Au sommaire de ce nouveau numéro de Loire Eco !
Un salon du Made in Loire au Marathon de la Bière à Montbrison
Le dernier fabricant occidental de vilebrequin est ligérien. C'est l'entreprise Seloron à Saint-Etienne !La start-up stéphanoise Raidlay transforme les protèges cahiers en plastique en garde-boues
Comment construire son projet professionnel ? En faisant appel aux compétences du Centre Inter-institutionnel de Bilan de Compétences (CIBC)
Sans oublier un tour d'horizon de l'actualité économique de la Loire avec le Punch Eco
La Loire a des savoir-faire, Loire Eco se charge de vous le faire savoir !
Un salon du Made in Loire au Marathon de la Bière à Montbrison
Le dernier fabricant occidental de vilebrequin est ligérien. C'est l'entreprise Seloron à Saint-Etienne !La start-up stéphanoise Raidlay transforme les protèges cahiers en plastique en garde-boues
Comment construire son projet professionnel ? En faisant appel aux compétences du Centre Inter-institutionnel de Bilan de Compétences (CIBC)
Sans oublier un tour d'horizon de l'actualité économique de la Loire avec le Punch Eco
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00:00 Et bonjour à tous et bienvenue dans Loire & Co, la réforme des retraites qui ne passe
00:09 pas et ses nombreuses manifestations.
00:11 Les embauches compliquées, les matières premières rares et chères, le crédit complexe,
00:15 l'impact sur l'économie nigérienne et sur le moral des troupes et des dirigeants
00:19 irréels.
00:20 Mais il y a aussi des talents, comme cette entreprise qui est la seule en Europe à avoir
00:23 un savoir-faire et qui exporte à l'autre bout du monde, la création d'un salon qui
00:27 démontre les valeurs de la marque Made in Loire, une entreprise qui fait du recyclage
00:31 sa spécificité.
00:32 On verra comment construire son projet professionnel, plein d'exemples qui démontrent que les
00:36 dirigeants nigériens s'adaptent, modifient leurs stratégies avec cœur et réflexion
00:41 et défendent les intérêts de notre territoire.
00:43 Loire & Co, c'est l'émission éco positive qui fait du bien.
00:47 Alors Loire & Co, c'est parti !
00:48 Et oui, Loire & Co, c'est parti ! Ravi de vous retrouver, chers amis chroniqueurs,
01:08 experts, consultants, je ne sais pas comment il faut vous appeler tellement vous avez du
01:11 talent.
01:12 Gilles, aujourd'hui, c'est vous qui allez nous parler d'un truc super, ça donne envie
01:16 de prendre ses baskets.
01:17 Exactement, parce que je veux vous parler effectivement de concilier, comment concilier
01:22 sport tout en découvrant des savoir-faire locaux.
01:24 Et bien comment ? En participant à la première édition du Marathon de la Bière qui se déroulera
01:28 donc à Montbrison le week-end le 27, 28 et 29 mai.
01:33 Marathon de la Bière, Laetitia, vous nous disiez que c'était une idée fabuleuse.
01:37 Oui, je trouvais que c'était plutôt pas mal.
01:39 Moi qui aime bien courir, je sens que...
01:41 Et la bière non ?
01:42 Et la bière avec des valeurs artisanales, de savoir-faire ligérien.
01:48 D'ailleurs, on parlera tout à l'heure du salon.
01:50 Du salon made in Loire associé à ce fameux Marathon de la Bière.
01:54 Parfait.
01:55 Et Sylvie ?
01:56 Alors, on va rester dans le sport, nous, avec des vélos encore plus écolos puisqu'on
01:59 va rencontrer la société Raedle, une toute jeune start-up qui est orientée vers la fabrication
02:04 et la conception de matériel de voyage éco-responsable.
02:06 D'accord, donc on parle de recycling, vous en aviez déjà parlé l'autre fois.
02:10 On passe d'économie circulaire dans le cycling, etc.
02:12 Très bien.
02:13 Bon, écoutez, parfait.
02:14 Laurent ?
02:15 Pas de bière, pas de bicyclette, mais que vous soyez responsable d'entreprise, que
02:19 vous soyez salarié, chercheur d'emploi, vous pouvez vous faire accompagner dans la
02:23 définition d'un projet professionnel.
02:25 Comment ? C'est ce qu'on va voir dans quelques instants.
02:27 D'accord, parfait.
02:28 Et Laetitia ?
02:29 Qu'est-ce que vous avez donné ?
02:30 Trop d'instruments !
02:31 Et je vous amène à Saint-Etienne avec la société C'est Laurent, qui est certainement
02:35 la dernière entreprise, alors on parle de France, mais carrément même d'Europe,
02:39 et encore du monde occidental, a fabriqué des vilebrequins.
02:42 Des vilebrequins !
02:43 Et vous en avez encore trouvé une pépite.
02:45 Et je vous ai encore trouvé une pépite et je suis fière de moi.
02:47 Merci beaucoup.
02:48 Alors Gilles, le Marathon de la bière s'associe avec le Salon Medin Noir.
03:01 Vous pouvez nous en parler ?
03:02 Alors, on va en parler en accueillant, bien entendu, l'un des co-organisateurs de ce
03:07 fameux Marathon de la bière qui aura lieu à Montbrison les 27, 28 et 29 mai.
03:12 Donc, qui est Nicolas Falatik, que nous avons le plaisir de recevoir sur ce plateau.
03:18 Alors Nicolas Falatik, comment est née l'idée de cette course sans pression ou plutôt avec,
03:23 si j'ose dire ?
03:24 Avec modération aussi.
03:26 L'idée, on est trois coureurs ligériens et un kiné de Saint-Etienne.
03:30 Et depuis de nombreuses années, on est passionné de notre territoire, on est passionné du
03:34 sport, de la Loire en général.
03:36 Et on se dit depuis quelques temps, au départ c'était une blague, un Marathon de la bière,
03:42 ce serait génial, ce serait génial.
03:43 On fait comme dans le Beaujolais, comme dans le Médoc, mais autour de la bière, ça n'existe
03:45 pas.
03:46 Jusqu'au jour où, au mois d'août, on s'est dit, allez, feu, banco, annonce de mettre
03:51 les pieds dans le plat.
03:52 Comment on concilie justement, sport, le marathon, qui est quand même une épreuve assez rude,
03:58 et le fait de boire de la bière ?
04:00 Expliquez-moi un petit peu comment ça se présente très concrètement ?
04:02 Alors, l'idée, c'est de faire la distance marathon.
04:05 On a aussi un semi et un 10 kilomètres.
04:07 L'idée, c'est que sur les différents points de ravitaillement, sur le marathon, on a 13
04:11 points de ravitaillement, il y a des dégustations de bière et beaucoup de musique, beaucoup
04:16 d'animations.
04:17 On a un bootcamp, on a des musiciens, on a des...
04:20 D'accord, donc c'est sur les points de ravitaillement et c'est que des brasseurs locaux ?
