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Le Niger a été secoué ce mercredi par une tentative de coup d'État menée par des éléments de la garde présidentielle. Les abords de la présidence ont été bloqués, obligeant le président Mohamed Bazoum à négocier avec les mutins dans sa résidence à Niamey. Bien que la situation reste confuse, le calme est revenu aux abords du palais présidentiel et le président est sain et sauf. Cette tentative de coup d'État rappelle que le Niger est confronté à une insécurité grandissante, avec des attaques terroristes de plus en plus fréquentes. Le pays reste l'un des derniers États sahéliens dirigés par un civil, et la communauté internationale est appelée à soutenir le Niger dans cette période difficile.
Le général Omar Tchiani, chef de la garde présidentielle et conservé à son poste par Mohamed Bazoum, était en conflit avec le président nigérien, qui envisageait de le démettre de ses fonctions. La garde présidentielle a engagé un mouvement d'humeur anti-républicain, sans obtenir le soutien des Forces armées nationales et de la Garde nationale. Les autorités nigériennes ont appelé au calme et demandé aux populations de vaquer à leurs occupations normales. La stabilité politique et la sécurité sont des enjeux majeurs pour le Niger et pour la région sahélienne, confrontée à de nombreux défis sécuritaires. Les mots-clés associés à cette actualité sont : tentative de coup d'État, garde présidentielle, Mohamed Bazoum, armée nigérienne, insécurité, Sahel, civil, communauté internationale, stabilité politique, développement et sécurité.
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00:00 Tôt dans la matinée de ce mercredi 26 juillet, les abords de la présidence nigérienne
00:12 étaient bloqués par des éléments de la garde présidentielle.
00:15 Si certaines sources évoquent un « mouvement d'humeur », d'autres n'hésitent pas
00:19 à parler de « tentative de coup d'État » contre Mohamed Bazoum.
00:23 La situation a contraint le chef de l'État nigérien à négocier avec les mutins dont
00:28 le nombre demeure encore inconnu dans sa résidence, à Niamey.
00:32 Selon un de ses proches, Mohamed Bazoum, qui est accompagné de son aide de camp et de
00:36 plusieurs membres de sa sécurité rapprochés, est « saint et sauf ».
00:40 La garde présidentielle est dirigée par le général Omar Tchiani, déjà en place
00:45 sous le régime de Mahamadou Issoufou, et que Mohamed Bazoum a conservé à son poste
00:49 en arrivant au pouvoir en 2021.
00:51 Selon de bonnes sources, le chef de l'État envisageait, ces derniers jours, de le démettre
00:57 de ses fonctions.
00:58 Aux environs de 8h30, heure locale, le calme semblait revenu aux abords du palais présidentiel,
01:05 selon plusieurs témoins présents sur les lieux.
01:07 Mais la situation restait « confuse », indique une source militaire régionale, selon laquelle
01:12 il n'y aurait pas eu d'échanges de tirs.
01:14 La présidence du Niger a réagi sur les réseaux sociaux, affirmant que « des éléments
01:19 de la garde présidentielle (GP) avaient engagé un mouvement d'humeur antirépublicain et
01:24 tentaient en vain d'obtenir le soutien des forces armées nationales et de la garde nationale.
01:28 » Tout en réaffirmant que Mohamed Bazoum et sa famille « se portent bien », la présidence
01:34 met en garde les mutins.
01:35 L'armée et la garde nationale sont prêtes à attaquer les éléments de la GP impliqués
01:39 dans ce mouvement d'humeur s'ils ne reviennent pas à de meilleurs sentiments.
01:42 Selon une source militaire, les négociations en cours visent à éviter une confrontation
01:48 entre les membres de la garde présidentielle impliquée et le reste de l'armée, laquelle
01:51 ne semble pas soutenir les mutins.
01:53 Ce n'est pas la première fois que des militaires menacent le régime nigérien.
01:57 Le 31 mars 2021, des officiers avaient tenté de renverser Mahamadou Issoufou à deux jours
02:04 de l'investiture de Mohamed Bazoum.
02:06 Contrairement à ses voisins, le Mali et le Burkina Faso, gouvernés par des militaires
02:11 putschistes, le Niger reste l'un des derniers États sahéliens dirigés par un civil.
02:15 Comme ses anciens homologues maliens Ibrahim Boubacar Keïta et Burkina Bérok Marc-Christian
02:21 Kabore, respectivement renversés les 18 août 2020 et 24 janvier 2022, Mohamed Bazoum est
02:27 confronté à une situation sécuritaire extrêmement volatile.
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