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00:00 [Générique]
00:10 Bonjour les amis, on est dans un bureau incroyable, c'est le Parlement européen.
00:13 Bonjour Virginie Joron. Alors comment ça va d'abord ?
00:16 Ça va très bien, je vous remercie.
00:18 Donc ça bouge, il y a une question un peu désagréable que j'ai envie de poser,
00:22 mais elle concerne tout le monde.
00:23 C'est simplement quand on est dans une situation extrême,
00:26 on a l'impression qu'il n'y a que les parties extrêmes qui s'agitent.
00:30 Comment ça se fait ça ?
00:31 Ça veut dire quoi ?
00:32 Ça veut dire qu'il y a l'extrême...
00:34 Extrêmement gentil.
00:35 Oui, l'extrêmement gentil, extrêmement actif.
00:37 On voit que les centristes ne sont pas là, c'est ça que je veux dire.
00:41 Parce qu'ils ne savent pas se positionner.
00:43 Nous on est des gens de cœur, d'action.
00:45 Quand on a quelque chose qu'on trouve injuste, on va à fond.
00:50 Donc peut-être c'est pour ça que vous retrouvez ici
00:54 des personnalités de différents parties.
00:57 Parce que ça va jusqu'au vert,
00:59 parce que la dernière fois j'ai fait une conférence avec un représentant des Verts.
01:02 Donc en fait c'est aussi une question de personnalité.
01:04 Le mot "extrémiste", ça veut dire quoi en fait ?
01:11 C'est une question...
01:12 Mais c'est une bonne question.
01:14 Oui c'est ça, c'est un thème qu'on nous a mis dans la tête pour un peu nous dénigrer.
01:18 Moi quand je suis rentrée dans ce parti,
01:19 je ne me suis jamais sentie extrême d'un point de vue ou d'un autre,
01:22 c'est que j'aime la liberté.
01:24 Je déteste l'injustice.
01:26 Et quand je suis rentrée dans ce parti,
01:28 j'y suis rentrée parce que la liberté c'est aussi la liberté d'opinion.
01:31 J'ai quand même le droit de penser ce que j'ai envie de penser.
01:33 Contrairement à ce que les médias vous traitent d'extrémiste, de raciste, xénophobe...
01:37 Non, je traite de complotiste.
01:39 Maintenant vous vous traitez de complotiste.
01:41 Moi on m'a traité pendant des années de raciste, xénophobe.
01:43 Alors que moi j'ai des origines vietnamiennes,
01:45 je ne suis pas rentrée dans ce parti parce que je voulais faire la chasse à qui que ce soit.
01:48 Mais c'est moi par contre, c'est la liberté.
01:50 C'est la liberté de la vie qu'on me laisse vivre ce que j'ai envie de penser.
01:53 Je fais ma propre opinion.
01:55 C'est pour ça que je suis beaucoup les médias alternatifs.
01:57 Parce que c'est ça aujourd'hui le problème.
01:59 C'est qu'on est dans une espèce de boîte de prêt-à-penser.
02:03 Quand tu penses autrement, il faut la battre.
02:06 C'est pour ça que vous aussi, médias alternatifs,
02:08 vous n'êtes pas dans le moule de tous les autres médias.
02:12 Et bien on vous casse et on n'aime pas ce que vous faites.
02:15 Et bien moi c'est un peu pareil.
02:17 C'était un parti qui était ostracisé.
02:19 On n'arrêtait pas de les attaquer pour des raisons...
02:22 Ou aussi on a bien vu des désinformations sur certains propos.
02:25 Moi depuis que je suis dans ce parti, je n'ai jamais vu quelqu'un d'insultant
02:31 ou avec des propos qui moi m'auraient dérangé.
02:34 Donc voilà, il y a effectivement une volonté de dénigrer,
02:37 une volonté d'écarter des gens de la société.
02:41 Et on l'a vu avec ce Covid.
02:43 C'est pour ça que les soutiens que j'ai, ça dépasse mon étiquette politique.
02:46 [Musique]
02:51 Un de tes collègues néerlandais a dit une phrase importante,
02:53 c'est-à-dire que je le ressens, on est comme dans un crash d'avion.
