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00:56 Douala, en plein mois de mai 2023.
00:59 La ville est bruyante et très active comme d'habitude.
01:02 Normal, tous les Camerounais veulent voir leur pays émergeant à l'horizon 2035.
01:08 Aucun pan du développement ne doit être laissé, surtout pas la santé des citoyens,
01:13 premiers bénéficiaires et acteurs principaux de cette émergence.
01:17 Les évacuations sanitaires ces dernières années ont coûté des milliards à l'État camerounais.
01:23 Pour pallier ce problème, l'État a décidé de bien faire les choses,
01:27 en investissant efficacement et durablement dans la formation du personnel soignant
01:33 et le plateau technique des hôpitaux publics.
01:36 Que sont devenues ces promesses?
01:38 Peut-on parler d'émergence sans hôpitaux de référence?
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01:50 Nous faisons un arrêt à l'hôpital à Kentsini,
01:53 qui est l'un des hôpitaux les plus fréquentés avec des milliers de malades au compteur chaque année.
01:59 Nous demandons à rencontrer le directeur.
02:03 Le professeur Noël Emmanuel Esomba a la lourde responsabilité d'assurer et surtout de rassurer.
02:10 Une multitude d'offres de soins qui se sont développées dans notre formation sanitaire
02:16 et nous pensons qu'aujourd'hui, en 2023, nous pouvons dire que notre formation sanitaire
02:23 est dans le respect de cette vision du président de la République de limiter les évacuations sanitaires.
02:30 Nous avons mis l'ascense sur pratiquement la quasi-totalité des spécialités que vous pouvez imaginer.
02:39 Aujourd'hui, l'hôpital à Kentsini offre 42 spécialités en termes d'offres de soins.
02:45 Nous avons 120 médecins spécialistes à l'hôpital à Kentsini et 80 médecins généralistes.
02:54 Après cette rencontre avec le professeur, nous allons dans chaque service, du moins dans la plupart des services,
03:02 pour voir, entendre et comprendre de façon pratique et concrète
03:07 comment se passe la prise en charge des patients dans cet hôpital.
03:11 Nous commençons par le service de pédiatrie, la maternité et la néonatologie, où la vie commence.
03:18 Le docteur Rappi Fossi, Mireille, nous reçoit. Elle est chef de service néonatologie, elle est pédiatre.
03:26 On va commencer par la salle d'accueil. C'est un service dans lequel il faut limiter les passages
03:33 pour limiter également les infections. Donc vous avez un sas qui est là, où il faut se laver les mains à temps.
03:40 À chaque fois, quand on examine un enfant, avant de l'examiner, on se lave les mains, on se désinfecte les mains et même également après.
03:48 Une fois que le bébé arrive, les prématurés, on les reçoit ici.
03:52 Ce sont les différents tables radiantes, c'est pour les réchauffer, parce que l'hypothermie, c'est une pathologie qui tue le prématuré.
03:59 Donc on le réchauffe ici et en fonction de son état, de son âge gestationnel, plus il est petit, il a besoin de respirer.
04:11 Et on le met sous ce respirateur qui permet d'insuffler de l'air et puis plus ou moins également de l'oxygène.
04:18 Et ça va permettre à ce qu'il puisse mieux respirer. Et nous avons également des scopes pour pouvoir enregistrer les paramètres vitaux,
04:31 à savoir la saturation, la fréquence cardiaque, la fréquence respiratoire, entre autres.
04:39 Donc une fois qu'ils ont été stabilisés, ils passent en couveuse. Nous avons une capacité d'à peu près 17 couveuses.
04:49 Le service de neonatologie de l'hôpital Akatini a une capacité d'accueil de 40 lits.
04:57 On a 20 nouveaux-nés à terme malades et 20 prématurés qu'on peut recevoir.
05:03 Les nouveaux-nés à terme malades proviennent des autres hôpitaux et puis de l'hôpital, la maternité de l'hôpital Akatini ainsi que les prématurés.
05:14 Nous avons trois pédiatres dont un vacataire qui est néphropédiatre.
05:20 Et puis nous avons également des infirmières, des équipes de quatre infirmières dont on a une capacité à peu près de 15 infirmières de permanente et une majeure.
05:31 Donc on peut recevoir tous les nouveaux-nés à terme ou bien les prématurés et tous les nouveaux-nés malades.
05:35 On les réchauffe sur une table radiante. On en a à peu près cinq.
