Au sommaire de ce nouveau numéro de Loire Eco !
Depuis Saint-Héand, La Compagnie des Déboucheurs étend son réseau au national
A Saint-Victor-sur-Loire, La Maison d'Annie s'impose comme un lieu de vie et un écosystème social et territorial
L'actualité économique marquante de la Loire est dans le Punch Eco
L'aéroport d'Andrézieux-Bouthéon peut-il enfin décoller ?
Sans oublier le traditionnel Quiz Eco de la Loire
La Loire a des savoir-faire, Loire Eco se charge de vous le faire savoir !
Depuis Saint-Héand, La Compagnie des Déboucheurs étend son réseau au national
A Saint-Victor-sur-Loire, La Maison d'Annie s'impose comme un lieu de vie et un écosystème social et territorial
L'actualité économique marquante de la Loire est dans le Punch Eco
L'aéroport d'Andrézieux-Bouthéon peut-il enfin décoller ?
Sans oublier le traditionnel Quiz Eco de la Loire
La Loire a des savoir-faire, Loire Eco se charge de vous le faire savoir !
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00:00 Et bonjour et ravi de vous retrouver pour ce nouveau numéro de Loire Éco, votre rendez-vous
00:10 qui met à l'honneur l'économie locale. La Loire regorge de talents économiques et
00:14 cette semaine encore nous avons dégoté des belles initiatives et des innovations
00:19 made in Loire. Nous aurons le plaisir de recevoir sur le plateau un invité qui a trouvé son
00:23 débouché. Il nous livrera ses bons tuyaux pour se développer en franchise et devenir
00:28 une vraie success story nationale pilotée depuis la Loire. Cela va de soi. Nous parlerons
00:33 aussi d'une association qui a trouvé un modèle économique atypique mais vertueux et tout un tas
00:38 d'informations sur les entreprises de notre département. Toute l'actualité de la Loire,
00:42 secouée en un minimum de temps, c'est la promesse de cette émission. Loire Éco,
00:46 c'est l'émission éco positive qui fait du bien. Loire Éco, c'est parti !
00:49 Et voilà c'est parti pour cette émission éco positive comme dirait Sylvain Ogier. C'est
01:11 très important. Voilà tous nos invités qui sont autour de nous, les chroniqueurs. Gilles
01:17 Cahuy est là, bonjour. Bonjour Emi. Alors Gilles ? Alors cette semaine, je vous ai amené un objet.
01:22 C'est vous qui allez nous déboucher quelque chose ? Et bien ce n'est pas moi mais on va justement
01:27 parler d'une entreprise qui est spécialisée sur ce volet là, pas dans les bouchons mais d'autres
01:34 d'autres types de bouchons. Donc une société ligérienne qu'on avait reçue d'ailleurs il y a
01:39 quelques temps, qui était en plein développement et qui poursuit ce développement avec l'extension
01:45 de son réseau. C'est la compagnie des déboucheurs qu'on reçoit sur le plateau et on en parle dans
01:51 quelques minutes. Parfait. Laurent Vido, de quoi allez-vous nous parler ? Ah moi pas de bouchons,
01:54 nous on va parler vivre ensemble et bien vieillir ensemble. Bien vieillir ensemble, parfait. Et bien
01:59 écoutez c'est parfait. Notre invité Benoît, la compagnie des déboucheurs, nous aurons l'occasion
02:03 tout à l'heure de parler avec vous et un autre cofondateur de la maison des déboucheurs de
02:09 votre success story national. On est très content de vous recevoir. Et puis bien sûr Sylvain Ogier.
02:14 Eh oui, salut Rémi, salut à tous les Ligériens. On va faire une étape du quiz éco-ligérien pour
02:18 gagner le fameux trophée comme chaque quinzaine. Et puis je vais vous parler d'un sujet qui me
02:23 tient particulièrement à cœur, c'est l'aéroport. Et non, l'aéroport n'est pas mort. On va faire un
02:28 petit point sur l'avenir de cet aéroport. Il va bientôt décoller, c'est ça ? Exactement,
02:31 des pistes pour le décollage. C'est parfait. Je vous laisse la place et moi je me mets à côté
02:34 de Benoît, on va faire le clip avec Benoît. Allez c'est parti. Allez.
02:36 Allez c'est parti pour une nouvelle étape du quiz économique ligérien. Je rappelle le principe à
02:47 nos amis téléspectateurs, c'est découvrir ou redécouvrir. Ça dépend, l'actualité économique
02:51 ligérienne. Tout en s'amusant, je vais poser des questions en espérant avoir des réponses de la
02:56 part de nos chroniqueurs. Deux équipes vont s'affronter aujourd'hui. À ma droite, Caillou
03:03 et Lavino. On va tester les buzzers, messieurs. Et de l'autre côté, Magan, Pupier, on teste les
03:08 buzzers. C'est parti, c'est parti pour quatre questions comme à l'habitude. Allez, première
03:15 question, on va parler de la société ABC Minet. Vous connaissez la société ABC Minet, c'est la
03:20 famille Giraudet dans la vallée du Gier, troisième génération de cette entreprise familiale. 70
03:25 salariés et 20 millions d'euros de chiffre d'affaires, donc une belle boutique. Ils sont
03:29 en train de proposer une innovation matérielle dans le domaine de l'échafaudage. Et bien laquelle ?
03:33 C'est une bonne question. C'est une bonne question. Merci. Deux mémoires, je crois. Un échafaudage qui
03:41 se déplie. Oui, alors c'est ça. La bonne réponse, c'est que c'est un échafaudage en aluminium. C'est
03:47 une nouvelle matière qui va permettre effectivement, qui va être facile à assembler, facile à
03:51 démonter, qui va être ergonomique et pratique, facile à stocker. C'est ça, l'innovation pour ABC
03:57 Minet. Pour rappel, ils proposent de la vente d'échafaudage, mais aussi de la location. Et
04:01 écoutez bien, ils ont 250 000 m² d'échafaudage disponible à la loque et stocké. Donc voilà,
04:08 pour la société ABC Minet, et bonne réponse de Laurent Vinault. 1-0 pour Vinault-Cauella.
04:14 Seconde question, c'est parti. Nous cherchons le nom d'une entreprise qui vient de fêter ses 100
04:19 ans. C'est pas mal. Direction Saint-Etienne et plus particulièrement le quartier de Terre-Noire.
04:24 C'est la quatrième génération. Actuellement, une dizaine de salariés. Je sens que Laurent Vinault
04:30 a révisé ça. Il est chaud comme une baraque à frites. - Vous lui avez donné les réponses ?
04:34 - Il a révisé. Alors, il y a 100 ans, c'était simplement un petit endroit d'un hectare et demi
04:39 quand même. C'est quoi alors, Laurent Vinault ? - Je pense à une boîte de paysage. - Ouais,
04:42 bonne réponse. C'est qui ? - Mais je sais pas. - On va dire M. Paysage. - Non, la bonne réponse,
04:48 c'est une boîte de paysage. C'est la société Girond-Bourdon, qui a été créée à 100 ans au
04:53 départ. C'était quoi ? C'était essentiellement entretien de cimetières, les magasins de fleurs,
04:56 pépinières, mortuaires. Depuis 2007, c'est transformé uniquement en création et entretien
05:01 d'espace vert. C'est David, le dirigeant actuel. Et les 100 ans auront lieu le 2 juin. On le voit à
05:07 l'écran, David Girond-Bourdon. Les 100 ans auront lieu le 2 juin. C'est quand même sympa,
05:13 les entreprises en plein air avec des générations qui succèdent. - C'est l'entreprise qu'on voit
05:17 depuis l'autoroute. - Exactement, depuis l'autoroute, sur la droite. C'est une bonne
05:20 réponse. 2-0 pour l'équipe Vino Cauela. Il faudrait peut-être vous réveiller, messieurs à gauche.
