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00:00 [Musique]
00:09 Bonjour, bienvenue sur InstaTV dans notre émission Levé de fonds où les entrepreneurs en recherche de financement viennent nous présenter leurs projets.
00:18 Aujourd'hui en visio c'est David Sévelin le fondateur, le présent fondateur de Oxwork qui est une marketplace de workwear, vêtements de travail, chaussures de sécurité.
00:31 David bonjour. Bonjour Stéphane.
00:34 Et bien commençons si vous voulez bien par la présentation de Oxwork.
00:38 Comme vous l'avez résumé Stéphane, on est pure player dans la vente de vêtements de travail, chaussures de sécurité et EPI. Et on va dire que notre mission c'est de protéger tous les travailleurs, tous les travailleurs manuels en France et en Europe.
00:51 Quand on dit travailleurs, vous pouvez donner des exemples, ça peut être tout ce qui est dans le secteur du bâtiment, mais ça peut être dans les métiers de bouche, le médical, l'agriculture, l'industrie, la logistique.
01:01 Et pour ça on dispose d'un site qui s'appelle oxwork.eu, il y a aussi le site officiel oxwork.com, mais le oxwork.eu présente les différents sites, on a 50 000 références en plusieurs langues pour présenter nos produits en France et en Europe.
01:17 Alors qu'est-ce que vous faisiez avant de créer Oxwork et comment vous est venue l'idée ?
01:22 J'ai le bon CV, j'ai fait 8 ans de logistique et maintenant je suis à ma 23ème année en digital, puisque chez Oxwork, même si on va fêter nos 10 ans l'année prochaine, c'est un monde que digital.
01:39 Mais le logistique et le digital, en passant par différents postes en digital comme développeur, chef de projet, ingénieur en vente, spécialiste en webmarketing et visibilité sur internet.
01:52 Et donc j'ai voulu un moment passer de l'autre côté, j'étais en agence et je conseillais souvent les commerçants sur comment on doit faire, et puis je suis passé de l'autre côté, du côté annonceur.
02:07 D'accord, alors est-ce que vous pouvez nous détailler un petit peu vos spécificités, qu'est-ce qui vous distingue des autres sites e-commerce qui proposent des vêtements de travail, de sécurité ?
02:19 Alors comme je le répète, on a un catalogue qui est assez conséquent, 50 000 références.
02:24 Encore une fois, les références ce sont des déclinaisons, si on a un produit avec 8 tailles, ça fait 8 références.
02:30 On a par exemple près de 800 modèles de chaussures, les choses qui sont très tendances dans notre métier maintenant c'est les baskets de sécurité, on a près de 130 modèles.
02:39 Donc pourquoi cette exhaustivité ? C'est parce que les gens cherchent quelque chose d'un petit peu atypique, ils ont des spécificités, ça peut être aussi des spécificités au niveau de leur métier, au niveau de la protection, mais aussi des spécificités au niveau de leur corps.
02:54 Et donc si vous vous présentez avec un catalogue assez restreint, je ne dis pas que ça ne marche pas, je ne dis pas qu'il n'y a pas de modèle, c'est juste que sur le web, vous vous retrouvez avec les best-sellers que les autres vendent, tout le monde vend les mêmes best-sellers, donc vous ne vous démarquez pas.
03:08 Donc tout ce qu'on cherche c'est d'avoir les best-sellers, c'est indispensable que ce soit ce que les gens cherchent le plus, mais aussi des choses atypiques et ce qu'on appelle en long-termes, je ne sais pas si ça vous parle.
03:19 C'est le même principe que la musique, si sur Spotify il y avait un million de titres, ce serait déjà pas mal, mais je pense que tout le monde ne serait pas satisfait, c'est pour ça qu'il y a une exhaustivité.
03:30 Et donc nous on est sur un modèle où on ne stocke pas forcément la marchandise, on présente les produits sur le site, on travaille en conflux tendu avec nos fournisseurs européens, et en à peu près trois jours et demi,
03:44 c'est à dire qu'il y a des produits qui peuvent être expédiés le jour même et d'autres qui sont expédiés quelques jours après, en trois jours et demi on réexpédie des produits qui viennent de très bons fabricants européens.
03:54 Donc vos fourniteurs sont européens, mais votre périmètre client il est français ou international ?