02:56 On ne tient pas compte des erreurs qui ont été faites.
02:59 Or ici on a l'impression qu'il n'y a pas eu de crash,
03:02 qu'on n'a pas retrouvé la carlingue.
03:04 Et dans un carlingue d'avion qui a fait un crash, qu'est-ce qu'on trouve ?
03:06 La boîte noire dans laquelle il y a tout en fait.
03:08 C'est ça qui manque.
03:10 Ils n'ont pas mis de boîte noire puisque tous les éléments qu'on leur démontre,
03:14 c'est-à-dire que la volonté encore d'accéder aux contrats,
03:17 qui est toujours grisée, les SMS.
03:19 Aujourd'hui il y a des rapports de l'ANASM,
03:21 c'est l'Agence Nationale de la Sécurité du Médicament.
03:23 Donc ça c'est pour la France, mais aussi au niveau européen,
03:25 vous avez l'agence EMA qui, tous les mois, répertorie les effets secondaires.
03:29 Il y a quand même 25% d'effets graves qui sont répertoriés.
03:32 Je crois qu'on a plus d'un million d'effets secondaires.
03:35 Donc à un moment donné, c'est dans la boîte noire,
03:37 mais en fait ils ne veulent pas ouvrir cette boîte pour voir s'il y a un problème ou pas.
03:41 Donc il y a une volonté de ne pas prendre en compte ces réalités autour du manque de transparence d'origine.
03:51 Un gaspillage qui est énorme, il n'y a toujours pas de réponse,
03:54 même la Cour de compte les signale.
03:56 Des effets secondaires qui sont dénigrés.
03:58 Moi j'ai posé deux résolutions pour demander la création d'un fonds d'anonymisation des victimes,
04:03 puisque à cause de ces contrats, les laboratoires ne sont pas poursuivis.
04:06 Et donc en fait, ces questions-là ne sont pas prises en compte
04:10 et pire, en commission Covid, comme hier nous avons un atelier sur les désinformations,
04:16 j'avais l'impression, avec nous les autres députés,
04:19 on est les seuls au monde à avoir un avis critique
04:23 ou alors on voudrait du débat autour de ces questions.
04:26 Le libre arbitre en fait, on revient sur cette liberté de pensée, d'opinion,
04:31 eh bien aujourd'hui la commission n'en veut pas.
04:33 Elle considère que le fait d'avoir une pensée divergente,
04:36 ça s'appelle pour eux de la désinformation.
04:39 [Musique]
04:44 Et alors on fait du oeuvre en matière de journalistique,
04:46 est-ce qu'il existe du oeuvre en matière politique ?
04:48 Est-ce qu'il y a des gens qui viennent vous dire "je vous soutiens,
04:50 mais je ne peux pas parce que mon parti me l'interdit" ?
04:53 Non, aujourd'hui, les étiquettes politiques, comme je vous l'ai dit,
04:58 ça dépasse certaines étiquettes politiques.
05:01 Et comme vous l'avez vu, vous êtes "courageux" pour porter ce combat
05:06 parce qu'on vous traite de complotistes.
05:07 Moi je n'ai aucun problème avec ça, puisque avant on me traitait d'autres choses,
05:10 de nom d'oiseau, donc il n'y a pas de problème.
05:12 Mais par contre c'est vrai que pour certains, du jour au lendemain,
05:15 des gens qui étaient invités sur les plateaux, on les traite de complotistes,
05:18 je peux comprendre que ça les freine.
05:21 Mais c'est d'ailleurs pour ça, ça fait partie un petit peu de l'outil de désinformation,
05:25 de dénigrement, parce que ça ce sont des outils de désinformation.
05:28 Dénigrer l'adversaire pour pouvoir lui couper la chic,
05:32 pour pouvoir l'exclure de la société et continuer à propager un autre discours.
05:36 On l'a vu avec le professeur Perron, tous les jours il était invité sur les plateaux,
05:39 quand même un professeur de renom, qui n'avait plus besoin d'étaler tout son CV,
05:45 tellement son parcours professionnel démontrait son état professionnel et son expertise.