05:25 - Oui, on va essayer. - Allez, on continue. Troisième question,
05:30 save the date. Retenez la date, plutôt en français. Je vous parle d'un événement qui aura lieu du 6
05:35 au 8 juin au Zénith de Saint-Etienne. C'est la deuxième édition organisée par ELOPS,
05:40 qui veut dire Emploi Loire Observatoire, en partenariat avec d'autres structures,
05:44 notamment comme mon club d'entreprise, Ester. Et je salue. Alors Rémi ? - Talent et métier.
05:48 - Bonne réponse de Rémi Pupier. C'est le forum Talent et métier. L'idée, c'est de faire découvrir
05:53 aux collégiens et aux demandeurs d'emploi les nouveaux métiers, notamment dans le domaine de la
05:57 métallurgie, du bâtiment, de l'industrie, mais aussi des adultes en reconversion professionnelle.
06:03 On va être guidés pendant deux heures par un accompagnant qui va vous faire faire de la réalité
06:07 virtuelle, qui va vous faire faire des démonstrations en temps réel, des time-lapse, de l'immersion pour
06:14 les jeunes. L'idée, c'est vraiment un parcours accompagné pour donner envie aux jeunes de se
06:18 diriger vers ce type de filières et de carrières qui sont parfois un peu délaissées par ces jeunes-là.
06:22 Les inscriptions sont gratuites, donc je vous invite à y passer du 6 au 8 juin au Zénith de Saint-Etienne.
06:28 Talent et métier, mon avenir professionnel. - Parfait. - Bonne réponse de Rémi Pupier.
06:32 - Vous pouvez le redire, s'il vous plaît, pour une fois ? - Bonne réponse de Rémi Pupier.
06:36 Alors, il y a deux "1", vous le savez, on fait un "all in" sur la dernière question.
06:41 Et donc, on va tout miser sur cette dernière question. Celui qui répondra remportera le fameux
06:47 trophée Loraco, je vous rappelle, la société Je suis art, qui nous a offert ce très beau trophée.
06:53 Allez, quatrième question. Pour conclure, nous recherchons des pays. Alors, on parle d'un
06:57 événement planétaire international que vous connaissez sans doute, qui s'appelle la Coupe du
07:01 Monde de rugby. Et bien oui, elle approche, puisque le World Rugby Tour a présenté les offres
07:07 hospitalité aux entreprises stéphanoises, qui vont pouvoir inviter des clients et des partenaires.
07:10 Ces matchs auront lieu à l'automne au Stade de Foy-Guichard. Il y aura quatre matchs. Et bien,
07:16 je vous demande quels sont les pays qui vont venir au Stade de Foy-Guichard.
07:18 - Ah, dur ! - J'en donne un, c'est tout, l'Australie.
07:22 - Bon, l'Australie, c'est facile, puisque l'Australie sera résidente et va résider pendant
07:26 toute la Coupe du Monde de rugby à l'hôtel La Charpignère à Saint-Gallemier. Donc, ce sera une
07:30 équipe résidente dans notre région. C'est un point pour le Rambino.
07:33 - Donc, bonne réponse, Vino Cailleux, là. - Non, c'est pas une bonne réponse. On va voir
07:36 ceux qui découvrent les pays qui vont venir jouer. - Italie.
07:38 - Italie, bonne réponse. - Écosse.
07:41 - Non. - Ah, il y a des îles. Il n'y a pas les îles
07:44 de Songar ? - Ferroé.
07:44 - Non. - Il l'a dit, il faut taper.
07:46 - Il faut taper. - Ferroé.
07:48 - Non. - Argentine.
07:50 - Oui, Argentine. Deux réponses. - Il y a les îles...
07:54 - Alors, je vais vous donner les réponses, parce que vous bloquez un peu. Et on donnera le point
08:00 quand même à l'équipe publique à donner deux bonnes réponses. Les quatre matchs sont les
08:03 suivants. Italie-Namibie le 9 septembre. Ce sera le premier match. Australie-Fiji,
08:08 les îles Fiji le 17 septembre. Argentine-Samoa le 22 septembre. Et enfin, Australie-Portugal
08:14 le 1er octobre. J'incite les entreprises du territoire à se rapprocher, s'ils le souhaitent,
08:18 pour inviter des collaborateurs. Je vous rassure tout de suite, ça pique un peu au niveau du prix.
08:21 C'est très, très cher, mais c'est un bon moment. Les Coupes du monde de rugby en France,
08:25 il n'y en a pas tous les jours. Et donc, on voit à l'écran les matchs qui auront lieu à Saint-Étienne.
08:29 - Il y a même une agence d'intérim qui recrute des gens pour faire le service des boissons,
08:34 etc. Puis les bénévoles, je crois que c'est complet, ça y est ?
08:37 - Oui, alors il y a de nombreuses agences qui recrutent parce qu'il y aura besoin d'une très
08:40 grande main d'œuvre pour la buvette, pour les VIP, pour l'accession des touristes,
08:44 puisque ce sera un bon moment aussi pour le développement économique du territoire.
08:47 Donc, il y a beaucoup d'agences, effectivement, qui recrutent, que ce soit des intérim ou des
08:51 agences de profil. Voilà, donc, bonne réponse de Rémi Pupier. Je vais offrir, tiens, le trophée
08:57 à Benoît Magan. Voilà. - Merci.
08:59 - Merci à tous pour cette nouvelle étape du Quiz Eco. Et puis, je vous retrouve lors d'une prochaine étape.
09:05 [Générique]
09:10 - Alors, nous revoilà sur ce plateau pour pouvoir rencontrer Gilles Cayuela.
09:16 Gilles Cayuela, une pépite. - Si on vient pour me rencontrer, c'est un honneur.
09:20 - Mais si, mais Gilles, vous nous aviez présenté déjà il y a quelques années cette société,
09:25 en disant "ça veut devenir une franchise". On avait vu, il y avait des signes très coqueurs.
09:30 - Ils avaient déjà démarré leur réseau de franchise et c'était en développement.
09:33 Et là, ça a vraiment pris une ampleur. - On voyait déjà une communication, quelque chose de novateur,
09:36 quelque chose d'innovant, quelque chose de bien cadré, quelque chose qui était fait
09:39 pour pouvoir rayonner partout en France. Pari gagné. - Et ça fonctionne, effectivement.
09:43 La Compagnie des Déboucheurs, donc société spécialisée dans l'assainissement et le curage des canalisations,
09:47 qui a vu le jour à Saint-Étienne en 2016, à l'initiative de deux amis d'enfance,
09:51 donc Benoît Magan et Grégory Bonhomme. Donc, fort du succès de ce démarrage,
09:57 vous avez, au bout de deux ans, lancé votre réseau de franchise et ouvert la première franchise
10:02 en juillet 2018. Ça, c'est pour le petit rappel. Aujourd'hui, c'est 87 agences en France,
10:08 150 000 clients, un peu plus de 150 000 clients, un chiffre d'affaires de 19 millions d'euros en 2022,
10:13 en progression de 54 %, ce qui est énorme, et 101 salariés en comptant l'ensemble
10:19 des collaborateurs sur le réseau. Bref, une belle ascension que vous comptez,
10:25 bien entendu, poursuivre et avec une ambition nationale, une couverture nationale en 2025.
