Jean-Michel Fauvergue sur Michel Pialle : «Il y a des aveux corroborés, c'est très important»
Jean-Michel Fauvergue sur Michel Pialle : «Il y a des aveux corroborés, c'est très important (...) Quand vous donnez l'endroit où se trouve le corps et celui où se trouve l'arme, c'est corroboré»
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00:00 Donc vous le confrontez un peu à ces contradictions-là,
00:03 et au fur et à mesure, vous le prenez en main psychologiquement,
00:06 malgré la présence de l'avocat,
00:08 mais l'avocat n'a pas le droit d'aller au fond,
00:11 ne connaît pas le sujet au fond,
00:13 il est là pour faire respecter juste les droits de l'audition,
00:17 et vous arrivez comme ça à mettre un certain nombre de pressions,
00:21 et vous arrivez à un résultat,
00:23 et là il y a une très belle enquête de la part des gendarmes,
00:26 avec un aveu, mais un aveu, des aveux qui sont corroborés.
00:29 Ça c'est très important, ça veut dire quoi ?
00:31 Ça veut dire que l'aveu a été donné dans ces circonstances.
00:35 Parce qu'un aveu n'est pas une preuve.
00:37 L'aveu n'est pas une preuve, non.
00:38 En donnant, mais quand vous donnez l'endroit où se trouve le corps,
00:43 et l'endroit où se trouve l'arme qui a tué la victime,
00:48 à ce moment-là, ces aveux sont corroborés,
00:51 et c'est quelque chose d'important.
00:52 On rentre dans une deuxième phase maintenant,
00:54 c'est que vous avez vu que le mis en cause a changé de stratégie,
01:01 il plaide maintenant l'accident,
01:04 et donc ça va être au juge d'instruction de l'auditionner,
01:07 parce qu'à partir du moment où il est mis en examen,
01:10 les officiers de police judiciaire n'ont plus le droit de l'auditionner,
01:13 et ça sera le juge d'instruction qui va l'auditionner.
01:16 Par contre, les OPJ ont le droit de faire d'autres actes de perquisition,
01:20 sur la demande du juge d'instruction par commission organique.
01:22 Alors je vous...
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