05:40 Donc on peut recevoir cinq enfants, donc trois prématurés en même temps et puis deux nouveaux-nés à terme.
05:47 Donc après les avoir réchauffés, les stabilisés, on les met en berceau pour les nouveaux-nés à terme et puis dans la couveuse pour les prématurés.
05:56 La prématurité a des complications, notamment l'hytère.
06:02 Donc nous avons cet appareil à photothérapie qui va permettre de diminuer le taux de bilirubine qui est dans le sang de l'enfant qui cause septicité, cette coloration jaune de la peau.
06:13 Nous avons également, comme dans tous les autres services, l'aspirateur et puis l'oxygène aussi.
06:23 Vous avez vu que toutes les couveuses ici sont proches des sources d'oxygène.
06:29 Si un enfant en a besoin, on le prend tout de suite en charge.
06:33 Si c'est un enfant qui vient avec une malformation, nous avons le service de chirurgie pédiatrique qui est là.
06:40 Mais ce sont les enfants qui peuvent être également hospitalisés, suivis ici, même également en post-op.
06:47 Donc vous avez remarqué que toutes nos couveuses ici sont dotées de couverture.
06:53 C'est pour pouvoir ouvrir la couveuse pour limiter la lumière.
07:00 Et puis également, il y a le bruit qu'il faut limiter parce que les prématures, pour leur développement, le développement du cerveau, il faut limiter cela.
07:10 C'est pour ça qu'ils ont également ce cocon que vous voyez.
07:14 Ça permet de pouvoir simuler un peu l'utérus de la maman.
07:19 Donc le bébé est à l'intérieur, il se sent en sécurité.
07:24 La méthode mère kangourou, il s'agit en fait de mettre le bébé peau à peau sur sa maman de préférence,
07:30 ou sur son papa ou une autre personne de la famille qui est disponible.
07:34 Parce que c'est une méthode qui va permettre de réchauffer non seulement le bébé,
07:38 de régler sa température, de continuer à l'éveiller, de faire des exercices,
07:44 de faire des exercices de la santé, de faire des exercices de la santé.
07:48 Ça va permettre de réchauffer non seulement le bébé, de régler sa température,
07:53 de continuer à créer les liens qui ont été interrompus précocement,
07:58 créer avec la maman et puis également de favoriser sa croissance.
08:03 Sa croissance comme s'il était encore en hétéros.
08:06 C'est une méthode qu'on a apportée.
08:10 Nous pratiquons également les soins de développement,
08:13 nous nous capacitons, nous intégrons la famille dans le processus de soins,
08:19 en les capacitant pour pouvoir alimenter le bébé et pour pouvoir continuer à la maison.
08:24 Il y a également un psychologue aussi qui nous accompagne
08:27 pour celles qui ont du mal à pouvoir accueillir, à pouvoir gérer leur bébé.
08:35 Donc au départ il y a un psychologue qui est là.
08:37 Et comme les grands prématurés ont souvent des problèmes de retard,
08:43 de psychomoteur, de croissance et tout,
08:46 on les suit en ambulatoire et on a un kiné qui gère.
08:51 Concernant la maternité, l'hôpital a à ce jour six salles d'accouchement individuelles.
08:58 Et chaque femme qui vient donner naissance ici
09:01 doit être impérativement accompagnée d'un membre de sa famille.
09:05 Une vraie innovation.
09:07 Nous allons vous présenter une de nos chambres de naissance.
09:10 Là vous avez la table d'accouchement.
09:13 Le cadet te pourra poursuivre les bruits du coeur du bébé pendant le travail.
09:19 Et la dame en travail peut être assistée, son accompagnateur s'assoit ici.
09:25 Nous avons le ballon, ce ballon permet à la femme en travail d'adoucir les douleurs et les contractions.
09:32 Nous allons essayer de l'accompagner avec des mots doux pour supporter la douleur du travail d'accouchement.
09:39 Après l'accouchement, nous allons vous orienter dans la salle des bébés, où nous accueillons les bébés.
09:44 Ici nous avons la salle de réanimation du nouveau-né.
09:53 La salle dans laquelle nous accueillons les bébés après l'accouchement.
09:56 On les nettoie sous la radiane qui est préchauffée d'avance.
10:01 Après le nettoyage, nous avons le pes bébé.
10:05 Nous le pesons et nous le ramènons ici pour la mensuration dans le périmètre crânien, brachial, thoracique et la taille du bébé.