05:54 Et on a bien vu que du jour au lendemain, le jour où il a commencé à critiquer,
05:58 ou à poser des questions, ou avoir un avis divergent,
06:01 il a été traité de complotiste. Pourquoi ? Pour dénigrer sa parole.
06:04 [Musique]
06:09 Je pense qu'aujourd'hui, moi mon objectif, et le but aussi de mes collègues,
06:14 c'est de vous donner toutes les informations pour prendre de main les bonnes décisions.
06:18 Puisque aujourd'hui encore, on nous pousse à avoir la quatrième, voire la cinquième dose.
06:23 Donc l'objectif pour moi est celui-ci.
06:25 Après j'ai envie de dire, c'est fait, il faut continuer,
06:30 puisque malheureusement, il y a des autres, la vie continue, j'ai envie de dire,
06:34 pas malheureusement, mais en tout cas, aujourd'hui, ils ont assez d'informations
06:38 pour prendre la bonne décision. Je ne dis pas aujourd'hui aux gens, faites-vous ou faites-pas.
06:42 Je dis, regardez, on est là pour vous donner toutes les informations,
06:46 il n'y a pas de désinformation, et pour que demain vous preniez vraiment en leur âme et conscience,
06:54 oui je me fais vacciner, non je ne me fais pas vacciner.
06:57 Ce qui a manqué pendant ces trois ans.
07:00 Tu n'as pas eu un moment à voir d'aller vendre des gaufres au bord d'une plage ?
07:07 Qu'est-ce qui te maintient la tête hors de l'eau ?
07:10 Tu dois avoir, comme tout le monde, des découragements ou pas ?
07:13 Pas du tout, je pense que pas du tout. On est dans le juste depuis le début.
07:17 Comme je vous le dis, moi je viens d'un parti où déjà on était mis de côté.
07:21 Donc en fait, cette énergie, on l'a déjà à la base.
07:23 Et en plus de voir qu'il y a eu une réceptivité du message, assez rapide,
07:29 où j'ai reçu beaucoup de soutien, quand je vois que Professeur Perron,
07:33 qui n'est pas du tout de notre parti, notre bord politique,
07:36 est d'accord pour venir ici au Parlement, et j'en ai beaucoup d'autres qui sont venus me voir,
07:40 Marie-Estelle Dupont, le collectif "Où est mon cycle",
07:44 des gens qui ne sont pas dans ce parti mais qui ont compris que ça dépassait l'étiquette politique.
07:49 Donc moi, à aucun moment j'ai eu une baisse d'énergie.
07:52 Au contraire, je remercie tout le monde parce que ça a dépassé même la France.
07:56 En Belgique, je vois que j'ai beaucoup de soutien.
07:58 Et c'est ça qui me maintient, c'est que le temps nous donne raison.
08:02 Il y a eu des excès dans les mesures qui ont été prises par nos gouvernements,
08:07 qui pour moi, comme je vous l'ai dit, j'ai trois mots clés.
08:10 C'est liberté, injustice, vérité.
08:13 Et l'injustice qu'il y a eu autour de ces mesures,
08:16 aujourd'hui encore, si je peux le dire tous les jours,
08:20 aujourd'hui en France, il y a du personnel suspendu,
08:22 du personnel qui avait un métier depuis des années,
08:25 ils ne peuvent toujours pas aller travailler.
08:27 Donc ça c'est injuste, et ça c'est mon moteur.
08:30 Je trouve ça insupportable pour en plus aucune raison valable.
08:34 Voilà, on va donner un dernier signal, c'est où est-ce qu'on peut te retrouver sur les internets ?
08:38 Les gens n'ont qu'envie de t'écrire, de te signaler.
08:40 Déjà, ils peuvent toujours m'écrire.
