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Gérard Larcher, président-LR- du Sénat, répond aux questions de Sonia Mabrouk au sujet des émeutes.
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Transcription
00:00 - Il est 8h13 sur Europe 1, Sonia Mabrouk vous recevez ce matin, le président Les Républicains du Sénat.
00:08 - Bienvenue sur Europe 1 et bonjour Gérard Larcher. - Bonjour Sonia Mabrouk.
00:12 - Auditionné hier au Sénat, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a vu, je cite, beaucoup de Kevin et de Matteo en garde à vue.
00:20 Il refuse l'explication identitaire aux émeutes. Le ministre de l'Intérieur, comment vous réagissez ce matin ?
00:26 - Qu'il faut se méfier du syndrome Stade de France, c'est-à-dire de ne pas regarder la vérité en face.
00:33 Il ne s'agit pas de tout amalgamé, il y a sûrement des Kevin et des Matteo.
00:38 Mais poser la question au maire de la Haile-et-Rose, dans une commune qui a plus de 40% de sa population,
00:44 qui est issue soit de l'immigration, soit directement de l'immigration, il faut regarder les choses en face, se dire la vérité.
00:54 Il ne faut pas que les politiques disent autre chose que ce que les Français voient.
01:00 Si nous voulons renouer avec la confiance, il ne s'agit pas de nourrir je ne sais quel amalgame ou je ne sais quel haine,
01:06 regardons les choses en face.
01:09 - Mais pourquoi selon vous, Gérard Larcher, le ministre de l'Intérieur, tient-il ce discours ?
01:13 Il a mis en avant hier au Sénat des statistiques, moins de 10% des interpellés sont étrangers, a-t-il dit, donc 90% français.
01:22 Ce sont des faits têtus, que répondra cela ?
01:25 - Il faut se poser la question. D'abord, on a une priorité, pardonnez-moi de le dire, il faut d'abord continuer à rétablir l'ordre.
01:31 J'ai une préoccupation, c'est le 14 juillet prochain, il faut soutenir nos forces de police, de gendarmerie, de police municipale,
01:40 nos sapeurs-pompiers qui ont été ensemble exceptionnels.
01:45 Et puis il faut soutenir les maires, les commerçants, les artisans.
01:49 Et puis se poser, j'allais dire, un certain nombre de questions.
01:53 Est-ce qu'il n'y a pas un échec, quelque part, de l'autorité ?
01:59 Est-ce qu'il n'y a pas un échec de la politique de la ville ?
02:02 En tous les cas, ça mérite d'être questionné, tout n'est pas échec.
02:05 - Mais est-ce que ces questions sont posées par l'exécutif ?
02:08 - Un problème majeur des politiques d'intégration.
02:11 - Gérard, est-ce que, monsieur le président du Sénat, est-il vrai qu'Emmanuel Macron vous a dit, lorsqu'il vous a reçu lundi,
02:17 avec la présidente de l'Assemblée Nationale, qu'il ne voyait pas lui-même de lien entre l'immigration,
02:22 ce dont vous parlez, l'intégration, l'assimilation et ces émeutes ?
02:27 - Il ne m'a pas reçu avec la présidente de l'Assemblée Nationale.
02:29 Mais quand je lui ai posé la question essentielle à mes yeux,
02:34 de ce qui se passait vis-à-vis de l'intégration,
02:38 c'est quand même des symboles de la République qui ont été les premiers attaqués.
02:43 Une mairie, une école, un hôtel de police.
02:48 Quand, j'allais dire, un grand frère détruit l'école où va son petit frère ou sa petite sœur,
02:55 est-ce qu'il n'y a pas un vrai problème ?
02:57 Et donc, de poser la question de l'intégration,
03:00 j'ai senti que le président était toujours très hésitant sur la question de l'intégration et de l'immigration.
03:08 Je dis que sur ces sujets, sereinement mais avec détermination,
03:12 il faudra répondre à ce qu'est l'échec de l'intégration.
03:17 Échec de l'intégration, nous le vivons.
03:19 J'étais dans une commune de mon département où deux écoles sur trois ont brûlé.
03:25 Quand, dans une classe, je pense à une autre commune,
03:31 où plus de la moitié des élèves proviennent de familles,
03:34 comme on dit pudiquement allophones,
03:36 comment voulez-vous qu'ils puissent d'ailleurs faire le chemin de se sentir dans la même communauté nationale ?
03:44 – M. Jarras-Large, dites-nous, si l'exécutif ne répond pas,
03:47 justement, on ne tient pas compte de ce facteur que vous mettez en avant ce matin,
03:50 identitaire ou culturel, quel est le risque ?