10:16 Après nous l'habillons, après l'habillage, nous l'identifions.
10:20 On le laisse là pour le réchauffer.
10:23 Ici nous avons la salle de réanimation de nos mamans que nous recevons pré-éclamcie ou éclamcie, c'est-à-dire après l'accouchement ou pendant la grossesse.
10:39 Nous avons une salle de réanimation juste à côté de la salle d'accouchement pour les accueillir.
10:44 Nous avons le réanimateur à côté.
10:46 Ici nous sommes au niveau des blocs.
10:48 Nous avons ce bloc, c'est le bloc des urgences.
10:51 Nous avons un deuxième bloc qui est le bloc des programmes.
10:57 Ça peut être une hématomie, hystéatomie qu'on a programmée.
11:00 Nous avons deux différents blocs ici.
11:02 Le premier bloc, celui des urgences, où on prend toutes les urgences aussi.
11:07 Ici c'est le bloc des urgences, ça peut être des urgences gynécologiques, ça peut être des urgences obstétriques.
11:13 Ici, les urgences, en tout cas pas des césariennes et autres.
11:16 Pour nous envoyer des femmes de grossesse extraterrestre, c'est des urgences gynécologiques.
11:21 Il peut arriver qu'on nous envoie aussi des césariennes, ça fait partie des urgences obstétriques.
11:26 Ce bloc-là, il est là pour prendre en charge rien que les urgences.
11:29 On l'appelle le bloc propre.
11:31 Ici à la maternité, nous pouvons prendre en charge plusieurs personnes à la fois.
11:35 Ici, vous êtes dans une maternité qui est très exigeante, où la qualité du soin est vraiment prioritaire.
11:45 C'est pour cela que vous verrez que pour l'année 2022, nous avons eu un meilleur personnel,
11:53 qui est moi-même qui suis devant vous, au nom de Constance, Jeunesse, Julie, épouse de Djiboundi.
11:59 C'est pour bonifier tout ce que nous faisons de bien ici à la maternité.
12:04 Notre département de gynéco-obstétrique est également ampli de l'ampleur.
12:11 D'ailleurs, en jugé par les statistiques, aujourd'hui, des femmes qui nous rendent visite,
12:18 vous comprenez que l'offre de soins est devenue de qualité et le plateau technique également s'est amélioré.
12:27 Quand vous y allez, l'infrastructure est à bonne mine.
12:34 Ce que certains de nos compatriotes allaient rechercher en Occident ou dans des cliniques privées,
12:40 vous pouvez l'avoir maintenant à l'hôpital La Quintinie avec une structure qui est agréable,
12:46 des chambres qui sont climatisées.
12:48 Je parle du département de gynécologie obstétrique, mais également sur l'ensemble des autres services de l'hôpital.
12:56 La gynécologie pédiatrique est une réalité dans notre formation sanitaire.
13:00 C'est un domaine qui n'était pas très partagé.
13:04 Aujourd'hui, les enfants diabétiques peuvent trouver des soins qui leur sont particuliers.
13:12 Je crois que c'est également quelque chose à mettre à l'archive de notre formation sanitaire.
13:19 Le Docteur Doyendo Emmanuel, médecin anesthésiste et réanimateur, présente les atouts de cet hôpital.
13:26 Nous sommes à la réanimation adulte.
13:31 Nous prenons en charge les malades qui sont en train de se réanimer.
13:35 Nous avons un système de réanimation qui est très efficace.
13:39 Nous avons un système de réanimation qui est très efficace.
13:42 Nous sommes à la réanimation adulte.
13:47 Nous prenons en charge les malades qui présentent des détresses.
13:51 Ce sont des détresses neurologiques, des détresses hémodynamiques, c'est-à-dire cardiaques, ainsi que des détresses respiratoires.
14:00 Ce sont des patients en coma, des patients qui ont de la peine à respirer, qui ont besoin d'oxygène parfois, de grande quantité,
14:09 qui ont parfois besoin de machines ou d'une surveillance très accrue à cause de la maladie.
14:17 En réanimation, nous avons 18 lits de chambre commune et une salle individuelle.
14:25 En réanimation, toutes les spécialités s'expriment.
14:28 La réanimation, c'est comme un carrefour de toutes les spécialités de médecine et même parfois de chirurgie.
14:35 Donc, en fait, on prend toute personne qui est en détresse, quelle que soit sa pathologie,
14:43 en fait un adulte, il peut être suivi en réanimation.
