• l’année dernière
150 personnes ont été interpellées dans la nuit de ce mercredi à ce jeudi et plusieurs bâtiments publics ont été incendiés ou attaqués, après la mort du jeune Nahel tué par un policier lors d'un contrôle routier. Emmanuel Macron a convoqué une cellule interministérielle de crise ce jeudi. 

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Transcription
00:00 La République vient d'arriver à la cellule interministérielle de crise
00:04 convoquée très tôt ce matin, Mathieu Croissanteau qui est présent.
00:07 La première ministre Elisabeth Borne, évidemment le ministre de l'Intérieur
00:10 puisque ça se passe à Beauvau, mais aussi son collègue de la justice
00:13 Eric Dupond-Moretti, ainsi qu'Olivier Klein, le ministre du logement
00:17 chargé aussi de la politique de la ville, qui est un élu de Clichy-sous-Bois.
00:21 Donc Clichy-sous-Bois, vous vous souvenez en 2005 avait démarré des émeutes
00:24 qui avaient duré trois semaines.
00:25 Une cellule interministérielle de crise, pourquoi ?
00:27 Pour coordonner l'action du gouvernement et la réponse du gouvernement.
00:31 Aujourd'hui l'objectif c'est surtout de ramener l'ordre et puis de ramener le calme
00:35 si c'est possible. Il faudra évidemment aussi une prise de parole politique.
00:38 Hier on a eu une prise de parole politique sur la vidéo.
00:40 On attend aujourd'hui, il y a eu une prise de parole de Gérald Darmanin ce matin dans un tweet.
00:44 On attend évidemment une réaction au sommet de l'État.
00:46 Grégory Jaurand, quelle peut être la réponse immédiate ?
00:49 Je ne sais pas, il y a déjà eu énormément de prises de position politique justement.
00:54 Quand on a une minute de silence à l'Assemblée nationale, on en pense qu'on en veut.
00:59 Moi j'ai mon avis là-dessus mais je pense que c'est déjà une forme de réponse politique.
01:04 Elle est au bout de votre pensée ?
01:06 Clairement, je ne l'ai pas comprise en fait, honnêtement.
01:10 Vous ne comprenez pas que les députés observent une minute de silence
01:14 après la mort d'un jeune de 17 ans monté par un tir policier ?
01:17 Pas avant que l'enquête soit terminée.
01:21 Je trouve que c'est justement un signal politique assez particulier qui,
01:24 comme je l'ai dit hier d'ailleurs notamment,
01:26 Le Président, le Président !
01:27 et qui a suscité beaucoup d'émotions.
01:30 Nous avons eu l'occasion de nous exprimer et évidemment l'émotion qui accompagne la mort d'un jeune homme
01:36 en elle-même impose le recueillement et le calme et ce à quoi le gouvernement a constamment appelé.
01:46 Je pense que c'est cela qui doit continuer à guider les prochaines heures et la marche blanche.
01:52 Néanmoins, ceci a fait l'objet ensuite de réactions vraisemblablement de tentatives de récupération
02:00 et les dernières heures ont été marquées par des scènes de violence contre le commissariat
02:06 mais aussi des écoles, des mairies et donc au fond contre les institutions et la République.
02:12 Et celles-ci sont absolument injustifiables et je veux remercier l'ensemble de ceux qui,
02:21 durant la nuit, comme ils l'ont fait hier, ont œuvré pour protéger ces institutions et ramener le calme.
02:29 Donc, pour moi, les prochaines heures doivent d'abord conduire au recueillement, au respect
02:37 et la marche blanche doit se faire sous ce signe.
02:42 Ensuite, la protection évidemment de tous les lieux et des institutions, on y reviendra,
02:49 et la caractérisation de ce qui s'est passé dans les dernières heures.
02:52 Et puis la préparation des prochains jours pour que le calme complet puisse revenir.
02:58 Je souhaiterais maintenant peut-être que le ministre de l'Intérieur me fasse un point sur la nuit,
03:03 Merci.

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