Victorieux (27-13), le XV de France s'impose face à la Nouvelle-Zélande, vendredi soir, en ouverture de la dixième Coupe du monde au Stade de France et prend la première place de sa poule.
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00:00 Sur cette soirée, on va dire qualifiée peut-être de renversante par Benoît Cosset.
00:05 Vous, vous étiez au Stade de France.
00:07 Racontez-nous ça.
00:09 Vous accréditez la lecture de Benoît.
00:11 Ça a été renversant, ça a été stressant et renversant.
00:13 Ça a été très lourd comme l'atmosphère au début du match.
00:19 On va dire que c'était étouffant, asphyxiant.
00:21 Voilà, vraiment.
00:23 En plus, on a commencé avec 34 degrés.
00:25 Mais le public a donné de la voix.
00:27 Ce premier essai, au bout de deux minutes, nous a éteints, rendu fébrile.
00:31 Le public aussi, comme les Bleus.
00:33 À l'image de ce 15 de France.
00:35 Mais derrière, on a su relever la barre côté public, je parle bien sûr.
00:37 Et ça a donné un élan nouveau à ce 15 de France.
00:41 Et vraiment, l'ambiance est devenue très électrique, bouillante.
00:44 On a vu les joueurs se libérer au fur et à mesure.
00:46 Damien Penaud a rangé la foule.
00:48 Mathieu Jalibert a levé les bras, demandé au public du soutien.
00:51 Au fur et à mesure de la partie, les joueurs se sont amusés avec le public.
00:55 On les a vu un peu plus détendus.
00:57 Je repense à cette action aussi, où l'essai de Damien Penaud est refusé à juste titre.
01:01 Mais on a vu Duramos et Penaud s'amuser, sourire.
01:04 Donc voilà, on a enlevé cette pression, où on avait fait semblant, quelque part,
01:08 de la minimiser pendant deux semaines.
01:10 Et je vais même vous raconter une anecdote.
01:12 Pendant l'échauffement, Fabien Galtier, qui était arrivé tout sourire chez nos confrères de TF1,
01:16 il s'était montré très détendu au moment de rentrer dans le vestiaire.
01:20 Et bien, il ne respirait plus pendant l'échauffement.
01:22 Il s'est même dégraffé, desserré la cravate.
01:24 Vous le savez messieurs, comment on fait.
01:26 Il était caché derrière un poteau, il a pris un ballon, il se l'a envoyé en l'air.
01:30 Il se faisait des passes à lui tout seul pour essayer de respirer.
01:33 C'est dire si quand même cette équipe de France avait la pression.
01:36 Et voilà, il s'est relevé de ça.
01:37 Et pour moi, c'est l'ennemi numéro un qu'elle a vaincu.
01:39 C'est cette pression du premier match à la maison face à Desblagues,
01:42 qui était prêt à tout pour nous battre malgré tout.