04:23 C'est que des brasseries locales.
04:24 Nous, c'est vrai qu'on voulait vraiment mettre en avant le patrimoine nigérien et les acteurs
04:28 locaux.
04:29 Donc, c'était aussi la vraie force de faire vivre le territoire.
04:32 D'accord.
04:33 Et pour cette première édition, combien de participants, là, pour l'instant, d'ores
04:36 et déjà inscrits ?
04:37 D'ores et déjà inscrits, 1900.
04:39 Et on sait qu'en général, c'est déjà...
04:42 Même nous, on est surpris par l'engouement qui est dessus, même si on travaille beaucoup
04:46 pour que ça marche bien.
04:47 Et l'objectif, c'est d'arriver à 3000 coureurs.
04:49 Et on sait que tout se joue dans les 15 derniers jours.
04:51 Si la météo est avec nous, elle sera avec nous.
04:53 Ok.
04:54 Alors, en parallèle de ce fameux marathon de la bière, vous avez eu l'idée aussi de
04:57 créer un salon du Made in Loire.
05:00 Expliquez-nous, qu'est-ce que c'est concrètement ?
05:02 Et comment ça se présente ?
05:04 Et surtout, quels exposants on va trouver sur ce fameux salon ?
05:07 Alors, le salon du Made in Loire, nos 3000 coureurs, ils vont devoir récupérer leurs
05:11 dossards.
05:12 Et au lieu de passer devant de simples tonnels ou juste récupérer son petit papier et repartir
05:15 le lendemain, on s'est dit, il faut créer un vrai village et mettre en avant les acteurs
05:19 économiques locaux qui font rayonner la Loire au niveau local et aussi national.
05:23 Donc, on va y retrouver forcément les brasseurs qui seront déjà présents sur les points
05:27 de ravitaillement, mais pas que.
05:29 Oui, on aura nos 13 brasseurs avec qui vous allez déjà pouvoir un petit peu discuter
05:32 et faire connaissance.
05:33 Et aussi des entreprises comme par exemple Ferriol Matra, qui est leader dans le domaine
05:39 du handicap avec les joaillettes.
05:41 Il développe en 2023 notamment une nouvelle joaillette typée pour le marathon.
05:46 Donc là aussi, les planètes sont bien alignées.
05:48 Donc, c'est une vraie opportunité de mettre en avant des acteurs économiques aussi retrentissants.
05:55 On a des gens par exemple comme BV Sport, spécialiste du textile et qui développe
05:59 beaucoup de choses à Saint-Etienne.
06:01 On sait qu'ils ont un rayonnement qui est national et international via des équipes
06:05 de foot, via plein d'activités.
06:07 On a des gens qui font du miel, le miel des couleurs.
06:10 On a de la verveine du forêt, on a la spiruline du forêt.
06:13 C'est à la fois gastronomie, mais à la fois sportif.
06:18 Voilà, il y a du sport.
06:19 Nous, c'est vraiment un événement festif, convivial, où les gens viennent découvrir
06:23 les richesses du patrimoine.
06:25 Combien vous attendez d'exposants ?
06:26 Alors actuellement, on a une trentaine d'exposants.
06:29 C'est vrai que cette année, on limite à 30 exposants pour que ça reste gérable.
06:34 Et puis on a eu une telle montagne de travail pour arriver à une organisation pareille.
06:39 On imagine que c'est un peu complexe la première année.
06:41 Vous tâtonnez justement.
06:43 On imagine aussi que ce salon du Made in Loire a aussi vocation à équilibrer un petit peu
06:48 les comptes.
06:49 Quel va être le budget global de l'événement ?
06:52 Expliquez-nous un petit peu le modèle économique.
06:54 Alors l'enveloppe globale de l'événement, c'est à peu près, l'ordre de grandeur,
06:58 c'est 100 000 euros.
06:59 C'est vrai que le chiffre fait parler, mais la moindre dépense est stratosphérique.
07:03 Des médailles qu'on fait faire en haut au loir, il y en a pour des dizaines de milliers
07:06 d'euros.
07:07 De la sécurité, bien évidemment, pour assurer quelque chose de carré pour tous les participants.
07:10 Pareil, ça coûte très vite de l'argent.
07:12 Le modèle économique, il repose sur plusieurs choses.
07:14 Les dossards, sur de la vente après de boissons, de choses comme ça.
07:18 Et sur ce fameux salon.
07:19 Et sur la participation des exposants qui vont aussi récupérer de la visibilité, de la
07:24 promotion.
07:25 Rappelez-nous, c'est où et quand et comment on peut participer ?
07:29 Alors le salon du Médin Noir, c'est sur les trois jours de l'événement.
07:31 Donc à partir du samedi après-midi le 27 mai, donc c'est le week-end de Pentecôte,
07:36 les coureurs vont commencer à venir récupérer leurs dossards.
07:38 Le dimanche 28 mai, on a nos trois courses.
07:41 Et le lundi, on termine par une randonnée gourmande qui fait une dizaine de kilomètres
07:45 dans les monts du forêt au-dessus de Montbrison.
07:48 Et sur ces trois jours, le fil rouge, c'est vraiment le salon du Médin Noir où les exposants
07:53 vont faire vivre un petit peu tout ça.
07:55 Donc entre boulangerie, entre les escargots, entre la pâte à tartiner, entre les brasseurs.
07:59 Et l'idée, c'est qu'il y en ait pour tout le monde, petits et grands, et vraiment créer
08:03 une belle colline.
08:04 Et avec un retentissement national, parce que vous m'avez dit qu'il y avait pas mal
08:08 de participants qui venaient hors du département.
08:12 Alors à ce jour, l'intérêt de cet événement, c'est qu'on a plus de 60 départements représentés.
08:15 On a même nos premiers coureurs internationaux.
08:17 Alors ça, ça ne s'invente pas, c'est des Belges.
08:19 Donc avec la bière, c'était aussi une forme de fierté.
08:21 On pouvait difficilement faire mieux.
08:22 Il manquait de frites.
08:23 Il y en aura, il y en aura vite.
08:24 Comment on s'inscrit ? Qui peut participer ? C'est familial, c'est sportif.
08:30 Comment ça marche ?
08:31 Alors pour les courses, pour aussi maintenir le caractère responsable, on a mis dans le
08:37 règlement une participation uniquement pour les adultes, parce qu'il y a de la consommation
08:40 de bière.
08:41 Donc il faut qu'on reste carré là-dessus.
08:42 Parce que l'abus d'alcool est dangereux pour la santé.
08:44 Que de la dégustation, et ce n'est pas une deverie.
08:48 On est bien d'accord.
08:49 Inscription par Internet, on a un site qui s'appelle chronopus et aussi lemarathondelabierre.com
08:54 sur laquelle vous avez toutes les infos.
08:56 D'accord.
08:57 Laurent avait une question, mais il n'ose pas la poser.
