Avec son nouveau magazine commercial "Destination Campagne", Tourisme Loiret propose des visites pour les groupes dans les fermes du département. Un agri-tourisme qui se structure, parfois loin des circuits touristiques les plus connus.
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00:00 C'est le retour de la Nouvelle Éco à 7h19. Camille Dupenoir, on le rappelle, c'est notre rendez-vous chaque matin consacré à l'actualité économique et sociale de notre région.
00:08 Destination campagne, c'est le tout nouveau magazine de Tourisme Loiret. Il nous propose de visiter les fermes de notre département.
00:15 Des visites organisées en groupe à la rencontre d'agriculteurs passionnés dans des communes où les circuits touristiques ne s'arrêtent pas forcément.
00:22 Pour en parler ce matin, on reçoit David Masson, le directeur de Tourisme Loiret.
00:26 Bonjour, l'agri-tourisme c'est comme ça qu'on dit dans le Loiret, est-ce que ça existait déjà ou est-ce que c'est quelque chose de nouveau ?
00:35 Alors pour le département c'est quelque chose de nouveau mais c'est un concept qui existe déjà depuis de nombreuses années,
00:40 notamment en Italie c'est quelque chose qui est très courant.
00:43 Vous avez ressenti le besoin de le structurer chez nous ?
00:45 Ah oui, il y avait eu un besoin et on l'a structuré à l'aide de la chambre d'agriculture.
00:49 C'est un travail qui a pris deux ans, deux années de travail pour essayer de monter quelque chose qui avait un peu de sens.
00:56 Identifier bien sûr les personnes qui veulent participer.
00:59 Une grosse phase d'identification, de rencontre aussi avec les partenaires parce que ça se fait pas comme ça,
01:03 recevoir des groupes on peut imaginer que c'est simple mais en fait pas tant.
01:06 Donc il y a eu une grosse phase de travail qui a été plutôt intéressante.
01:10 Oui parce que là on parle vraiment de visite pour des groupes, pas pour des individuels, pas pour des particuliers,
01:15 on est sur des groupes minimum 20 personnes.
01:17 Oui c'est ça, de 20 à 40 personnes selon les lieux et selon les prestations.
01:21 Mais l'objectif c'est ça, c'est d'éviter l'individuel parce que ce qu'on a remarqué,
01:26 on a fait ça en conjointement avec mon président Frédéric Nérault et le président de la chambre qui est M. Fortin,
01:33 ce qu'on a pu constater au contact des producteurs c'est que ce qui leur manquait le plus c'était le temps.
01:39 Donc on peut pas décemment envoyer une personne pour qu'ils puissent passer deux heures avec un agriculteur, c'est pas possible.
01:46 Mais il faut quand même se préparer à accueillir des groupes, il faut d'un parking par exemple j'imagine ?
01:51 Oui, parking, toilette, ça paraît stupide mais malheureusement c'est un peu comme ça,
01:55 le premier réflexe quand on passe une heure dans un quart, le premier réflexe c'est la pause pipi malheureusement.
01:59 J'ai feuilleté le magazine ce matin, on n'est pas du tout sur un guide classique,
02:03 on est vraiment sur un magazine avec des belles images, des portraits d'agriculteurs,
02:08 pourquoi pas tout simplement en voir listé "vous pouvez aller là et faire ceci".
02:12 Parce que il me paraissait vraiment plus intéressant d'attaquer le coeur de la clientèle par le produit.
02:18 Et de parler du producteur et de son travail et de sa passion nous semblait plus intéressant
02:23 que simplement faire un espèce de listing avec un package à proposer, à 8h vous êtes là,
02:27 vous verrez des lentilles à Nancresse-sur-Imarde, puis après vous irez dans un restaurant, puis vous irez ailleurs,
02:32 ça n'a pas de sens de vendre comme ça.
02:34 Donc on a pensé que, c'est Philippe Ramon, un ancien journaliste de La Rêve, qui nous a aidés à la rédaction,
02:40 et on pensait qu'il fallait quelque chose de plus sensible, quelque chose qui touchait le coeur du producteur.
02:46 - Vous avez déjà quelques réservations, on trouve des fermes notamment d'Outerville, d'Ousson-sur-Loire,
02:52 d'Aigris, de Vannes-sur-Causson, on est un peu loin des circuits touristiques habituels.
02:55 - C'est le but, l'objectif c'est d'irriguer le territoire, c'est pas simplement de...
02:59 On a évidemment des fleurons dans le département touristique qu'on continue à les soutenir,
03:04 mais il y a aussi tous ces petits secteurs qui ont besoin d'irrigation, d'irrigation de flux,
03:09 donc oui, on commence à vendre, on a déjà commencé, pour être très honnête,
03:13 on avait déjà testé le marché l'année passée pour essayer de voir si ça prenait ou pas,
03:17 et on a eu quelques ventes, ça commence à prendre.
03:19 - Destination campagne qu'on peut retrouver aussi sur Internet, puisque c'est comme ça que je l'ai feuilleté ce matin.
03:25 Merci beaucoup d'être venu en parler David Masson.
03:27 - Avec plaisir, merci beaucoup.
03:28 - Bonne journée, merci beaucoup à vous deux.