courses dans la course en quelque sorte.
01:30:58 Et on ne croit plus dans les chances de l'échapper.
01:31:00 C'est Thomas Bonnet qui représente au sein de l'échappée la formation Total Energy.
01:31:06 On peut jouer sur Alan Jusso, aussi, aujourd'hui.
01:31:08 Attention, c'était pas que la cheveu dont vous parliez tout à l'heure et qu'on a bien vu sur le plan présenté.
01:31:13 On n'est pas encore sur les bords de la Dordogne, mais on va y arriver très vite.
01:31:18 Là, ça va pendant.
01:31:19 J'ai essayé de prendre un petit écart entre le premier à l'entrée de ce virage et le dernier du peloton.
01:31:25 Pour vous donner une idée, on est à près de 20 secondes entre le premier et le dernier.
01:31:32 Voilà, donc encore une fois, le placement primordial.
01:31:36 Ça, c'est dans le virage. Après, c'est encore pire.
01:31:39 Oui, il y aura des questions.
01:31:41 Et là, on est au pied de la montée du puits des Orgues avec les hommes de tête.
01:31:45 Vous allez découvrir cette ascension de 6,3 km.
01:31:53 5 km, ce sera plutôt lors de la deuxième ascension.
01:31:56 Là, on fait l'ascension complète de cette montée du puits de bord avec les cinq coureurs échappés.
01:32:02 Et dès le pied, c'est difficile, bien sûr.
01:32:05 On est à 9% pendant 2 km pratiquement.
01:32:10 Et on parlait justement du coureur de l'équipe Total Energy, Thomas Bonnet.
01:32:14 C'est lui qui imprime le tempo dans cette ascension au sein de l'échappée,
01:32:18 alors que l'écart n'est plus que de 2 minutes 20 environ par rapport au peloton.
01:32:22 C'est bizarre la tactique pour la formation Total Energy.
01:32:24 On roule devant, on roule derrière.
01:32:26 Je n'arrive pas trop à saisir un peu ce qu'on veut faire pour cette formation.
01:32:30 Est-ce qu'on roule vraiment devant ou est-ce qu'on voulait tout simplement se prémunir des cassures de ce peloton très étiré et faire cette descente en tête ?
01:32:37 Ils roulent quand même, sinon on suit trop l'aise.
01:32:39 Vous avez de bons yeux quand même.
01:32:41 Alors voilà justement la réponse avec effectivement l'un de ces coureurs qui vit son 2 dans les toutes premières positions.
01:32:47 C'est Lewis Askey qui repasse en tête, maintenant le porteur du maillot de meilleur jour.
01:32:51 Ils essaient de remettre un petit peu d'ordre dans ce peloton.
01:32:54 Après la ganderoute, ils vont tourner sur leur gauche là.
01:32:57 On voit bien que c'est un peu plus facile de faire.
01:33:00 On voit bien que c'est un peu plus facile de faire.
01:33:02 On voit bien que c'est un peu plus facile de faire.
01:33:04 On voit bien que c'est un peu plus facile de faire.
01:33:06 On voit bien que c'est un peu plus facile de faire.
01:33:08 On voit bien que c'est un peu plus facile de faire.
01:33:10 On voit bien que c'est un peu plus facile de faire.
01:33:12 On voit bien que c'est un peu plus facile de faire.
01:33:14 On voit bien que c'est un peu plus facile de faire.
01:33:16 On voit bien que c'est un peu plus facile de faire.
01:33:18 On voit bien que c'est un peu plus facile de faire.
01:33:20 On voit bien que c'est un peu plus facile de faire.
01:33:22 On voit bien que c'est un peu plus facile de faire.
01:33:24 On voit bien que c'est un peu plus facile de faire.
01:33:27 On voit bien que c'est un peu plus facile de faire.
01:33:29 On voit bien que c'est un peu plus facile de faire.
01:33:31 On voit bien que c'est un peu plus facile de faire.
01:33:33 On voit bien que c'est un peu plus facile de faire.
01:33:35 On voit bien que c'est un peu plus facile de faire.
01:33:37 On voit bien que c'est un peu plus facile de faire.
01:33:39 On voit bien que c'est un peu plus facile de faire.
01:33:41 On voit bien que c'est un peu plus facile de faire.
01:33:43 On voit bien que c'est un peu plus facile de faire.
01:33:45 On voit bien que c'est un peu plus facile de faire.
01:33:47 On voit bien que c'est un peu plus facile de faire.
01:33:49 On voit bien que c'est un peu plus facile de faire.
01:33:51 On voit bien que c'est un peu plus facile de faire.
01:33:54 Alors, secours de l'équipe CICU d'Antarctique.
01:33:57 Il prend les deux vents qui anticipent.
01:33:59 Et ce qu'il s'agit de Léo Danes, il se retourne.
01:34:03 Et il voit que derrière, on n'a pas suivi son accélération.
01:34:07 Lewis Haski continue sur le même tempo.
01:34:09 Et vous aurez noté que Romain Grégoire est dans la roue du porteur du maillot blanc.
01:34:14 Où sont passés les coureurs d'Arkea Sports.
01:34:17 Certainement, ils ont...
01:34:19 Tout simplement, ils ont loupé le...
01:34:21 Ah, Kevin Vauclin sur la gauche.
01:34:23 Oui, qui est en train de faire surprise.
01:34:25 Il est bien de remonter, mais bon, il ne va pas attaquer tout seul.
01:34:27 Il a besoin de ses équipiers.
01:34:29 Maciel Uzi n'est plus en vue pratiquement.
01:34:32 On le voit tout là-bas, mais...
01:34:33 Alors, on va aller le rejoindre.
01:34:34 Justement.
01:34:35 Puisqu'il a pris 50 mètres d'avance.
01:34:39 Maciel Uzi qui est seul en tête désormais dans cette troisième étape.
01:34:51 Et Reine Taramae qui est passé à l'offensive.
01:34:54 On en avait parlé dans l'émission.
01:34:56 Ça va frotter.
01:34:58 Lui, il doit passer à l'attaque dès la première montée ou au début de la deuxième.
01:35:03 Il ne doit pas attendre.
01:35:04 Il n'a pas assez de punch pour rivaliser avec des coureurs comme Benoit Kosnefroy ou Herada.
01:35:08 Et puis, c'est une cause collective, bien sûr, en ce qui concerne l'équipe Intermarché Circus Monty.
01:35:13 Parce que ce n'est pas le mieux placé.
01:35:14 Il est à 47 secondes.
01:35:15 Mais on sait qu'il y a 6 coureurs de cette équipe à 47 secondes ou à moins.
01:35:19 Puisque bien sûr, le mieux placé, c'est Lorenzo Rota, quatrième du classement à 30 secondes.
01:35:24 Regardez, ça attaque encore derrière.
01:35:26 On voit, il y a deux cofidis qui ont pris quelques longueurs d'avance.
01:35:28 Hiro Chasse avec Fernandez.
01:35:30 Et là, il y a un Eolo Kometa, je crois.
01:35:33 Un Baikede.
01:35:35 Ou un Baikede.
01:35:36 C'est un petit peu décousu.
01:35:39 On ne s'organise pas.
01:35:40 Et Reine Taramae, lui, il est parti.
01:35:42 Puis ce n'est pas le genre de la maison de coincer.
01:35:44 Là, il est parti dans un numéro.
01:35:47 Attention, Reine Taramae, c'est un coureur de grand talent
01:35:50 qui a eu l'occasion de gagner des étapes sur le tour de Staline, le tour d'Espagne.
01:35:54 C'est un coureur expérimenté qu'on avait vu chez Cofidis à ses débuts
01:35:59 et qui prolonge cette carrière après avoir porté plusieurs maillots de grandes équipes différentes.
01:36:04 Ils sont dans la partie la plus difficile de cette ascension.
01:36:10 Les deux premiers kilomètres.
01:36:11 Après, il va avoir un ou deux lacets.
01:36:13 Rien de méchant, mais les coureurs vont pouvoir reprendre de la vitesse
01:36:17 parce qu'on va être sur des pentes à moins de 3%.
01:36:20 Puis après, ce sera une montée régulière à 5,5% jusqu'au sommet.
01:36:25 Ce n'est pas le Graal, bien sûr, mais ces orgues sont placées au sommet de cette difficulté.
01:36:32 Ce qui en fait, bien sûr, vous voyez toute l'esthétique de cette…
01:36:40 C'est une œuvre d'art géologique qui n'a pas été faite par la main de l'homme, bien sûr,
01:36:45 mais qui reste impressionnante, que l'on voit du bas de la ville et au sommet.
01:36:49 Vous apercevez le pylône là-bas vers lequel vont se diriger les coureurs dans cette ascension.
01:36:54 On revient sur l'âne de tête.
01:36:57 Alors lui, il ne se pose pas de questions. Il n'a plus à se retourner.
01:37:03 Son objectif, c'est d'aller chercher les points, les points du meilleur grimpeur
01:37:07 parce qu'il sait que de toute façon, avec 1 minute 40 d'avance sur le peloton,
01:37:11 il n'y aura pas grand-chose d'autre à espérer de s'être échappé.
01:37:14 Et il se bat, il se bat avec son vélo, il se bat avec la pente.
01:37:17 Lui, son arrivée, elle est au sommet du classement de la montagne, très clairement.
01:37:22 Et là, il en a fini avec la partie difficile.
01:37:25 Il va avoir quelques replats, il va pouvoir reprendre de la vitesse,
01:37:28 peut-être même remettre le grand plateau s'il a encore assez de force.
01:37:35 Alors on récapitule. Pour l'instant, Marcello Usi est tout seul en première position.