09:00 Il avait peur de se faire mousser.
09:01 Et donc, du coup, il voulait savoir si on pouvait venir qu'au salon Made in Loire sans
09:07 faire la course et pour prendre un maillot.
09:08 Moi, s'il y a un stand pâté en croûte, saucisson, je mange bien.
09:12 Pâté de la bâteuse, s'il vous plaît.
09:14 Il y aura un stand sûrement avec du pâté en croûte et avec un saucisson au chocolat.
09:18 Alors je vous réserve la surprise.
09:20 Le salon est gratuit, donc le passage est libre.
09:24 Donc venez découvrir et nous rencontrer.
09:26 Donc je m'inscris sur...
09:27 Il n'y a pas besoin de s'inscrire.
09:28 Il n'y a pas besoin de s'inscrire.
09:29 Du coup, vous venez juste nous voir.
09:30 À Montbrison.
09:31 C'est un moment très convivial pour le week-end de Pentecost.
09:33 C'est où à Montbrison exactement ?
09:34 C'est à l'espace des Jacquins, c'est à l'assassinat immédiate de Montbrison.
09:38 Donc ça va être un très bel espace.
09:39 Dernière question.
09:40 Forcément, l'idée, c'est de pérenniser l'événement et de créer une deuxième édition
09:43 l'année prochaine.
09:44 C'est de s'inscrire dans le temps et aussi...
09:46 Alors on sait qu'il y a un gros attrait autour de la course, mais on a compris qu'il y avait
09:50 aussi un gros attrait autour du salon parce qu'on sait qu'il y a vraiment beaucoup de
09:52 très belles choses à découvrir.
09:54 Donc faire grossir le salon l'année prochaine.
09:55 Oui, l'idée, c'est vraiment de mettre le paquet là-dessus parce qu'on sait qu'il y a vraiment
09:59 de très belles pépites dans la Loire.
10:00 Il y a de très belles entreprises avec des savoir-faire très spécifiques et avec de
10:04 très belles choses à découvrir.
10:05 Donc l'année prochaine, on va les boucher des boucles.
10:08 Très belle initiative.
10:09 TLC à tes partenaires.
10:10 Merci beaucoup.
10:11 Merci à vous.
10:12 Merci à vous pour l'inspection de votre bénévolat.
10:15 Très belle affiche en plus.
10:16 Réalisée par Mathieu Faurichon, qui a notamment fait la couverture du New Yorker à Noël
10:21 dernier.
10:22 Donc on est très fiers.
10:23 Beaucoup de boulot et merci pour le soutien.
10:25 Merci à vous.
10:26 Merci.
10:27 Maintenant, nous allons parler d'un villebrequin.
10:36 Vous savez peut-être ce que c'est un villebrequin ou pas.
10:39 En tout cas, c'est Laetitia Le Manneur qui a découvert justement l'un des derniers
10:45 fabricants européens, pour ne pas dire mondial.
10:47 Ce n'est pas forcément mondial, mais c'est déjà du monde occidental.
10:51 On pourrait presque le dire.
10:52 C'est le rond.
10:53 On est à Saint-Etienne, vers la place Bellevue, un peu au-dessus.
10:56 Voilà, c'est ça.
10:57 C'est le rond.
10:58 Donc c'est six salariés.
11:01 C'est un chiffre d'affaires de 1,3 million.
11:03 C'est une entreprise qui a été créée en 1920.
11:07 Donc pas toute jeune.
11:08 Entreprise familiale, puisque j'ai rencontré Hugues Ceyloron, qui est du coup la quatrième
11:12 génération.
11:13 Et dès l'origine de la société, c'est la fabrication justement d'outils, ce qu'on
11:19 appelle les outils à main, comme le villebrequin que je vous ai amené.
11:22 Donc voilà.
11:23 Donc maintenant, c'est vrai que les outils à main, ça a été malheureusement détrôné
11:28 par tout ce qui va être électrique.
11:30 Ils se sont tournés essentiellement sous la sous-traitance de pièces mécaniques, tournage,
11:34 fraisage et autres.
11:36 Mais le villebrequin finalement est resté dans leurs outils et dans leur fabrication.
11:40 Il y a dix ans de ça, ils pensaient l'arrêter parce que ça marchait moins bien et tout.
11:46 Et là, finalement, ça repart.
11:48 Ça repart.
11:49 Donc ça, c'est plutôt chouette.
11:50 Alors pour petite indication, alors juste une indication pour être sûr qu'on ne confonde
11:55 pas entre le villebrequin et la chignole.
11:58 Parce que c'est justement, il y a une différence entre les deux.
12:01 La chignole, je vous fais le mouvement, c'est en fait à la verticale et on fait un mouvement
12:05 comme ça.
12:06 Alors que je vais vous faire la démonstration avec le villebrequin que l'on tient au-dessus.
12:11 Et en fait, le mouvement, il est véritablement à ce niveau là.
12:15 C'est la forme en C qui est très caractéristique du villebrequin.
12:19 C'est un outil à main pour tout ce qui est menuiserie, pour tout ce qui est charpentier,
12:24 tous les amoureux du bois.
12:26 Ça permet de ne pas abîmer le bois au moment où justement on va percer.
12:30 Alors quand vous nous dites que ça repart, c'est à dire c'est quoi ? C'est plus des
12:33 collectionneurs qui viennent chercher ce type d'outils ?
12:36 Alors, ce n'est pas forcément des collectionneurs.
12:38 J'ai la petite vidéo, ils vont vous expliquer plein de choses.
12:41 Notamment, ils vendent aux États-Unis, le Canada, l'Europe du Nord et tout.
12:48 C'est vraiment les amoureux du bois.
12:49 C'est un peu le retour finalement.
12:51 Alors lui, il pense qu'il y a l'effet un peu Covid autour de ça.
12:54 Au geste de l'artisan.
12:55 C'est véritablement ça.
12:57 Donc voilà, je vais peut-être le laisser du coup vous expliquer tout ça.
13:01 X.C.Leron, président des établissements Celeron, situé à Saint-Etienne, sur la zone industrielle
13:10 de la Chauve-Claire.
13:11 On fabrique de l'outillage à main et on fait de la sous-traitance mécanique.
13:16 C'est une société qui a été créée en 1920.
13:20 Entreprise familiale.
13:21 Je suis la quatrième génération.
13:24 Aujourd'hui, oui, l'activité, c'est principalement de la sous-traitance mécanique.
13:28 On fait du tournage.
13:29 Donc on a des tours de mécanique.
13:33 Nous, notre principale activité, c'est de travailler en barre.
13:36 Un peu comme les décolteurs de la Haute-Savoie.
13:39 Sauf qu'on n'est pas du tout sur les mêmes quantités.
13:41 On est sur des séries de 50 à 2000 pièces.
13:45 On ne fait ni de la pré-série, de la pièce unitaire, ni de la grande série.
13:52 Les outils à main, c'est depuis le début.