03:53 S'il n'y a seulement qu'une réponse sociale,
03:55 si Emmanuel Macron ne répond que par la politique du carnet de chèques et un énième plan banlieue,
04:00 quel est le risque pour notre pays selon vous ?
04:02 – D'abord, faut-il un énième plan banlieue ? Il faut aussi l'analyser.
04:04 J'étais avec Jean-Louis Borloo au moment où nous avons mis en place
04:08 l'Agence Nationale de Rénovation Urbaine.
04:10 Le plan banlieue a été utile, aller voir un certain nombre de communes,
04:15 ça a changé de visage.
04:16 Le sujet, c'est que sans doute on s'est beaucoup préoccupé des pierres et des murs,
04:21 et pas assez des hommes et des femmes pour les accompagner dans ce chemin vers la République.
04:28 – Donc la réponse n'est pas la rénovation, c'est l'intégration, assimilation ?
04:33 – Mais aussi faire confiance aux maires.
04:35 Vous savez, on a multiplié les sous-préfets à la ville,
04:39 les préfets à l'égalité des chances, on a là aussi recentralisé.
04:44 Nous allons ce matin parler de décentralisation au Sénat.
04:47 Il faut faire confiance aux maires, c'est les maires qui sont les façonniers
04:52 de l'ensemble que représente la communauté.
04:55 – À qui adressez-vous ce matin ce message,
04:57 alors que plus de 200 maires ont été reçus à l'Elysée par Emmanuel Macron,
05:01 pour quel résultat ?
05:02 – Écoutez, moi j'ai dit au président de la République qu'on ne pouvait pas continuer
05:06 à ce que l'essentiel des attributions de logement,
05:10 notamment des logements sociaux, se fasse par algorithme,
05:14 c'est-à-dire par ordinateur.
05:16 C'est d'abord au maire, dans un dialogue naturellement avec les bailleurs,
05:21 avec les services de l'État, mais c'est au maire de maîtriser
05:25 cette politique d'attribution de logement, refaire confiance au maire.
05:29 C'est une vraie révolution après 15 ans de recentralisation.
05:34 – Un détail qui n'en est pas un, il y a quand même urgence à reconstruire Gérard Larcher,
05:38 l'exécutif a annoncé hier avoir pris une circulaire pour permettre aux villes
05:41 de reconstruire sans délai, mais si on ne simplifie pas là,
05:44 les procédures il y en a pour des années et des années.
05:47 – C'est l'autre réponse que j'avais évoquée avec le président de la République,
05:50 parce que cette idée je lui ai apportée, il faut faire, lui ai-je dit,
05:53 comme Notre-Dame de Paris.
05:55 Notre-Dame de Paris c'était un symbole essentiel de notre pays qui avait brûlé.
06:02 Est-ce que c'est pas une mairie, une école, un centre de loisirs, une médiathèque,
06:07 aussi un symbole de la République ?
06:09 – Mais qui paye ? Qui paye M. le Président ?
06:11 – Nous avons une proposition de loi qui a été rédigée par la présidente
06:15 de la commission des affaires économiques du Sénat,
06:18 qui prévoit très rapidement de pouvoir simplement redéposer un permis de construire,
06:24 avoir en quelque sorte des circuits courts pour que les maires ne soient pas à nouveau
06:29 devant le casse-tête administratif, alors qu'il faut rebâtir, reconstruire,
06:34 et que naturellement ils devront être aidés pour ça.
06:37 Moi je comprends que les Français, j'entends les réactions,
06:39 c'est pour ça que j'ai dit que les politiques…
06:40 – Ne veulent plus payer ?
06:41 – Eh oui, ils en ont assez mais on ne peut pas laisser tomber
06:45 ni les conseils municipaux et les maires, ni les commerçants.
06:49 – J'en reviens à la prise de position du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.
06:53 Je vous ai demandé tout à l'heure, Gérard Larcher, comment vous l'expliquez,
06:56 est-ce que selon vous cette position permet au ministre de l'Intérieur
06:58 de ne pas céder aux pressions de la droite sur un durcissement
07:01 du projet de loi immigration qui est prévu à la rentrée ?
07:03 – Écoutez, le ministre de l'Intérieur a déposé un projet de loi,
07:08 ce projet de loi a été examiné par la commission des lois,
07:12 le 16 mars il a été suspendu d'ailleurs, pour partie à ma demande,
07:16 parce que l'ambiance était telle, après l'aboutissement de la réforme
07:22 des retraites qu'il me semblait que ce sujet mérite de le regarder en vérité,
07:28 mais aussi avec sérénité.
07:30 Je le dis clairement, on ne peut pas avoir la 21e loi,
07:34 après 20 textes sur l'immigration qui n'ont pas apporté de vraies réponses
07:40 à quoi ? à l'indispensable régulation des flux migratoires.