08:42 Je reçois beaucoup d'emails, mais aussi au sein de mon adresse email du Parlement,
08:46 donc il y a ma page au Parlement européen, sur le site du Parlement européen,
08:49 après ma chaîne YouTube, les réseaux sociaux,
08:52 et puis après j'essaye aussi des fois de répondre sur les réseaux sociaux aux personnes,
08:57 mais c'est vrai que globalement, beaucoup plus de soutien que d'attaque,
09:02 de manière générale, et je pense qu'on est peut-être peu de députés,
09:07 mais nous avions raison depuis trois ans,
09:09 on le voit tous les jours, on a la victoire de Djokovic,
09:13 qui est quand même importante, parce que, même si moi je n'étais pas...
09:18 Pour lui, il l'a jugée en tous les cas extrêmement importante.
09:21 Pour nous tous, on avait besoin de voir que nous n'étions pas seuls dans ce combat.
09:25 À un moment donné, il a pris cette décision, il l'a assumée jusqu'au bout,
09:28 comme beaucoup, comme malheureusement certains qui ont quand même fait ces injections,
09:34 mais voilà, il ne faut pas les accabler, c'était un choix,
09:37 parce qu'à un moment donné, ils ont dû le faire,
09:39 et au contraire, aujourd'hui, on est là avec eux,
09:42 et encore une fois, le but c'est de toujours prendre les décisions,
09:46 vraiment avec ce libre arbitre, et avec tous les éléments,
09:49 que sinon on est là à même de leur donner, c'est notre fonction.
09:55 Les hommes politiques, ils ne sont pas tous vaccinés, il n'y a pas de réponse à ma...
09:58 Déjà moi, je ne le suis pas.
10:01 Et puis oui, oui, oui, bien sûr, bien sûr qu'ils ne sont pas...
10:04 Parce que même s'il y a eu la mise en place du pass sanitaire,
10:08 parmi eux, ils ne sont pas tous vaccinés,
10:12 et puis aujourd'hui, je crois que la quatrième dose, j'ai les stats,
10:15 je vous donnerai le document, c'est un flop total,
10:20 je crois qu'en France, la quatrième dose, il y a 6%.
10:22 Le next step, la prochaine étape.
10:28 Cette année, pour moi, ça va être l'année 1,
10:30 le lutte contre, qu'est-ce que c'est la désinformation ?
10:33 Finalement, on commence l'année avec une audition sur la désinformation,
10:37 où en fait, on nous fait croire que c'est eux qui ont la parole sacrée,
10:41 ce sont eux, la Commission européenne, le ministère de la vérité,
10:45 et tout ce qui est autour, une parole divergente serait de la désinformation.
10:49 Donc ça, c'est très important. Pourquoi ?
10:51 Parce qu'on l'a vu avec la crise Covid.
10:53 Je n'irai pas plus loin sur notre crise,
10:55 mais on va le voir avec les élections européennes,
10:57 où ils vont dénigrer les partis un peu dits "extrêmes", comme vous avez dit.
11:02 - Complotistes, quoi ! Bienvenue dans le club !
11:05 - Ceux qui ne sont pas dans leur moule.
11:06 Donc le problème, c'est que la désinformation, c'est une arme de guerre.
11:10 Et on le voit, ils l'ont utilisée pour la crise Covid.
11:12 Donc on va faire, moi, cette année, je vais faire, on va travailler sur ce sujet.
11:17 Je vais travailler aussi...
11:18 - Il y a une loi, je m'excuse de te couper, il y a une loi sur les lanceurs d'alerte,
11:21 qui peut modifier beaucoup la donne, en fait.
11:24 - Effectivement, il y a une directive sur la protection des lanceurs d'alerte,
11:27 mais ça reste qu'une directive.
11:28 Par contre, c'est vrai qu'ils sont en train de mettre en place des codes de désinformation.
11:32 Et hier, lors de l'audition sur la désinformation, une députée a commencé à dire
11:38 "ça serait bien qu'on pénalise le délit d'information".
11:44 Un espèce de désinfo-cide.
11:46 Les personnes qui ont vécu un malheur avec ces effets secondaires,
11:55 parce que malheureusement, aujourd'hui, c'est un peu la saison.