10:31 Alors, Benoît Magan, peut-être on va commencer par vous. Comment expliquez-vous cette success story ?
10:37 Je pense que ça passe déjà par notre stratégie, simplement. Dans notre métier,
10:42 on avait quand même une grosse problématique à la base. C'était quand on avait une canalisation de bouchées,
10:46 on ne savait jamais à quelle sauce on allait se faire manger, un petit peu le syndrome du cérébrier parisien.
10:50 Et finalement, en emmenant de la transparence dans nos prix, en emmenant de la qualité de service, surtout.
10:56 C'est des forfaits. On sait d'emblée ce que ça va nous coûter. Il n'y a pas de mauvaise surprise.
11:00 Non, il y a trois forfaits qui sont assez simples à comprendre. Pas de frais de déplacement, pas de majoration soir et week-end.
11:05 La prise de rendez-vous se fait dans les 20 minutes. Et puis, surtout, ce qui pèse aussi, je pense,
11:10 c'est qu'on audite chacune de nos factures avec une boîte qui est aux normes AFNOR.
11:14 Ce n'est pas Trosspilot ou une autre boîte étrangère qui surfe un petit peu avec les lois de la DGCRF.
11:20 Donc là, on est assez carré, 9,9 sur 10, 40 000 avis clients positifs. Donc, c'est quand même plutôt pas mal.
11:25 Oui, les chiffres parlent d'eux-mêmes. Alors parlons chiffres, justement, 87 agences aujourd'hui.
11:30 Combien de nouvelles agences franchisées comptez-vous ouvrir cette année et puis peut-être dans les années à venir
11:35 pour atteindre cette envergure et cette couverture nationale ?
11:39 Alors, cette année, ce sera 18 ouvertures, avec une belle croissance organique parce qu'on a mis en commande 60 véhicules.
11:45 Donc, on a pas mal de techniciens qui vont arriver en tant que salariés aussi. Donc, ça, c'est quand même un beau signal.
11:52 Et puis, on va arriver entre 120 et 140 agences courant 2025. Je pense que là, on aura un maillage complet du territoire.
11:59 Et monter en charge à 300 techniciens, voire plus.
12:02 En termes de chiffre d'affaires, ça vous amène où, cette roadmap, à peu près ?
12:05 Pour l'instant, on est en, on va dire, on vise 50 millions et puis on espère que ça ira plus loin. On se donne les limites.
12:13 Le maillage national, les 140 agences 2025, c'est à peu près cet ordre de grandeur-là, les 50 millions d'euros de chiffre d'affaires.
12:20 Alors, on a vu, Rémi a évoqué tout à l'heure, le côté communication un petit peu décalé.
12:28 Je vous propose justement de voir l'une des dernières communications que vous avez faites avec des tutos, des petits tutos, mais des tutos assez sympas.
12:36 Très.
12:37 Salut la compagnie. Bon, aujourd'hui, c'est la merde.
12:41 Bah oui, t'es chez toi, tu te laves les dents et tu vois que l'eau stagne dans ton lavabo.
12:45 Ça me merde.
12:46 Donc t'as le seum. Et c'est normal parce que ça fait chier, mais bon. Pas le temps de faire le fragile, je vais te montrer comment décrasser ton siphon en deux deux.
12:55 T'ouvres ton placard sous le lavabo, tu prépares ton seau, tu dévises ce bitouniou. Fais bien gaffe à pas perdre les petits joints, là.
13:11 Et celui-là, tu le fumes pas ?
13:12 Non, parce que je te connais, hein.
13:14 Après t'as ce truc dans les mains. Alors c'est crade, ça schlingue, mais c'est normal, hein, on est tous faits pareil.
13:20 Alors tu rinces, c'est vert. Et si t'es du genre maniaque, tu peux même y aller à la brosse à dents.
13:25 Bon après tu joues pas au con, tu la jettes, hein.
13:28 Et t'as plus qu'à tout remettre en place, et t'es bon.
13:31 Alors ? C'était pas la mort non plus ?
13:33 Ok, mais pourquoi vous m'avez appelé ?
13:42 Tu vas à la salle un peu, hein ? Non, parce que t'es tantier, en vrai.
13:46 Donc voilà, on l'a vu, bel exemple.
13:53 Des tutos comme ça, y en a 4-5, c'est ça ?
13:55 Y en a 4-5. L'idée c'était un peu de dédramatiser la situation, parce qu'on fait face à une situation d'urgence pour nos clients qui sont souvent en panique,
14:02 et nous on a essayé d'app...
14:04 Parce que là on a pris une profession qui était très obscure, et on a essayé de rendre sexy la profession.
14:09 En fait, pour vraiment dédramatiser la situation auprès de nos clients finaux.
14:12 L'idée de ces tutos, c'est surtout parce qu'on va répondre à la question "comment ?"
14:15 et c'est les choses les plus consommées sur Internet aujourd'hui.
14:18 Et ça permet d'introduire la marque avec un peu de sympathie.
14:21 En tout cas c'est réussi, parce que vraiment, une communication décalée qui percute et qui reste en tête.
14:27 Alors on va revenir sur le développement du réseau de franchisés.
14:30 Le plus dur c'est finalement pas de recruter des franchisés, mais c'est plutôt de les former.
14:34 Jusqu'à présent vous faisiez ça depuis votre siège social à Saint-Étienne,
14:38 mais là, avec l'expansion en cours, on imagine que vous allez être un petit peu à l'étroit.
14:43 Donc vous avez un projet de déménagement d'un nouveau siège social, qui fera aussi centre de formation.
14:48 Expliquez-nous, et quel est le montant de l'investissement derrière ?
14:51 Donc effectivement, depuis le mois de mai 2022, on a investi dans les locaux des anciennes écuries du château de Samone et les Zouls,
14:58 qu'on est en train de réhabiliter pour pouvoir accueillir nos futurs locaux, parce qu'on avait besoin d'espace.
15:03 Très clairement, la compagnie des Bouchers, c'était deux personnes jusqu'à 2020, 14 embauches depuis mai 2020.
15:09 Donc on est un petit peu à l'étroit dans nos locaux actuels, et on avait besoin d'espace pour pouvoir accueillir tous nos téléconseillers,
15:15 parce qu'on traite 100% des appels clients.
15:17 Toute notre animation en réseau, qui aujourd'hui, c'est deux personnes, bientôt trois,
15:21 qui rayonnent sur toute la France pour aller aider nos franchisés à se développer et à maintenir leur croissance.
15:26 Tout ce qui est aussi communication, parce que ça prend du temps et ça n'a besoin de personne pour toute notre communication.
15:32 Donc oui, on avait besoin de ces nouveaux locaux.
15:34 C'est un investissement, grosso modo, à hauteur de 2 200 000 euros.
15:37 Et ce sera un bel outil, parce qu'en fait, on forme, on reçoit nos franchisés qui sont logés au sein de ces locaux.
15:44 Tout le monde va venir du coup à Saint-Bonnet-les-Zouls pour être formé, pour prendre son poste après avec son petit camion et partir sur les routes de France.
15:52 Exactement. Ça fait partie, les bureaux sont un outil à part entière de notre politique.
15:58 Si vous voulez, tous nos franchisés vont subir une formation en nos locaux, on les loge.
16:02 Ça leur évite d'avoir beaucoup de stress, comment se loger pendant le renouveau.
16:06 C'est une remise en question complète de sa vie professionnelle, de sa vie familiale.
