Avec Hervé Godechot (ARCOM)
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NewsTranscription
00:00 Sud Radio Média, 10h10h30, Valérie Exper, Gilles Gansman.
00:05 Bonjour Gilles, bonne fête !
00:07 Ah parce que c'est la fête de la radio !
00:10 Mais oui, c'est la fête à nous tous !
00:12 Et aux auditeurs ! Que serait la radio sans les auditeurs ?
00:15 Absolument, excellente idée lancée par Olivier Mestre, président de l'Arcom.
00:19 C'était en 2020, donc les 3 ans, c'est déjà une fête qui prend bien.
00:26 Et on reçoit ce matin Hervé Gauthier, bonjour.
00:30 Membre du Collège de l'Autorité de Régulation de la Communication Audiovisuelle et Numérique, donc c'est l'Arcom.
00:36 Vous êtes l'un de ces sages, et vous êtes en charge plus particulièrement du groupe de travail Radio et Audio Numérique.
00:44 Et vous êtes également vice-président du groupe de travail Édition et Distribution des services de télévision et de médias audiovisuels à la demande.
00:51 Alors, vous étiez venu...
00:52 Ça fait très austère, tout ça. Déjà on ne dit plus trop "sage" maintenant, on parle des conseillers, c'est largement suffisant.
00:59 On va laisser le terme de "sage" au Conseil Constitutionnel.
01:02 Mais c'est les mots, c'est les termes qui étaient employés.
01:04 Oui, c'est vrai, mais maintenant on n'utilise plus trop ça.
01:07 Et puis oui, je suis en charge de la radio et de la télévision à l'Arcom.
01:10 Et donc on va parler de la radio numérique. Je vous disais hors antenne, vous étiez venu l'année dernière pour nous parler du DAB+
01:16 dont on ne savait pas trop trop bien ce que c'était.
01:19 Et vous allez nous raconter que cette année a été, vous nous l'aviez annoncé, vraiment l'année du DAB+, une explosion de l'écoute en DAB+.
01:27 On va y revenir dans un instant, mais d'abord c'est le...
01:29 Et puis à noter que dès l'année prochaine, SID Radio sera sur toute... enfin, couvrira presque 80% de la France grâce au DAB+.
01:38 Grâce au DAB+, mais déjà on est très content grâce maintenant à Internet.
01:43 Je le répète, 800 000 auditeurs sur YouTube, c'est formidable.
01:47 C'est une formidable bonne nouvelle qu'on a appris il y a quelques jours.
01:50 Alors Gilles...
01:51 Vous ressemblez à la radio de demain, c'est-à-dire un pied dans la radio numérique terrestre DAB+ et un pied sur l'écoute sur Internet.
01:59 Sur Internet, beaucoup de gens écoutent sur leur portable.
02:01 Aujourd'hui on va parler de ces nouvelles... de ces nouveaux modes d'écoute justement de la radio.
02:08 Gilles, c'est le zapping maintenant.
02:10 Sud Radio Média, l'instant zapping.
02:13 Je vous ai fait un zapping pour que vous puissiez réagir et un zapping média, vous allez voir.
02:18 Hier en Italie, c'était la cérémonie d'enterrement du Cavaliere Silvio Berlusconi.
02:23 Et toutes les chaînes de radio et de télévision étaient évidemment en édition spéciale, comme la constatait Quotidien hier.
02:29 Sur la chaîne Canal et Cinq, fondée par Berlusconi lui-même, un bandeau noir a même été apposé au logo de la chaîne.
02:35 Partout, le noir était de rigueur sur les tenues des animateurs, sur les plateaux, dans les écrans, avec des jingles spéciaux façon funérailles royales.
02:42 Et le convoi funéraire a été suivi en moto et en hélico jusqu'à la cathédrale de Milan où l'attendait des milliers de personnes et beaucoup de supporters du Milan AC.
02:55 "Où présidente est le solo ? Où présidente est le solo ?"
03:03 "Vous aimez la télévision Berlusconi ? Et ça a changé beaucoup de choses d'arrivée de la Cinq, on en a parlé un petit l'un."
03:09 "C'est ça, ce qu'il faut dire. Alors la Cinq, ça a bien commencé, ça a mal fini, tout le monde s'en souvient.