13:54 C'est la monture de scie à main, à métaux, et le vilebrequin à main, pour le bois.
14:00 Le vilebrequin, je ne sais pas s'il revient au bout de deux jours.
14:04 Mais ce qu'on sait, c'est qu'on en fabrique de plus en plus.
14:08 De plus en plus par rapport à il y a une dizaine d'années.
14:11 Puisqu'il y a une dizaine d'années, on pensait arrêter le produit.
14:14 Et qu'aujourd'hui, c'est un produit qu'on vend bien.
14:20 Qu'on exporte parce qu'en France, on n'en vend pas.
14:23 Mais ça part en Amérique du Nord et Europe du Nord, principalement.
14:29 On est probablement le dernier fabricant occidental de vilebrequin à main.
14:35 Alors je pense que c'est aussi pour ça qu'on en vend plus qu'avant.
14:39 Parce qu'en face de nous, après, on a les Asiatiques, enfin les Chinois.
14:42 Mais là, c'est pas du tout le même.
14:44 C'est le même nom, mais c'est pas le même produit.
14:47 On a du mal à savoir chez qui on vend le vilebrequin.
14:52 Parce qu'on vend principalement à des sociétés qui revendent.
14:57 Mais oui, le vilebrequin à main, c'est un outil qui se vend aux amuraux du bois.
15:08 Alors voilà le vilebrequin, puisque je suis venue avec deux versions.
15:11 La version un peu plus standard et puis la version luxe.
15:15 Parce que cette version luxe, il l'a relancée finalement.
15:19 Il l'a lancée en 2019 parce qu'il s'est dit à un moment donné,
15:22 avant d'arrêter peut-être la fabrication du vilebrequin,
15:24 on va peut-être se faire plaisir avec cette partie bois, cet effet laiton.
15:28 C'est un bel objet.
15:31 J'espère que vous le voyez bien parce que c'est vraiment un bel objet.
15:33 Ça fait une belle idée cadeau aussi.
15:34 Alors pour un amoureux du bois, c'est sûr que ça fait un véritable
15:38 et puis magnifique cadeau à faire.
15:41 Et Covid arrivant, au contraire, il en vend de plus en plus.
15:47 Alors il en vend à peu près 250 par mois.
15:50 Ils en fabriquent entre justement le standard et celui-ci.
15:53 Et alors à la belle époque, à l'époque où justement,
15:56 ça faisait vraiment partie de son catalogue et tout,
15:58 ils étaient à plus de 2000 vilebrequins par mois.
16:01 Mais actuellement, ils sont vraiment remontés en termes de fabrication.
16:03 Ça, c'est plutôt chouette.
16:04 Donc rue du Vercors, on fait ding dong, combien ça coûte ?
16:07 Non, il compte surtout à des revendeurs.
16:08 Donc vous pouvez retrouver sur des revendeurs sur Internet.
16:12 Grosso modo, de ce qu'on peut retrouver, c'est à 125 euros.
16:15 Donc on tape quoi ? Vilebrequin français ?
16:18 Français, Vilebrequin, c'est le rond.
16:20 Vous êtes sûr en plus de tomber sur celui-là ?
16:21 S-E-L-O-R-O-N.
16:22 C'est ça, tout à fait.
16:24 Et moi, je trouve ça chouette.
16:24 Alors ce qui est fou aussi, c'est qu'en termes de technicité,
16:27 c'est un système à cliquet et tout, c'est vraiment très, très complexe.
16:31 C'est fabriqué maintenant en plus sur des commandes numériques
16:33 pour pouvoir en plus, en termes de coût, que ce soit plus intéressant.
16:36 Donc j'aime bien dire cette idée finalement d'un vieil objet,
16:39 puisque c'est un objet qu'on retrouve des traces dès l'Antiquité en plus.
16:42 Et on dit qu'il est vraiment le nom, c'est 15e siècle.
16:45 Donc c'est un vieil objet finalement, qui est remis au goût du jour,
16:49 qui a été donc valorisé.
16:52 Et ça, c'est chouette.
16:53 Et si ça aide à faire tourner la boîte ?
16:55 Et puis si ça aide à faire tourner justement le...
16:57 Bravo !
16:58 Ça aide à faire tourner la boîte, c'est sûr, pas dire le contraire.
17:01 Mais surtout, voilà, c'est du Médine-Loire.
17:03 Et moi, je trouve plutôt chouette de vous présenter un bel objet.
17:05 Cocorico, encore une fois.
17:06 Merci beaucoup Laetitia pour cette très belle rubrique.
17:10 Bonjour, ravi de vous retrouver dans le Punch Éco,
17:11 votre rendez-vous qui percute l'économie ligérienne.
17:14 On attaque avec la grosse info de la semaine
17:16 qui concerne le groupe stéphanois Casino.
17:18 Englué dans des problématiques d'endettement depuis plusieurs années,
17:22 le géant ligérien de la grande distribution
17:24 est dans la mire du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky.
17:27 Ce dernier, qui détient déjà 10,6% du capital du groupe,
17:30 se propose d'injecter 1,1 milliard d'euros dans Casino,
17:33 pour faire un investissement de 2 milliards d'euros.
17:36 Ce dernier, qui détient déjà 10,6% du capital du groupe,
17:39 se propose d'injecter 1,1 milliard d'euros dans Casino,
17:42 via un projet d'augmentation de capital qui implique l'une de ses sociétés
17:45 et qui permettrait à Daniel Kretinsky de prendre le contrôle du groupe de distribution.
17:49 Casino, qui planche toujours sur un projet de rapprochement avec Terract,
17:53 propriétaire notamment des enseignes Jardiland, Gameware, Delbar et Grand Frédécy,
17:58 a annoncé que le groupe Les Mousquetaires, propriétaire d'enseignes intermarchées,
18:01 a rejoint la table des négociations.
18:03 En cédant intermarché un certain nombre de ses magasins.
18:06 On poursuit ce punch écho avec le groupe de formation ISTP-IRUP
18:10 qui vient de lancer la phase 2 du campus industriel stéphanois.
18:13 10 ans après la naissance de ce campus hybride
18:15 qui mêle formation en alternance et collaboration avec des industriels locaux,
18:19 l'ISTP et l'IRUP ont annoncé être à la recherche de 4 000 à 5 000 m2
18:23 pour implanter un second site de formation.
18:25 Si pour l'heure le montant global de l'investissement nécessaire
18:27 pour mener à bien cette phase 2 n'a pas encore été chiffré,
18:30 on sait toutefois que ce projet bénéficiera d'une subvention de la région d'1,6 million d'euros.
18:35 On sait aussi que le campus industriel accueillera dès la rentrée prochaine
18:38 une antenne de l'École Nationale Supérieure d'Art et Métiers (ENSAM)
18:42 avec le lancement d'une nouvelle formation en 3 ans et en alternance
18:45 d'ingénieurs en mécanique et mécatronique.