01:37:41 Derrière, on a 4 coureurs en poursuite, ce qui constituait bien sûr l'échappée de cette journée
01:37:47 avec Nicolas Debaumarchais, avec Caelum McLeod, avec Alessandro Iacchi.
01:37:53 Et puis, j'en ai oublié un, mais celui dont le C avait disparu, c'est bien sûr Thomas Bonnet.
01:38:00 Et ensuite, nous avons Rahim Taramae, puis le peloton que vous apercevez ici
01:38:05 avec un retard d'une minute 40 à l'arrière du peloton, où se situe notre consultant Christophe Riblot.
01:38:11 Sur la moto de l'équipe, Christophe, c'est à vous.
01:38:13 Il y en a partout, il y en a partout à l'arrière.
01:38:17 Les attaques à l'avance en train de faire des gros dégâts à l'arrière.
01:38:20 Tout à l'heure, je parlais de Axel Mario qui a eu un problème.
01:38:23 Il était dixième du général. Malheureusement, je crois que c'est terminé pour lui-même.
01:38:26 Ici derrière, il se barre, il essaie de rentrer, mais il n'a pas eu son ennui au bon moment.
01:38:30 Pour l'instant, il est dans les cassures à l'arrière.
01:38:32 Mais pour l'instant, j'ai doublé au moins une bonne grosse quarantaine de coureurs, peut-être même 50.
01:38:37 Il y en a de partout dans cette ascension. Le pied est vraiment très, très raide.
01:38:41 En plus, il y a des parties où on est en plein soleil, il fait très chaud.
01:38:44 Moi, j'ai 29 degrés à ma moto. Le goudron est en train de fondre.
01:38:48 On sait que ça rend moins bien.
01:38:50 C'est vraiment, vraiment difficile cette première ascension qui est montée pour l'instant sur un gros rythme.
01:38:55 Il y a un gros éclairmage à l'arrière.
01:38:57 On a vu Raïm Taramae en gros plan, on le voit en tête.
01:39:01 Mais l'équipe intermarchaire est également représentée à l'arrière de ce groupe avec des coureurs en difficulté.
01:39:06 Hugo Page qui est encore présent dans le peloton.
01:39:08 Oui, et c'est déjà plutôt une performance pour le sprinteur français, le jeune sprinteur français.
01:39:12 Il était aux côtés de Simone Pétey, qui a reculé.
01:39:16 Léouis Saski, c'est normal parce que ce n'est pas forcément les qualités de grimpeur qu'il caractérise.
01:39:22 En premier, puis on est en train de remonter. On voit Kevin Vauclin de Sar 51 qui est là.
01:39:27 Aux côtés de Luca Covilli pour l'équipe Green Project.
01:39:31 Aux côtés également de Joris Delboeuf pour l'équipe Saint-Michel-Aubert 93.
01:39:37 Et devant, on a bien sûr Benoît Coste-Froid.
01:39:40 Et on a les coureurs de l'équipe Groupama FDJ avec le leader de la course, Romain Grégoire.
01:39:47 On revient sur Aintaramae, le vétéran de l'équipe à terre-marché qui, rappelons-le, est sorti de ce peloton
01:39:53 et qui possède une minute 35 de retard sur la tête de la course.
01:39:59 Il creuse sur le peloton. En tout cas, l'équipe Groupama s'est réorganisée après le début de l'ascension.
01:40:06 Ils sont de nouveau quatre autour de Romain Grégoire.
01:40:10 Ils ont perdu seulement les deux coureurs qui ont roulé toute la journée, qui ont roulé au long cours pour chasser les échappés.
01:40:17 Pour l'instant, tout se passe bien du côté de la Groupama.
01:40:22 On voit l'écart creusé par Aintaramae.
01:40:27 Aintaramae au pied des orgues et vous voyez le peloton en contrebas avec un lacet de retard.
01:40:35 Aintaramae peut tout seul refaire son retard par rapport à tous les hommes qui sont devant, y compris Marcelluzzi.
01:40:41 Parce que Marcelluzzi faisait quand même une bonne impression, même s'il n'a pas le même pédigré que Aintaramae.
01:40:49 Il n'est pas du même âge non plus.
01:40:52 Vous avez tous les écarts. Bien sûr, l'homme de tête, Marcelluzzi, derrière à une minute, c'est poursuivant le groupe Nicolas Debaumarché-Thomas Bonnet.
01:41:04 Ensuite, Aintaramae avec un retard d'une minute et 28 secondes qui petit à petit grappille son retard.
01:41:11 Et lui-même ayant pour l'instant 18 secondes d'avance sur le reste du peloton.
01:41:19 Un petit peu plus. J'ai fait un petit pointage sauvage. J'avais presque 30 secondes.
01:41:26 Aintaramae est en train de creuser sur ses parties roulantes de cette ascension.
01:41:36 Il est un solide grimpeur. Ce n'est pas un grimpeur, ce n'est pas un poids plume.
01:41:42 Aintaramae fait 68 kg. Il est plus à l'aise dans des pentes à 5-6% que dans les passages à plus de 10.
01:41:49 Il nous fait un petit numéro. Il va falloir aller le chercher maintenant.
01:41:54 Je regardais ses places obtenues cette saison sous le maillot de l'équipe Intermarché qu'il a rejoint en 2021.
01:42:02 Après avoir quitté Total Direct Energy et les équipes précédentes.
01:42:06 On l'a dit, il a porté beaucoup de maillots. L'équipe Katucha, l'équipe Astana et un long bail au sein de la formation Cofidis.
01:42:14 Qui lui avait donné sa chance pour passer professionnel, lui l'Estonien.
01:42:19 Cette saison, il avait plutôt bien débuté avec une quatrième place sur le tour de Man.
01:42:24 On l'a vu ensuite 15e du tour du Pays Basque. Il a disputé le tour de Romandie.
01:42:29 Mais il avait dû abandonner sur le tour d'Italie. Il n'a pas disputé le tour de France.
01:42:34 Il a remporté à nouveau le titre de champion d'Estonie dans l'épreuve du contre la montre.
01:42:39 Et on l'a vu récemment prendre la troisième place d'une étape sur le Czech Tour, le tour de la République tchèque.
01:42:47 C'était une épreuve disputée fin juillet.
01:42:50 Alors il reprend McLeod qui était dans l'échappée et qui a été distancé par Thomas Bonnet, par Nicolas Debaucharcher et par Alessandro Iacchi.
01:43:05 Sur lesquels d'ailleurs va revenir maintenant Rain Taramel.
01:43:09 Il est lancé très honnêtement, il fait très très très belle impression.
01:43:15 Il est dans son exercice, il est tout seul.
01:43:17 Donc après le reste du parcours, il va avoir au sommet de ce grimpeur, il va avoir une longue descente sur une route moyenne.
01:43:27 Aucun danger, presque aucun virage. La route est un petit peu cabossée mais rien de dangereux.
01:43:33 Et puis après ça va être un enchaînement de petites montées, descentes et puis après il va revenir sur cette grande route.
01:43:40 Mais le reste du circuit n'est pas idéal pour un homme seul.
01:43:44 Tout seul c'est un peu compliqué, il aurait été accompagné avec deux, trois autres coureurs, ça aurait été mieux pour lui.
01:43:50 Les coureurs qui sont échappés depuis 150 km, ils ne vont pas lui passer de relais.
01:43:58 Il va essayer de s'accrocher, quand on voit comment il a enrhumé le coureur de l'équipe à bloc.
01:44:03 Les autres coureurs ne vont pas lui prendre le moindre relais.
01:44:06 Alors on n'a pas de doute effectivement que Rain Taramael soit capable de reprendre du temps à Martuel Houdi.
01:44:11 Maintenant est-ce que dans cette situation sur le parcours, Rain Taramael, sans l'aide des coureurs qu'il a rejoints,
01:44:20 pourra résister et garder cet écart par rapport au peloton ?
01:44:24 Oui, pour Gropama, c'est pas une mauvaise opération.
01:44:28 Pourquoi c'est pas une mauvaise opération ?
01:44:31 Parce qu'il est à 47 secondes au général, donc s'il s'impose avec une vingtaine de secondes, les calculs restent bons.
01:44:40 Ce n'est pas le coureur sur lequel on va réagir tout de suite.
01:44:45 On va essayer de le contrôler à distance en misant sur le fait que c'est pluie.
01:44:50 C'est fait mal, Martuel Houdi.
01:44:54 Il va y arriver, au sommet.
01:44:56 C'est un coureur qui a remporté l'année dernière le trophée au Piva en Italie.
01:45:01 C'est d'ailleurs la seule victoire qu'il a à son palmarès.
01:45:08 Des places d'honneur, deuxième du Grand Prix de la Libération, deuxième du trophée de la Città di Vandenemio.
01:45:17 C'était en 2019. C'est un jeune coureur qui n'a que 23 ans et qui est passé professionnel l'an passé dans cette équipe.
01:45:27 On en a parlé tout à l'heure en détail.
01:45:30 Il en a fini avec cette montée.
01:45:38 Il va prendre la descente, une descente assez rectiligne sur une petite route.
01:45:43 Avec une route un tout petit peu cabossée, mais rien de sinueux, rien de dangereux.
01:45:48 Et puis après on va être sur quelques faux plats montants, une petite bosse et puis on va vite replonger sur bord les orges.
01:45:54 Plus de 30 secondes d'avance pour Ntaramae.
01:45:58 Un joli numéro le coureur estonien.
01:46:01 Là-bas au fond, il aperçoit De Beaumarchais et Thomas Bonnet.
01:46:08 Les deux français qui sont intercalés entre l'homme de tête et bien sûr le coureur estonien.
01:46:15 Apparemment, apparemment sur cette vue on a l'impression que De Beaumarchais a pris les points de la deuxième place.
