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Lundi 19 juin, une grand-mère de 73 ans et sa petite-fille ont été agressées à leur domicile sur la commune de Bordeaux, en Gironde. Le maire de la ville, Pierre Hurmic, prend la parole pour "apporter son soutien" aux victimes et à leurs familles. 

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Transcription
00:00 Ecoutez, bonjour mesdames, bonjour messieurs.
00:04 Je vous ai invité à participer à ce point de presse en raison des événements que vous
00:09 connaissez et en raison des nombreuses sollicitations qui pleuvent sur la mairie, naturellement
00:13 depuis la première heure ce matin.
00:16 Les faits, je n'y reviendrai pas, vous les connaissez.
00:19 Une vieille dame, enfin pas une vieille dame, pardon, une dame, excusez-moi, une dame de
00:24 13 ans a été agressée ainsi que sa petite-fille et dans des conditions révoltantes je pense
00:31 pour tout le monde.
00:32 Et donc voilà, je ne commenterai pas davantage ces faits si ce n'est pour apporter à la
00:42 famille, d'abord aux principales intéressées, à cette dame de 13 ans, à sa petite-fille,
00:48 à leur famille, à leurs proches, tout mon soutien, tout le soutien de la ville de Bordeaux
00:55 et bien sûr toute notre empathie par rapport au drame qu'elles ont vécu.
01:03 Et au-delà du soutien, j'aimerais dire aussi que je suis comme tous les Bordelais extrêmement
01:11 choqués par cette agression.
01:15 Je veux également remercier tous ceux qui ont permis l'interpellation rapide de l'agresseur,
01:24 les forces de police qui se sont montrées très diligentes, également les témoins
01:31 qui ont permis de faciliter cette interpellation d'un Bordelais de 29 ans.
01:39 J'ai pu ce matin naturellement m'entretenir avec les autorités nationales, c'est-à-dire
01:47 avec le préfet, il y a encore quelques minutes.
01:50 J'ai pu m'entretenir également avec le directeur départemental de la sécurité
01:56 publique.
01:57 Et je peux dire que la police et la justice sont à l'heure actuelle pleinement mobilisés
02:07 pour apporter à cette agression la réponse pénale qu'elle mérite.
02:13 Les faits qui se sont déroulés ici à Bordeaux hier soir sont hélas des faits qui se déroulent
02:22 dans notre ville de Bordeaux.
02:23 Vous savez, je suis président du Forum français de la sécurité urbaine, ce qui me donne
02:29 l'occasion de communiquer régulièrement avec des maires des grandes villes.
02:34 Et je peux vous dire que tous les maires des grandes villes sont particulièrement mobilisés
02:40 pour faire en sorte que leur territoire municipal ne puisse donner lieu à de tels comportements
02:49 et à de telles agressions.
02:53 Les réponses à apporter, chacun s'accorde à le dire, et si nous y travaillons, je dirais
03:04 au niveau national, à travers le Forum français de la sécurité urbaine, et ici au niveau
03:08 local avec nos interlocuteurs, que sont les services départementaux de la police et les
03:14 services du Parc et de la République, les réponses ne sont pas simples.
03:18 Elles ne sont simples que pour ceux qui sont à l'occasion de tels événements à la
03:23 recherche des boucs émissaires.
03:24 C'est très facile de trouver les boucs émissaires, c'est la faute à Pierre, Paul et Jacques,
03:28 et de rebondir ainsi sur l'événement, ce que je ne ferai pas.
03:34 Pas hurler avec les loups, je pense que c'est la solution de facilité.
03:39 Et je pense à l'instant précis, je vous dis ça, ce que dit Boris Hérédie, que dans
03:44 cette salle, j'ai pu décorer la médaille de Bordeaux il y a quelques semaines, et Boris
03:49 Hérédie dit "quand on hurle avec les loups, on finit par se sentir loup".
03:54 Et parfois, certaines réactions me font penser que Boris Hérédie a parfaitement raison
04:00 dans ce diagnostic.
04:02 Donc je ne hurlerai pas avec les loups ce matin, je ne chercherai pas des boucs émissaires,
04:07 les réponses à apporter, disais-je, sont compliquées, sont complexes, à Bordeaux
04:12 comme ailleurs, nous y travaillons sérieusement.
04:15 Depuis que je suis élu maire, j'ai souhaité travailler en bonne intelligence avec tous
04:20 les interlocuteurs en charge de la sécurité et de la tranquillité publique pour arriver
04:25 à un continuum de sécurité où on peut travailler en bonne intelligence.