18:48 Inforéseau Daniel Villareal a été réélu pour un nombre de 3 ans à la présidence de la CPME Loire
18:53 qui regroupe 850 adhérents directs et 3 500 adhérents indirects via les branches professionnelles.
18:58 Rappelons que Daniel Villareal préside aussi la CPME Auvergne-Brenal.
19:02 On termine ce Punch Écho avec une info-emploi.
19:05 Le groupe Thomas Intérim a lancé le 21 avril son rallye pour l'emploi.
19:08 À bord de leur 4L Thomas, les consultants du groupe Ligérien Intérim
19:12 sont partis à la rencontre des demandeurs d'emploi.
19:14 Ce périple qui a démarré à Saint-Etienne se poursuivra jusqu'au mois de juin
19:17 avec des étapes à Saint-Chamond, Rive-de-Gillet, Clermont-Ferrand,
19:21 Mont-Brizon, Monistrol, Vienne et Neuville-sur-Saône.
19:24 Voilà c'est terminé pour aujourd'hui.
19:26 Je vous dis à très vite pour un nouveau numéro de Punch Écho.
19:28 Alors on va maintenant parler de recyclage, recycling etc.
19:40 Vous savez c'est la mode de ces mots anglais et c'est la mode aussi
19:44 de donner un usage, une seconde vie à plein de matériaux.
19:46 Et vous avez trouvé un étudiant-entrepreneur, j'aime bien le concept,
19:50 étudiant et entrepreneur en même temps qui fait ce genre de choses
19:54 avec des garde-boues pour des vélos.
19:56 C'est ça ?
19:56 Oui tout à fait.
19:57 En fait j'ai rencontré Raedelet, la société de Tom Brunel
20:01 qui est ce jeune de 21 ans, qui est entrepreneur à l'IUT
20:05 et qui est entrepreneur et étudie en même temps à l'IUT, pardon.
20:08 Unité de Saint-Étienne.
20:08 Et qui souffle aujourd'hui, enfin dans quelques jours,
20:10 où il les a soufflés, en tout cas la première bougie de sa société Raedelet.
20:14 Alors si je vous montre ça par exemple, ça vous évoque quoi ?
20:17 Moi ça me...
20:18 Bah ouais, c'est les pochettes des colliers.
20:19 Oui les objets des colliers, la rentrée des classes.
20:22 Voilà donc vous voyez les couleurs, les odeurs.
20:24 Enfin c'est celle de nos fameux protèges caillers qu'on avait à l'époque
20:26 et qui existent encore puisqu'aujourd'hui ils ont une seconde vie.
20:29 Et cette seconde vie en fait, c'est de les transformer en ce produit-là.
20:34 Alors je ne sais pas si ce produit vous parle.
20:35 Par contre les pochettes plastiques, il existe pourtant d'autres solutions.
20:39 En carton, ouais.
20:39 Bah oui en carton.
20:40 Alors le problème c'est que le carton, les protèges,
20:42 enfin les caillers en carton se vendent très mal
20:45 parce qu'en fait c'est peut-être beaucoup moins solide
20:46 et les consommateurs les achètent très peu.
20:48 Donc on continue à faire des protèges caillers en plastique.
20:51 C'est dingue comme quoi il y a des trucs où on fait la transition
20:53 et puis d'autres, pas du tout.
20:54 Et voilà donc là en l'occurrence c'est le cas.
20:56 C'est un peu dommage mais c'est comme ça.
20:57 Donc Tom en a trouvé en tout cas une utilité
21:00 et vous aurez compris, c'est un passionné de vélo déjà,
21:02 de bricolage et puis aussi de la nature puisqu'il cherche à la protéger.
21:06 Alors son axe c'est de travailler les produits existants pour les transformer.
21:09 Ce qu'on appelle, ce qu'on dit depuis tout à l'heure, la fameuse économie circulaire.
21:12 On part d'un existant pour créer encore autre chose.
21:14 On avait reçu, je ne sais pas si vous vous souvenez,
21:16 la société qui transformait les tentes en imperméables.
21:20 On est sur le même principe et donc lui par contre il est autour du vélo
21:23 et le vélo on sait que c'est un produit aujourd'hui en plein essor.
21:26 Alors ce produit là qu'il propose il existe déjà
21:28 mais pas sous cette conception éco-responsable
21:31 où on reprend quelque chose pour refaire autre chose.
21:33 Donc il en fait des garde-boue parce que je vous tiens en haleine depuis tout à l'heure,
21:35 je ne vous disais pas mais...
21:37 D'accord et ça s'accroche sur la roue ?
21:38 En fait voilà, il en fait des garde-boue et ça s'accroche sur la roue.
21:41 Alors c'est surtout pour le vélo tout terrain bien sûr,
21:43 donc sur devant il y en a un pour derrière aussi.
21:45 Mais en fait j'ai rencontré Tom et il va vous expliquer mieux que moi tout ça.
21:48 Alors ça c'est un protège-cahier, tout le monde connaît,
21:50 on en a tous eu plus ou moins au long de notre vie quand on était petit.
21:53 Il est fait en plastique et le plastique aujourd'hui on ne sait pas trop comment le recycler.
21:56 En tout cas ce plastique là, Tom va nous expliquer aujourd'hui ce qu'il en fait
21:59 et comment il lui réserve une seconde vie.
22:01 Alors Tom, elle est faite en quelle matière cette couverture ?
22:04 Cette couverture de cahier elle est faite en polypropylène
22:06 et le grand problème du polypropylène c'est qu'on a beaucoup de mal à le recycler.
22:10 Alors la solution ça a été justement de transformer cette matière
22:15 mais pas en la refaisant fondre, simplement en la coupant.
22:18 Donc je viens couper ces protège-cahiers et je les transforme en garde-boue.
22:22 Cette matière vous la trouvez où Tom ?
22:23 Parce que vous nous expliquez comment vous la transformez mais où vous la prenez ?
22:27 Alors je la récupère dans l'entreprise Pichon, c'est une papeterie.
22:30 Donc lorsque Pichon livre ses nouveaux clients,
22:33 il récupère les anciennes matières usagées, donc entre autres les anciens cahiers des colliers.
22:39 Donc les institutrices trient le papier du plastique,
22:43 Pichon récupère le plastique et moi une fois que Pichon a un stock suffisant,
22:47 je viens récupérer ce stock et je les transforme en garde-boue dans mon atelier.
22:52 Et vos idées ne s'arrêtent pas là puisque le dernier nez de votre gamme va bientôt être en production.
22:56 Alors Pau, ça je pense que c'est le poste de Tom, c'est votre bureau ça Tom ?
23:00 Oui c'est ça, c'est un peu mon bureau.
23:03 Alors notre jeune entrepreneur est très branché économie circulaire, vous l'aurez compris.
23:06 Au-delà des garde-boue, vous recyclez Tom les ceintures de sécurité
23:10 mais vous en faites quoi de ces ceintures de sécurité du coup ?
