À Marseille, la secrétaire d’Etat chargée de la Ville, Sabrina Agresti-Roubache, était de retour à Félix Pyat, la cité où elle est née ce samedi pour rencontrer les acteurs associatifs.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Les mamans, les jeunes, tout le monde, ils vivent dans des conditions insolites.
00:03 Il n'y a rien qui change à part des nouveaux jardins pleins d'or qui ne servent à rien.
00:08 - Et tu crois que je...
00:10 - Oui, c'est ça, mais il faut faire un tour du quartier, il ne faut pas rester...
00:12 - Je le connais, je n'ai pas besoin d'être ministre pour venir à Félix Piac.
00:15 - Non, mais les gens qui sont du quartier, qui ne connaissent même pas le quartier,
00:17 qui font le tour avec, qui voient.
00:19 - C'est différent, là, tu ne parles pas de la même chose.
00:21 - Nous, on a besoin de changer les maisons.
00:23 - Et ça, je le sais.
00:25 - Tous les jours, souvent, on vient nous voir ici, mais il n'y a rien qui change.
00:28 - Que je sois marseillaise, en réalité, je le vois bien.
00:32 Ça fait longtemps qu'on n'a pas eu de ministre de la ville, je précise, depuis Jean-Claude Godin.
00:38 Donc effectivement, il y a un focus particulier.
00:40 Et puis, mon attachement pour la ville, l'attachement du président de la République pour Marseille
00:44 fait qu'il y a un peu plus de lumière qu'accoutumé.
00:47 Non, je suis bien la ministre de toutes les villes de France.
00:49 Mon ministère est doté, je donne le chiffre, d'un peu plus de 15 000 places.
00:54 Pour les Jeux olympiques, on a la chance d'avoir récupéré ces places-là directement dans mon ministère.
01:00 Et j'ai décidé d'affecter une enveloppe supplémentaire de 3 millions d'euros.
01:04 Pourquoi ? Parce qu'excepté les grandes villes comme nous,
01:07 qui sont villes accueillantes des disciplines, des différentes compétitions olympiques,
01:12 les enfants des territoires les plus éloignés ne pourront pas avoir accès.
01:16 Je trouve que ça aurait été l'une des pires discriminations,
01:19 sachant que les Jeux olympiques, on les a plus de 100 ans, ça tourne.
01:23 Donc il faut attendre 100 ans pour que les enfants des coins les plus éloignés de France
01:28 puissent accéder aux Jeux olympiques.
01:30 Donc voilà, c'est l'une de mes premières décisions.