14:46 Bien sûr, toujours en collaboration avec les spécialistes concernés directement par la pathologie.
14:53 On garde 24/24 pour assurer les soins aux malades.
14:58 L'hôpital, dans la volonté gouvernementale, fait beaucoup d'aménagements pour pallier les manques dont il faisait face.
15:05 La centrale à oxygène, le centre des mondialises, très attendu par tous les Camournets et même les étrangers.
15:14 Le centre des mondialises de l'hôpital à Quintini est achevé.
15:17 Nous avons aussi des pneus réactifs et les machines, qui sont les machines ouvertes.
15:23 La formation, d'ailleurs, de tous ceux qui sont actifs dans ce centre est en cours.
15:29 Nous avons envoyé ces collaborateurs à l'hôpital général de Douala, qui a déjà un centre des mondialises,
15:35 où ils y sont depuis plus de trois semaines, pour pouvoir se faire la main.
15:39 Nous aurons 22 machines.
15:41 Vous comprenez que ce sera un des centres des mondialises les plus importants de notre pays.
15:46 Et on pourra donc ainsi apporter un soulagement.
15:50 Nous trouvons M. Sopo Yoki, bétron, en pleine production d'oxygène, pour les besoins de l'hôpital et même les hôpitaux environnants.
16:09 Ici, c'est divisé en deux services. Un service qui produit et un service qui fait la distribution.
16:16 On commence à produire à partir de 16h.
16:19 Et de 16h à 23h, il y a un service qui prend le premier service de cas.
16:26 Et de 23h à 6h, le deuxième service de cas.
16:31 En moyenne, nous sommes dans 40 bouteilles de 50 litres et une bouteille à 7,5 mètres cubes de volume.
16:46 Donc si on fait 40 fois 7,5 mètres cubes, ça fait pratiquement dans...
16:52 Soit 5 fois 4, ça fait pratiquement 300 mètres cubes qu'on produit la journée.
16:58 Les services demandeurs, nous avons les urgences, nous avons la pédiatrie, nous avons l'isolation qui est vraiment le consommateur d'oxygène.
17:09 Et nous avons le service annexe qui est de l'autre côté.
17:13 Dans quel environnement et comment sont réalisés les examens médicaux auxquels les patients sont soumis dans cet hôpital ?
17:21 M. Mougui Essibène David est coordonateur du département de biologie de l'hôpital.
17:29 Ici nous sommes dans l'une de nos salles techniques.
17:33 Dans une salle technique, nous avons principalement deux salles.
17:37 La salle de sérologie et la salle de mématologie.
17:40 Ici en sérologie, c'est là où nous faisons les examens de sérologie.
17:46 Comme nous l'avons dans le jargon des Capronais, c'est ici qu'on cherche à savoir si un patient souffre d'un chlamydia, s'il a une fièvre typhoïde.
17:58 Donc c'est la sérologie, c'est ici qu'on le fait.
18:01 Et de l'autre côté, sur l'autre paillasse, nous faisons l'hématologie.
18:08 Donc, comme nous l'avons encore, c'est l'alumération, les bilans préopératoires, les électrophoreses des hémoglobines, les électrophoreses des protéines, la détermination du groupage sanguin d'un individu.
18:28 Donc après, par exemple, de l'alumération, nous réalisons ces deux équipements-là, qui sont des équipements de dernière génération.
18:39 Les bilans préopératoires, les TPTCK, sont réalisés là.
18:45 Pour les patients qui doivent aller au bloc opératoire, nous devons savoir s'ils cohabitent bien avant d'aller avec eux au bloc opératoire.
18:52 Et de l'autre côté, nous faisons les groupages sanguins.
18:55 La spécificité du Plateau Technique 1, c'est que nous utilisons des paillasses qui sont entièrement automatisées.
19:01 Comme vous pouvez le voir là, pour l'alumération, les paillasses sont automatisées.
19:06 Donc nous utilisons des équipements de dernière génération qui nous permettent d'aller un peu plus loin dans les examens.
19:12 Et également, avoir des résultats, le délai de rendu des résultats qui est très raccourci.
19:18 Donc quand on a des paillasses qui sont automatisées, ça va vite, ça utilise moins de volume que l'échantillon.
19:24 Et on a des résultats à un délai de rendu très lent, avec une bonne prise en charge.
19:29 Une prise en charge rapide du patient.
19:32 Nous veillons au quotidien à la qualité des prestations que le laboratoire délivre.
