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00:00 Jadi Grand Village qui s'étendait de la limite de la province du centre au Karofu face à face
00:17 dans la ville de Betwa province de l'Est, Dumbi était composée de 27 villages. Le chef à l'époque
00:25 commandait de face à face jusqu'à la limite du centre, c'était presque un seul village. Il avait
00:33 trop de travail qu'il faisait. Comme Dumbi avait trop d'espace, il n'y avait pas de gens, il a joué
00:41 à la politique de ramener certaines tribus au village. Il a trop travaillé et en travaillant il
00:50 s'est retrouvé toujours qu'il avait des lacunes, des problèmes pour le développement. C'est là où l'administration
00:56 arrive, elle dit non, si on peut mettre un chef de canton là-bas pour gérer le côté-ci, je vais
01:04 souvent aller l'assister. C'est là où on commence à diviser le canton Bamélé avec le canton Makah.
01:11 Sur les 27 villages, il a retiré 12 pour créer les autres chefs de canton et lui les resta avec la majorité.
01:22 Partie des forêts de Yoko où s'installait le long de la route tracée à l'époque des allemands,
01:30 le peuple Makabie occupe ce site qui n'avait pas de nom. A l'arrivée des colons, ils ont tracé
01:38 cette route et en tracé la route, ils avaient de la peine d'aller souvent dans les brousses pour
01:45 voir les populations. De là, ils ont demandé si les gens pouvaient sortir mais les gens n'avaient pas
01:52 le courage parce que beaucoup n'avaient jamais vu le blanc. Ils avaient peur que celui qui a la
01:57 peau différente, ce n'est pas facile de cohabiter avec lui. Il n'y avait que quelques courageux qui
02:03 venaient de là. Ils ont créé une chefferie. Ils avaient un papy qui marchait avec. Quand il donnait,
02:09 il disait "bon, c'est toi le chef". Dieu merci, il est tombé dans les mains de mon papa, mon arrière et arrière père.
02:22 Chaque jour, l'arc-en-ciel dessinait de rentrer à l'autre rivière. C'est là où ils étaient.
02:40 Le truc, ils dessinent toujours, chaque fois, chaque fois, chaque fois, il faut qu'on aille voir.
02:46 Quand ils arrivent, ils trouvent que ça rayonnait, c'était beau. C'est là où ils commencent à avoir le courage
02:54 de rester là où l'arc-en-ciel dessine souvent. Maintenant, le chef a profité de l'occasion
03:03 pour les déporter. Ils sont donc venus rester à Ndumbu, là où l'arc-en-ciel dessine. C'était là où
03:14 la route des colons est tracée. Maintenant, étant d'ailleurs ici, la chefferie a commencé à prendre de l'ampleur.
03:23 Le village Ndumbu 1, resté entre les rivières Montbiéndé et Bienne, est composé de dix grandes familles.
03:37 Le village est divisé en dix familles. Il y a la famille Boman, la famille Colonguette, la famille Madouno Bol,
03:52 la famille Bobiop, la famille Boidepe, la famille Bobeye, la famille Bondyei, la famille Bochimbiam
04:03 et la famille Manmeseta. Les dix familles constituent les dix quartiers du village Ndumbu 1,
04:14 depuis l'entrée nord, occupée par les Mbomons, bornés par la rivière Montbiéndé, jusqu'au sud, où se
04:22 trouvent les Manmesetas, bornés par la rivière Bienne. Descendant des peuples de la forêt, la population
04:31 de Ndumbu vit de la chasse, de la pêche et de la cueillette. Cependant, le village arc-en-ciel, passé à tout,
04:39 offre des opportunités diverses. Ainsi, selon les aptitudes des uns et des autres, les activités
04:47 commerciales, champêtre et le petit élevage sont menées.
04:59 Dans le domaine de l'agriculture, les gens font trop dans le cacao et le café et les petits travaux
05:07 champêtes tels que les champs de manure, maïs et autres.
05:22 Je suis ici en Bombon pour le commerce. Je fais de l'alimentation, et de temps en temps le champ aussi.
05:29 Comme vous pouvez le constater, je sors du champ et voici la récolte. Je vais éplucher et puis je vais être remplie pour faire du couscous.
05:36 Toutes ces activités concourent au bien-être de la population de Ndumbi. Les produits obtenus sont acheminés
05:48 vers les villes environnantes et parfois écoulés sur place.
05:52 Depuis les premiers occupants de Ndumbi, qui ont abattu un grand travail de ralliement des familles
06:03 autochtones jusqu'à nos jours, les différents chefs qui se sont succédés ont toujours promis l'esprit du vivre ensemble,
06:12 dans la paix et la convivialité.
06:15 Je ne me plains pas ici, à l'aise. Je ne me plains pas ici. Il n'y a pas de problème.