03:15 C'était quand même une époque particulière, ça ouvrait vraiment la voie à une nouvelle forme de consommation de la télévision,
03:23 même si après on s'est recentré sur quelque chose d'un petit peu plus... d'un petit peu moins... comment dire... d'un peu plus sérieux, voilà, pour tout dire.
03:30 Et puis, oui, Berlusconi, c'était tout à la fois une personnalité politique et c'était surtout une personnalité de média, un homme de média,
03:39 très controversé sur plein de sujets, on le sait, mais enfin, bon, voilà, il a marqué son époque."
03:45 "Oui, il a marqué son époque, ça a changé beaucoup de choses, dont la publicité d'ailleurs."
03:48 "Hier, c'était la fin du procès de Jean-Marc Morandini. Alors, si c'est news, il est resté plutôt discret, sa concurrente BFM et son patron Marc-Olivier Faugiel,
03:57 qui à un moment a été cité par Jean-Marc Morandini dans ses affaires, et bien ils ont multiplié...
04:02 "C'est-à-dire ?"
04:03 "Il a fait une conférence de presse où il avait parlé de Marc-Olivier Faugiel et également, j'ai un trou de l'animateur de..."
04:11 "Mais je ne comprends pas, il a impliqué Marc-Olivier Faugiel dans son histoire ?"
04:14 "Oui, c'était lui qui était derrière l'histoire. Vous ne vous rappelez pas la conférence de presse qu'il avait faite ?"
04:17 "Non, mais c'est justement, c'est pour ça que je voulais que vous précisiez..."
04:19 "Bien sûr, il avait parlé dans la conférence de presse qu'il y avait deux personnes qui étaient derrière les révélations et les accusations.
04:26 Donc évidemment, il y a eu une concurrence entre les deux, vous vous souvenez de ce moment-là ?
04:30 Et évidemment, ils ont multiplié les duplexés et les reportages.
04:34 Hier, eh bien, on vous a mis les deux parties qui s'exprimaient sur BFM."
04:39 Une arrivée au tribunal, tout sourire pour Jean-Marc Morandini, à l'image de son procès.
04:44 Pendant deux jours, celui qui est jugé pour harcèlement sexuel, semble ne pas comprendre ce que la justice lui reproche.
04:51 "Les propositions sexuelles étaient destinées à voir jusqu'où les jeunes comédiens pouvaient aller devant la caméra."
04:56 "Là, il a simplement mis un peu d'eau dans son vin en estimant que les faits n'étaient pas caractérisés
05:00 et que les échanges qu'il avait eus avec le jeune homme qu'il accuse de harcèlement sexuel étaient à l'époque courtois."
05:05 Côté défense, l'avocat des victimes demande une lourde peine à l'encontre du prévenu.
05:10 "On espère vraiment une condamnation exemplaire. Cette audience, c'est l'audience des victimes de Jean-Marc Morandini."
05:18 "C'est News a raison de maintenir à l'antenne ?"
05:20 "Là franchement, c'est la liberté éditoriale. L'Arkom n'a pas son mot à dire sur la question."
05:26 "On est plus dans le domaine du fait divers et puis la justice doit passer."
05:30 "Pardon pour le côté qui peut paraître un peu langue de bois, mais c'est quand même la pure réalité."
05:35 "L'Arkom n'a rien à dire sur le sujet."
05:37 "Vous ne pouvez rien dire si une chaîne décide de mettre à l'antenne un animateur condamné."
05:43 "Non, l'Arkom intervient sur les manquements, non pas d'ailleurs des animateurs, mais auprès des chaînes."
05:52 "Quand il y a un manquement et intervient a posteriori sur ce qui est mis à l'antenne."
05:57 "En l'occurrence, si Jean-Marc Morandini dérape à l'antenne, à ce moment-là, l'Arkom pourrait éventuellement s'en mêler."
06:04 "Mais en l'occurrence, Jean-Marc Morandini a le droit d'être sur une antenne et une chaîne a le droit de le mettre à l'antenne."
06:12 "Après, chacun peut en penser ce qu'il en veut, mais du point de vue de l'Arkom, en tout cas, ce n'est pas dans notre champ à nous."
06:18 Résultat du procès de Vertefout, Valérie, ça a été bien délibéré.
06:22 "Avec six mois de prison, avec sur six requis."
06:24 Hier, c'était le bac de philosophie, une initiative à l'occasion du salon, vous savez qu'en ce moment, il y a le salon de la technologie, VivaTech.