19:37 Au quotidien, nous nous assurons que les analyses sont effectuées dans le site et respectent les normes ISO.
19:46 On est dans le laboratoire d'anatomie et citologie pathologique de l'hôpital Aquintine de Douala.
19:50 Donc ce que nous faisons, c'est des analyses histologiques et citologiques.
19:54 Donc on a deux principales paillasses.
19:56 Pour commencer, il y a la paillasse d'histologie, avec des échantillons derrière vous.
20:00 Après réception des échantillons, on a la macroscopie.
20:03 Une fois la macrophage faite, les prévêtements sont déshydratés sur les paillasses.
20:08 Ensuite, ils sont éclaircis dans le zylène.
20:10 Après, ils sont imprégnés de paraffine dans notre bain-marie.
20:15 Puis enrobés pour aboutir à la formation de blocs comme ceux-ci.
20:19 Ils seront coupés plus tard et étalés sur des lames.
20:24 Des lames pour un objet comme ça.
20:26 Pour aboutir à la fin, des lames qu'on va colorer en utilisant les différentes bagues de coloration.
20:31 Et puis observées au microscope.
20:34 Donc la citologie, c'est presque similaire.
20:37 Le laboratoire est spécialisé dans la détection, principalement des pathologies comme le cancer.
20:44 Tous les types de cancers en général.
20:47 Et puis pour la citologie, c'est généralement le dépistage.
20:51 Donc on a le frottis cérical, les prélèvements se font en haut.
20:55 Et puis une fois les prélèvements faits, les lames parviennent ici.
21:01 Et puis après la coloration, on obtient des lames comme ça, qui seront observées au microscope.
21:07 Et puis les diagnostics seront posés à la fin.
21:10 Ici, c'est notre poste de réception des échantillons.
21:14 Et puis comme c'est marqué, c'est ici aussi que va se réaliser la macroscopie.
21:17 Donc les échantillons qui sont reçus seront décrits par le médecin anatomopathologiste.
21:22 Et pendant cette description, il va faire des prélèvements qu'il va introduire dans des cassettes.
21:27 Les cassettes, ce sont ces petits ustensiles-ci.
21:30 Et c'est à partir de ces ustensiles qu'on peut identifier le prélèvement et puis le suivre pendant toute la technique.
21:38 Donc après la macroscopie, les cassettes qui sont produites sont déshydratées.
21:43 Donc cette fois, on a besoin de les passer dans ces bagues d'alcool-là.
21:47 Donc ici, on fait une déshydratation manuelle.
21:50 Les cassettes sont passées de l'alcool 1 à l'alcool 2, ainsi de suite.
21:53 Comme vous voyez, il y en a certaines qui sont en pleine déshydratation.
21:56 Après la déshydratation, on va éclaircir les cassettes.
22:00 Les tissus, par exemple, en les passant dans des bagues d'isilène.
22:06 Et une fois l'éclaircissement terminé, la suite de la technique, c'est ici, avec l'imprégnation en paraffine.
22:14 Donc on a notre bain marie qui permet de faire fondre le paraffine.
22:19 Et une fois que le paraffine a fondu, les cassettes sont reproduites à l'intérieur pour l'imprégnation.
22:26 L'imprégnation réalisée, la prochaine étape, c'est l'enrobage.
22:29 On le fait en utilisant notre plaque et nos moules.
22:32 Donc la paraffine liquide est coulée dans les moules et puis l'échantillon est posé à l'intérieur et la cassette reposée sur un sable comme ça.
22:40 Et une fois que le tout a refroidi, on démoule et on obtient donc ce bloc-ci.
22:46 Le bloc est utilisé pour la coupe au microtome.
22:50 Donc le bloc est inséré sur le microtome et le technicien réalise la coupe en maniant le volant.
23:00 Donc quand le volant est manipulé comme ceci, le bloc monte et redescend et il y a une lame qui est placée à ce niveau et qui attend le bloc.
23:10 Ce qui permet de réaliser les différentes coupes.
23:12 Donc une fois les coupes réalisées, elles sont étalées sur les lames et puis on colore ces lames.
23:18 Le résultat, après la technique histologique, c'est une lame comme ça qui est transmise au médecin anatomopathologiste pour lecture, microscope et interprétation.
23:26 A l'heure où l'on parle de chirurgie à ventre fermé, quel langage parle l'hôpital La Cantiné dans ce domaine?