07:45 Réguler les flux migratoires, c'est aussi favoriser l'intégration.
07:49 Quand vous avez chaque année 340 000 titres de séjour,
07:54 quand on sait, c'est même les chiffres du ministre de l'Intérieur,
07:57 qu'il y a entre 700 000 et 800 000 clandestins dans notre pays,
08:01 dont beaucoup résident d'ailleurs dans des quartiers en difficulté,
08:05 vous voyez bien que c'est indispensable, c'est indispensable
08:09 pour une politique d'intégration, d'absolument réguler la politique migratoire.
08:13 – Mais est-ce que l'exécutif l'entend, Gérard Larcher ?
08:15 – Et bien, s'il ne l'entend pas, il n'aura pas de texte, c'est simple.
08:18 – Ah bon ?
08:19 – Qui rentre dans le dialogue avec nous.
08:21 – Fermez le banc, circulez, il n'y a rien à voir.
08:23 – Nous avons fait des propositions extrêmement claires.
08:25 La Commission des lois a fait des propositions aux ministres de l'Intérieur
08:29 et au Président de la République d'entendre cette nécessité
08:32 de définir dans ce pays, sinon, je reprends les propos
08:36 d'un ancien ministre de l'Intérieur, il a dit "méfiez-vous,
08:41 vivions côte à côte, nous pourrions finir par vivre face à face,
08:47 c'est Gérard Collomb, le jour où il a quitté le ministère de l'Intérieur.
08:50 – Vous reprenez cette mise en garde qui a eu beaucoup d'écho,
08:52 vous dites que si le gouvernement, l'exécutif Gérald Darmanin,
08:56 ne va pas sur vos propositions durcies sur le projet de loi immigration,
08:59 nous en arriverons à cette France qui se regarde comme ça et peut-être même pire.
09:03 – Mais parce qu'il ne s'agit pas d'opposer la France l'une à l'autre,
09:06 il ne s'agit pas d'opposer les gens, il faut simplement avoir une politique migratoire.
09:11 Pas simplement pour notre pays, pour l'Europe.
09:15 C'est aussi une indispensable décision qu'il faut prendre collectivement.
09:20 Vous voyez bien que les flux migratoires sont repartis.
09:23 Je recevais il y a quelques semaines le vice-premier ministre de Serbie
09:26 qui me dit "mais c'est encore plus fort qu'en 2015".
09:29 – On entend ce que vous dites ce matin sur Europe 1, Gérard Larcher,
09:32 si l'exécutif ne va pas sur vos positions et il n'y aura pas de texte,
09:36 il y a aussi l'aspect judiciaire.
09:38 Justement il y a beaucoup de propositions, les parlementaires,
09:41 elles, herdent de présenter des mesures pour une justice plus ferme.
09:44 Parmi elles, je commence par la suppression des allocations familiales
09:47 pour les parents délinquants. Vraiment utile, indispensable ?
09:51 – D'abord moi je note que sur les près de 3500 arrestations,
09:56 il y a eu 350 mandats de dépôt.
10:00 Ça veut dire que la justice fonctionne.
10:02 – Vous en doutiez ? – Non mais la justice fonctionne.
10:05 – Vous en doutiez ? Si vous faites le constat, vous avez des doutes.
10:07 – On s'est parfois interrogé et donc je donne acte que la justice fonctionne.
10:12 Il va falloir se poser un certain nombre de questions.
10:14 Et notamment, puisque nous avons réformé le Code de justice des mineurs en 2021,
10:20 notamment sur le rapprochement entre le moment où on reconnaît la culpabilité
10:26 et le moment de la sanction.
10:27 C'était déjà l'objet, je pense qu'il faudrait réfléchir à fusionner
10:31 le moment où le juge décide de la culpabilité, le moment qu'il sanctionne,
10:37 et le moment où on sanctionne.
10:39 Il y a parfois plusieurs mois et cette distance-là ne renvoie pas
10:45 ce que doit être aussi la décision de justice, l'exemplarité.
10:49 Il nous faut travailler aussi sur, je dis ça de mémoire,
10:54 sur l'article 227.17 de notre Code pénal, sur la responsabilité des parents.
11:02 En effet, la rédaction actuelle, bien sûr, détermine que les parents
11:08 qui ne prennent pas, j'allais dire, leur responsabilité en matière éducative,
11:13 en matière de mise à l'abri de leurs enfants, sont responsables.
11:18 Je crois qu'il nous faut travailler autour de cela, parce que la réalité,
11:21 nous l'avons vu, dans la perte d'autorité, c'est la perte d'autorité du maître,
11:25 c'est aussi la perte d'autorité des familles, autour aussi d'un triptyque
11:29 qu'on ne respecte plus, ni l'écharpe tricolore, ni la blouse blanche, ni l'uniforme.