23:12 Et bien ces ceintures de sécurité, je les transforme en sangles
23:15 et je les mets sur une remorque de vélo.
23:17 Alors vous allez me dire où sur la remorque de vélo ?
23:19 Sur le sol, je me démarque par rapport à mes concurrents
23:21 parce que j'ai un sol en tissu, en sangles, ça apporte plusieurs avantages.
23:26 Déjà un avantage de poids et un avantage de solidité
23:29 puisqu'il n'y a quoi de plus solide qu'une ceinture de sécurité.
23:32 Donc en fait tous ces produits sont magnifiques mais on les retrouve où ?
23:34 Comment vous les commercialisez ? Comment vous vous faites connaître aujourd'hui ?
23:37 Tous ces produits vous pouvez les retrouver sur mon site internet,
23:39 donc www.raidlay.com
23:42 et aussi vous me retrouvez tout au long de la saison du vélo sur des événements,
23:45 sur des courses de quartier, sur des randonnées, etc.
23:48 Alors il est intéressant de connaître le parcours de Tom
23:51 qui a fait un DUT génie mécanique et productique.
23:54 Aujourd'hui il a intégré l'Usine
23:56 qui est en fait l'incubateur de l'université Jean Monnet
23:59 et qui est pilotée par Télécom Saint-Etienne.
24:01 L'Usine en fait ça permet à toutes les jeunes entreprises
24:04 qui sont en cours de création tout au début de bénéficier de plein d'aides.
24:08 Donc l'Usine existe depuis 13 ans aujourd'hui
24:12 et en fait elle accompagne des projets innovants.
24:13 Alors elle va aider les étudiants ou les futurs entrepreneurs
24:17 à bénéficier d'un accompagnement.
24:19 Ils vont avoir un suivi personnalisé de 6 à 24 mois
24:22 et accès à plein de choses, notamment un réseau d'experts
24:25 qui va venir pour les aider, les accompagner.
24:27 C'est génial !
24:27 C'est génial parce qu'en fait ils sont entourés,
24:29 ils ont des experts comptables, des avocats qui vont...
24:31 On a vraiment des écoles qui accompagnent la création d'entreprises.
24:35 Des fois on reprochait que les écoles étaient déconnectées du monde professionnel
24:38 mais là on voit bien qu'il y a une vraie lignée.
24:40 Voilà, et puis c'est surtout des start-up
24:41 qui ont vraiment des projets extraordinaires, innovants,
24:43 qui sont vraiment dans l'air du temps.
24:44 Donc il est étudiant et entrepreneur.
24:46 Et en même temps.
24:47 Et du coup à l'usine, ils ont en plus la possibilité de bénéficier d'instruments,
24:52 enfin de...
24:54 Comment dire ? D'engins, puisqu'ils ont le Fab Lab
24:56 qui en fait est un laboratoire de fabrication
24:58 et là c'est ouvert à tous et il y a plein de machines,
25:01 notamment des découpes laser, des brodeuses numériques
25:03 et là ils peuvent expérimenter leurs produits.
25:05 D'ailleurs dans le reportage on a vu Tom
25:06 qui était en train de découper ces fameux garde-boues.
25:09 Voilà, alors pour demain en fait, Tom envisage d'approcher
25:12 d'autres réseaux comme la BPI Saint-Etienne-Métropole,
25:14 les réseaux France Active, etc.
25:16 pour développer sa remorque tout-terrain.
25:18 Mais il va nous parler justement puisqu'il est là, Tom.
25:19 Il est là, Tom. Bravo à Tom, on l'applaudit.
25:22 Donc voici ma remorque.
25:26 Donc la remorque c'est une petite charrette
25:28 que l'on met derrière son vélo pour transporter soit du matériel,
25:32 soit vos affaires de randonnée, de trekking,
25:34 mais elle peut aussi bien servir pour les courses que pour la randonnée.
25:37 Et donc sur cette remorque, on retrouve bien évidemment le garde-boue
25:40 dont on a parlé plus tôt,
25:43 mais aussi les ceintures de sécurité que vous pouvez voir ici,
25:47 qui sont transformées en sangles étendues pour former le sol de la remorque.
25:51 Cette remorque-là, elle permet d'emmener avec vous
25:54 près de 20 kilos de charge sur tous les terrains
25:57 puisqu'elle possède un amortisseur.
25:59 Donc vous pourrez très bien aller en ville, monter des trottoirs
26:02 ou sur des chemins très cassants.
26:04 Quoi de plus solide qu'une ceinture de sécurité ?
26:08 Vous nous avez dit que c'était Pichon qui vous fournissait la base, le matériel,
26:15 et les ceintures, vous avez un partenaire aussi ?
26:17 Oui, les ceintures, je les récupère dans la casse Carreco,
26:21 qui ne sont pas très loin des studios TSN.
26:23 Oui, en face, à Saint-Genelle-et-Arme.
26:24 Merci beaucoup Tom, bravo.
26:26 - Merci à vous. - Merci.
26:27 Donc aujourd'hui, il faut savoir que Tom a lancé les pré-ventes,
26:30 donc c'est aujourd'hui pile-poil, si vous avez envie d'une remorque,
26:32 allez vite sur son site puisqu'il les lance aujourd'hui.
26:34 Il en a déjà 12 qui sont en fabrication, qui sont prêtes fin juin,
26:38 et il travaille notamment avec les entreprises de notre territoire
26:41 pour ce qui va être de la métallerie, de la soudure, de la peinture, etc.
26:45 On lui fait plein de ventes, et notamment sur son futur projet,
26:47 puisqu'il souhaite développer sa remorque en connecté,
26:52 c'est-à-dire pouvoir brancher des choses dessus.
26:54 Une remorque connectée, donc voilà, ça sera le prochain scoop.
26:57 En plein d'idées en fait.
26:59 Bravo Tom, redlight.com, c'est là où on peut commander tout ça.
27:02 Voilà, exactement, et la remorque, elle est en vente aujourd'hui.
27:04 Profitez-en. Je fais de la pub.
27:07 Merci, merci beaucoup Sylvie.
27:10 Alors Laurent Vinault, Laurent, aujourd'hui,
27:20 vous nous allez nous parler de bilan de compétences.
27:25 Absolument, de bilan de compétences.
27:27 Alors, est-ce que vous avez, on va prendre un exemple,
27:29 est-ce que vous avez déjà envisagé, mon cher Gilles Caillou est là,
27:33 d'élaborer un nouveau projet professionnel
27:36 qui serait assis sur vos qualités et vos compétences actuelles
27:40 pour les faire évoluer dans un univers,
27:43 un environnement professionnel demain qui pourrait être différent.
27:46 Est-ce que c'est le cas ?
27:47 Eh bien, pas du tout.
27:48 C'est pas le cas.
27:49 Je vous aide pas.
27:50 Je vous m'aiderai pas.