03:59 On a un site en français, on marche très bien sur le marché français francophone belge, on a un site en allemand, qui nous permet de vendre sur des pays, évidemment en Allemagne, mais des pays limitrophes comme l'Autriche, le Luxembourg.
04:15 On a un site en italien, et prochainement, c'est l'objet de la levée de fonds, on veut continuer puisqu'on est actuellement à 12% de chiffre d'affaires à l'export, et on veut doubler ce chiffre d'affaires en ouvrant l'Espagne, le Portugal et la Hollande.
04:32 D'accord. Alors côté business... J'ai oublié, on a un site en anglais qui est négligeable, puisque l'anglais est quand même la langue business en Europe, et donc ça nous permet de récupérer des affaires, qui ne sont pas forcément au Royaume-Uni, mais des personnes qui cherchent en Europe un type de produit en anglais.
04:50 D'accord. Côté business model, vous achetez, revendez avec votre propre stock ou c'est juste de l'intermédiation en mode dropshipping ?
04:59 On n'appelle pas ça dropshipping chez nous, c'est-à-dire que tout passe par mot, parce qu'on veut garantir la qualité de ce qu'on fait.
05:06 Prenons la qualité d'une prestation chez Oxford, c'est le produit à un prix correct, le délai annoncé est respecté, on a un outil de gestion de guidée taille qui permet de facilement trouver la bonne taille,
05:20 on travaille sur des tailles, on a 6 types de tailles en fonction des pays, ce n'est pas les mêmes tailles, et on a un très bon outil de suivi et logistique.
05:28 C'est ça l'importance.
05:30 Ce contrôle, vous pourriez l'effectuer avec les alliés clients ?
05:34 Le quoi, le ?
05:36 Ce contrôle justement de qualité, si vous étiez en mode dropshipping pur, vous pourriez très bien...
05:41 On aurait 2 sur 5 parce que nos fabricants sont très bons pour fabriquer, je ne suis pas capable de faire ce qu'ils font, par contre pour livrer, ce qu'on appelle aussi, c'est-à-dire livrer au colis, ils ne sont pas capables de le faire.
05:55 Ils ne sont pas capables de le faire dans les conditions où on est face à Amazon, et Amazon quand vous passez une commande, je ne sais pas si vous êtes déjà arrivé,
06:02 mais ils vous disent dans combien de temps le livreur va vous livrer le colis, c'est-à-dire entre 14h15 et 16h15, il est encore six arrêts.
06:07 Nous c'est ça notre concurrent, donc ce niveau de qualité, on vend sur Amazon, on vend sur plusieurs places de marché,
06:13 mais on a ce niveau de qualité à vendre sur le site avec des taux de retard très très faibles, et vraiment une promesse qui est tenue.
06:21 C'est vrai, vous avez raison, c'est un argument à tenir en compte.
06:25 C'est un argument, quand quelqu'un vous dit que ça sera livré en semaine 7, je ne sais pas comment vous expliquer, mais je veux dire...
06:32 Je comprends comment vous diriez, l'avantage, juste l'inconvénient, ça vous oblige à faire un voyage en plus, mais si c'est justifié...
06:40 Quand le produit arrive chez nous, par exemple d'une marque, je vais prendre par exemple Eliant Sen,
06:46 tout le monde pourrait voir qu'on travaille avec Eliant Sen, Dickies, Carhartt, quand ça arrive de chez eux, on ne prend pas qu'un article,
06:54 on a des dizaines d'articles qui arrivent en même temps, et après, c'est tout dispatch vers les bons interlocuteurs.
07:00 L'avantage chez nous, si vous voulez, par rapport à une place de marché, quelqu'un qui va prendre une place de marché,
07:05 il va prendre un produit d'Eliant Sen chez Oxfork, un produit Dickies chez un concurrent, un produit Carhartt chez un autre concurrent,
07:11 il va payer trois fois les frais de livraison. Nous, il arrive chez nous, s'il dépasse 100€, il ne paie pas les frais de livraison,
07:15 puisqu'on est sur un domaine où les frais de livraison, c'est un axe de compétitivité.
07:22 Et donc, malgré tout ça, on ne paie pas les frais de transport avec nos transporteurs, parce qu'on a des volumes suffisants.
07:28 Oui, quelque part, vous refaites un couplage, effectivement, ça s'équilibre, ça se neutralise, je veux dire.