23:38 Améliorer notre offre de soins, notamment en chirurgie, avec la chirurgie, la celluloscopie, la chirurgie laparoscopique, qui prend de l'ampleur dans nos formations sanitaires.
23:54 Les chirurgies à ventre fermé, l'hôpital La Cantiné, on vous opère aujourd'hui, demain matin vous êtes rentré chez vous.
24:01 J'avoue que nous communiquons peut-être moins et je voudrais saluer votre initiative d'être venu nous rendre visite.
24:08 Ça permettra qu'à un moment donné, de comprendre que dans nos formations sanitaires, il est possible aujourd'hui de le faire.
24:14 Nous avons 12 blocs opératoires qui peuvent être fonctionnels au même moment.
24:21 Vous avez dit que nous pouvons prendre 12 patients au même moment.
24:25 Nos blocs opératoires sont constitués d'un plateau technique de dernière génération.
24:34 Tout ce qu'on peut avoir dans un bloc opératoire en Occident, nous faisons de la chirurgie thoracique aujourd'hui dans notre formation sanitaire.
24:42 Ce n'était pas le cas hier, nous faisons de la chirurgie vasculaire dans notre formation sanitaire.
24:48 Vous comprenez que l'offre de soins s'est vraiment densifiée dans notre formation sanitaire.
24:55 Je voudrais également faire allusion à l'oncologie, où nous avons amélioré notre offre de soins en termes de qualité, en termes de quantité.
25:06 Avec d'ailleurs des ressources humaines qui se sont multipliées dans notre formation sanitaire.
25:12 Quand nous arrivions, nous n'avions même pas d'oncologues. Aujourd'hui, nous pouvons être fiers de savoir que l'hôpital Aquintini a trois oncologues.
25:19 Vous comprenez que la plus en charge des cancers est devenue réalité dans notre formation sanitaire.
25:25 Et pour les patients les plus exigeants, un peu snob sur les bords des fois, l'Aquintini peut-il les satisfaire et comment?
25:35 C'est un espace où les patients peuvent faire leurs bilans complémentaires, leurs bilans paracliniques, c'est-à-dire tout ce qui est examens biologiques, écographie, tout genre d'écographie.
25:51 Et c'est un service où également après sa consultation, après sa prescription, il peut avoir son médicament.
25:57 Vous y allez dans un espace bien confortable, vous êtes pris en charge par le spécialiste que vous souhaitez, vous avez vos examens, vos prescriptions,
26:07 votre médicament et vous repartez chez vous sans être sorti de cet espace-là.
26:13 Vous comprenez que l'hôpital Aquintini aujourd'hui n'est plus cette formation sanitaire qui ne pouvait prendre en charge que des patients indigènes,
26:21 que des patients pauvres. Aujourd'hui, tous les camarades viennent à notre formation sanitaire et ont certainement, puisqu'ils reviennent tous les jours, des soins qu'ils souhaitent avoir.
26:37 Nous prenons l'avis des usagers et quelques observateurs avertis qui fréquentent cet hôpital.
26:45 Il suffit d'aller faire un tour à l'Aquintini pour se rendre compte que ce n'est plus l'hôpital des indigènes, ni le Mourouar dont on a beaucoup parlé.
26:55 Moi qui me soins là-bas, je peux vous assurer qu'il n'y a pas de spécialité qui ne soit pas soignée à l'Aquintini.
27:05 Mais c'est un problème de décomplexer les patients. Je crois que nos médecins et spécialistes font les mêmes écoles que ceux qui sont à l'étranger.
27:15 Maintenant que le plateau technique suit la spécialisation et la compétence des médecins, je crois qu'il n'est plus indispensable ni nécessaire d'aller à l'étranger pour tout ce qui concerne les pathologies un peu complexes, le cœur, le cerveau, etc.
27:33 On fait pratiquement tout à l'Aquintini. Il suffit d'aller dans le service de réanimation. Si on ferme les yeux, on peut se demander si on est au Cameroun.
27:41 Le seul problème qui peut se poser à l'Aquintini, c'est la prise en charge financière des patients.
27:49 Vous voyez, le plateau technique nécessite des appareils qui coûtent cher. Pour le moment, on n'a pas une assurance maladie universelle, donc forcément, ça pose problème de la prise en charge financière des patients.
28:05 Hervé Emmanuel Combe, banquier et homme politique, a le prochain avis que nous prenons sur cet hôpital puisqu'il y est né et le fréquente à ce jour.