06:19 Puisque nous sommes visibles, c'est comme une famille. C'est la famille sympathisante avec tout le restaurant de Bombon.
06:26 Pour ça, nous n'avons pas de problème.
06:28 Le chef de village de Lesine passe sur ses efforts et sur ses moyens pour pouvoir prospérer le village.
06:43 Les 11 dieudonnés se font dans le décor et se confondent à son peuple,
06:48 afin de ne rien manquer dans la bonne marche et le déroulement des activités du village.
06:54 On est très social parce qu'on accueille tout le monde. On n'a jamais fait la distinction que celui-ci n'est pas le nôtre.
06:59 Comme tout individu n'est pas parfait, la meilleure façon de vivre avec nous, c'est de nous laisser avec nos mauvaises habitudes.
07:06 Nos mauvaises habitudes, ce n'est pas peut-être qu'on va taper sur quelqu'un. Non.
07:11 Si tu as trouvé que je suis trop soulagé, ne me prends pas d'une manière plus forte pour me faire laisser ça.
07:18 Mais c'est le fait de m'encourager, ça serait une façon de comprendre que non, pourquoi elle me donne tout le vrai et lui ne boit pas.
07:26 Ça fait qu'il commence à comprendre que non, je veux aussi faire comme lui.
07:31 Il n'y a pas de jalousie chez lui ici. Parce que quelqu'un peut faire tant d'hectares, faire telle chose,
07:39 quelqu'un ne va pas dire que je suis fâché. Tout au contraire, les gens veulent recopier la façon que lui aussi fait.
07:47 Les Camerounais de tous bords sont installés ici à Ndoumbi, où ils se sont intégrés sans peine grâce à l'hospitalité légendaire de la population autochtone.
08:08 Nous retrouvons ainsi les ressortissants des régions de la Damaoua, de l'ouest, du nord-ouest et du sud-ouest, qui mènent leurs activités dans la paix et la sécurité.
08:20 Je suis arrivé ici à Ndoumbi en 2003. Depuis que je suis arrivé ici, je suis venu m'installer ici. Je me débrouille quand même.
08:29 Depuis que je suis arrivé ici, je n'ai jamais eu de problèmes avec les gens. Depuis les années que je suis venu, on n'a pas eu de problèmes. On vit bien.
08:39 Je suis arrivé ici depuis 2013. Il y a 10 ans.
08:43 Je vois que dans le village, il n'y a pas de problème. Parce que tout Camerounais, là où tu te sens à l'aise, tu te prends comme chez toi.
08:51 Je fais quand même de la boisson et de l'alimentation. Je suis là depuis 5 ans déjà. Ici, il n'y a pas de problème.
08:58 Les missionnaires ne sont pas en reste. En Ndoumbi 1, les hommes de Dieu sont présents et y résident depuis 1926.
09:17 Pour la mission Adventiste, les catholiques s'installent en 1992. La CMCI, la jeune congrégation, arrive avec de grandes ambitions pour la population du Cameroun et en particulier celle de Ndoumbi.
09:34 Ndoumbi est l'un des villages les plus bénis, et peut-être même de l'arrondissement. Pourquoi même pas du département ?
09:43 Parce que dans mon village, je renferme peut-être beaucoup de grandes églises, beaucoup plus connues dans notre pays.
09:56 Les Adventistes sont là depuis 1928. Les catholiques, en 1992.
10:04 La CMCI, qui vient aussi en 2002. Et ce qui fait qu'à chaque arrivée, on constate qu'ils amènent un développement.
10:16 La jeunesse, avenie du pays et du village Ndoumbi, est bien encadrée.
10:27 Les écoles maternelles, primaires, publiques et privées, occupent une place primordiale dans le village.
10:34 Au secondaire, les enfants fréquentent les collèges et lycées de la ville de Béthoua et s'y rendent au moyen d'un bus mis à leur disposition par la communauté ubène de Béthoua.
10:47 On a eu le don de nous accorder le maire de la ville de Béthoua. Il nous a accordé le bus, la communauté qui vient tous les matins,
10:55 transporter les élèves et les parents pour aller faire leurs courses en ville.
10:59 C'est une grâce que le maire nous a accordée, et nous en sommes fiers.
11:06 Comme tout village africain, le village Ndoumbi regorge d'un potentiel culturel qui lui est propre.
11:14 Par rapport aux activités culturelles, les gens sont bien placés dans les rites, les danses et beaucoup de certaines choses que le village Ndoumbi apprécie.
11:35 Aucune société ne peut évoluer en marge des problèmes. En Ndoumbi, comme partout ailleurs, le problème foncier est celui qui fait grincer les dents.
11:45 Sa majesté Zons Ndurone, en collaboration avec ses différents notables venus des dix familles qui constituent le village Ndoumbi 1,
11:55 s'adonne à gérer ces multiples problèmes dans la fraternité.
12:00 [Musique]

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