16:10 On leur évite ce stress en les accueillant complètement et à part entière dans nos locaux.
16:14 Et ça leur fait partager toute l'expérience compagnie des boucheurs.
16:17 Ça leur permet de s'apprégner de la marque à 100%.
16:19 J'ai cru comprendre qu'il y avait une piscine dans les anciens locaux. Est-ce qu'il va y avoir aussi une piscine dans les nouveaux ?
16:25 Il y a toujours une piscine dans les locaux de la compagnie des boucheurs. On a besoin d'eau, ça fait partie.
16:30 C'est un moyen aussi de les former aux problématiques de canalisation.
16:33 Ça fait partie de la marque employeur surtout et ça attire aussi nos intégrés, nos employés actuels.
16:39 On a une philosophie de l'entreprise qui est différente de ce que nous avons connu dans nos anciens métiers tous les deux.
16:48 Notre politique c'est de prendre du plaisir en travaillant et de replacer la valeur travail au sein de la vie de chacun.
16:55 Si j'ai un conseil à vous donner, je ne suis pas plombier, mais quand vous vidrez la piscine, il faut la rincer sévère.
17:02 Petite question, aujourd'hui est-ce qu'il y a un profil type pour devenir franchisé au sein de la compagnie des boucheurs ou pas forcément ?
17:15 Aujourd'hui on va quand même positionner les personnes qui sont plus promoteurs, développeurs, commerciaux dans ce sens-là.
17:23 Parce que simplement on a une stratégie de communication qui pousse de plus en plus, la notoriété est grandissante.
17:29 Le boulot arrive, on a encore plus de tête pour réfléchir, on a un peu plus de sang maintenant.
17:34 On va tous dans le même sens, les idées fusent et il faut les mettre en place.
17:37 Et il faut à côté de ça se structurer pour pouvoir absorber le travail.
17:41 Et donc forcément se structurer, ce n'est pas être simplement franchisé.
17:45 Finalement, c'est aussi manager des personnes, se développer, aller chercher un petit peu de l'événement.
17:50 Donc en fait aujourd'hui, les premiers acteurs, les pionniers des franchisés de la compagnie des boucheurs qui sont arrivés,
17:57 qui ont entre guillemets posé leurs affaires sur la table pour rentrer chez nous,
18:01 ils n'ont pas les mêmes conditions que ceux qui arrivent là pour l'instant.
18:04 Donc on les a bien accompagnés pendant quatre ans.
18:06 Et ceux qui arrivent là maintenant, ce n'est pas forcément les mêmes profils.
18:09 On leur explique ce qui se passe aujourd'hui.
18:11 Les outils qu'on a mis en place, il va falloir que tu les exploites,
18:13 parce que autrement le boulot qu'on va te chercher, finalement, il va aller chez notre confrère.
18:17 On t'en met pour lui, mais ce n'est pas ce qu'on recherche.
18:19 Oui, ce n'est pas l'objectif.
18:21 Comme dans tous les systèmes de franchise, il y a un droit d'entrée.
18:24 On peut connaître le montant si demain on se dit, tiens, j'ai envie de donner un nouvel élan à ma carrière professionnelle.
18:30 Et si je me lançais, ça coûte combien ?
18:32 En fait, en gros, le droit d'entrée, j'ai plus tôt envie de réfléchir dans la globalité.
18:37 L'enveloppe, elle est de 50 000 euros pour entrer chez nous.
18:39 Donc, c'est une enveloppe qui a été "réfléchie".
18:42 On peut jouer sur quelque chose, c'est le droit d'entrée en lui-même.
18:46 On le fait payer plus ou moins cher.
18:47 Nous, ce qui nous intéressait surtout, c'était de rester dans la délégation d'une agence bancaire locale.
18:51 Comme ça, en termes de rythme de développement, c'était intéressant.
18:54 Et puis, c'était aussi pour donner la chance, finalement, à des personnes qui n'avaient pas forcément un gros budget pour entreprendre.
19:00 Ce dont on a besoin, c'est une motivation et puis c'est l'envie.
19:04 Et quand on a l'envie, après derrière, on croit en soi, ça marche.
19:09 Il y a plein de franchisés aujourd'hui qui...
19:11 Donc, une enveloppe de 50 000 euros pour se lancer.
19:13 Et on peut imaginer l'amortir à quelle échéance ?
19:18 C'est quoi, sous deux ou trois ans ?
19:20 En fait, ça dépend de vous.
19:21 Oui, c'est ça.
19:22 Très clairement.
19:23 Il y en a qui vont mettre quatre ans, il y en a d'autres qui vont mettre l'année.
19:25 Donc, 50 000 euros, vous partez, vous avez une clé avec un véhicule qui est en location, par contre, un package complet de matériel.
19:31 Et vous partez de la formation, quinze jours après, votre première intervention, il est samedi, vous attaquez.
19:36 Vous cherchez encore des franchisés ? C'est le bouche à oreille ou vous participez à des salons de franchise ?
19:43 Typiquement, on a de la chance, on n'a jamais cherché de franchisés.
19:45 C'est les franchisés qui ont cherché à venir chez nous.
19:47 Et là, du coup, vous essayez d'émailler le territoire, il y a des exclusivités sur les zones ?
19:52 Tous nos franchisés ont une exclusivité territoriale.
19:54 Après, on n'a jamais cherché à amener de politique de recrutement.
19:58 On n'est jamais allé chercher à pourvoir certains endroits.
20:01 Ça s'est fait naturellement et après, on a un maillage qui se fait par l'effet tâche d'huile.
20:05 Forcément, on a les grandes villes qui se sont manifestées en premier.
20:08 C'est là où la diffusion Internet est la plus importante normale.
20:12 Et la diagonale du vide qui se dessinait, aujourd'hui, le maillage territoire est en train de se densifier tout seul.
20:17 Ce qui est assez intéressant, finalement, c'est qu'au départ, quand on n'avait pas de notoriété, finalement, c'était les annuaires de franchise qui nous amenaient des leads.
20:23 Et aujourd'hui, finalement, c'est la recommandation.
20:25 Donc, les franchisés qui connaissent de la famille dans le sud, par exemple, qui vont dire "ah ben tiens, je bosse ici, machin, etc. C'est top, je m'éclate, t'es en reconversion, vas-y quoi".
20:34 Donc ça, aujourd'hui, c'est quasiment 60 ou 70% des contacts qu'on a pour les candidatures.
20:40 - Parfait. - Dans un client.
20:42 - Ouais, la meilleure des pubs. Des clients qui deviennent des plombiers. - Qui deviennent des bouchons.
20:47 - Très bien. Merci beaucoup. Merci, Gilles. Encore un bon tuyau.
20:51 Moi, j'aime beaucoup, et à Loire et Co, on aime beaucoup quand il y a des pépites ligériennes qui rayonnent au niveau national.
20:56 En tout cas, bravo pour cette belle progression et puis bon courage.
20:59 Vous revenez dans quatre ans quand vous en aurez 150, 200 peut-être. On sait jamais.
21:02 - Ça marche. Merci pour votre question. - Merci à vous.
21:10 Laurent Vinault, vous allez nous parler d'une structure associative qui est un vrai modèle, à la fois économique et à la fois intergénérationnel, un modèle de vie sociale également.
21:25 On va retenir le modèle de vie sociale. Effectivement, on va parler d'un EHPAD.
21:29 Alors, les EHPAD, c'est un acronyme qu'on utilise très régulièrement, voire quotidiennement, sans nécessairement connaître la définition.