28:14 L'Aquintini a une évolution qui fait qu'aujourd'hui, dans tous les services, on peut vraiment dire que nous sommes en face de l'une des plus belles formations sanitaires.
28:26 D'abord parce qu'elle a un avantage géographique. C'est le seul hôpital de sa dimension, même si elle est catégorique B, qui se trouve au centre de la ville.
28:35 Deuxièmement, l'équipe managérielle a fait une mutation incroyable, de sorte que vous avez d'autres hommes publics.
28:44 Moi, je n'ai pas encore été hospitalisé, mais j'y vais souvent. Vous pouvez poser la question à des hommes comme Elin Bilobé, en Issa-Ekane, qui ont reçu des soins qu'ailleurs auraient impérativement imposé une évacuation.
28:58 Donc oui, la progression actuelle de l'hôpital Aquintini, fait de l'hôpital Aquintini un plateau technique, qui est sur le plan strictement médical, n'est-ce pas,
29:07 permet d'espérer que nous n'avons plus besoin de nous rendre en Tulisie, en Europe, pour nous soigner d'eux.
29:13 Vous savez que c'est un enjeu financier et économique. Soigner les gens sur place, on gagne du temps, on dépense moins d'argent et on a l'assurance qui sont chez eux.
29:23 Et la dernière chose, c'est que l'obstacle à cette évolution ultime, même si l'hôpital Aquintini tient la raison aux autres formations que je ne cite pas, qui sont d'endroit là,
29:34 il faut que l'hôpital Aquintini retrouve la classification A, pour qu'elle ne soit plus vue comme un hôpital indigène dans lequel je suis né,
29:43 qui aujourd'hui est largement dans plusieurs compartements supérieurs aux autres.
29:47 Donc j'ai des témoignages qui font foi sur le fait que pour mettre en place un pacemaker, ça s'est fait à l'hôpital Aquintini avec succès,
29:57 pour lutter contre la pandémie de Covid-19, ça s'est fait. L'hospitalisation est d'une très bonne qualité.
30:03 Vous savez que dans l'hôpital il y a les soins, mais aussi l'hôtellerie et l'ambiance générale.
30:09 L'hôpital Aquintini n'est plus un endroit où on va pour mourir. La symbolique la plus visible c'est qu'on ne vend plus les circuits à l'entrée de l'hôpital.
30:18 C'est une très belle formation sanitaire qui a besoin de soutien et nous y participons, parce que c'est mon village,
30:27 et deux, parce que c'est tout bénéfique pour l'ensemble du Cameroun et de la sous-région.
30:32 Au fond de mon cœur, je crois que l'hôpital Aquintini en a fait pour beaucoup dans cette amélioration de l'espérance de vie,
30:41 parce que c'est un hôpital qui a connu des évolutions sensibles pour le rendre capable de prendre en charge les préoccupations gouvernementales,
30:53 c'est-à-dire être capable de soigner les gens ici pour des maladies qu'hier on ne pouvait pas soigner ici.
31:02 Ces derniers temps, avec l'arrivée de la nouvelle équipe, tout le monde voit l'hôpital Aquintini se mettre à la hauteur des enjeux pour le pays tout entier,
31:16 au-delà des aspirations politiques du chef de l'État, mais il me semble que la direction actuelle de l'hôpital a estimé qu'il fallait que l'hôpital soit au niveau.
31:28 Et pour cela, des efforts considérables ont été faits, des efforts énormes ont été faits sur le plan de la capacité technique à prendre en charge de nombreuses maladies,
31:43 mais des efforts considérables ont été faits sur le plan des hommes, le comportement des soignants.
31:50 Il n'y a pas très longtemps, l'hôpital Aquintini a été dramatiquement à la une d'une actualité qui nous a laissés tous très mal à l'aise avec le décès d'une femme enceinte
32:03 qu'on a dû opérer dans des conditions bizarres par quelqu'un qui n'était pas un médecin, un infirmier, mais en milieu hospitalier, cela témoigne de la dégradation des états d'esprit à l'intérieur de l'hôpital Aquintini.
32:19 Mais ça c'est un passé aujourd'hui.
32:22 Quand vous allez à l'Aquintini, et Dieu seul sait que je viens d'être hospitalisé deux fois de suite à l'hôpital Aquintini, j'ai pu apprécier la capacité de cet hôpital à prendre en charge sur le plan humain, sur le plan de la communication, les malades,
32:39 ce qui est une grande partie des soins à délivrer. Et aujourd'hui, nous avons des équipements avec des capacités techniques importantes, ce qui améliore la capacité d'investigation des médecins.
