• l’année dernière
Pendant plus de trois heures, Marlène Schiappa a été sous le feu des questions des sénateurs de la commission d’enquête sur le Fonds Marianne. La ministre a consenti reconnaitre « sa responsabilité politique » dans l’attribution de subventions aux associations censées lutter contre les séparatismes mais s’est surtout défaussée sur son cabinet et son administration. 
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Transcription
00:00 Bien sûr, je vous réponds.
00:01 D'abord, en ce qui concerne ma responsabilité,
00:04 je ne me défausse pas, je ne me dérobe pas,
00:06 je suis là devant vous et j'entends endosser
00:08 ma responsabilité, toute ma responsabilité,
00:12 pardon pour la formulation, mais aussi rien que ma responsabilité.
00:15 Que le ministre soit comptable et soit...
00:19 rende des comptes et soit responsable
00:21 devant le Parlement de l'action menée non seulement par lui-même,
00:24 mais aussi par son cabinet, bien évidemment,
00:27 et son administration politiquement,
00:29 c'est bien évidemment normal,
00:31 et c'est pourquoi, bien évidemment,
00:33 je suis là autant que de besoin,
00:35 maintenant et dans l'avenir,
00:37 si vous avez besoin de compléments d'informations ou autres.
00:40 Donc j'ai toujours, en toutes circonstances,
00:42 pris mes responsabilités.
00:43 J'ai énormément de défauts, mais certainement pas
00:45 celui de me dérober.
00:47 Donc je suis là et bien sûr, je vous réponds.
00:49 Dans toute ma responsabilité
00:51 et dans rien que ma responsabilité,
00:54 moi, je n'ai aucune... -Ca me paraît clair.
00:55 Et de même que le mot "coupable"
00:57 n'a pas été prononcé par cette mission.
01:00 -Le mot ? -Coupable.
01:01 Nous, on parle pas de culpabilité, on parle de responsabilité.
01:04 -Ah mais je l'espère bien. Je ne l'ai pas entendu.
01:06 -Non, mais c'est vous qui avez utilisé le mot.
01:08 -Non, mais je parle de responsabilité.
01:10 -Voilà. Restons sur responsabilité.
01:12 -Bien sûr. Et personne n'est...
01:14 Enfin, à ma connaissance, moi, je ne suis accusée de rien.
01:16 Donc bien évidemment, ce n'est pas le sujet.
01:17 Je suis là pour vous aider à établir des faits,
01:20 la matérialité des faits
01:22 au-dehors des commentaires des uns et des autres
01:24 et la chronologie des faits.
01:26 Donc c'est bien là-dessus que j'irai.
01:27 Et d'ailleurs, je n'ai pas non plus à préjuger
01:32 de culpabilité de quelques acteurs que ce soit,
01:34 puisqu'il y a une instruction judiciaire en cours
01:36 qui les concerne, qui ne me concerne pas.
01:38 -Et nous non plus. Et qui ne nous concerne pas non plus.
01:41 -Bien sûr, bien évidemment.
01:43 Donc tout ça pour dire que mon cabinet
01:45 a fait confiance à un acteur,
01:49 qui est à ce moment-là un acteur reconnu de ce sujet,
01:52 qui est M. Sifawi,
01:53 qui est à ce moment-là déjà soutenu par le CIPDR.
01:58 Il y a des rencontres qui sont documentées.
02:00 Il y a un site de M. Sifawi qui s'appelle Islamoscope,
02:04 qui est référencé comme partenaire du CIPDR.
02:07 Et donc il y a vraiment cette antériorité.
02:10 Moi, je veux être très claire sur le fait,
02:12 puisque je réponds pour ce que j'ai fait,
02:15 je n'ai pas connaissance d'autres échanges personnels,
02:18 mais l'IGA et vous-même, et peut-être la justice le diront,
02:22 mais moi, je suis formelle, je vous le dis soucèrement,
02:24 je n'ai à aucun moment demandé ou passé commande
02:29 à ce que M. Sifawi soit priorisé
02:33 ou mis au-dessus de la pile.
02:35 Je n'avais aucune raison de le faire et je ne l'ai pas fait.
02:39 D'ailleurs, le rapport de l'IGA
02:42 est très clair sur ma responsabilité
02:45 dans le cadre du processus de sélection,
02:47 puisqu'il établit qu'après avoir impulsé
02:49 cette politique publique,
02:51 il dit "la ministre s'est effacée du processus de sélection".
02:55 C'est la conclusion écrite dans le rapport de l'IGA.
02:58 - Non, madame.
03:00 Excusez-moi de vous reprendre.
03:02 Le rapport ne dit pas ça.
03:03 - Il y a cette phrase stricto sensu dans le rapport.
03:05 - Absolument pas.
03:06 Il y a juste avant la petite phrase qui est "selon les auditions menées,
03:11 la ministre n'a pas participé".
03:14 C'est tenu à l'écart.
03:15 Mais il y a bien avant la petite phrase
03:18 "selon les personnes auditées".
03:19 - Bien évidemment.
03:20 Mais monsieur le président, par principe...
03:22 - Non, non.
03:23 Et puis d'autre part,
03:24 l'Inspection générale de l'administration,
03:26 son rôle, c'est de contrôler l'administration.
03:28 Elle n'est pas là pour porter un jugement
03:30 de responsabilité politique.
03:32 ...

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