21:37 Alors, derrière l'acronyme EHPAD, vous avez un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes.
21:44 Ce sont donc des structures médicalisées ouvertes aux personnes de plus de 60 ans, à tout le moins sur le papier, il peut y avoir des dérogations,
21:52 qui sont en perte d'autonomie ou qui ne sauraient pouvoir vivre chez eux en parfaite autonomie.
21:58 Et donc, l'EHPAD va leur offrir une prestation globale avec une équipe pluridisciplinaire.
22:03 La prestation globale, c'est à la fois un projet de soins, mais c'est aussi un projet de vie avec le logement, les repas, des activités, des animations.
22:13 L'établissement, l'EHPAD, il peut être sous statut public, sous statut privé, abilucratif ou effectivement associatif.
22:21 C'est le cas de l'EHPAD de la Maison Dany.
22:23 Mais dans tous les cas, l'EHPAD va être sous convention et avec le conseil départemental et avec l'Agence régionale de santé,
22:30 en contrepartie d'un projet de vie et d'objectif de qualité.
22:35 Alors les EHPAD, je vous disais qu'on emploie souvent ce terme.
22:37 Est-ce que vous savez combien il y en a en France ?
22:40 Eh bien, je vais vous donner la réponse, on ne va pas avoir besoin du quiz.
22:43 Il y en a 7500.
22:45 7500 en Auvergne-Rognalle, puis il y en a 940, 125 dans la Loire.
22:50 Et toutes ces structures, associatives ou pas, vont accueillir quelque 650 000 personnes,
22:55 c'est-à-dire une ville un peu moins grande que Marseille, si on additionne tout ça.
22:59 Alors j'ai le plaisir d'accueillir Florence Vicky, qui est effectivement la directrice de cette maison,
23:04 donc EHPAD Maison Dany, structure associative.
23:07 - Elle est située où ?
23:08 - Elle est située en pleine verdure, pas très loin d'ici, à Saint-Victor, au lieu dit Burange.
23:14 Donc un établissement qui peut accueillir 80 personnes, soit en séjour permanent,
23:21 soit en séjour temporaire, c'est-à-dire de 10 jours à 3 mois, soit même à la journée.
23:26 80 places d'accueil et 80 personnes, l'équipe pluridisciplinaire, sous différentes formes de contrats.
23:34 Et j'ajoute pour la présentation que Florence Vicky est également la coordonnatrice
23:40 de l'association Carrefour d'amitié et d'entraide en faveur des personnes âgées,
23:44 qui est donc l'association qui va gérer d'autres maisons de retraite associatives,
23:48 dont celle que vous connaissez, qui est au Chasseur, à Saint-Geneve.
23:51 Alors Florence Vicky, au sein de la maison d'Annie, je l'ai dit, les équipes s'attachent très quotidiennement
23:57 à donner du sens à l'accompagnement et au bien-être de ses résidents.
24:01 Et c'est dans ce but, dans cet esprit, que vous avez développé, mis en place un projet associatif
24:06 qui a cinq axes de développement. Un projet d'établissement, un projet de vie, un projet de soins,
24:12 un projet d'équipe et un projet de qualité.
24:14 Mais ça, c'est pas simplement des déclarations d'attention, c'est votre feuille de rôle.
24:18 Concrètement, c'est quoi ?
24:21 Concrètement, ce que vous avez dit, c'est un fonctionnement déjà sur un projet associatif,
24:27 qui se déroule après sur un projet d'établissement, pour avoir une transparence aussi,
24:33 comme vous avez dit, avec nos tutelles. Parce que ce qu'il faut quand même savoir,
24:36 en tout cas pour ce qui nous concerne, notre budget, c'est 50% d'argent public,
24:40 qui vient donc de l'ARS ou du département.
24:43 C'est variable d'un établissement à un autre, mais nous, en tout cas,
24:47 forcément, ça demande de la transparence.
24:50 Et cette transparence, on la transmet par des auto-évaluations,
24:54 des évaluations externes, des cabinets extérieurs,
24:58 pour après définir un cap, avec des objectifs qui sont vraiment en lien
25:04 avec notre cœur d'activité, qui sont, comme on dit, les incontournables
25:08 par rapport à notre cœur d'activité.
25:11 Et puis, il y a tout ce qui va être normatif ou législatif, du coup,
25:16 pour après accueillir, assurer la sécurité, les soins,
25:20 et maintenir la vie sociale dans l'établissement.
25:24 Donc ça, c'est le fonctionnement et la transparence,
25:29 parce que des fois, on a dit, qu'est-ce qui se passe dans les EHPAD,
25:31 ou comment ils fonctionnent ? Il y a quand même cette notion de transparence
25:34 et de rendre compte de ce qu'on fait, des objectifs qu'on nous fixe,
25:38 et qu'on vérifie si on les atteint ou pas.
25:41 - Ce qui paraît nécessaire, avec, on a vu malheureusement,
25:44 les dernières semaines ou mois qui viennent de passer par rapport au scandale,
25:47 qu'il y a pu y avoir la transparence, c'est ce que souhaitent, à mon avis,
25:49 les familles, vous avez raison.
25:51 - Oui, et cette transparence, je pense que justement,
25:53 elle manquait en direction des familles.
25:55 Très peu de familles ne savent pas, finalement,
25:59 que quand elles versent 2 000 euros par mois,
26:02 dans les EHPAD, la moitié vient de...
26:05 - Qui vient de bailleurs de fonds institutionnels.
26:07 - Donc, on doit cette transparence, en effet, à nos tutelles,
26:10 et je pense qu'il faut la donner aujourd'hui un peu plus aux familles.
26:13 C'est ce qu'on s'est aperçu, c'est ce qui manquait.
26:15 - Et c'est votre modèle associatif qui fait qu'il y a plus de transparents
26:20 par rapport à un modèle privé, ou pas du tout ?
26:23 - Vous vous êtes soumis les uns aux autres,
26:26 aux mêmes devoirs de transparence.
26:29 - Oui, aux mêmes devoirs, parce que ce qu'on appelle une dotation soins
26:32 qui vient de l'ARS va pour tous les établissements privés, lucratifs,
26:35 mais je pense qu'il manquait, et ce qu'ils ont rajouté depuis,
26:39 un certain nombre de contrôles, justement, sur des astuces
26:43 qu'ils ont pu, que le lucratif, des fois, a pu trouver,
26:46 justement, sur des marges arrières, ou des choses comme ça.
26:50 - Question que j'ai tout de suite envie de poser, je suis désolé,
26:53 Julien Bineau, je vous interromps, mais est-ce que le fait d'être associatif
26:56 fait qu'aujourd'hui, par opposition aux activités plus lucratives,
27:00 il n'y a pas ce souci de rentabilité, de rendre des comptes à l'actionnaire,
27:03 et finalement, est-ce que ça assure une qualité de service plus intéressante,
27:06 et en tout cas, est-ce que ça peut éviter des scandales,
27:10 comme on a pu voir chez Orpea ?
27:12 - Je pense que ça protège, en effet, c'est un statut qui,
27:16 évidemment, on ne fait pas de bénéfice, en tout cas,
27:19 et on doit faire aussi en sorte de ne pas faire de déficit,
27:22 qui est aussi très dur, surtout en ce moment.
27:26 Mais je pense que oui, c'est important, je pense que ça nous a mis des valeurs,
27:32 les valeurs, avant, on n'en faisait pas trop cas, on disait,
27:35 "Oui, bon, c'est quoi les valeurs ?" Et en fait, c'est le socle.