01:46:23 Mais le meilleur grimpeur ce soir, ce sera l'homme qui est actuellement en tête.
01:46:28 Il avait déjà 10 points, il en a désormais 20.
01:46:31 Et donc c'est tout simplement un italien qui va succéder à un autre italien, Marcello Uzzi,
01:46:37 qui va prendre le maillot de meilleur grimpeur qui était aujourd'hui sur les épaules d'Andrea Pietrobon,
01:46:44 qui n'est pas de la même équipe. Pietrobon appartient à la formation Eurocometa.
01:46:48 Encore une bonne trentaine de coureurs dans le peloton ici, 30-40 coureurs.
01:46:59 Allez, le classement de ce grimpeur au sommet de la côte du Puy de Bord-les-Orgues.
01:47:05 Marcello Uzzi devant Nicolas De Beaumarchais, c'est confirmé.
01:47:07 Troisième Thomas Bonnet, ils sont tous les deux ensemble, les français.
01:47:10 Reine Taramae avec quelques secondes de retard sur ce duo est passé en quatrième position et empoche donc 4 points.
01:47:17 Marcello Uzzi, comme je vous le disais, est en tête, non pas devant Pietrobon qui porte le maillot de meilleur grimpeur,
01:47:24 mais devant Nicolas De Beaumarchais qui a fait une course très régulière.
01:47:27 Allez, on passe la parole tout de suite à Christophe Ribelaud.
01:47:29 Ouais, un événement là au sommet de la bosse, au passage du Grand Prix de la Montagne,
01:47:35 Lorenzo Rota qui s'est laissé glisser dans les voitures, je suis en train de me retourner voir ce qu'il fait,
01:47:39 mais je n'avais pas l'impression, il n'a pas appelé sa voiture, donc je ne sais pas si ça ne va pas,
01:47:44 s'il se relève, mais en tout cas, il est une petite centaine de mètres derrière le dernier du peloton,
01:47:50 il n'est plus dans le peloton, il est dans la file des voitures et surtout avec, j'ai l'impression, une attitude pas du tout combative.
01:47:56 L'équipier de Reine Taramae et Lorenzo Rota dont vous parliez, occupent, on le rappelle, la 4ème place au classement général à 39 secondes de Romain Grégoire.
01:48:05 Pierre Roland, vous avez fait un écart sauvage comme vous dites.
01:48:08 J'ai fait un pointage avec le chrono de notre Cyril Guimard national, je lui ai piqué son chrono.
01:48:14 C'est moche.
01:48:15 Il y avait 40 secondes pour Reine Taramae au panneau du meilleur grimpeur.
01:48:21 40 secondes d'avance sur le peloton.
01:48:23 Sur le peloton, oui, excusez-moi. Donc il fait un petit numéro.
01:48:28 C'est lui alors le leader, on a l'impression, peut-être pas prévu, en tout cas pas désigné au briefing ce matin, j'en sais rien,
01:48:37 mais en tout cas, sur ce que nous dit Christophe Riblon et sur ce que l'on voit, on a une inversion des rôles entre les deux hommes, Lorenzo Rota et Reine Taramae.
01:48:44 C'est peut-être pour cela que Reine Taramae a attaqué. On va voir si Rota va revenir. Est-ce qu'il a eu l'accord de Rota pour attaquer ?
01:48:51 Reine Taramae n'est pas dans une partie qui l'avantage. Tout seul dans le peloton, ils font bloc, ils sont quatre à rouler. Romain Grégoire.
01:48:59 Une minute de retard pour Thomas Bonnet et pour Nicolas Debaumarchais, qui n'ont toujours pas été repris par Reine Taramae.
01:49:11 Et le peloton qui lui se rapproche. Une minute et une seconde, nous indiquons sur cet écart GPS. J'avoue que je n'ai pas observé,
01:49:21 alors que c'est Rota que l'on voit ici à l'image et non pas Taramae. Rota, vu de la moto de Christophe Riblon.
01:49:27 On s'est mis juste derrière lui, à essayer de voir ce qu'il avait. Il est en train de rentrer dans le peloton.
01:49:38 Je ne sais pas, je le vois regarder son vélo, je ne sais pas s'il a un problème avec son vélo. Ce qui est curieux, c'est qu'il n'a pas appelé sa voiture.
01:49:45 Son attitude était vraiment bizarre au sommet. Il s'est complètement laissé relever.
01:49:50 Il est revenu derrière la voiture, direction court. Je pense qu'il va réintégrer le peloton. Affaire à suivre pour Rota.
01:49:56 Mais en tout cas, une attitude pas normale, ça c'est sûr.
01:49:59 C'est le deuxième coureur du top 10 que l'on voit finalement retardé.
01:50:04 On vous rappelle qu'Axel Mario, le jeune coureur de l'équipe Cofidis, tombé aujourd'hui, était en difficulté dès le pied de cette ascension.
01:50:11 Il occupait la 10ème place, alors que Lorenzo Rota, je l'ai dit, était 4ème ce matin au départ de cette étape et même à l'issue de la première étape.
01:50:20 Puisqu'il avait été l'un des rares à pouvoir réagir sur l'attaque de Romain Grégoire.
01:50:24 Allez, dans la traversée de Sarrou avec l'homme de tête.
01:50:28 Il a pris les points pour le classement de meilleur grappeur, mais évidemment il continue son effort dans l'espoir d'aller conquérir une étape pour l'équipe Bardiani,
01:50:36 qui en a déjà remporté dans le passé sur ce tour du Limousin.
01:50:40 C'est une équipe qui est très fidèle à cette épreuve, ou c'est l'épreuve qui est très fidèle à cette équipe, c'est selon.
01:50:46 Mais quoi qu'il en soit, on vient ici à chaque fois avec des ambitions.
01:50:50 Il s'est ravitaillé une nouvelle fois. C'est vrai que cette équipe, elle est toujours présente sur les routes du Limousin.
01:50:56 Elle est très performante. On est à 21 km de l'arrivée.
01:50:59 Il était temps donc pour le ravitailler.
01:51:01 Oui, il va reprendre des bidons. Je pense qu'il avait des bidons peut-être avec quelque chose de sucré.
01:51:05 Il voulait s'arroser et il était en train de s'arroser, d'échanger avec son directeur.
01:51:11 Il y a eu cette courbe et là il a tout balancé pour remettre les mains au frein.
01:51:15 Donc là, il n'y aura pas de sanctions au niveau des commissaires. C'est tout à fait compréhensible.
01:51:19 C'était pour sa sécurité. Et là, il va reprendre des bidons frais avant le panneau 20 km.
01:51:24 J'étais en train de vérifier. Je pense qu'ils ont diminué la distance avec la chaleur proche de l'arrivée.
01:51:30 En temps normal, les coureurs sont autorisés à se ravitailler au bout de 30 km.
01:51:34 Le ravitaillement est fermé à 20 km de l'arrivée.
01:51:36 Mais en cas de forte canicule comme aujourd'hui, on peut réduire l'entrée et la sortie.
01:51:41 Jusqu'à 10 km de l'arrivée aujourd'hui, le ravitaillement sera autorisé.
01:51:44 Et bien tant mieux pour les coureurs. Ce serait quand même dommage d'être pénalisé par ce règlement qui est justifié.
01:51:50 Mais là, on a une course qui est déjà bien décantée. Et puis surtout, priorité à l'hydratation de ces coureurs.
01:51:56 On discute là entre Benoît Costefroy et Greg Van Avermaet.
01:52:02 Probablement de l'attitude à adopter maintenant au sein du peloton.
01:52:06 C'est l'homme-clé de cet équipage du désert Citroën, Greg Van Avermaet.
01:52:10 Alors que vous apercevez le premier groupe de poursuite, c'est-à-dire Thomas Bonnet et Nicolas Debaumarchais.
01:52:16 Ils ont moins d'une minute de retard sur Martin Marcelluzzi.
01:52:21 Et ils résistent surtout très bien au retour de Reinhardt Aramay.
01:52:24 Il faudra qu'ils se relèvent et qu'ils attendent Reinhardt Aramay.
01:52:27 Il doit être juste là, je pense.
01:52:30 Ils réussissent à prendre le train en route.
01:52:33 Oui.
01:52:34 Intelligemment, Thomas Bonnet qui met la main à la poche, qui va prendre un dernier gel à 20 km de l'arrivée.
01:52:39 Alors que Reinhardt Aramay est en train de revenir maintenant sur ces deux coureurs intercalés.
01:52:43 La jonction va s'opérer.
01:52:46 La réunion n'est pas une situation idéale pour lui, tout seul, sur ces routes, avec un peloton organisé derrière.
01:52:53 Alors attention, parce que là on va arriver au dernier sprint intermédiaire.
01:52:56 Le sprint qui est situé à 19 km de l'arrivée, dans cette commune de Saint-Julien-Prébord.
01:53:06 Marcelluzzi, bon, il va prendre les bonifs, mais ce n'est peut-être pas le plus intéressant.
01:53:10 Parce que Marcelluzzi, de toute façon, lui, il est loin, très loin même au classement général.
01:53:14 Il était ce matin à plus de 6 minutes.
01:53:16 En revanche, Reinhardt Aramay, il a la possibilité d'aller chercher deux petites secondes de bonif sur ce sprint intermédiaire.
01:53:23 Il prend la deuxième place.
01:53:24 Il revient à sixième du général, provisoire.
01:53:27 Donc après, il ne faut pas...
01:53:28 On va le voir.
01:53:29 Regardez.
01:53:30 Est-ce qu'il n'est pas en train de leur dire "Bon les gars, soyez cool, moi je vais chercher les secondes de bonif".