06:32 Une innovation a vu s'affronter le philosophe Raphaël Henthoven, je ne sais pas si vous y suivez.
06:38 "J'ai eu les résultats, surtout."
06:40 "L'intelligence artificielle, l'homme a gagné."
06:42 "Heureusement."
06:43 "11/10 pour l'intelligence artificielle, 20/20 pour le philosophe qui a écrit sur le bonheur, est-il une affaire de raison ? Il était hier, non, c'est à vous."
06:54 "Vous avez planché en même temps que l'outil d'intelligence artificielle, le GPS."
06:58 "Lui, il a mis une minute."
07:00 "Et vous ?"
07:01 "Une heure et quart."
07:02 "Et le résultat, il vous étonne ?"
07:03 "Non, il n'y avait pas de match."
07:05 "Un ordinateur, une intelligence artificielle peut compiler des données à l'infini, le savoir est incomparable, il y a des citations tant qu'on veut, etc."
07:15 "Mais la philosophie, l'enseignement de la philosophie est affaire de cœur."
07:19 "C'est vrai, une minute contre une heure et demie, ça se discute aussi."
07:25 "Oui, parce qu'il a compilé très rapidement, un jour il y aura une radio qui fait qu'avec l'intelligence artificielle, on sera remplacé, Valérie et moi."
07:33 "Non, je pense pas, je pense qu'il y a évidemment beaucoup de fantasmes."
07:37 "Et puis c'est vrai que quand on va sur chat GPT, c'est assez spectaculaire."
07:41 "Mais enfin, la machine reste une machine, l'homme reste l'homme."
07:44 "En revanche..."
07:45 "Vous vous y intéressez à l'Arkham ?"
07:47 "Oui, bien sûr."
07:48 "Ca fait partie du domaine de compétences ?"
07:50 "Bien sûr, parce qu'on comprend bien que l'intelligence artificielle offre à la fois des risques et des opportunités."
07:56 "Les risques, c'est la viralité des fausses informations qui peuvent être encore augmentées via l'intelligence artificielle."
08:03 "Mais les opportunités aussi, c'est que ça peut aider des animateurs, des journalistes à travailler plus vite sur certaines tâches qui peuvent être automatisées."
08:12 "Et pouvoir se concentrer et se consacrer à d'autres choses."
08:16 "Donc il faut ni diaboliser, ni s'enthousiasmer outre mesure."
08:20 "C'est un outil, un outil nouveau et forcément, oui, l'Arkham est intéressé par les évolutions que ça va impliquer."
08:28 "Et qui c'est qui, qui s'est énervé contre l'Arkham ?"
08:31 "Et qui c'est qui, qui s'est énervé sur CNews ?"
08:33 "Bah Pascal Praud !"
08:34 "Il était pas content, puisqu'il avait envie de passer Marion Maréchal."
08:37 "Il aime bien Marion Maréchal."
08:39 "Bah là, à cause de l'Arkham, il a pas pu la passer."
08:42 "Et Marion Maréchal, que je peux pas vous faire écouter pour des raisons de temps de parole."
08:46 "Parce que là aussi, l'Arkham, aujourd'hui, le CSA, c'est ça qui est compliqué aujourd'hui."
08:51 "C'est-à-dire que, je peux pas vous faire écouter la réponse de Marion Maréchal."
08:54 "Parce que, en temps de parole, comme elle représente reconquête."
08:57 "Ce qui est en termes de... comment dire, de vote pas grand-chose."
09:02 "Eh bien, on explose les compteurs."
09:05 "Donc je peux pas, aujourd'hui j'ai pas cette liberté."
09:07 "Intéressant."
09:09 "Qu'est-ce que... ça vous fait rire, Hervé Gauthier."
09:11 "Oui, parce que c'est une interprétation quand même un petit peu particulière des règles de temps de parole."
09:17 "Je veux dire, rien ne lui interdit de passer Marion Maréchal-Le Pen."
09:20 "Enfin, Marion Maréchal, si elle a envie de le faire."
09:23 "Et puis après, il rattrape sur les équilibres de temps de parole."
09:26 "Les temps de parole, c'est quand même un outil qui permet, justement."
09:31 "Non pas de couper la parole, d'empêcher de diffuser tel ou tel propos."
09:36 "Mais de faire en sorte que tout le monde ait la parole, justement."
09:38 "Donc c'est exactement le contraire de ce que dit Pascal Causson."