11:57 C'est qu'ils se retournent vers des avocats, qui j'espère, et c'est aussi l'objectif,
12:02 qu'on trouve des avocats qui soient bons, bien formés,
12:05 et qu'ils le fassent de manière citoyenne, à ne pas profiter de la situation.
12:10 Parce qu'il faut à un moment donné, comme en France, on l'a vu avec l'affaire du sang contaminé,
12:14 ça prend du temps, mais il faut que les big pharma payent,
12:16 il faut que ceux qui ont pris ces décisions payent.
12:18 Moi, je crois en la justice, et malheureusement, c'est une étape nécessaire
12:22 pour aussi stopper ce tsunami, parce qu'on n'a pas eu le temps d'en parler.
12:29 Mais parce qu'il y a la stratégie vaccinale que l'on connaît aujourd'hui,
12:32 mais il y a une volonté demain d'intégrer ce système du MNRA,
12:36 donc l'ADN, l'ARN messager, il y a eu un collat la semaine dernière,
12:40 donc ils considèrent que ce système fonctionne,
12:44 ils veulent donc le développer pour tous les autres vaccins.
12:47 Donc on n'est qu'au début de cette stratégie.
12:50 Donc il est important qu'ils voient qu'à côté de ça,
12:54 la résistance s'organise et qu'il faut payer à un moment donné, s'il y a un problème.
12:59 Très bien, on va terminer avec ça de "feel good".
13:01 C'est quoi le plus beau compliment qu'on t'ait fait depuis que tu mènes ce combat ?
13:06 On vous aime. Je ne sais pas si c'est un compliment, mais moi ça m'a touchée au téléphone.
13:11 J'ai eu quelqu'un hier qui était très contente de m'avoir sur un space
13:14 qu'elle souhaitait depuis un moment, une citoyenne de Fréjus.
13:17 Elle m'a dit "on est content, on vous aime".
13:19 Ça m'a mis les larmes aux yeux parce qu'on ne se connaît pas,
13:22 mais je sens beaucoup ça de la part des gens.
13:26 Madame Cook, vous êtes directrice de l'Agence européenne des médicaments
13:40 et c'est vous qui avez autorisé les vaccins Covid de Pfizer et des autres.
13:44 Vous avez donc joué un rôle central, moi je dirais crucial,
13:47 dans la stratégie vaccinale imposée par la Commission.
13:51 Je ne vous jette pas la pierre, vous avez eu une énorme pression politique,
13:54 on l'a lu dans les messages qui ont fuité de votre agence.
13:57 Vous avez donc octroyé une autorisation en dix jours
14:00 après avoir reçu la demande officiellement de Pfizer, sans production d'études,
14:05 et Pfizer qui a sorti un vaccin en moins d'un an.
14:08 Madame, plus de 11 000 décès post-vaccination ont été signalés à l'EMA auprès de votre agence.
14:14 Ici un des rapports, dernier d'ailleurs que je salue,
14:17 parce que malheureusement vous avez encore changé votre site internet
14:20 et on n'arrive plus à avoir accédé à ces statistiques.
14:23 À partir de quand ou de combien de cas vous allez commencer à ouvrir des enquêtes,
14:28 demander des comptes au laboratoire ?
14:30 Comment se fait-il que chaque fois qu'un effet négatif des vaccins,
14:33 je dis bien à chaque fois, ce sont des agences nationales,
14:36 la Suède ou d'autres, qui ont trouvé en premier, réagis en premier ?
14:39 On se souvient des thromboses, des myocardites, des hémorragies féminines.
14:43 Et l'EMA a toujours été la dernière à réagir.
14:46 Alors que vous avez les moyens, presque 1000 employés,
14:49 417 millions d'euros de budget en 2022,
14:52 dont 357 millions payés par les laboratoires pharmaceutiques.
14:55 Vous nous direz aussi d'ailleurs combien vous verse le laboratoire Pfizer BioNTech.
14:59 Dans cette crise, vous avez paru laxiste et pro-labo.
15:02 Pfizer vous a dit 95% d'efficacité.
15:06 Vous avez répété 95% d'efficacité.
15:09 Vous savez, les laboratoires ne disent pas toujours la vérité.