01:53:34 Oui, là c'est exactement ça.
01:53:36 Il attend le sprint, il veut passer en première, en deuxième position ou en troisième position.
01:53:41 Et ça l'assure de faire une remontée, mais ça reste très provisoire.
01:53:45 Mais est-ce qu'on va le laisser pour autant ?
01:53:47 500 m là, oui.
01:53:48 Oui.
01:53:49 Il a discuté avec eux.
01:53:50 Voilà, il a eu l'accord du coureur de Saint-Michel.
01:53:55 Bon, il faut dire que aussi bien chez Total Energy que...
01:54:00 Ah, chez Saint-Michel, oui, non.
01:54:02 On n'a pas de coureur, en tout cas, qui joue la victoire.
01:54:05 On a dans ces deux équipes, le mieux placé, c'est Thomas Gachignard de Saint-Michel.
01:54:09 Il était 11ème ce matin.
01:54:11 Cela dit, il rentrerait dans le top 10 s'il subissait le choc dans cette étape.
01:54:16 Mais ce n'est pas gagné d'avance.
01:54:17 Il reste une montée devant les orgues.
01:54:19 Les deux petites secondes, là, elles vont être anecdotiques.
01:54:22 Il est passé au sprint en deuxième position.
01:54:24 Ah, attendez !
01:54:25 Deux secondes, c'est deux secondes.
01:54:26 On est dans le tour du limousin.
01:54:28 Il est en train de se tuer là, tout seul.
01:54:32 Rintaro Mae, ça va être compliqué derrière.
01:54:35 Peut-être qu'il est capable de se relever un grand coup.
01:54:38 C'est dommage qu'il n'ait pas un coureur qui lui ait emboîté le phare.
01:54:44 Bon, ça, c'est le classement des sprints.
01:54:47 Anecdotiques, évidemment, dans cette étape reine.
01:54:49 Même si Nicolas Debaumarchais fait son apparition dans ce classement avec 4 points.
01:54:54 Mais vous l'avez vu, Tom Magnot est solidement en tête de ce classement.
01:55:00 Allez, on remonte.
01:55:02 On a vu, regardez, Lorenzo Rota rentrer à l'arrière du peloton de Sarre 47.
01:55:09 Et on va remonter pour voir, dans ce peloton qui a perdu beaucoup d'unités,
01:55:13 où figurent tous les autres coureurs du top 10,
01:55:16 hormis, bien sûr, Axel Mario, a priori.
01:55:19 A priori, il en est ainsi.
01:55:21 On a vu Paul Magnet, justement, qui occupe la 9e place du classement général.
01:55:26 Ce jeune coureur français de l'équipe Trinity Racing.
01:55:30 On voit l'équipe Cofidis avec 4 éléments.
01:55:35 La formation Arkea autour de Kevin Vauclin.
01:55:37 L'équipe Cofidis autour de Ressou Cerada.
01:55:41 Et puis devant, bien sûr, Benoît Kosnefroy pour l'équipe AG2R.
01:55:45 Et les 5 coureurs de la formation Groupama FDJ,
01:55:48 parmi lesquels, bien sûr, le leader de la course en jaune, Romain Grégoire.
01:55:52 Le leader du classement de meilleur jeune.
01:55:55 Il s'agit de Lewis Askey.
01:55:58 Et puis, celui qui porte ses couleurs habituelles,
01:56:01 mais 3e pour l'instant du classement, l'Australien Michael Storer.
01:56:06 J'ai compté, sur cette vue d'hélicoptère environ,
01:56:09 on a une cinquantaine de coureurs qui composent le peloton en maillot jaune.
01:56:12 Allez, encore une petite bosse non répertoriée ici pour l'homme de tête.
01:56:17 C'est saccadé ce coup de pédale.
01:56:19 On sent que...
01:56:21 Ça commence à faire...
01:56:23 Et puis voilà.
01:56:25 On vient chercher un petit bidon, un petit gel.
01:56:27 On essaye de prendre tout un par un,
01:56:30 histoire d'avoir la petite poussée qui va bien.
01:56:33 On se débarrasse du bidon, là.
01:56:34 Si t'es de la menthe, non, je veux de la grenadine.
01:56:36 - Elles sont malins, les Italiens. - Ah oui, ça c'est à l'italienne.
01:56:39 On appelle ça...
01:56:40 Il y a des coureurs qui arrivent à finir un grand tour, un tour d'Italie comme ça.
01:56:43 Regardez ça, c'est magnifique.
01:56:45 Alors, les coureurs ne le verront pas, je vous le dis tout de suite.
01:56:47 Puis je ne suis pas sûr qu'ils aient de toute façon le regard porté sur les paysages.
01:56:51 Au confluent de ces deux rivières,
01:56:55 Tiege et Dordogne,
01:56:57 effectivement, dans ces paysages magnifiques de Corrèze.
01:57:01 Que ça paraît calme, serein et apaisé, cette campagne.
01:57:05 Et quel contraste avec la rage qui habite Marcello Uzzi
01:57:09 et ses poursuivants actuellement dans la course
01:57:12 sur cette troisième étape du Tour du Limousin Périgord Nouvelle Aquitaine.
01:57:17 On reprend pratiquement rien à Marcello Uzzi.
01:57:20 50 secondes en ce qui concerne les poursuivants,
01:57:24 c'est-à-dire le groupe Taramae.
01:57:26 50 secondes, c'est peu,
01:57:30 mais c'est beaucoup à combler finalement pour ces trois coureurs,
01:57:35 surtout pour deux d'entre eux,
01:57:37 qui vont laisser faire probablement Reine Taramae qui les a rejoints.
01:57:40 On a fini de cette petite montée,
01:57:47 mais ça va continuer à monter avant de reprendre une plus grande route,
01:57:51 une route plus large.
01:57:53 Marcello Uzzi.
01:57:55 C'est Marcello Uzzi, je dirais, en flamme.
01:58:00 Les cuisses qui sont en feu, là, ça c'est sûr.
01:58:03 Sur le petit plateau, ce n'était pas une petite bosse anodine.
01:58:10 On a vu également sur l'image précédente les assistants de Total Energy
01:58:15 prêts à ravitailler les coureurs une dernière fois à 15 km de l'arrivée.
01:58:19 Aujourd'hui, les assistants sur le bord de la route sont ultra importants.
01:58:23 Ne pas louper ces assistants.
01:58:26 Je récapitule.
01:58:27 Vous avez vu Marcello Uzzi en tête derrière les trois poursuivants,
01:58:31 avec Reine Taramae qui fait le tempo devant Nicolas De Beaumarchais
01:58:36 pour l'équipe Saint-Michel, Mavie, Kober 93
01:58:38 et Thomas Bonnet pour l'équipe Total Energy.
01:58:41 Ils ont 50 secondes de retard et le peloton, emmené par les coureurs,
01:58:46 les équipiers de Romain Grégoire, pointe avec un retard à peine supérieur
01:58:51 désormais à 1 minute 30.
01:58:52 Enfin, je dis à peine supérieur, mais en attendant, cet écart,
01:58:55 il ne fléchit pas beaucoup.
01:58:56 Parce que si on a du mal à reprendre l'homme de tête pour les trois poursuivants,
01:58:59 on a du mal aussi dans le peloton à réduire cet écart.
01:59:02 Non, et puis on pensait qu'il allait peut-être se relever un petit peu.
01:59:06 Il n'y avait pas énormément d'avance.
01:59:08 Il y avait un petit peu de temps Reine Taramae dans la descente.
01:59:11 Mais là, il a repris, ça marche en avant.
01:59:12 Allez, tout de suite avec Christophe Riblon à l'arrière du peloton.
01:59:15 À nouveau, Lorenzo Rota qui se fait distancer encore une fois.
01:59:20 Donc, clairement, soit ça ne va pas, soit je ne sais pas, il y a un problème.
01:59:23 Mais clairement, là, il se refait distancer.
01:59:25 Ce n'est pas du tout volontaire.
01:59:26 Donc, voilà, là, il est devant nous, juste à la moto.
01:59:29 Donc, voilà, Rota, une fois de plus distancé.
01:59:32 Et là, vraiment, j'ai l'impression que là, il n'insiste pas du tout.
01:59:34 Il n'insiste pas du tout pour continuer.
01:59:36 Ce qui était curieux quand on l'a doublé, c'est qu'à son fassier,
01:59:39 je n'avais pas l'impression qu'il était fatigué.
01:59:40 Donc, voilà, est-ce que, je ne sais pas, peut-être un mouvement du mouhard
01:59:43 par rapport à une stratégie qui ne lui convient pas.
01:59:45 Je ne sais pas, mais en tout cas, il est maintenant définitivement lâché, Rota.
01:59:49 - Ah ben moi, je dis que Christophe Riblon, il a définitivement retiré son dossard.
01:59:53 Parce que, allez, il nous cherche une petite polémique comme ça, gratuite.
01:59:57 Alors qu'on n'a rien demandé.
01:59:59 Ça, c'est quand même du mauvais esprit, Christophe.
02:00:01 - Une question pour Christophe, savoir s'il avait...
02:00:03 - Je ne suis pas pour donner mon sentiment, mon avis.
02:00:05 Je vois bien, quand les coureurs sont à fond, il m'a...
02:00:07 Non, mais très honnêtement, il ne m'a pas l'air du tout à fond.
02:00:09 Et les moments où il se relève, où il se fait distancer,
02:00:12 ce n'est pas dans les ascensions, c'est au sommet, à l'amorce de la descente.
02:00:15 En fait, il se laisse couler complètement dans les voitures.
02:00:17 Donc, ce n'est pas du tout l'attitude d'un coureur qui donne son maximum.