09:40 "En proportion de ce qu'il représente d'un point de vue électoral."
09:43 "C'est ça, oui c'est normal."
09:45 "En temps normal, en temps hors élection, ce qui est le cas actuellement."
09:51 "On est dans la règle des trois tiers."
09:52 "Il y a un tiers du temps de parole qui est dédié à l'exécutif."
09:55 "Un tiers à la majorité et un tiers à l'opposition."
09:58 "Et donc à l'intérieur de ce tiers de l'opposition, il y a effectivement des équilibres qui sont respectés."
10:04 "Alors en fonction de l'électorat, des sondages, de la formation politique."
10:08 "De la représentation à l'Assemblée Nationale et au Sénat, etc."
10:11 "Alors un auditeur me dit temps de parole, mais pourtant il n'y a pas d'élection."
10:14 "Mais oui, mais il faut savoir que tous les mois, Sud Radio et les autres médias remplissent des feuilles."
10:21 "Des cahiers, des tableaux où on met les temps de parole."
10:25 "Et où on est plutôt très équilibrés, bravo à Sud Radio dans nos choix d'invités."
10:31 "Mais c'est tous les mois, c'est pas qu'en période d'élection."
10:33 "Vous voyez c'est intéressant de vous avoir dit autre chose maintenant."
10:36 "Il ne faut jamais oublier que c'est un facteur de démocratie."
10:38 "C'est ce qui garantit quand même le fait que toutes les formations politiques vont pouvoir prendre la parole."
10:43 "Et que les citoyens vont pouvoir se faire une opinion politique en bonne et due forme."
10:48 "Moi je rencontre très souvent des délégations étrangères qui viennent nous rendre visite à l'ArkHomme."
10:53 "Et il y en a beaucoup qui nous envient justement ces règles du temps de parole."
10:56 "Vous vous souvenez du groupe Texas et sa chanteuse Charlene Spiteri."
11:00 "Elle est de retour pour un nouvel album et elle sera tout cet été."
11:04 "Je ne sais pas si vous faites les festivals de Théodore Léry."
11:06 "Bah elle sera dans tous les festivals, elle a présenté son nouvel album."
11:11 "C'était aussi dans cet avril."
11:13 "Allez comme c'est la fête de la radio, je vous propose d'avoir en direct ce que j'ai entendu dans l'oreillette."
11:30 "Est-ce que vous pouvez me dire ce que vous m'avez dit le réalisateur dans l'oreillette ?"
11:34 "On est en retard."
11:36 "Pas dans tous les festivals."
11:38 "Pas dans tous les festivals, allez on se retrouve dans un instant, à tout de suite."
11:41 "L'invité du jour c'est Hervé Gauthiot, vous êtes l'un des conseillers de l'ArkHomme."
11:51 "En charge du groupe de travail radio et audio numérique."
11:56 "On va parler avec vous de la fête de la radio, c'est aujourd'hui, lancée par..."
12:00 "Aujourd'hui et demain."
12:01 "Aujourd'hui et demain, lancée par Roc Olivier Mestre, il y a maintenant 3 ans."
12:06 "Vous l'avez entendu sur Sud Radio, parce qu'il y a pas mal de bandes annonces."
12:11 "De gigas, d'aménages."
12:12 "Ça consiste en quoi déjà cette année ?"
12:15 "C'est toutes les radios qui souhaitent s'y associer, j'espère toutes."
12:19 "Oui."
12:20 "Et partout sur le territoire, surtout dans toute la France."
12:23 "Y compris dans les territoires ultramarins où il y a beaucoup de radios."
12:26 "Et chaque radio s'empare de la fête de la radio."
12:30 "C'est l'occasion pour les radios de faire parfois connaître des aspects du média."
12:38 "Que les gens ne connaissent pas forcément."
12:40 "Alors il y en a qui vont ouvrir leur studio, les faire visiter."
12:42 "Il y en a qui vont organiser des concerts."
12:43 "Il y en a qui vont se délocaliser et aller faire leur antenne à l'extérieur."
12:48 "Il y a plein de possibilités."
12:50 "Oui, c'est la possibilité aussi pour les auditeurs, une fois par an, de manifester leur enthousiasme."
12:56 "Pour leur radio préférée, mais aussi la radio en général."
13:01 "En se manifestant notamment sur les réseaux sociaux."
