L'ailier de l'UBB Louis Bielle-Biarrey à l'ascension express, qui devrait être titularisé lors du premier match de préparation au Mondial face à l'Écosse samedi (16 heures), est revenu sur ces dernières semaines passées avec le XV de France et l'optique d'une première cape.
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00:00 Donc, état d'esprit, j'ai envie de montrer tout ce que je peux montrer à l'entraînement du mois.
00:07 J'ai envie d'avoir zéro regret aussi.
00:11 Je me donne à fond et je pense que la pire chose qui pourrait m'arriver, c'est de ne pas tenter et d'avoir des regrets à la fin de la prépa.
00:20 Donc, je donne tout et on verra bien la fin.
00:22 Est-ce que c'est dur ? Oui et non.
00:24 Après, le groupe est vraiment top, donc ça aide beaucoup.
00:27 Les mecs nous mettent vraiment à l'aise, que ce soit les mecs du groupe ou les mecs avec qui même on est sur les mêmes postes en concurrent.
00:34 Donc, ça c'est vraiment cool pour se sentir bien sur le terrain et pouvoir faire des bons entraînements.
00:39 Donc, c'est sûr que c'est plutôt sympa le fait que ça se passe comme ça.
00:44 Déjà, pour commencer, j'étais super content pour eux parce qu'il y en a beaucoup que je connais très bien et beaucoup avec qui je suis pote.
00:52 Après, oui, un petit pincement au cœur sur les deux ou trois premiers jours.
00:56 Mais après, j'ai aussi eu une chance de pouvoir faire une prépa d'une Coupe du Monde qui peut déjà être le plus grand événement de ma carrière vu que c'est en France.
01:04 Donc, disons que j'ai vite pu passer à autre chose.
01:08 Mais bon, c'est sûr qu'il y a un petit pincement au cœur de ne pas avoir pu gagner cette Coupe du Monde avec les vins.
01:15 Je me sens bien.
01:17 Je sais que tout va très vite.
01:18 Pour l'instant, je ne réalise pas tout encore.
01:20 Mais comme je l'ai dit avant, le groupe est vraiment top.
01:24 Tout le monde essaie de nous intégrer au mieux avec Emilien.
01:27 Donc, ça, c'est vraiment cool.
01:29 Comment je me sens ? Je me sens bien.
01:31 Ça fait deux ou trois ans que pour moi, tout va très, très vite.
01:34 Donc, j'ai l'habitude aussi un peu de ce genre de moments.
01:38 Donc, voilà, j'essaie d'être le plus simple possible et de ne pas me poser de questions, en tout cas.
01:43 Non, on est sûr qu'avec Emilien, on se suit maintenant depuis un petit bout de temps.
01:47 On a l'habitude d'être ensemble.
01:50 Et comment on vit ça ? On vit ça très bien.
01:53 On s'encourage beaucoup.
01:54 On s'aide, que ce soit sur le terrain ou en dehors.
01:57 Je pense qu'on se… En tout cas, lui, il me tire vers le haut.
02:01 Voilà.
02:02 Et donc, oui, c'est sûr que si j'ai l'occasion de faire une première avec Emilien, ce sera un moment sympa, oui.
02:10 Je pense que si je suis là, c'est que je peux avoir une chance, bien sûr, comme tous les joueurs qui sont là.
02:16 Ça passera que par mes performances sur le terrain.
02:19 Donc, oui, c'est vraiment ça que je vais essayer de montrer, c'est de faire les meilleurs matchs possibles pour pouvoir intégrer cette liste aux E33.
02:27 C'est un sentiment assez spécial.
02:29 Beaucoup de fierté, envie de beaucoup de choses, envie d'être au match, envie de profiter un peu.
02:36 Je ne sais pas, c'est beaucoup d'excitation aussi.
02:40 Donc, voilà, ce n'est pas encore fait pour l'instant.
02:43 Mais bon, rien que d'y penser, ça fait bizarre.
02:48 C'est sûr que quand on a l'occasion de faire partie de cette liste des 42, ça montre forcément qu'on n'a jamais été aussi proches.
02:58 Donc, c'est sûr que le jour où j'aurai une sélection, je pourrais dire que c'est un palier supplémentaire qui aura été franchi.
03:06 Je suis plus allé sur le terrain avec qu'en conférence de presse.
03:10 Ça fait partie du métier d'arriver à l'EUROPA.
03:12 Oui, c'est ça, je pense que plus ça va aller, plus je serai à l'aise.
03:14 Mais là, pour l'instant, je ne vais plus aller sur le terrain, on va dire.
03:16 C'est mieux comme ça, je pense.
03:18 Ça, ça dure.