07:33 Tout à fait.
07:34 Côté traction, vous faites combien de chiffres ?
07:37 On est autour de 4,6 millions, 4,8 millions.
07:41 D'accord. Alors justement, vous en parliez, pour vous développer, notamment de manière internationale,
07:46 vous cherchez des fonds, combien, et à quel usage cet argent va-t-il vous servir ?
07:51 On a besoin d'une enveloppe entre 400 000 et 1,4 millions. Pourquoi ? C'est temps de passer l'argent.
07:57 C'est un géométrie variable. En interne, on a tout fait nous-mêmes, on a développé les sites,
08:03 et les sites étrangers actuellement, on fait du référencement naturel, je pense que ça vous parle,
08:09 c'est d'être premier sur Google. Au-delà de ça, ça demande, plus on a de sites, plus d'énergie.
08:15 Par contre, là où on mitualise, c'est que l'entrepôt reste toujours au même endroit,
08:19 et donc ça nous permet d'augmenter notre zone de jalandise, et demain, on va avoir besoin de plus de moyens.
08:25 C'est-à-dire, si le chiffre d'affaires se développe encore plus, c'est d'avoir au moins un commercial,
08:31 au-delà du site, parce qu'on pense que toutes les ventes se feront par le site,
08:35 mais l'humaniser l'expérience client, c'est un plus aussi, c'est-à-dire être actif quand on répond au message,
08:41 avoir des interlocuteurs au téléphone pour conseiller sur un site qui a beaucoup de référencements.
08:45 C'est l'usage qu'on veut avoir, c'est-à-dire de sortir des nouveaux sites, parce que, par exemple,
08:50 c'est le marché du Home & Garden en Europe du Sud, les deux leaders, c'est le Romain et Mano Mano,
08:57 on va être dessus prochainement, mais on voudrait avoir aussi notre propre site pour ne pas être dépendant de ces marketplaces.
09:05 On marche très bien sur la Belgique, et sur la Belgique, il y a la moitié d'Hollandais et de Français,
09:11 donc on veut développer, et il y a des marchés qui sont plus petits et méconnus,
09:16 mais qui sont peu digitalisés comme le Portugal.
09:20 Sur l'objectif clompé, c'est de continuer à développer les sites,
09:23 continuer à conforter le catalogue parce qu'il faudra des produits, des marques qu'on ne vend pas forcément en France,
09:31 qu'on vend ailleurs, et puis derrière, ça va amener de la demande commerciale.
09:35 Il faut savoir que sur le site, on fait une activité e-commerce toute simple,
09:39 où les commandes se passent sous-sol, sans qu'on ait besoin d'avoir un appel téléphonique,
09:44 mais on a aussi l'appel entrant, et donc il faut qu'on puisse gérer ça,
09:48 et puis avec l'appel entrant, vous avez un meilleur conseil, et vous faites des paniers plus élevés.
09:55 D'accord. La valorisation est d'environ un an de chiffre d'affaires, c'est-à-dire 4,5 millions, c'est ça ?
10:01 Oui, à peu près, oui.
10:03 D'accord. David, pour conclure, avez-vous un message particulier à destination de tous les investisseurs potentiels qui nous regardent ?
10:10 Nous, ce qu'on sait, c'est que dans notre métier, je vous le disais, les fabricants sont peu digitalisés,
10:16 ils sont très bons pour fabriquer des vêtements, par contre, le métier du digital, c'est un métier qu'on maîtrise très bien.
10:21 Donc demain, un acteur du monde du workwear, du vêtement de travail, de la structure de sécurité,
10:27 veut se digitaliser et se développer sur la France et l'Europe, je pense qu'on est le bon partenaire,
10:32 et ça pourrait se diluer avec une ouverture du capital.
10:37 Parfait. Eh bien, espérons que ce prestataire soit bien Oxfork.
10:42 Merci pour toutes ces précisions. Je vous souhaite de réussir cette levée de fonds et le succès international d'Oxfork.
10:50 Tous les investisseurs intéressés peuvent contacter directement David ou bien contacter la chaîne qui transmettra leurs coordonnées.
10:56 Merci à tous de nous avoir suivis. Je vous donne rendez-vous très vite sur Investisseur TV avec un nouveau projet dans lequel investir.
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