27:51 Sachez que, alors sachez dans tous les cas que vous pouvez être accompagné
27:55 et conseillé dans cette démarche par le comité interinstitutionnel
28:00 du bilan de compétences que l'on appelle le CIBC.
28:04 - CIBC, on y sent, interinstitutionnel.
28:05 - Alors, pour mieux comprendre, mon cher Gilles, cette...
28:08 - Mais je vais peut-être m'y mettre.
28:09 - Cette démarche que vous ne connaissez pas,
28:10 non, pour mieux comprendre le rôle de cette structure...
28:12 - Non, restez avec nous, vous êtes bons.
28:13 - On a besoin de vous.
28:14 - ...qui est donc le CIBC, j'accueille Christine Koulax-Zian.
28:18 - Absolument.
28:19 - Vous êtes directrice adjointe du CIBC de la Loire.
28:21 C'est une structure qui a été créée il y a 37 ans déjà
28:24 et dont les locaux sont ici, pas très loin de chez nous,
28:27 à la Maison de l'Emploi et de la formation de Saint-Etienne-Loire-Sud.
28:30 Alors, Madame Koulax-Zian,
28:35 souvent on assimile le CIBC au bilan de compétences,
28:39 ce qui est quand même assez réducteur.
28:41 - Tout à fait.
28:41 - Parce que dans votre offre de services, il y a une palette beaucoup plus large.
28:44 En quelques mots, vous pouvez nous présenter cette palette
28:46 qui va concerner aussi bien la formation que le coaching ?
28:49 - Oui, alors le CIBC, effectivement, c'est un centre de bilan de compétences,
28:53 mais nous travaillons aussi autour de la validation des acquis de l'expérience,
28:57 qui est un dispositif.
28:59 - La VAE ?
28:59 - Voilà, la VAE, depuis 2002 d'ailleurs.
29:03 Nous, en fait, nous sommes des spécialistes de l'accompagnement,
29:07 de l'accueil et de l'accompagnement tout public,
29:10 mais aussi nous pouvons appuyer les entreprises
29:13 dans la gestion prévisionnelle des compétences.
29:16 - La GP aussi.
29:17 - Voilà, et nous sommes un interlocuteur des politiques publiques de l'emploi.
29:22 - Quand on dit tout public, c'est à la fois les salariés,
29:24 les personnes en recherche d'emploi,
29:26 mais également, on l'a évoqué tout à l'heure,
29:28 le milieu professionnel en activité, les responsables d'entreprises.
29:31 Quand on additionne tout ça, chaque année, vous accompagnez combien de personnes ?
29:34 - Alors, plus de 2000 personnes en tout cas sur 2022.
29:40 En fait, nous avons une délégation de services publics
29:42 par rapport au Conseil en évolution professionnelle.
29:45 - On va en parler.
29:45 - Voilà, nous avons fait le printemps du CEPIR
29:48 et les chiffres sont tombés très récemment.
29:51 On a accueilli plus de 2000 personnes salariées,
29:55 puisque nous avons cette mission qui nous a été confiée par France Compétences,
30:02 d'accueillir des salariés, des indépendants,
30:05 pour travailler avec eux à l'élaboration d'un projet
30:10 ou en tout cas d'un processus de changement,
30:13 parce que beaucoup de personnes aujourd'hui envisagent de faire évoluer leur situation.
30:20 - Alors, je repositionne tout ça.
30:22 D'un côté, vous avez votre offre de services très étoffée, traditionnelle.
30:25 Et effectivement, comme vous l'avez souligné,
30:28 la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel,
30:31 qui a été promulguée en septembre 2018, a tout récemment évolué.
30:35 C'est-à-dire qu'au-delà des opérateurs classiques,
30:37 Pôle emploi, mission locale,
30:38 on a désigné d'autres opérateurs, dont le CIDC, depuis janvier 2020,
30:44 pour accompagner les actifs dans le Conseil en évolution professionnelle.
30:49 - Ce fameux CEP, le Conseil en évolution professionnelle.
30:51 Alors, qui est concerné par cet accompagnement ?
30:53 - Alors, déjà, nous avons travaillé, nous avons répondu à l'appel d'offres en groupement.
30:58 C'est-à-dire que nous avons répondu avec la Chambre de métiers et d'artisanat,
31:03 la Chambre d'agriculture et une structure qui s'appelle Envergure,
31:07 avec la Fédération régionale et la Fédération nationale des CIMC.
31:10 - Donc une réponse groupée en direction de ?
31:12 - C'est ça, des salariés et des indépendants.
31:15 - D'accord, des salariés et des indépendants.
31:17 - Si ma lecture est juste, vous avez deux niveaux dans l'accompagnement,
31:21 deux niveaux de Conseil, premier niveau, deuxième niveau, second niveau, lesquels ?
31:24 - Tout à fait. Alors, dans un premier temps, déjà le Conseil, il est gratuit,
31:29 il est neutre et il est confidentiel.
31:31 - Pour les salariés et les entrepreneurs indépendants.
31:34 - Voilà, c'est ça. Donc ça, c'est essentiel parce que ça permet d'être dans un climat de confiance
31:41 et ça permet de poser vraiment les choses.
31:44 Premier niveau, on analyse la situation avec la personne, on analyse aussi ses attentes.
31:49 Certains viennent parce qu'ils souhaitent changer de métier.
31:53 - L'herbe plus verte ailleurs.
31:55 - C'est ça. D'autres souhaitent se former, d'autres souhaitent utiliser leur CPF
32:01 et ne savent pas trop comment s'y prendre.
32:04 Et donc là, on a toujours un premier niveau d'information
32:07 qui peut déboucher sur un accompagnement un peu plus abouti,
32:10 avec plus de temps pour réellement construire et je dirais même co-construire
32:17 un processus de changement.
32:21 Parce que les reconversions professionnelles aujourd'hui qui sont beaucoup recherchées,
32:27 elles sont difficiles à mettre en œuvre.
32:30 - C'est un travail de longue haleine. Ça se construit.
32:33 Donc, un Conseil en évolution professionnelle gratuit, ouvert à toute personne active
32:40 ou en recherche d'une solution professionnelle.
32:43 Alors, il y a quand même une nuance parce que d'un côté,
32:45 on a parlé du bilan de compétences et là, on a le Conseil en évolution professionnelle.
32:49 C'est quoi la différence ?
32:50 - Je m'excuse, j'avais une question avant.
32:52 Il faut prévoir combien de temps ? C'est plusieurs rendez-vous ?
32:55 - Alors, ça va dépendre. Certains vont avoir une réponse à leur question en un rendez-vous.
33:01 Nous, on donne des rendez-vous sous 10 jours.
33:04 Donc voilà, on va se plier aux disponibilités de la personne
33:08 puisqu'on est sur tout le territoire ligérien et on intervient aussi à Pélussin,
33:12 dans des maisons de France Service pour vraiment apporter un service de proximité.
33:16 - De proximité, d'accord.
33:17 - Voilà, c'est ça.