13:04 "On a un hashtag #fêtedelaradio, un hashtag #maradio."
13:07 "Voilà, c'est l'idée de se dire que ce média, qui est quand même le média préféré des Français."
13:13 "Qui rassemble 40 millions de personnes tous les jours, ce qui est quand même énorme."
13:18 "Il est dans notre paysage, il est dans notre intimité, il est dans notre vie."
13:22 "Alors on prend deux jours par an pour en parler et le mettre en valeur."
13:26 "Et oui, surtout qu'on peut se dire que les télévisions sont très critiquées."
13:30 "Les chaînes info ou les journalistes ou les chaînes comme TF1 ou autre."
13:36 "Mais la radio, rarement, il y a des critiques ou des attaques."
13:41 "Vous l'expliquez comment ? Parce qu'on a beaucoup de choix ou parce qu'il y a un affectif différent ?"
13:47 "Je crois qu'il y a une relation affective qui est très différente."
13:49 "La télévision, on la regarde, ça peut paraître un peu honaste."
13:53 "Mais c'est une réalité, c'est-à-dire que quand on est devant la télévision, on est devant la télévision."
13:56 "On ne fait rien d'autre et on reçoit ce qui est diffusé."
14:01 "Alors que la radio, qui n'est que du son, elle nous accompagne un petit peu dans tout."
14:06 "C'est-à-dire que, ben voilà, on est chez soi, on a petit déjeuner, on fait sa toilette."
14:12 "Après on part au boulot, on l'écoute en voiture, on peut l'écouter au bureau, on peut l'écouter dans les magasins."
14:18 "Ça fait partie véritablement de notre vie."
14:21 "C'est-à-dire que pendant qu'on écoute la radio, on peut faire autre chose et elle nous accompagne partout."
14:24 "Et puis en plus de ça, ça fait travailler aussi un imaginaire."
14:26 "Parce que, alors, il y a les gens qui sont peut-être en train de nous regarder sur Internet."
14:30 "Oui, c'est ça, c'est ce que je vous disais, la radio est filmée maintenant."
14:33 "C'est pas toujours le cas, il y a plein de gens qui écoutent la radio tout simplement."
14:36 "C'est quand même le principal de l'usage, 80% de la radio est écoutée sur un poste de radio tout simplement."
14:42 "Donc les gens, ils entendent nos voix, ils ne nous voient pas forcément."
14:45 "Ils se font une idée peut-être, une image de ce qu'on est, etc."
14:49 "Donc ça fait travailler l'imaginaire et ça rentre vraiment très intimement chez nous."
14:54 "Et donc du coup, c'est vrai que le baromètre annuel de la Croix le montre bien."
15:00 "C'est que les gens accordent une confiance à la radio qui n'accorde peut-être pas autant à d'autres médias."
15:07 "Pas forcément de manière juste d'ailleurs, mais c'est le cas."
15:10 "Le DAB+, on en parlait comme d'une sorte d'ovni l'année dernière."
15:15 "Et force est de constater que les chiffres aujourd'hui montrent que cette nouvelle manière de diffuser la radio a bien pris dans la population française."
15:26 "Alors, quelques chiffres importants que vous pouvez nous donner ce matin."
15:29 "Oui, alors d'abord rappelez en un mot ce que c'est le DAB+."
15:32 "En fait, c'est à la radio ce que la TNT était à la télévision."
15:36 "C'est-à-dire que vous continuez d'écouter la radio sur un poste de radio avec le signal qui arrive sur une antenne Hertzienne sans avoir besoin d'être connecté à Internet."
15:44 "Mais au lieu d'avoir un son analogique comme c'est le cas pour la FM, vous avez un son de qualité numérique."
15:50 "De bien meilleure qualité, vous n'avez pas d'interférence, vous n'avez pas de grésillement."
15:54 "Vous n'avez pas besoin de chercher la fréquence, vous sélectionnez la radio que vous voulez écouter directement sur un écran alphanumérique."
16:01 "C'est en fait le meilleur des deux mondes, FM et Internet mélangés sur un signal Hertzien."
16:09 "Aujourd'hui, quelques chiffres, on a un Français sur deux qui est, ou qu'il soit en France, est en mesure de recevoir le DAB+."
16:19 "En plus de ça, le déploiement va en s'accélérant puisqu'on va allumer encore 300 sites d'ici, à partir d'octobre."