02:00:21 - La question de Pierre-Roland à Christophe Riblon.
02:00:24 - Est-ce qu'il avait des traces de sel ou quelque chose...
02:00:27 Voilà, peut-être la chaleur, des fois, les premiers gros coups de chaud,
02:00:31 comme ça, c'est dur.
02:00:32 Est-ce qu'il y avait des signes de déshydratation potentiellement ?
02:00:36 - Alors, moi, je n'ai vu aucun signe.
02:00:39 Honnêtement, quand je parlais de son faciès,
02:00:41 mais même sur lui, physiquement, sur ses vêtements,
02:00:44 je n'ai pas vu de traces de sel.
02:00:45 Non, non, je n'explique pas le fait que Rota se fasse distancer à ce moment-là.
02:00:51 Et surtout, à cet endroit-là, il avait fait exactement pareil dans l'ascension précédente.
02:00:55 C'est-à-dire qu'il ne s'est pas fait distancer dans l'ascension.
02:00:58 C'est vraiment au passage du grimpeur, où on va entamer la descente.
02:01:00 Et lui passe de la 20e position à l'arrière du groupe.
02:01:03 Et il se laisse glisser à l'arrière dans les voitures.
02:01:05 Il n'insiste pas du tout.
02:01:06 Et là, il a fait exactement pareil au sommet du petit repet show.
02:01:09 Il s'est laissé glisser à l'arrière dans les voitures.
02:01:12 Et vraiment, sans aucun signe de souffrance.
02:01:15 - Merci, Christophe.
02:01:16 On vient de voir Thomas Bonnet, qui a été distancé.
02:01:19 Lui aussi, définitivement, du groupe Tara Mahé.
02:01:22 Il ne reste donc plus en compagnie du coureur estonien de la formation intermarchée.
02:01:28 Le coureur, le seul rescapé, avec bien sûr l'homme de tête de l'échappée initiale.
02:01:34 Il s'agit de Nicolas Debaumarchais.
02:01:36 Qui, rappelons-le, a fait lui aussi une bonne opération au classement de meilleur grimpeur.
02:01:39 Même s'il n'est pas en tête.
02:01:41 Puisqu'en tête, c'est Marcello Udzi.
02:01:42 A la fois en tête de la course, mais en tête de ce classement de la montagne.
02:01:46 Tara Mahé assume seule la poursuite.
02:01:48 Et petit à petit, vous le voyez, refait son retard par rapport à l'homme de tête.
02:01:54 On indique 43 secondes de retard pour le groupe Tara Mahé.
02:01:57 Enfin, pour le duo Tara Mahé et Debaumarchais.
02:02:00 Puis, derrière, le peloton est à une dix environ de l'homme de tête.
02:02:07 On a vu Kevin Vauclin.
02:02:10 Ici, avec ses équipiers pour la formation Arkea-Selmsic.
02:02:15 Vauclin d'ailleurs, qui est le premier de la file Arkea.
02:02:18 Alors que l'on est à 14 kilomètres de l'arrivée.
02:02:22 Donc encore 7 kilomètres avant d'arriver dans cette montée finale.
02:02:30 Il résiste bien quand même.
02:02:34 Ce coureur en tête course.
02:02:36 C'est Marcello Udzi quand même.
02:02:38 Pourquoi Vauclin, tout à l'heure, il était en tête,
02:02:41 enfin pas tout à l'heure, il est toujours en tête dans la file des coureurs de l'équipe Arkea.
02:02:45 Pourquoi n'est-il pas à l'abri derrière ces sections ?
02:02:47 Sur ces petites routes, il faut vraiment être très très haut dans le peloton.
02:02:51 Passer la 15e position, on est déjà loin au final.
02:02:55 Il va être le premier de la file, c'est un choix.
02:02:58 C'est un choix tout simplement.
02:03:00 Il se sent bien à cette place-là.
02:03:02 On le voit ici à l'image avec le Dossar 51.
02:03:05 Il est juste devant Elie Geber.
02:03:07 Dossar 52.
02:03:09 Puis il y a d'autres équipiers qui sont derrière.
02:03:12 Puisqu'on a vu...
02:03:14 Alors c'est qui ça ?
02:03:16 C'est Elie Geber.
02:03:17 Elie Geber en deuxième position et en troisième position, c'est Laurent Pichon.
02:03:21 Ils sont là tous, Laurent Pichon, Baptiste Gillet.
02:03:25 Laurent Pichon qui a trouvé des jambes de grimpeur aujourd'hui pour passer cette première difficulté.
02:03:31 Donc voilà, 5 coureurs pour l'équipe Arkea.
02:03:34 Les Koufitistes, eux, ils se sont retirés de la chasse.
02:03:39 C'est uniquement Groupe Amart qui assume.
02:03:42 On va bientôt reprendre une route un petit peu plus large
02:03:45 et on va de nouveau assister à ce bal des équipes qui remontent, qui veulent se positionner.
02:03:52 Virage à droite et là on va avoir une route plus large.
02:03:56 Maintenant, c'est une route que les coureurs ont déjà empruntée.
02:03:59 Ils ont pris le circuit ce coup-là.
02:04:00 Ils sont entrés sur le circuit à cet endroit-là.
02:04:02 Donc là, à partir d'ici, ils connaissent.
02:04:04 Il y a juste les 700 derniers mètres.
02:04:06 Ce sera une découverte pour les coureurs.
02:04:09 Il n'y a pas de piège sur les 700 derniers mètres.
02:04:11 Il n'y a pas de piège, mais attention, ce n'est pas simple non plus.
02:04:15 Il y a notamment un petit passage avant la ligne d'arrivée qui redevient assez pentu.
02:04:19 Et bon, enfin voilà, ça reste quand même une ascension,
02:04:23 peut-être pas aussi longue que lors du premier passage, mais aussi difficile.
02:04:27 On souffle un peu du côté du coureur de tête.
02:04:30 On se soulage, on prend une position aérodynamique.
02:04:33 On essaye un peu de se soulager, mais surtout on a pris de bonnes respirations.
02:04:38 On essaie de faire rentrer un maximum d'oxygène.
02:04:41 Ça aille dans les muscles, tout ça.
02:04:43 Les coureurs, ça fait plus de 180 km qu'ils sont partis.
02:04:52 Une étape marathon sous 30 degrés.
02:04:55 On va commencer à avoir énormément de fatigue sur l'ensemble de tous ces coureurs.
02:05:00 Alors un pointage messieurs et messieurs, ici.
02:05:02 25 secondes de retard pour le peloton sur Taramaï.
02:05:07 Pointage effectué par Cédric Lino,
02:05:10 mais qui est assez conforme à ce qui s'affiche actuellement sur votre écran.
02:05:15 Rayne Taramaï et Nicolas Debaumarchais en poursuite avec 35 secondes de retard sur ce coureur.
02:05:22 J'admire le tempérament offensif de Rayne Taramaï,
02:05:26 mais très clairement là, ces deux secondes de bonification,
02:05:29 elles ne vont servir à rien parce qu'il va se faire rattraper.
02:05:32 Il va se faire doubler par le peloton et il va finir...
02:05:35 Il va finir loin, mais au moins il aura tenté, il aura été le premier à dégoupiller de cette équipe.
02:05:42 Parce qu'ils sont 6, maintenant ils sont 6 bien placés.
02:05:45 Mais le mieux placé maintenant, c'est plus dans le peloton.
02:05:49 Donc qui va bouger maintenant du côté de cette équipe ?
02:05:53 C'est une bonne question.
02:05:54 Lorraine Suisse ? Lorraine Suisse peut-être.
02:05:56 Heuss ! Heuss !
02:05:59 Heuss ! Heuss !
02:06:00 Heuss, effectivement, qui est l'un de ces coureurs pointés avec un retard de 47 secondes au sein de cette formation intermarchée Circus Wanti.
02:06:10 C'est dommage que le coureur comme Iggy Giesbert n'ait pas emboîté le pas.
02:06:16 Oui, il aurait fallu qu'il y ait deux coureurs pour amener du sang-frais dans cette tentative.
02:06:22 Un autre coureur à 47 secondes.
02:06:24 On ne peut pas en vouloir à Nicolas Debaumarchais, il est échappé de mi-roule.
02:06:27 Il passe un peu de relais pour le soulager un peu.
02:06:30 C'est sympa de sa part, il n'est pas obligé de le faire.
02:06:34 Mais là, c'est sur une partie vraiment roulante.
02:06:37 Parce que l'un comme l'autre ne croit plus au succès de cette entreprise.
02:06:42 Nicolas Debaumarchais, parce qu'il a de toute façon livré énormément de force dans la bataille depuis le début de cet échappé de baroudeur.
02:06:51 Ils savent que Marcello Uzzi est peut-être à portée, puisque régulièrement ils réduisent l'écart par rapport à l'Italien.
02:06:57 Mais ils savent surtout que derrière, avec moins d'une demi-minute de retard, le peloton va probablement les absenter.
02:07:04 On sent la fatigue sur les visages, sur tous les visages.
02:07:07 Sur celui de Nicolas Debaumarchais, de Rector Amel, mais celui de l'Italien, Marcello Uzzi, vous le voyez, est éloquent également.
02:07:15 Il est encore tonique quand même.
02:07:17 On voit qu'il a de l'énergie.
02:07:19 Il se bat.
02:07:21 Beaucoup d'envie dans son coup de pédale.
02:07:23 On va chercher le petit abri de la voiture qu'il nous double.
02:07:26 Il est encore lucide.
02:07:27 Il est très très lucide.
02:07:29 On se bat jusqu'au bout et il va bientôt plonger.
02:07:32 Ça va bientôt être à cette descente qui va amener les coureurs à bord.