27:38 Et ce socle, au niveau des familles et des résidents, aujourd'hui,
27:41 il est important, parce que c'est comme un label, une garantie,
27:44 que tout sera mis en œuvre, et que tous les moyens qui sont disponibles
27:48 auront un objectif de servir aux personnes.
27:52 Après, il y a des entreprises à mission qui leur garantissent aussi, maintenant,
27:58 un petit peu ces possibilités.
28:00 - Si je reviens justement sur le vocable, et on reste dans l'économique et le social,
28:03 mais quand on parle de projet d'établissement, quand on parle de projet qualité,
28:07 quand on parle de projet d'équipe, c'est des choses, finalement,
28:10 qu'on trouve très facilement dans l'entreprise classique.
28:12 Alors si je vous dis que la maison d'Amia n'est pas d'associatif,
28:15 ça doit, j'ai bien dit, ça doit fonctionner comme une entreprise.
28:18 Ça vous choque, ce propos ?
28:19 - Non. Moi, je trouve que... En tout cas, le mot "entreprise",
28:22 il est, ben, dans son sens noble.
28:25 Pour moi, c'est une entreprise, c'est dynamique, c'est innovant,
28:28 et je pense que les EHPAD...
28:29 - Et on y retrouve la transparence et la responsabilité, c'est-à-dire rendre compte.
28:33 - Et du coup, je trouve que les EHPAD, ils ont leur place dans cette catégorie,
28:37 parce qu'on est des experts du grand âge,
28:41 et en parallèle d'une entreprise, ça peut être un savoir-faire particulier
28:46 qu'une entreprise pourrait avoir, et nous, c'est notre expertise du grand âge
28:50 qui peut nous classer, je trouve, dans...
28:53 - Alors, on n'y prête pas souvent attention, mais un EHPAD,
28:56 c'est assez régulièrement le premier employeur de la commune.
29:00 Et dans un EHPAD, comme la maison d'Amia, chaque semaine, va se croiser
29:04 plusieurs dizaines, voire centaines de personnes d'origines différentes,
29:08 des fournisseurs, des clients, des familles, un bibliobus.
29:11 Ça veut dire que vous êtes aussi au cœur d'une économie territoriale.
29:16 Comment est-ce que ce cœur de l'économie, vous vous y sentez, vous vous engagez,
29:20 et quelles contributions vous y apportez ?
29:22 - En effet, c'est beaucoup... J'avais fait un petit calcul sur une semaine,
29:26 à peu près, combien de personnes gravités autour de l'EHPAD,
29:29 ou dans l'EHPAD, c'est à peu près 400 personnes, résidents, familles, salariés,
29:33 fournisseurs, intervenants, tout ce qui est médical...
29:36 - Un vrai écosystème. - Tous les achats, les stagiaires, les bénévoles.
29:40 Donc, quand on le compte, on se dit "mais c'est énorme", en fait.
29:44 Et c'est ce que les personnes se rendent compte quand on y travaille,
29:47 c'est qu'au-delà de l'accompagnement des personnes âgées,
29:49 c'est des interactions multiples, des compétences, des métiers différents,
29:55 et des interactions sociales incroyables. - Donc aussi des emplois ?
29:59 - Des emplois, et il y a une création de valeurs sociales qui sont incroyables.
30:05 Et souvent on s'en rend compte quand on y va dedans, et de l'extérieur,
30:09 on n'a pas cette impression, en fait, que c'est aussi vivant, finalement.
30:13 C'est assez paradoxal de dire qu'un EHPAD est vivant.
30:17 - Donc il y a un lien économique important, il y a un lien familial aussi,
30:20 parce que c'est très ouvert aux familles, on peut même venir, j'allais dire déjeuner,
30:25 à la maison d'Annie, comme on va au restaurant.
30:28 - Alors, ça peut être des projets, il y a des EHPAD qui le font,
30:32 mais nous, après, l'objectif c'est que toute idée peut être soumise,
30:38 et en fait c'est de répondre à des besoins.
30:40 Donc une suggestion, un projet, on se dit "bah pourquoi pas,
30:43 est-ce que c'est réalisable, est-ce que c'est viable ?"
30:46 Et puis économiquement, et après on étudie toutes les demandes, en fait.
30:52 - Des expositions ? - Des expositions, justement.
30:54 Quelle est la spécificité ? J'ai dit qu'il y avait des animations,
30:57 il y avait des ateliers, mais vous avez des animations en interne,
30:59 vous en avez à l'extérieur aussi, avec l'appui de bénévoles.
31:02 Est-ce que vous pouvez nous donner quelques exemples de ce qui caractérise la maison d'Annie ?
31:06 - Des expositions, parce que c'est à la fois pour faire venir un petit peu l'extérieur,
31:12 et puis des expositions, parce que tous les résidents, malheureusement,
31:15 ne peuvent pas se déplacer dans un musée, même si on y va ponctuellement,
31:19 on ne peut pas emmener tout le monde.
31:21 Donc on fait des expositions, et puis c'est aussi le lien avec notre territoire,
31:25 parce que c'est pour mettre en avant des artistes locaux, des peintres, des photographes.
31:31 - On a eu une fanfare, là, dans le jardin ?
31:33 - Oui, donc ça c'est des associations, et qui viennent souvent pour la fête de la musique.
31:38 - Des sorties à Saint-Victor, à la base nautique ?
31:42 - Base nautique, c'est vrai qu'on a un environnement qui est séduisant.
31:45 - Vous êtes vraiment, enfin là où on le voit avec les illustrations,
31:47 comme le confirme Sylvain, vous êtes vraiment engagés dans la vie locale,
31:50 dans la vie territoriale. Par contre, vous n'êtes rien, si je puis dire,
31:53 c'est pas un reproche, sans vos équipes ?
31:55 - Oui.
31:56 - Quel style de management avez-vous ?
31:58 - Les équipes, pour moi, c'est un peu l'image, c'est le cœur du réacteur.
32:02 C'est-à-dire, c'est même souvent ce dont on ne parle pas assez.
32:05 On en parle un peu plus, parce qu'on souffre aussi,
32:08 comme beaucoup de secteurs d'activité, d'une pénurie, d'un manque d'attractivité.
32:13 Mais c'est le cœur du réacteur, et on doit en prendre soin.
32:19 Et je pense que ce cœur, il est sensible à un management agile et bienveillant.
32:25 Alors, ça paraît un peu dans les clichés de dire ça,
32:28 mais au-delà de le dire, c'est de le prouver,
32:31 et c'est de montrer que c'est grâce aux équipes que tout ça est possible.
32:35 - Et justement, quels sont les exemples, les choses que vous mettez en place
32:39 pour permettre à ces collaborateurs de s'épanouir ?
32:43 - Beaucoup de formation, je crois.
32:45 - Oui, beaucoup de formation, beaucoup d'écoute,
32:48 beaucoup de formation, beaucoup d'expérience.
32:51 - Et aussi, une notion de transversalité, c'est que les projets peuvent venir,
32:56 comme là, cette semaine, on met en place une nouvelle activité
33:00 que je ne pensais pas que c'était possible, on va faire de l'escrime adapté.
33:03 Et c'est venu d'un salarié qui pratique ce sport,
33:06 qui en a discuté avec son professeur, qui est formé à l'escrime adapté,
33:10 et en se disant "pourquoi pas ?"
33:12 Donc l'idée vient d'un salarié qui, au départ, même moi je suis surprise,
33:16 et ça vient d'une suggestion, d'un quelque chose qui,
33:20 au départ, nous paraît peut-être un peu loin de ce qu'on peut faire.