11:34 - Gérard Marfait, suppression ou changement de l'excuse de minorité ?
11:36 - Je pense que sur l'excuse de minorité, d'abord il faut bien distinguer,
11:41 entre 13 et 16 ans, on peut avoir l'excuse de minorité,
11:48 qui est en fait l'atténuation par moitié de la peine.
11:51 Au-delà de 16 ans, le juge peut décider qu'il n'y a plus de ce qu'on appelle
11:56 l'excuse de minorité. Je crois que ça mérite d'y travailler.
11:59 - Bien. Déchoir de leur nationalité, les émeutiers binationaux,
12:02 vous y êtes favorable, comme Éric Ciotti ?
12:03 - C'est l'article 25 du Code civil.
12:06 - Je vous demande votre avis.
12:07 - Oui, c'est l'article 25 du Code civil. Je pense que le président de la commission
12:11 des lois est en train d'y travailler. Vous savez, j'ai quelque chose d'important, moi,
12:15 pas question de créer des apatrides. C'est vraiment contraire.
12:19 Donc, ça n'est que pour les binationaux.
12:22 - J'entends.
12:23 - Oui, oui, mais c'est bon de le rappeler.
12:24 - Mais par exemple, voler des t-shirts, voler leurs émeutes, entraînerait
12:28 la déchirage de nationalité, nous sommes bien d'accord, c'est de cela dont nous parlons.
12:31 - Oui, oui. La déchéance de nationalité doit se faire pour des faits et des crimes
12:36 et des délits qui sont graves.
12:38 - D'accord, donc il faut payer ces précisions-là.
12:40 - D'ailleurs, puisque vous évoquez les t-shirts, il faut qu'on ait une réflexion aussi,
12:46 parce qu'on n'a pas prononcé ce mot-là, sur une espèce de soif de consommation.
12:52 Quand on regarde les magasins qui ont été pillés, le syndrome Nike très présent,
12:59 le syndrome lunettes de soleil très très présent.
13:02 - N'est-ce pas l'arbre qui cache la forêt d'autre chose ?
13:03 - Non, c'est pas l'arbre qui cache la forêt.
13:05 - Ne voyez-vous pas une haine contre la France, autre chose qu'une soif de consommation ?
13:09 - Qui traduit une forme de déstructuration, aggravée aussi par ce qui se passe autour du narcotrafic.
13:14 - Je voudrais terminer, j'ai relâché par les propos du patron des sénateurs LR, Bruno Retailleau,
13:20 "Oui, dit-il, il y a un lien avec l'immigration", et il ajoute cette phrase,
13:23 qui a suscité beaucoup de commentaires, "pour la deuxième et troisième génération,
13:27 il y a comme une sorte de régression vers les origines ethniques".
13:31 Est-ce que vous partagez ces propos ?
13:32 - Je pense en tous les cas que ce que je partage avec Bruno Retailleau,
13:36 c'est qu'on a parfois une forme de désintégration, alors qu'il faudrait qu'on joue vraiment.
13:43 C'est notre objectif.
13:44 - Mais est-ce qu'il y a une régression vers les origines ?
13:46 - Le premier sujet de l'intégration, c'est l'école.
13:48 J'évoquais tout à l'heure des classes où plus de la moitié des élèves,
13:52 aujourd'hui, ont des familles allophones, et bien il faut qu'on ait cette réflexion.
13:57 Au fond, aujourd'hui, c'est un défi pour la République.
14:01 - Au fond, vous ne répondez pas à mes questions, M. le Président du Sénat.
14:03 - Niquel.
14:04 - Est-ce que vous pensez qu'il y a une forme de régression
14:06 vers les origines ethniques de la deuxième ou troisième génération ?
14:08 - Je vous ai dit que pour moi, il y avait une désintégration.
14:11 - Donc vous ne reprenez pas les propos de Bruno Retailleau, tels quels ?
14:14 - Ce sont ses propos, j'en partage, mes propos sont différents,
14:18 mais on n'est pas éloignés du tout.
14:19 Bruno Retailleau, dans l'analyse des causes, je le dis clairement,
14:23 la question est posée, dans ce pays, de l'intégration,
14:26 de la maîtrise des flux migratoires, et du défi de savoir
14:30 si nous appartenons à une seule et même nation, c'est ça l'enjeu.
14:35 - Vaste enjeu et énorme défi.
14:37 Merci Gérard Larcher, Président du Sénat, d'avoir répondu à nos questions,
14:40 ce matin, sur Europe 1.
14:41 - Merci Sonia Mabrouk.

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