02:07:36 À mon avis, il a hâte d'en terminer avec ces faux plats montants qui doivent lui brûler les jambes.
02:07:47 Alors là, on va aborder la descente juste avant, bien sûr, la montée de Borlésorg.
02:07:54 Et on rappelle que la descente s'effectue sur cette route large avec un bitume impeccable.
02:08:02 Mais qu'ensuite, on va repasser à nouveau dans la localité de Borlésorg.
02:08:06 Et on va retrouver à nouveau cette espèce de petit gicana dans la cité de Borlésorg.
02:08:11 Est-ce que ça va être aussi délicat à négocier que lors du premier passage ?
02:08:17 Ça va frotter.
02:08:18 Après, le peloton est déjà bien réduit.
02:08:20 On est à quoi ? 50-60 coureurs à peu près ?
02:08:22 Un petit peu moins.
02:08:23 Une quarantaine, cinquantaine.
02:08:25 Mais les équipes sont prêtes.
02:08:27 Les AG2R font sentir leur présence au groupe AMA.
02:08:31 Les Movistar sont prêts derrière.
02:08:33 Les RK ont un petit peu reculé, mais c'est pour mieux arriver collectivement.
02:08:37 Il va y avoir une guerre de positionnement.
02:08:39 C'est obligatoire.
02:08:41 Romain Grégoire qui resserre ses chaussures.
02:08:43 On l'a vu.
02:08:45 Alors que justement, Arkea, vous en parliez, on vient se replacer avant d'entrer dans Borlésorg.
02:08:50 C'est tout à fait logique.
02:08:51 Le point de repère pour les coureurs, ce sera le barrage de Borlésorg.
02:08:56 Il restera moins d'une minute pour aller prendre ce virage sur la gauche.
02:09:00 Donc ça va être du sport.
02:09:03 Ça va frotter.
02:09:04 Mais on voit le peloton est beaucoup plus petit.
02:09:08 Le dernier coureur de ce peloton, c'était McLeod qui était tout à l'heure dans l'échappée de Barwooder et qui s'accroche pour l'instant.
02:09:15 Peut-être pas pour très longtemps.
02:09:17 Alors que l'on est en vue de ce barrage dont vous parliez tout à l'heure.
02:09:21 Ce barrage monumental que l'on a décrit tout à l'heure.
02:09:24 Le barrage de Borlésorg.
02:09:26 Un ouvrage industriel exceptionnel.
02:09:29 Allez, l'homme de tête, Marcello Uzzi.
02:09:32 Qui n'a plus que 17 secondes d'avance sur Taramae et De Beaumarchais.
02:09:38 Et voilà, attention, virage sur la droite.
02:09:43 Et l'on entre dans Borlésorg.
02:09:46 C'est surtout ce demi-tour après.
02:09:49 Ça va retourner de nouveau à gauche.
02:09:52 Voilà, le petit passage étroit.
02:09:55 Vraiment très très très étroit.
02:09:57 Imaginez au premier passage un peloton de 120 coureurs déboulé au complet là-dessus.
02:10:02 Pas jusqu'au bout de l'effort.
02:10:09 45 secondes de retard pour le peloton.
02:10:14 C'est-à-dire qu'au moment où l'on vous parle, le peloton est en train de rentrer à son tour dans Borlésorg.
02:10:21 Il se retourne parce qu'il sait que ce n'est pas le peloton qui est juste derrière lui.
02:10:25 Et il règne Taramae et Nicolas De Beaumarchais.
02:10:28 Allez, dernière courbe à droite et après ça va être je pense l'épingle à cheveux.
02:10:37 Dernière courbe à gauche et après l'épingle à cheveux.
02:10:40 Cet épingle, ce sera très intéressant de voir le peloton sur un virage si prononcé.
02:10:46 On va le voir sur cette vue aérienne.
02:10:48 C'est l'équipe Arkea qui a pris la direction des opérations.
02:10:52 Ils sont arrivés de l'arrière, ils se sont regroupés.
02:10:55 Et là ils sont idéalement placés.
02:10:57 Donc certainement cette équipe qui va durcir dès le pied.
02:11:00 Profiter de ces deux premiers kilomètres d'ascension à 9% pour essayer de créer de la difficulté.
02:11:06 Et là on voit que Kevin Vauclin est juste devant Romain Grégoire.
02:11:10 Kevin Vauclin en troisième position et Romain Grégoire en quatrième position.
02:11:14 Michael Storer juste derrière.
02:11:17 Benoit Costefroy, il est justement en train de venir se replacer lui aussi.
02:11:21 Attention à ce freinage à l'épingle à cheveux.
02:11:23 Benoit Costefroy était à l'intérieur.
02:11:25 Il est dans la roue de Storer.
02:11:27 Il y a un coureur d'intermarché qui est là.
02:11:29 Alors est-ce que c'est Lorenz Heuss ?
02:11:32 On a dit que Rota avait été distancé.
02:11:35 Ray Tarama est devant.
02:11:36 Mais il y a un coureur de l'équipe intermarché qui...
02:11:40 Il y en a même deux d'ailleurs.
02:11:41 Pet Petit ?
02:11:42 Peut-être, peut-être Petit.
02:11:44 On va voir ça un peu plus loin.
02:11:46 Alors que l'on retrouve l'homme de tête là.
02:11:48 Le homme de tête qui a commencé l'ascension.
02:11:51 On voit tout le travail d'un équipier, tout l'intérêt.
02:11:58 Ce n'est pas le jeune Baptiste Ginet que l'on retrouve ici.
02:12:00 Le stagiaire de l'équipe parqué à Samsic.
02:12:04 Qui a fait un gros travail aujourd'hui.
02:12:06 Parce qu'on le voit depuis un bon moment aux avant-postes.
02:12:09 Et il y a Laurent Pichon je pense qui était juste derrière.
02:12:12 Et ensuite, bien sûr, Kevin Vaucan.
02:12:15 Allez, la Dordogne que l'on quitte maintenant pour aborder l'ascension finale.
02:12:20 Dans cette étape reine de cette troisième étape.
02:12:25 L'étape reine de ce tour du Limousin Périgord Nouvelle Aquitaine.
02:12:29 Et regardez donc au pied.
02:12:31 Nous avons 17 secondes de retard pour Ray Tarama et Nicolas Dembomarché.
02:12:34 On va dire 15.
02:12:35 Oui, je préfère, c'est facile à retenir.
02:12:37 Et grosse demi-minute de retard pour le peloton.
02:12:43 Il ne fait aucun doute que ce coureur va être repris maintenant.
02:12:48 Par ses poursuivants.
02:12:50 Parce qu'il a beaucoup donné.
02:12:52 Et sa seule consolation sera d'endosser le maillot de meilleur grimpeur à l'issue de cette troisième étape.
02:12:57 Je pense qu'il aura le prix de la combativité aussi.
02:13:00 Il le mériterait pas volé.
02:13:02 Le meilleur grimpeur et le prix de la combativité.
02:13:04 En tout cas si on ferait partie du jury, nous on lui attribuerait...
02:13:08 Sans problème.
02:13:10 Derrière, j'ai l'impression que Ray Tarama et Nicolas Dembomarché vont être repris sans avoir pu voir la tête de la course.
02:13:18 Ils vont peut-être se croiser au moment donné quand tout le monde va se relever.
02:13:22 On arrive au pied aussi maintenant pour le peloton.
02:13:24 Parce qu'on va attaquer tout de suite du côté de la formation Arkea.
02:13:27 On va mettre un tempo d'enfer, ça c'est certain.
02:13:29 Mais Kevin Vauclin doit profiter de ses premiers kilomètres répandus.
02:13:34 Pour créer de la difficulté.
02:13:36 L'endroit idéal pour moi, pour Kevin Vauclin, c'est d'attaquer jusqu'en ce...
02:13:40 Cette partie raide est terminée après 1,5 km, 2 km d'ascension.
02:13:44 Il y aura ce replat avec ses lacets.
02:13:46 Et on va reprendre de la vitesse.
02:13:48 Donc voilà.
02:13:49 Pour moi, de mon point de vue, Kevin Vauclin doit attaquer dans moins d'un kilomètre et demi.
02:13:54 S'il veut emporter cette étape.
02:13:56 Bon apparemment vous aviez bien senti les choses.
02:14:00 Puisqu'effectivement c'est bien l'homme de tête par Tcheloudzi qui héritera de ce prix de la combativité.
02:14:05 Ça vient d'être confirmé sur les ondes de radio.
02:14:07 Et Rahim Taramae, ses 2 secondes de bonification.
02:14:09 Voilà.
02:14:10 Pas servir à grand chose.
02:14:11 Mais en tout cas on félicite l'initiative.
02:14:14 Nous on aime les attaquants.
02:14:16 C'est juste dommage qu'il n'y ait pas des coureurs qui remboîtent le pas.
02:14:19 Martin Tcheloudzi qui se retourne et qui voit déjà arriver juste derrière lui.
02:14:24 Et bien les leaders de ce tour du limousin.
02:14:27 Puisque vous avez Kevin Vauclin maintenant qui accélère.
02:14:29 Et qui est en première position.
02:14:31 Romain Grégoire juste derrière lui.
02:14:32 En troisième position Michael Storrer.
02:14:34 En quatrième position vous avez Benoit Costefroy qui est là.
02:14:38 Et en cinquième position c'est Ponomarque.
02:14:41 Gisbert qui va peut-être essayer de sortir.
02:14:43 Gisbert effectivement.
02:14:45 Rochas, Véné Rochas.
02:14:47 Comme imaginé Kevin Vauclin.
02:14:50 Il veut profiter de cette partie très raide.
02:14:52 Il ne veut pas attendre le reclat.