33:18 Et le CEP est un Conseil beaucoup plus court en termes d'heures
33:25 puisqu'il va durer 6-8 heures au maximum,
33:28 alors qu'un bilan de compétences, ça va être 24 heures.
33:31 - Alors que le bilan de compétences, lui, a un coût qui peut être pris en charge,
33:34 évidemment, notamment par l'employé.
33:35 - Parler du CPF.
33:36 - Absolument.
33:37 - Alors, là, on sort de deux années où on a été assez chahuté par la crise sanitaire,
33:41 où on a évoqué sur ce plateau des rapports différents au monde du travail.
33:46 Est-ce que vous avez le sentiment que celles et ceux qui viennent frapper à votre porte
33:49 depuis 2021, 2022 ou en cette année 2023,
33:54 ils sont demandeurs du Conseil en évolution professionnelle
33:56 parce qu'il y a un besoin, une volonté d'un projet nouveau ?
34:00 - Je rajouterais, si je peux me permettre, dans la question,
34:03 est-ce que les profils des personnes qui viennent frapper à votre porte
34:06 ont changé aussi ?
34:07 - Alors, en tout cas, les personnes ont de plus en plus besoin de trouver du sens
34:12 dans ce qu'elles font au quotidien.
34:13 Et je pense que la crise sanitaire, la guerre en Ukraine,
34:17 la crise sociale en France, etc., sont des éléments qui amènent à une remise en question.
34:23 Oui, le gros des personnes qu'on accueille a entre 25 et 45 ans.
34:33 Et c'est là où on est capable de remettre en question sa situation professionnelle
34:38 et surtout ne pas le faire seul.
34:40 Et savoir qu'on peut être accompagné permet de limiter les risques
34:46 et puis d'engager toutes les démarches qui sont nécessaires à la vérification du projet
34:51 parce que le monde du travail évolue, est en constant changement.
34:59 Et nos conseillers sont là pour mettre en garde les personnes sur,
35:05 déjà, les dispositifs auxquels ils peuvent prétendre,
35:08 le démissionnaire, le projet de transition professionnel.
35:12 Parfois, les personnes n'ont pas cette connaissance de leurs droits
35:15 et les sensibiliser, oui, aux exigences.
35:19 - Et vous insistez, Madame Koulak-Sékiens, sur le caractère très confidentiel de cette démarche.
35:25 Ce sera ma dernière question, vous avez effectivement une plaquette
35:29 parfaitement circonstanciée qu'il écrit le Conseil en évolution professionnelle,
35:33 ici, localement dans la Loire.
35:35 Si on n'a pas l'adresse mail de Madame Koulak-Sékiens,
35:38 on s'adresse à qui ? Alors il y a un site de W...
35:40 - Alors vous vous avez adressé, il y a un site pour le CIBC de la Loire, bien sûr,
35:45 et puis un numéro de téléphone, c'est notre accueil,
35:49 qui... donc 0477 01 34 60.
35:54 Vous aurez une réponse, quel que soit votre lieu de résidence,
35:58 on aura toujours la possibilité de vous proposer un rendez-vous d'information,
36:03 dans tous les cas, gratuit, même si derrière, ça ne débouche pas,
36:06 ni sur un bilan, ni sur une VAE, ni sur un CEP,
36:10 notre premier accueil sera gratuit, neutre et indépendant.
36:15 - Et vous êtes situé où ?
36:16 - Alors on est dans la Maison de l'Emploi.
36:18 - La Maison de l'Emploi qui est ?
36:20 - Aux 18 avenues Augustin-Dupré, à Saint-Ottier.
36:22 - Vous êtes devant la gare du Clapier.
36:24 - De la gare du Clapier.
36:25 - C'est facile pour se garer, on rentre et là, il y a vos compétences,
36:29 il faut prendre rendez-vous, il y a 10 jours pour prendre rendez-vous.
36:31 - Oui, alors généralement, on a un accueil sous 10 jours,
36:35 et on se fait fort de proposer, en fonction des disponibilités,
36:41 on travaille le samedi matin, ça a été aussi quelque chose pour...
36:44 - Et tu étudiais pour ça.
36:45 J'avais une dernière question, vous orientez des gens
36:49 sur plutôt le monde professionnel ou plutôt sur de la formation ?
36:54 Ça dépend, il n'y a pas de règles.
36:56 - Alors, tout va dépendre d'une part de la volonté de la personne,
37:00 mais aussi du contexte socio-économique,
37:04 parce que les métiers en tension, pour certains, nécessitent une certification,
37:09 puis pour d'autres, ne le nécessitent pas.
37:11 - Oui, c'est vraiment du cas par cas.
37:12 - C'est ça, on va personnaliser la prestation et puis l'accompagnement
37:18 qu'on va proposer avec des outils qui seront différents
37:20 d'une personne à une autre, du temps passé qui sera différent aussi.
37:26 - Et les métiers qui ont du sens, c'est ce que les gens recherchent ?
37:29 - Trouver du sens à ce qu'ils font, en fait.
37:31 Et puis vraiment, trouver un équilibre entre la vie personnelle
37:35 et la vie professionnelle.
37:38 - Et vous disiez des outils différents, appropriés,
37:40 mais vous avez pris en compte dans vos réflexions récentes,
37:43 l'évolution du numérique aussi.
37:44 - Ah bah absolument, parce que c'était incontournable.
37:47 Et puis le Covid nous a amenés de toute façon à accompagner
37:50 les personnes à distance, donc à utiliser de nouveaux outils.
37:53 Ça a été une vraie remise en question de nos métiers,
37:56 mais c'était d'autant plus intéressant pour nous.
37:57 - Parfait.
37:58 - Merci à vous, voilà.
37:59 - Merci beaucoup, merci pour votre implication et votre professionnalisme.
38:02 Pour terminer, nous allons parler du Journal des entreprises, n'est-ce pas Gilles Cayuela ?
38:05 - Oui, Rémi, un petit mot pour vous annoncer la sortie prochaine
38:08 du numéro de mai du Journal des entreprises Auvergne-Rhône-Alpes,
38:10 un numéro dans lequel vous trouverez tout un tas d'informations
38:12 sur les entreprises de la Loire, dont un article sur eTotem
38:17 qui vient de lever 65 millions d'euros pour financer le développement
38:19 de son réseau de bornes de recharge pour les véhicules électriques.
38:22 Tout ça, bien entendu, est à retrouver en version papier
38:25 ou sur le site internet www.lejournaldesentreprises.com
38:29 - Voilà, parfait.
38:30 - Merci Rémi, merci Loire.
38:30 - Et eTotem sera l'un de nos prochains invités dans l'une des prochaines émissions.
38:34 Merci, merci beaucoup à tous.
38:36 Merci pour votre intervention.
38:37 Vous savez, la Loire a plein de savoir-faire.
38:41 Nous, à Loire Echos, on est là pour vous le faire savoir.
38:42 Merci à tous. À très bientôt. Au revoir.
38:45 (Générique)