16:29 "Et jusqu'à début 2024, qui fait que début 2024, on sera à plus de 60% de la population qui recevra la radio en DAB+ s'ils sont équipés."
16:40 "Pour une radio, évidemment, ça coûte pas très cher."
16:43 "C'est pareil, puis toutes les voitures en plus de ça sont équipées."
16:48 "Aujourd'hui, oui, absolument."
16:50 "Maintenant, les voitures neuves sont équipées d'autoradios qui reçoivent le DAB."
16:53 "Et puis c'est aussi un enrichissement de l'offre, c'est-à-dire qu'il y a beaucoup plus de place sur la bande du DAB+ que sur la bande de fréquence de la FM."
17:01 "Donc il y a des endroits où on a beaucoup plus de radios."
17:04 "A Paris, par exemple, vous avez 48 radios qui sont disponibles sur la bande FM, vous en avez près de 105, vous avez plus de 100 en tout cas, qui sont disponibles en DAB+."
17:13 "Donc le double."
17:14 "Le double à Dijon, c'est pareil, c'est le même type de proportion à Lyon, à Marseille, à Nice."
17:20 "Donc on a une offre qui est enrichie, alors certes ça fait peut-être un peu plus de concurrence entre les radios, mais en même temps c'est un média d'offres."
17:27 "Donc on sait que plus il y a d'offres, plus il y a d'audiences, plus il y a des gens qui vont s'y intéresser."
17:31 "Ça veut dire qu'à terme, à un moment, on fermera la FM ?"
17:35 "Oui, moi je crois que c'est tout à fait envisageable et c'est même souhaitable et à vivre surtout comme une opportunité beaucoup plus que comme un risque."
17:45 "Après il faut trouver tous ensemble le chemin pour y arriver, il faut que le DAB+ soit répandu, il faut que tout le monde le connaisse, il faut que tout le monde soit éclaté, il faut que toutes les radios soient sur le DAB+."
17:55 "Mais l'Arkom, en dialogue avec toutes les radios et avec les diffuseurs, est en train de travailler à chercher un chemin pour ça."
18:04 "On est en train de travailler à un livre blanc de la radio qu'on publiera au printemps prochain et qui notamment va être là pour répondre à ces questions et essayer de trouver quels sont les critères à créer pour pouvoir aller vers le tout DAB."
18:18 "Les gens continuent à acheter des postes de récepteurs, parce que beaucoup maintenant, on le disait tout à l'heure, écoutent sur leur portable et autres."
18:26 "Oui, on s'était 4 millions de postes qui sont vendus."
18:28 "2,7 millions de récepteurs radio ont été vendus en 2022."
18:33 "Et pour 2023, on pense qu'on sera plutôt à 4 millions."
18:36 "Mais dedans, ça rentre les assistants..."
18:40 "Non, non, les postes de radio."
18:42 "Que les postes de radio, pas les Alexia et autres, d'accord."
18:45 "Valérie, comme c'est la fête de la radio et qu'on voulait quand même passer quelques sons, mais on est pris un peu par le temps, je voulais vous passer juste..."
18:53 "Vous connaissez Fuse, qui joue avec les Jingles Radio, parce que la radio c'est des Jingles, et bien eux c'est des Techno."
19:02 "Ils aiment la techno et ils ont fait un petit montage avec les Jingles les plus connus d'info de la radio écoutée, c'est formidable."
19:29 "Vous pouvez aller les écouter, ils jouent avec tous les Jingles de la radio, il y a même une partie sur Sud Radio avec..."
19:36 "Tout le temps, il y a plus de nuits passées sur Sud Radio, ça aurait été mieux qu'RTL."
19:39 "Là on a RTL, on a Virgine, mais qui n'existe plus, qui a été remplacée par Aurore 2."
19:46 "Voilà, mais en tout cas..."
19:48 "C'est pour montrer que le Jingle et les Jingles sont aussi une certaine création."
19:52 "Et puis il y a l'excellent dictionnaire amoureux de notre ami Franck Lanou qui est paru..."
19:56 "Aujourd'hui, on vous écoute la radio."
19:59 "Merci à vous, 2h37 en moyenne par jour en 2022 d'écoute."
20:02 "Surtout à 10h."
20:04 "Voilà absolument, merci à vous dans un instant, c'est une des figures de la radio Jean-Jacques Bouchra qui sera avec vous dans un instant."