04:30 Chacun prend ses responsabilités pour assurer à nos concitoyens la sécurité à laquelle
04:36 ils ont droit.
04:38 Et moi, c'est un souci constant, et je n'attends pas ce type d'événement aussi grave et aussi
04:44 préoccupant soit-il, pour affirmer ce qu'est mon engagement et ma préoccupation pour participer,
04:52 en fonction de mes compétences de maire, à ce continuum de sécurité et de tranquillité
04:58 et de tranquillité publique.
05:01 Voilà ce que je voulais vous dire, en vous disant de façon très solennelle, c'est que
05:07 je n'entends pas commenter des réactions qui, non seulement sont indécentes, mais sont indignes.
05:17 Je pense à des réactions de récupération politique, locale et nationale, idéologique.
05:23 Donc ne comptez pas sur moi pour abonder dans cette chronique malsaine des spécialistes
05:30 de la récupération politique.
05:34 Voilà ce que je voulais vous dire, en vous remerciant d'avoir répondu à cette invitation,
05:40 et voilà la réaction, en tout cas, du maire de Bordeaux face à cette agression que je
05:46 tenais à commenter le plus rapidement possible.
05:49 Je vous remercie.
05:51 Je n'entends pas.
05:54 Alors, s'il y a toute une série de questions, vous posez-les, mais je ne veux pas faire
05:58 de débat, je le dis.
05:59 On a vu la gravitaire situation, je ne tiens pas à ce qu'on fasse un débat sur les politiques
06:04 de sécurité nationale, mais bon, s'il y a plusieurs questions de cette nature qui
06:09 s'en tiennent au fait, je vais entrer en contact avec la famille, et je suis en train
06:14 de trouver le contact, en condition qu'elle le souhaite, naturellement, pour leur apporter
06:19 tout ce soutien et cette empathie au nom des Bordelais choqués.
06:24 Non, ce n'est pas le sujet.
06:29 Non, vous le savez, je ne vais pas commenter, vous le savez, il y a des discussions, on
06:36 en a parlé, mais il ne faut pas faire des liens faciles, il y a un contexte, il y a
06:40 des gens qui travaillent, voilà, donc je ne répondrai pas à ce type de questions.
06:45 Je n'entends pas non plus participer à ce genre de... à chaud, et vous avez des spécialistes,
07:05 dès qu'il y a un événement, qui se précipitent pour essayer de faire valoir leurs demandes,
07:12 leur idéologie, leur opposition politique, etc., ne comptez pas sur moi, je l'ai dit,
07:17 pour abonder dans cette chronique.
07:19 Oui.
07:20 Oui.
07:21 Je n'y étais pas.
07:24 C'est le cours de la Martinique, ça s'est produit, je ne peux pas vous apporter plus
07:34 de précisions, voilà.
07:35 Bonne dernière question.
07:36 Alors.
07:37 Madame, vous abondez la chronique, et je n'entends pas abonder cette chronique-là,
07:48 enfin, c'est pas, à mon avis, c'est pas le lieu.
07:51 Je ne répondrai pas, et je ne commenterai pas les déclarations des uns et des autres.
07:58 Je vous ai dit ce que j'en pensais, ce n'est pas le rôle d'un maire de ce IC à ce niveau-là,
08:03 surtout en raison de la gravité des faits, et du fait que je suis d'abord un maire,
08:08 comme tous les bordelais, choqué, qui actuellement n'entendent pas partager les préoccupations
08:13 qui sont les vôtres, et qui me paraissent totalement décalées.
08:16 Voilà.
08:17 Est-ce qu'il y a d'autres questions ?
08:19 Est-ce que ces tests en augmentation à bord d'eau, c'est-à-dire que, en attendant,
08:23 ces tests, on peut en parler à la réalité, est-ce que ces tests en augmentation à bord
08:27 d'eau, ils peuvent être encore en train ?
08:29 Je sais que vous allez avoir une communication en fin de matinée de la part de la procureure
08:34 de la République, des forces de police, et je crois aussi le préfet, donc vous aurez
08:39 des commentaires beaucoup plus avisés que les miens, de la part des personnes en charge
08:45 de la sécurité publique, donc je leur laisse vous donner la primauté de leur déclaration.
08:51 Voilà.
08:53 Bon, écoutez, merci.

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