15:12 Vous devriez le savoir, vous avez travaillé pour les lobbies pharmaceutiques, excusez-moi.
15:17 Le dernier temps qui me reste, en fait, je vais la consacrer à Valérie,
15:20 maman de Justine, que j'avais invitée à venir ici,
15:23 mais qui est en arrêt de maladie et pour cause.
15:25 Bonjour Madame le député.
15:27 Ma fille de 20 ans s'est faite vacciner par obligation
15:29 afin de rentrer à l'école d'infirmière à Montbrison.
15:32 Première dose 7 août 2021, deuxième dose 28 août 2021.
15:36 À partir du 12 octobre 2021, malaise, tête lourde, tête repressée,
15:41 cerveau embrumé, tachycardie, palpitations, sueur, membres engourdis,
15:45 vision floue, jambes qui n'apportent plus, fatigue.
15:48 Se sont enchaînées une multitude de rendez-vous chez notre médecin traitant.
15:51 A savoir que Justine n'est pas allée voir de médecin depuis 4 ans.
15:54 Allée et retour dans les hôpitaux, on nous parlait de dépression, de spasmophilie.
15:58 Tout ça en même temps que Justine essaie de suivre ses études d'infirmière.
16:01 Elle travaille beaucoup à la maison, se déplace pour les partiels
16:04 qu'elle valide haut la main mais n'a pu effectuer tous ses stages.
16:07 Aucune prise en charge.
16:09 On ne nous écoute pas. 23 janvier 2022, guérison quasi complète.
16:13 Justine est totalement guérie.
16:15 5 février 2022, pour ses études d'infirmière, on oublie Justine à faire sa 3ème dose.
16:19 Elle dort pendant 30 heures. À son réveil, tous les symptômes sont revenus.
16:22 Plus de bleus sur tous les membres inférieurs.
16:25 Herpès, peau qui gratte, après alimentation, modification du goût.
16:28 Elle n'a plus accès à son cerveau selon ses propres mots.
16:31 Grâce aux bleus, nous sommes un peu plus pris au sérieux.
16:34 On nous dit effet indésirable dû au vaccin mais personne ne l'écrit.
16:37 6 avril 2022, rendez-vous aux services des infectieux à l'hôpital Nord de Saint-Étienne.
16:41 Le professeur nous dit "Covid long".
16:44 Pour confirmer ses propos, il fait faire une prise de sang.
16:46 Sérologie négative. Justine n'a jamais eu le Covid.
16:49 A demi-mot, il reconnaît que c'est le vaccin mais ne l'écrit pas.
16:53 Il nous envoie au centre de rééducation par le sport pour les Covid long.
16:56 Nous rencontrons un professeur qui nous dit "Je sais que vous allez me couper mais madame,
17:00 je ne vais pas te couper, je vais vous parler un peu plus lentement pour la traduction s'il vous plaît".
17:15 Nous savions pertinemment que ce n'était pas dû au stress.
17:18 Nous partons sans prise en charge. Le professeur me demande de m'occuper de la rééducation de ma fille.
17:22 Durant le test, elle est forte. Le cœur de Justine monte à 54 battements par minute
17:27 et reste à 122 battements par minute pendant plus de 30 heures.
17:30 En effet, à son réveil, elle se lève à 122.
17:32 J'appelle le professeur. Inquiète, il me dit qu'elle a dû faire un rêve agité.
17:36 Nous recevons son compte rendu sur lequel il écrit "Effet indésirable suite à vaccin contre l'hépatite B".
17:42 Malgré mes appels téléphoniques, sa secrétaire m'informe qu'il refuse de modifier.
17:46 Ne sentant pas capable de gérer la rééducation de ma fille, je lui ai demandé si nous pouvions faire appel à un kiné.
17:52 Nous allons chez un kiné qui très rapidement décède un problème cardiaque chez Justine.
17:56 Elle appelle elle-même notre médecin traitant afin que Justine consulte un cardiologue.
17:59 Fin juillet, Justine voit un cardiologue qui observe des dysfonctionnements sans pouvoir les expliquer.
18:04 Aucune prise en charge.
