La secrétaire d'État, qui nie être intervenue dans l'attribution des subventions du fonds Marianne, est auditionnée ce mercredi matin devant la commission d'enquête parlementaire. Les conclusions accablantes d'un rapport administratif mettent à mal sa ligne de défense.
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00:00 J'ai des membres de mon cabinet qui reçoivent M. Sifawi à une reprise lorsqu'il présente un projet.
00:07 Il dit qu'il a un projet de contre-discours sur le cyber-islamisme.
00:12 Et c'est à cette occasion que mon cabinet m'adresse un mail.
00:16 C'est la seule trace écrite que j'ai relative à un rendez-vous entre des membres de mon cabinet et M. Sifawi.
00:22 Et dans ce mail, il m'explique ce projet.
00:25 C'est à ce mail d'alors que je réponds, puisqu'il me détaille les montants du projet.
00:30 Et je réponds, pardon pour la familiarité, mais c'est un échange qui a évocation à ce moment-là personnelle.
00:35 Je réponds ceci, 300 KE d'argent de l'Etat pour ce projet, ça me paraît énormissime.
00:41 C'est ma réponse.
00:43 Et je me réjouis aujourd'hui de l'avoir répondu par écrit.
00:46 Parce que ça démontre bien que j'ai trouvé que ce projet était trop coûteux.
00:50 On me demande mon premier avis, mon conseiller dans une discussion informelle me parle d'un projet.
00:54 Ma première réponse et mon impulsion, c'est de dire c'est trop cher.
00:57 Et donc ensuite s'en suivent des échanges par écrit, qui sont documentés, que l'IGA a eu et que vous aurez également,
01:04 ou que vous avez peut-être déjà d'ailleurs, dans lesquels on discute de ce projet.
01:08 Des membres de mon cabinet soutenant le projet, le détaillant, et le directeur de cabinet rappelant qu'il y a une procédure,
01:17 qu'elle existe, rappelant par écrit les étapes de cette procédure et invitant à ne pas débattre de cette sorte,
01:25 mais à intégrer ce projet dans le cadre du comité de sélection ou en tout cas de la procédure qui existe.