33:23 Et ça c'est un exemple, parce que ça commence jeudi,
33:26 donc je ne sais même pas, peut-être ça ne marchera pas,
33:29 mais voilà, on le saura sur notre site internet.
33:33 - Il y a du remue-méninge.
33:35 Ce sera ma dernière question, madame Vicky.
33:37 Le modèle de ce que vous développez depuis plusieurs années,
33:40 depuis 2009, elle existe, cette maison,
33:43 ça devrait être le modèle de la maison de retraite de demain ?
33:46 C'est-à-dire cette véritable communauté que vous venez de nous décrire ?
33:50 - En tout cas, ça doit être un...
33:53 Il peut y avoir plusieurs modèles qui fonctionnent,
33:56 mais en tout cas, il faut qu'il soit ouvert sur l'extérieur,
33:58 il ne peut pas être en retrait.
34:00 Il est en lien avec... c'est un acteur économique fort,
34:03 et on doit faire travailler aussi les acteurs locaux.
34:06 Nos achats se font avec notre environnement.
34:10 - Vous y êtes soucieuse, c'est attentif.
34:12 Par exemple, nos lits médicalisés, on va les acheter aux ateliers du Haut-Forest,
34:16 fabriquer à Saint-Bonnet-le-Château.
34:18 C'est un incontournable, on ne peut pas se permettre d'aller ailleurs.
34:21 On a une société aussi, on fait des essais de prototypage
34:25 avec la société Aina à Saint-Etienne,
34:28 avec Florence Mathieu qui transforme les lieux de vie,
34:31 des EHPAD, qui amènent de l'innovation.
34:34 Justement, d'amener des prototypes et faire avec les usagers,
34:37 enquêtes et retour de ce qu'ils pensent, de ce qu'ils veulent,
34:41 à mon avis, c'est ces modèles qu'il faut mettre en place.
34:44 C'est aller voir les personnes et ce qu'elles veulent pour aujourd'hui et pour demain.
34:49 Et ne pas interroger les générations à venir,
34:51 c'est celles qui sont en place aujourd'hui dans les événements.
34:53 - C'est ça le projet de personnaliser, belle initiative.
34:55 - Belle initiative, merci beaucoup pour cette écoute, cette bienveillance.
34:58 Merci pour le partage de votre expérience, madame Vicky.
35:01 La Maison Dany, c'est à Saint-Victor.
35:04 - Merci.
35:06 [Générique]
35:10 Bonjour, ravi de vous retrouver dans le Punch Éco,
35:13 votre rendez-vous qui percute l'économie ligérienne.
35:16 On attaque avec une info casino.
35:18 La semaine passée, le groupe de distribution a annoncé la démission
35:21 de l'un des membres siègeant au Conseil d'administration, la société Fimalac.
35:26 Cette dernière est associée au milliardaire tchèque Daniel Kretinsky,
35:30 qui ambitionne de prendre le contrôle du groupe de distribution stéphanois
35:33 à la faveur d'une augmentation de capital d'un montant total d'1,1 milliard d'euros.
35:37 En démissionnant du Conseil d'administration de casino,
35:40 la société Fimalac, représentée par son directeur général Thomas Pickmal,
35:44 va permettre aux géants stéphanois de la grande distribution
35:47 d'étudier l'offre de Daniel Kretinsky en toute sérénité,
35:50 en évitant bien entendu tout risque de conflit d'intérêts.
35:53 Pour rappel, Casino est endetté à hauteur de 6,4 milliards d'euros
35:56 et peine aujourd'hui à rassurer les marchés sur sa capacité à se désendetter
36:00 et trouver un modèle économique pérenne.
36:03 On poursuit ce punch éco avec la société Fernandez SA.
36:07 Implantée à Mabli, cette société familiale,
36:09 historiquement positionnée comme équipementier de produits inoxydables de grande hauteur,
36:14 a décidé de diversifier ses activités en lançant sa propre marque de mobilier
36:18 et décoration d'extérieur en acier inoxydable.
36:20 Baptisée Fergis, cette marque lancée en 2021 propose une vision plus éco-responsable
36:25 du mobilier d'extérieur, avec des produits certes onéreux,
36:28 mais une durée de vie qui tranche singulièrement avec le mobilier de jardin classique.
36:33 Un positionnement qui semble-t-il à trouver son public,
36:36 puisque Fergis aujourd'hui est en plein boom avec des commandes qui devraient doubler en 2023.
36:42 Inforéseau, Bruno Deville est le nouveau président du réseau Entreprendre Loire.
36:47 Il succède à Didier Chatin, qui s'est attaché pendant les trois dernières années de son mandat
36:51 à développer le réseau et à promouvoir l'association avec Empoint d'Org,
36:55 le choix de Saint-Etienne pour accueillir la future biennale Réseau Entreprendre en octobre prochain.
37:01 Multi-entrepreneur dans les secteurs de la métallurgie, construction industrielle,
37:05 ingénierie technique, maintenance, mais aussi la boulangerie et la restauration,
37:09 Bruno Deville prend donc sa suite.
37:11 Il occupait depuis un an déjà la vice-présidence du réseau.
37:15 On termine ce punch éco avec la société Technomarque.
37:18 Basée depuis 2017 à la Talaudière, le fabricant de machines de marquage industriel
37:23 poursuit sa montée en gamme avec la sortie en ce mois de mai de deux nouvelles solutions.
37:28 Une mobile entièrement autonome.
37:30 Technomarque, qui a réalisé en 2022 sa meilleure année depuis sa création
37:34 avec 11 millions d'euros de chiffre d'affaires,
37:36 compte sur ces deux nouvelles innovations pour poursuivre sa croissance.
37:40 En ligne de mire, les 16 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2025
37:44 avec des projets à l'international et notamment l'ouverture de deux nouvelles filiales en Europe
37:49 d'ici la fin de l'année.
37:51 Voilà, c'est terminé pour aujourd'hui.
37:53 Je vous dis à très vite pour un nouveau numéro de Punch Éco.
37:56 Alors maintenant, nous allons parler de l'avenir de notre aéroport,
38:05 l'aéroport d'André Gieuboutéon.
38:07 Certains ont des reproches.
38:09 Certains se posent des questions sur la pertinence de maintenir un aéroport.
38:14 Sylvain Ogier, vous étiez l'autre jour avec un interclub de la région
38:19 en tant que président d'Esther pour une visite de cet aéroport.
38:23 Alors, on aimerait avoir un petit état des lieux sur l'aéroport aujourd'hui
38:27 et quel est son avenir ?
38:28 Eh oui, mon cher Rémi, l'aéroport de Saint-Etienne n'est pas mort, vive l'aéroport.
38:31 C'était mon introduction.
38:33 On a organisé effectivement avec les quatre clubs du territoire,
38:35 donc Esther, le club que j'ai le plaisir de présider,
38:39 puis le club actif d'André Gieuboutéon, Saint-Chamond avec le club Gieb,
38:43 le club Cléo Firmini.
38:45 Et donc on a eu une centaine de chefs d'entreprise qui sont venus rapidement
38:49 et qui ont répondu présents à notre invitation pour faire un état des lieux de l'aéroport.
38:52 L'objectif, c'est bien évidemment de refaire décoller l'aéroport de Saint-Etienne.
38:55 Donc, pour information, il est basé sur la commune d'André Gieuboutéon.
38:58 Il est géré actuellement par un syndicat mixte,
39:00 le département de la Loire, Saint-Etienne-Métropole et la CCI,
39:03 qui sont les parties prenantes.