18:05 Fin octobre 2022, rendez-vous avec le Dr Cozon qui, après de multiples examens et prises de sang,
18:10 nous informe que le vaccin a déclenché une encéphalopathie myalgique avec fibromalgie incomplète.
18:15 Il préconise de changer aussi son alimentation.
18:18 Au deuxième jour de son stage, Justine est rentrée épuisée, courbaturée et le corps entièrement raide.
18:22 C'est un énième effet indésirable de la vaccination.
18:25 En effet, de nombreuses femmes en Covid long ont ces effets lors de cette période.
18:29 C'est important d'écouter jusqu'au bout.
18:31 Ce que je regrette, c'est que l'EMA passe son temps tous les jours à répertorier des cas.
18:37 Et ça, ce sont des vrais cas.
18:38 Et vous n'avez qu'une partie de la faille émergée de l'iceberg.
18:41 Parce que que 10% font cet effort d'envoyer leur témoignage.
18:46 Et ce que je regrette, c'est qu'à ce jour, vous répertoriez dans ces beaux documents
18:50 et que c'est classé et que c'est terminé.
18:52 Vous ne prenez pas en compte ces cas, parce que vous l'avez encore dit en début de séance,
18:56 que le vaccin est sûr et efficace.
18:58 Non, madame, le vaccin n'est pas sûr et efficace.
19:01 Vous passez votre temps à répertorier.
19:03 Et déjà, des gens qui passent leur temps à écrire, ça prend du temps.
19:07 Des gens qui passent leur temps à nous appeler.
19:09 Et je vous invite, pour conclure, je vois que l'Union européenne veut mettre en place
19:13 un numéro vert d'accès à des SOS.
19:16 C'est bien.
19:17 Moi, je demande à ce qu'il y ait un appel téléphonique aussi directement dans votre agence.
19:21 Et vous prenez en compte, considération, toutes ces malaises, toutes ces demandes.
19:24 Parce qu'il y a des vies derrière ces numéros d'appel.
19:26 Il y a des vies derrière ces lettres.
19:28 Je suis désolée de vous parler de la fille de 15 ans qui souffre de tous ces problèmes.
19:35 Mais c'est très difficile pour moi de commenter sur une expérience d'un patient individuel.
19:42 Il y a des patients, nous avons beaucoup de patients qui ont fait très bien.
19:48 Et nous avons quelques-uns de patients qui n'ont pas fait si bien.
19:51 Et je pense que c'est important de le réaliser.
19:55 Et de prendre ces rapports très sérieux.
20:00 Pour qu'ils nous aident à construire le corps de connaissance
20:05 qui aide à déterminer si nous pouvons faire quelque chose,
20:09 si nous pouvons prendre en compte un facteur de risque
20:12 qui pourrait prévenir quelqu'un d'avoir les problèmes que vous avez décrit.
20:20 Et maintenant pour en venir à la question sur le financement,
20:23 je crois qu'il est essentiel que nous disposions d'un système indépendant
20:29 pour la réglementation des médicaments.
20:32 Il est vrai que notre système actuel s'appuie sur des fonds
20:42 qui sont collectés de la part de l'industrie.
20:48 Mais nous avons une politique très forte en matière de conflit d'intérêts.
20:52 Nous tenons extrêmement fort à la communication.
20:56 Nous avons un système d'examen par les pairs
21:00 qui rend très difficile pour toute personne
21:04 le fait d'influencer l'issue d'un processus ou d'une demande quelconque.
21:16 Vu notre système de lutte contre les conflits d'intérêts
21:20 et d'examen par les pairs.
21:23 Et je crois que nous devons toujours compléter ce que nous faisons déjà
21:28 par des financements supplémentaires pour avoir des études supplémentaires,
21:35 complémentaires.
21:36 Nous essayons toujours de faire au mieux avec les ressources dont nous disposons.
21:39 Mais il est évident que l'on peut en faire davantage dans toutes les domaines.
21:44 Voilà, je crois que j'ai fait le tour. Je vous remercie.
21:47 Merci.
21:48 [SILENCE]