02:14:54 Il a un bon coup de pédale Kevin Vauclin.
02:14:58 Allez Rochas, Storrer.
02:15:01 Regardez on parle à l'oreillette.
02:15:02 Errada a parlé à l'oreillette à Rochas.
02:15:04 Il a dit non non arrête.
02:15:05 Temporise, temporise.
02:15:06 Oui Errada on le voit à peu près en dixième position.
02:15:10 Huitième position effectivement.
02:15:12 C'est Ponomarque là.
02:15:13 Oui c'est ça.
02:15:14 Le coureur de Koratek.
02:15:15 Ponomarque.
02:15:16 Petite précision il était chez Arkea Samsic encore jusqu'au 10 août.
02:15:19 Et il est passé chez Koratek.
02:15:21 Donc ce maillot violet que vous apercevez.
02:15:24 Pour pouvoir se rapprocher des siens.
02:15:27 C'est un coureur ukrainien mais dont la famille vit en Italie.
02:15:29 4 km de l'arrivée.
02:15:31 Rémi Rochas il caresse les pédales également.
02:15:33 Pour la Cofidis.
02:15:34 Devant Storrer, Groupeama.
02:15:36 Benoit Cosnefroy.
02:15:37 Grégoire.
02:15:39 Ponomarque.
02:15:40 Vauclin.
02:15:41 Qui est passé de façon fugitive en tête.
02:15:43 Ça n'a pas duré longtemps Oscar Rodriguez.
02:15:46 Puisque à nouveau on retrouve Rémi Rochas en première position.
02:15:51 Le ménage il est en train de s'effectuer.
02:15:53 On va vite retrouver les plus forts de ce tour du limousin.
02:15:56 On a vu Baptiste Huillet qui fermait la marche dans ce groupe.
02:15:59 Le coureur de l'équipe Van Ryssel Roubaix-Lille-Métropole.
02:16:03 Des coureurs qui sont en train d'essayer de revenir.
02:16:07 Suite à l'attaque de Kevin Vauclin il y avait des coureurs distancés.
02:16:10 Rémi Rochas qui fait le travail actuellement bien sûr pour Ressous-Serrada.
02:16:15 On a annoncé il y a peu son transfert.
02:16:17 En fin de saison il rejoindra l'équipe Groupeama-FDJ.
02:16:21 Dans cette année où les transferts occupent une bonne part de l'actualité.
02:16:25 Depuis le 1er août.
02:16:27 Il n'y a vraiment plus grand monde.
02:16:30 Si vous voulez mon point de vue, Stohrer il pourrait attaquer.
02:16:33 Il est facile, il est sur la retenue.
02:16:35 On a un bon tempo de la part de Rémi Rochas.
02:16:42 Rochas il ne fait pas semblant.
02:16:44 Il met un tempo, personne ne peut bouger.
02:16:47 Je vous coupe pour récapituler.
02:16:49 Parce que là on les voit.
02:16:51 On aperçoit Rochas devant Stohrer, Kosnefroy, Grégoire, Erada, Ghesbert et Vauclin ensemble.
02:17:01 Ponnemare qui est présent.
02:17:03 Rodriguez également pour l'équipe Movistar qui vient de se retourner.
02:17:07 Et derrière, Saint-Michel, le coureur de l'équipe Saint-Michel je ne l'ai pas identifié.
02:17:12 Je vous ai dit tout à l'heure, c'est Baptiste Huillet pour Van Ryssel.
02:17:16 Vous avez raison, c'est sûrement Delboeuf pour Saint-Michel.
02:17:19 Saint-Michel, Mavic, Aubert.
02:17:21 Il y a un coureur de Van Ryssel également.
02:17:24 Que de gros, je vous l'ai dit, Baptiste Huillet.
02:17:27 Il y a quelques coureurs qui sont en train d'essayer de limiter la casse.
02:17:33 Ou de recoller, je ne sais pas si c'est encore possible.
02:17:36 Un coureur notamment de l'équipe Intermarché, on ne l'a pas pu l'identifier.
02:17:41 C'est le dernier survivant de cette équipe qui avait 6 coureurs placés.
02:17:44 Ils sont en train de tout perdre aujourd'hui.
02:17:46 Christophe, j'imagine que vous avez vu passer devant votre pare-brise
02:17:50 pas mal de coureurs distancés.
02:17:52 Plus de la moitié du groupe, François Bidart, Greg Van Lavermat.
02:17:58 Beaucoup de coureurs de l'équipe Intermarché aussi.
02:18:00 Il n'en reste plus qu'un seul devant nous.
02:18:01 On est en train de croiser Hugo Page qui était là l'an dernier.
02:18:03 Donc oui, un gros écrémage.
02:18:05 J'ai croisé aussi notre invité d'hier de l'équipe Trinity, Paul Magnier aussi
02:18:10 qui s'est fait distancer.
02:18:12 Ça continue à décrémer sous l'impulsion de Rémi Rochas.
02:18:16 Rémi Rochas qui rappelle le travail pour...
02:18:18 Ah ben il s'est relevé !
02:18:19 Accélération de Stohrer avec Coste-Froid dans sa roue.
02:18:22 Oui, Stohrer qui hausse le rythme maintenant.
02:18:25 Ça va peut-être changer les choses.
02:18:26 Stohrer, il est facile.
02:18:28 Il est facile, on voit le faciès.
02:18:30 Je vous rappelle que c'est le favori de Cédric Pinault aujourd'hui.
02:18:33 Dans son pronostic, Coste-Froid qui tient le choc pour l'instant.
02:18:36 Romain Grégoire également.
02:18:38 On l'a dit, Stohrer a eu l'occasion de gagner de belles courses dans le passé.
02:18:44 Étape sur la Vuelta, meilleur grimpeur d'un grand tour,
02:18:47 mais également vainqueur cette année au Betex de l'étape reine du Tour de l'Inde
02:18:54 où il s'était imposé il y a quelques semaines.
02:18:57 Stohrer qui redémarre, qui retourne.
02:18:59 Deuxième accélération, ça casse derrière.
02:19:01 Kevin Brooklyn, il n'est pas au top.
02:19:03 Il a le visage un peu marqué.
02:19:05 Et Radda aussi c'est difficile.
02:19:06 Et Radda n'arrive pas...
02:19:08 Enfin si il arrive, parce que vous voyez, on a vu que Stohrer n'insistait pas.
02:19:12 Et pourtant on a l'impression que ces deux-là étaient à la rupture.
02:19:15 C'est quand même particulier Stohrer.
02:19:18 Quand on a un leader, il devrait faire un tempo et puis c'est tout.
02:19:22 Et puis c'est terminé.
02:19:23 Allez, attaque de Rodriguez à nouveau.
02:19:26 Alors il s'agit d'Oscar Rodriguez,
02:19:29 qui a déjà porté une attaque tout à l'heure sans suite,
02:19:32 qui fait un petit peu comme Stohrer.
02:19:33 C'est-à-dire des accélérations, des à-coups,
02:19:36 qui cassent le rythme dans ce groupe de tête.
02:19:39 Mais personne ne fait la décision.
02:19:40 Gargebert, Elie Gébert.
02:19:41 Attention, c'est plus tranchant.
02:19:42 C'est une belle offensive de la part d'Elie Gébert là.
02:19:44 Et on se retourne, personne n'a réagi.
02:19:46 Il faut dire qu'Elie Gébert n'est pas le plus dangereux.
02:19:49 Il est quand même à 47 secondes.
02:19:51 Je suis désolé, mais l'attitude de Stohrer, j'ai du mal à l'expliquer.
02:19:54 Stohrer aurait dû y aller.
02:19:56 Il y va, mais avec un temps de retard.
02:19:58 Il doit rouler, il ne doit pas faire des attaques
02:20:01 à le maillot jaune dans son nez.
02:20:03 Voilà, ça y est, je pense que les informations sont passées à la radio.
02:20:07 Tu roules maintenant.
02:20:09 Et on n'a plus que, derrière Stohrer,
02:20:12 on n'a plus qu'Osnefroy, Romain Grégoire, le leader de la course,
02:20:16 Kevin Vauclin et Rézus Herrada.
02:20:19 Derrière, Oscar Rodriguez, il a attaqué tout à l'heure,
02:20:22 mais le courant de l'équipe Mobistar a payé cet effort
02:20:26 puisqu'il est un peu en difficulté.
02:20:27 Il essaye de revenir sur ce groupe.
02:20:29 On le voit en danseuse.
02:20:30 Il est très fort, Stohrer.
02:20:31 Très, très, très fort.
02:20:32 Deux kilomètres de l'arrivée.
02:20:34 C'était bien tenté d'Eli Geber, mais échappé, avorté.
02:20:39 Et on a donc six coureurs ensemble,
02:20:42 et juste derrière, le coureur de l'équipe Mobistar
02:20:44 qui revient et qui va contrer immédiatement.
02:20:46 C'est bien joué, parce que lui, il est loin au général,
02:20:48 donc lui, il ne représente aucun danger pour les coureurs de groupe à main.
02:20:52 C'est aux autres qui y allaient.
02:20:54 Oui, il n'est pas dans ses 30 premiers
02:20:56 avec un écart maximum de 47 secondes.
02:20:59 Il est au-delà, et donc on ne s'en préoccupe pas trop,
02:21:02 ce qui peut lui permettre d'aller viser la victoire d'étape.
02:21:04 C'est bien parti pour lui, alors que l'on signale le retour de Jordan Gegat
02:21:09 pour l'équipe CIC1 Ant'Atlantique dans ce groupe.
02:21:12 C'est bien ce que réalise Gegat.
02:21:13 Je ne pense pas, Patrick. Il était loin.