39:04 Il y a quand même 20 000 mouvements par an,
39:06 c'est-à-dire plus de 85 mouvements par jour sur cet aéroport.
39:10 Alors, c'est quoi les mouvements ?
39:11 Bien évidemment, on imagine l'aérotourisme avec les petits avions,
39:14 ce qu'on appelle les petits avions, l'activité militaire.
39:16 Eh bien, les gens de la région voient souvent passer l'A400M militaire.
39:20 Quand on est à Saint-Baudel-et-Zoul, on doit voir l'aéroport juste en bas,
39:23 n'est-ce pas, la compagnie des déboucheurs ?
39:25 Donc, il y a souvent la sécurité civile, bien sûr, la Saint-Etienne,
39:28 avec les déplacements de l'équipe professionnelle de la SS,
39:30 le groupe Casino et son PDG qui se déplacent en avion,
39:33 les séminaires et les voyages créés par l'agence qui est implantée dans l'aéroport,
39:37 Vitamine Vacances.
39:38 Bref, tout ça fait que l'activité est toujours présente.
39:41 Maintenant, de nombreuses voix s'élèvent pour dire
39:44 « mais est-ce qu'on a toujours intérêt à maintenir cet aéroport ? »
39:47 La réponse est un grand oui.
39:49 Déjà, pour information Rémi, on ne peut plus prétendre à recevoir
39:52 un Euro 2016, une Coupe du monde de rugby ou les JO 2024 sans aéroport.
39:56 C'est le premier prérequis dans le cahier des charges de ces organisations.
40:00 Pas d'aéroport = pas d'événements internationaux.
40:03 Donc ça, c'est déjà un des premiers éléments de réponse.
40:06 Ensuite, l'objectif de cette interclub, c'était de voir comment on pouvait
40:10 développer l'aviation d'affaires.
40:12 Se démarquer de Saint-Ex, on ne sera jamais Lyon.
40:15 L'idée, c'est de mettre à disposition des entreprises lygériennes
40:18 un avion qui sera en résidence sur l'aéroport.
40:20 On le voit à l'écran, donc c'est un premier avion.
40:23 C'est un jet qui va être à disposition, un jet de 4 places,
40:26 qu'on nous a fait visiter et qui sera à disposition des entreprises.
40:29 Alors déjà, des entreprises lygériennes l'utilisent au quotidien.
40:32 L'idée n'est bien évidemment pas au niveau écologique de remplacer le Saint-Étienne-Paris,
40:36 mais de faire des lignes qui sont difficiles d'accès pour les Stéphanois.
40:40 Des lignes transverses comme Bordeaux, Toulouse, comme Nantes, comme Rennes.
40:44 Et de proposer à des dirigeants, en moins de 5 minutes,
40:47 vous vous garez devant l'aéroport, parking gratuit, on passe les contrôles.
40:51 5 minutes après, vous êtes embarqué et vous êtes à destination de votre destination finale.
40:55 Mais est-ce que l'aviation d'affaires va suffire très concrètement
40:58 pour rentabiliser et faire en sorte que cette infrastructure
41:03 ne coûte pas de l'argent aux collectivités publiques ?
41:05 Parce qu'aujourd'hui, le syndicat mixte est obligé d'abonder chaque année pour effacer la dette.
41:10 Et je crois, de mémoire, c'est plus d'un million d'euros, un million deux, un million trois,
41:14 de pertes par an sur cet outil.
41:17 - Alors, c'est tout à fait vrai, Gilles, mais je vais paraphraser François de Rigolle,
41:20 qui est le président du syndicat mixte et maire d'Andrés-Hubertéon,
41:23 et qui a dit "Mais est-ce que les Stéphanois, ou les gens du Saint-Étienne-Métropole,
41:26 s'offusquent lorsqu'on finance un équipement structurant comme le stade Geoffroy-Guichard
41:30 qui est équipé et qui est utilisé dix fois par an pour un équipement seulement utilisé dix fois par an ?
41:35 Est-ce que les gens se posent la question ?
41:36 L'aéroport, c'est un peu pareil.
41:37 Donc, pour vous répondre, c'est qu'effectivement, un aéroport, ça coûte plutôt,
41:41 et une des pièces de redécollage, c'est l'aviation d'affaires.
41:44 Je ne dis pas que ça suffira, mais c'est l'aviation d'affaires.
41:46 - Sauf que l'aviation d'affaires, il faut être quatre, pour que ce soit rentable,
41:49 partir le même jour pour la même destination.
41:51 Il ne va pas décoller avec une personne.
41:53 - On peut décoller avec une personne, ça dépend des moyens qu'on a.
41:56 Un jet, c'est effectivement un peu cher.
41:59 On est aux alentours de 3 000 euros de l'heure pour quatre personnes.
42:01 Mais d'ici la fin de l'année, on aura un avion à hélice
42:04 qui sera plutôt aux alentours de 1 000, 1 500 euros de l'heure.
42:07 Et donc, il permettra pour des entreprises assez riches de pouvoir se déplacer.
42:11 On a eu un témoignage du président du groupe HUEF, basé à Andrézieux,
42:16 et qui, lui, gagne un temps fou en faisant des destinations,
42:19 trois à quatre destinations par jour, dans ces usines qui sont basées de partout en Europe.
42:24 Et c'est un gain de temps et donc d'argent pour les entreprises du territoire.
42:27 Je ne dis pas que ce sera la voie du succès, mais en tout cas, c'est une des voies.
42:31 - Alors, il y a aussi la piste, vous parliez de Vitamine Vacances,
42:34 qui relance un petit peu les vols charter.
42:36 Est-ce que ça aussi, ça peut être une piste de redécollage pour l'aéroport ?
42:39 - Bien sûr, puisqu'il y a eu une étude justement qui a été menée
42:42 par la Chambre de commerce et Saint-Etienne Métropole,
42:44 pour demander un petit peu aux dirigeants ligériens,
42:46 qui sont aussi des individuels et des particuliers,
42:49 est-ce qu'il y aurait des destinations qui les intéresseraient ?
42:51 Et donc, on est en train de réfléchir à des destinations
42:54 qui pourraient intéresser la population locale,
42:56 sur des voyages qui seraient coût humain, par Vitamine Vacances,
43:00 et donc en avion charter.
43:01 Voilà Rémi, pour les nouvelles de l'aéroport de Saint-Etienne.
43:04 - Merci beaucoup pour cet éclairage.
43:06 Avant de terminer, je vous propose qu'on parle du journal des entreprises,
43:09 Monsieur Cayuela.
43:10 - Oui Rémi, un mot pour très rapidement vous annoncer la sortie
43:13 du journal des entreprises Auvergne Rhône-Alpes,
43:16 donc le numéro de juin, numéro dans lequel vous trouverez
43:18 une enquête sur la filière hydrogène en Auvergne Rhône-Alpes,
43:21 et tout un tas d'informations sur les entreprises de la Loire,
43:24 et notamment la société Technomarque, qui poursuit sa montée en gamme
43:27 avec deux nouvelles solutions de marquage industriel.
43:30 Voilà, tout ceci est à retrouver en version papier,
43:32 mais également sur le site internet www.legendairesentreprise.com
43:36 - Merci beaucoup, merci à tous, merci pour cette émission.
43:39 Vous l'avez compris, la Loire est bourrée de talons,
43:41 et bourrée de savoir-faire, et nous à Loire ECO,
43:43 on est là pour vous le faire savoir. Au revoir !
43:46 (Générique)