02:21:15 C'est ce qu'on a dit sur Radio Tour, apparemment.
02:21:17 Ah, si.
02:21:18 Il est en bas de l'écran.
02:21:19 Ah, si, bravo.
02:21:20 Je ne fais que répéter ce que l'on me dit.
02:21:23 Bravo à lui.
02:21:24 Bravo à lui, c'est sûr.
02:21:25 Bravo à lui, c'est clair.
02:21:27 Le courant de Movistar, pendant ce temps-là,
02:21:29 il continue son petit bonhomme de chemin.
02:21:30 Et c'est Storer qui, maintenant, roule en tête de peloton.
02:21:34 On n'est plus qu'à 1,5 km du sommet.
02:21:37 Il ne faut pas traîner si on veut jouer la gagne.
02:21:41 Il est loin au classement général.
02:21:43 Il est à 10 minutes, Rodriguez.
02:21:46 Ce n'est pas normalement à Storer de rouler,
02:21:48 si on veut chercher la victoire pour Roque-Limbe,
02:21:51 pour Cosnefroi, avec ces secondes de bonification qui vont avec.
02:21:54 On a l'impression, je ne sais pas ce que vous en pensez,
02:21:57 que Storer, sur le rythme qu'il impose,
02:21:59 suffit à mettre en difficulté les coureurs qui s'accompagnent,
02:22:02 en tout cas les adversaires de Romain Grégoire,
02:22:04 et personne ne semble plus en mesure de pouvoir attaquer.
02:22:07 Est-ce que ça va condamner la fugue du coureur espagnol ?
02:22:10 Rappelons que tout à l'heure, il avait été brièvement distancé
02:22:13 après avoir attaqué une deuxième fois.
02:22:15 C'est au cours de cette troisième attaque
02:22:17 qu'il a réussi à prendre un peu de champ.
02:22:20 Il a 9 secondes d'avance.
02:22:22 Pas encore en vue de la flamme rouge,
02:22:24 mais ça ne va plus tarder maintenant.
02:22:26 Pour Groupama, il faudrait le laisser devant.
02:22:28 Comme ça, ça gèle les bonifications pour Benoît Cosnefroi.
02:22:31 Donc certes, on se prive d'une victoire d'étape.
02:22:33 C'est ce qu'il faut.
02:22:35 Bien joué.
02:22:37 Parce que là, les informations dans la radio sont bonnes.
02:22:40 Philippe Mauduit, le fin tacticien,
02:22:43 il a mis sa stratégie en place.
02:22:46 On rappelle qu'il vaut le Danois de son côté,
02:22:49 le directeur sportif de l'équipe Movistar,
02:22:52 sur ce tour du Limousin.
02:22:54 Et qui a sûrement également été de bon conseil
02:22:57 pour l'Espagnol Oscar Rodriguez,
02:22:59 coureur âgé de 28 ans,
02:23:01 qui appartenait auparavant à l'équipe Astana
02:23:04 et qui a rejoint cette équipe Movistar l'an passé.
02:23:07 On va avoir une attaque obligée.
02:23:09 On va avoir une attaque de Benoît Cosnefroi
02:23:11 dans les 500 derniers mètres avec son punch.
02:23:13 Il est obligé de reprendre du temps, Benoît.
02:23:16 Les coureurs vont bientôt tourner sur la droite
02:23:19 et prendre cette ligne droite finale
02:23:21 qu'ils n'ont pas effectuée au premier passage,
02:23:24 sur une route en parfait état.
02:23:26 Et ça va aller très vite.
02:23:28 Les 700 derniers mètres sont...
02:23:30 Voilà, ça y est, il a tourné le coureur de tête.
02:23:32 C'est quand même très rapide pour rejoindre...
02:23:34 Oh, l'attaque des radars.
02:23:36 Attaque des radars avant le virage à droite.
02:23:39 Rézou Serrada qui va essayer dans les derniers mètres
02:23:42 de reprendre un peu de temps à ses adversaires.
02:23:44 Mais immédiatement, Romain Grégoire a réagi.
02:23:46 On rappelle que Errada est à 47 secondes également
02:23:48 de Romain Grégoire.
02:23:50 Grégoire ne s'est pas laissé surprendre.
02:23:51 En revanche, pour les autres, ça fait mal.
02:23:52 Benoît Cosnefroi a pris quelques mètres de retard.
02:23:55 Euh...
02:23:56 Euh...
02:23:57 Également, euh...
02:23:58 Kevin Vauclin est en retrait.
02:24:00 On ne l'a pas vu pouvoir réagir sur cette attaque.
02:24:02 Alors que l'homme de tête tente de résister maintenant.
02:24:05 On est dans les 300 derniers mètres.
02:24:07 Romain Grégoire, il y va maintenant.
02:24:09 Il contre Errada.
02:24:10 Romain Grégoire, effectivement, qui contre Errada
02:24:12 tente de revenir très vite sur l'homme de tête.
02:24:14 Ça va être très serré, cette arrivée.
02:24:16 Et regardez derrière.
02:24:17 Cosnefroi qui a perdu quelques mètres.
02:24:19 Oscar Rodriguez, toujours en première position.
02:24:21 Oscar Rodriguez qui va être repris maintenant.
02:24:23 Repris peut-être par Kevin Vauclin.
02:24:25 À 100 mètres de la ligne.
02:24:26 Par Romain Grégoire.
02:24:27 Par Romain Grégoire.
02:24:28 Romain Grégoire qui va s'imposer dans cette troisième étape.
02:24:33 Romain Grégoire qui remporte cette étape.
02:24:35 Devant Oscar Rodriguez pour la deuxième place.
02:24:38 Le leader de la course confort, son maillot de leader.
02:24:40 Rezo Cerrada prend la troisième place.
02:24:42 On rappelle que les deux Espagnols n'étaient pas dangereux immédiatement pour le leader de la course.
02:24:47 Quatrième, donc très certainement Benoit Cosnefroi.
02:24:50 Et derrière, eh bien, où est passé Kevin Vauclin ?
02:24:53 On voit ici le coureur de l'Ecaps.
02:24:56 C'est une antatlantique, Gégat, qui est allée chercher une très belle place à l'arrivée.
02:25:01 Voilà donc Gégat, effectivement, qui a pris la cinquième place.
02:25:04 Kevin Vauclin doit se contenter de la sixième place devant Michael Storer et Eli Geber.
02:25:11 Eh bien, écoutez, on a la confirmation que Romain Grégoire,
02:25:14 qui n'avait depuis les rangs junior et cette étape du tourneux,
02:25:18 mal rôné, jamais eu l'occasion de remporter une course avec une arrivée en côte comparable à celle d'aujourd'hui,
02:25:25 est tout simplement en train de faire étalage de son talent.
02:25:29 Il est félicité ici par Michael Storer qui aura été à ses côtés.
02:25:33 Un équipier précieux.
02:25:35 - Incroyable.
02:25:36 Incroyable, le plus fort à gagner.
02:25:38 - Non, mais le plus fort, surtout par rapport à ses adversaires,
02:25:44 mais ce qui était indécis, on n'y croyait plus trop.
02:25:47 Allait-il pouvoir reprendre Oscar Rodriguez ?
02:25:49 Eh bien, il a réussi à le faire.
02:25:51 Ça s'est fait dans les 50 derniers mètres.
02:25:52 Il l'a débordé.
02:25:53 Il est allé chercher cette victoire.
02:25:55 On est déçu, évidemment, pour l'Espagnol,
02:25:57 mais on ne peut que saluer la justesse de l'effort de Romain Grégoire dans le final de cette étape.
02:26:04 Le classement provisoire, donc.
02:26:06 Romain Grégoire qui devance sur la ligne d'une seconde.
02:26:09 Oscar Rodriguez résout ses radars pour l'équipe Cofidis.
02:26:14 Prend la troisième place.
02:26:15 Derrière, Benoît Coste-Froid concède 9 secondes plus 10 secondes de bonification puisqu'il n'en prend pas aujourd'hui.
02:26:21 10 secondes de bonif empochées par Romain Grégoire.
02:26:25 Ça fait donc 19 secondes qui vont s'ajouter aux 19 secondes qu'il avait déjà de retard.
02:26:29 36 secondes désormais séparent le premier du deuxième au classement général.
02:26:34 Derrière, excellente, remarquable même, performance de Jordan Djegat pour l'équipe CICU d'Antl'Atlantique.
02:26:40 Kevin Vauclin doit se contenter de la sixième place.
02:26:44 On a vu, en dépit de l'attaque d'Eli Geber, qu'il était quand même limité lorsque tout s'est accéléré dans cette ascension.
02:26:51 Rémi Rocha de l'équipe Cofidis.
02:26:53 Et donc le deuxième homme de cette formation nordiste devant l'équipe intermarchée représentée par Lorenz Heuss et Joris Delbov.
02:27:02 Mieux placé de l'équipe Saint-Michel, Mavic, Aubert 93.
02:27:07 Merci Patrick Chassé.
02:27:08 Évidemment pas de suspense pour le classement général.
02:27:10 Le maillot jaune s'est imposé ici à Port-les-Orgues.
02:27:13 Et de quelle manière ?
02:27:15 On va manquer de superlatifs déjà pour expliquer ce que réalise Romain Grégoire sur ce tour du Limousin Périgord Nouvelle-Aquitaine.
02:27:22 Restez avec nous.
02:27:23 On se sépare quelques instants.
02:27:24 On revient sur le plateau de Savas-Froeté.
02:27:26 On va accueillir les coureurs bien sûr qui sont ici.
02:27:28 Et on essaiera de comprendre tout ce qui s'est passé.
02:27:30 On saluera surtout le numéro de Romain Grégoire.
02:27:32 *Musique*