32:54 L'hôpital Aquintini fait beaucoup d'efforts, qui a bénéficié de beaucoup d'investissements. Maintenant, il y a un problème, c'est que vous ne pouvez pas juste avec l'équipement changer la réputation d'une maison.
33:11 Et je crois qu'à ce sujet, je suis aux côtés de cet hôpital-là pour les aider à avoir une meilleure réputation, parce qu'ils font beaucoup d'efforts.
33:20 Et j'ai même suggéré à un moment donné de peut-être changer le nom de cet hôpital, qui porte un nom malheureusement de l'époque colonielle, et de donner un nom camerounais.
33:30 J'avais proposé le docteur Bebe-Idi, par exemple, pourquoi pas. Mais je pense aussi qu'il faudrait beaucoup plus d'activités de porte ouverte et de communication, comme ce que vous êtes en train de faire,
33:43 pour que les gens soient au courant de tous ces progrès, que les gens soient au courant que ce n'est plus un mouroir, c'est un hôpital qui est respecté et qui est équipé, qui est parmi les meilleurs.
33:57 Il est d'ailleurs le plus grand en Afrique centrale et qui est parmi les meilleurs aujourd'hui, non seulement au Cameroun, mais les gens qui viennent de l'étranger pour y aller.
34:04 Donc, il y a tous ces progrès-là qu'en tant que député de cette circonscription, je les connais. Maintenant, j'invite les populations aussi à les connaître.
34:15 Vous savez, malheureusement, quand vous avez une mauvaise réputation pendant si longtemps, ce n'est pas du jour au lendemain qu'elle va changer.
34:29 Mais nous y travaillons et c'est un appel que je fais après le vôtre que nos hôpitaux ne peuvent qu'être performants si on leur fait confiance.
34:38 En tout cas, on travaille de notre côté à l'Assemblée nationale pour faire en sorte qu'on évacue plus nos malades.
34:48 Et on pense que la solution, c'est d'équiper nos hôpitaux.
34:54 Quand ceux qui décident seront obligés d'aller à l'hôpital au Cameroun, ils feront tout, et je pense que c'est le début.
35:01 Ils feront tout pour que nos hôpitaux soient au même niveau que les hôpitaux qu'ils fréquentent où ils vont.
35:06 Prenons un autre avis et non des moindres, celui d'un éminent professeur, le professeur Bayebec, chirurgien orthopédiste.
35:14 Je dois dire que j'ai eu l'occasion de visiter les installations techniques de cet hôpital très récemment.
35:23 J'étais plutôt très impressionné. Il faut être très objectif.
35:28 J'ai vu un plateau technique élevé, c'est le minimum qu'on peut dire.
35:34 J'ai vu une deuxième aide, j'ai vu des scanners, j'ai vu une pharmacie comme je n'en ai jamais vu ailleurs, sauf en ville.
35:43 C'est la première fois qu'on voit de telles pharmacies.
35:45 J'ai vu une hématologie qui avait quelques dizaines de couveuses, peut-être au moins 15 lits chauffants,
35:56 où on m'a habillé comme si j'entrais au bloc opératoire.
36:00 Donc j'ai vu une belle organisation.
36:02 J'ai demandé par derrière au personnel, le hôpital vous garde bien, ils sont contents.
36:06 Donc j'ai vu un personnel bien motivé, j'ai vu des équipements, j'ai eu le sentiment d'une très bonne gestion.
36:14 Je crois que ça pourrait être un modèle de départ.
36:17 Je crois qu'il faudrait à toutes les parties importantes de suivre la voie tracée par les douala eux-mêmes.
36:25 Les douala ont dit pour cela on prend ce directeur, on le met dans le gondeau.
36:29 C'est notre connaissance. Je pense que l'État doit nous soutenir pour qu'il divulgue, on va dire vulgariser, il faut vulgariser ça.
36:40 C'est vrai qu'ils ont quelque chose de particulier.
36:43 Le directeur m'a dit, je lui ai demandé d'où il reprenait le secret, il m'a dit mon secret.
36:47 Il a un billet en business, vous savez ce diplôme avec lequel les grandes entreprises,
36:55 ils ont tous leurs directeurs en plus des diplômes de la médecine.
36:59 Il a fait quelque chose de particulier. Je ne suis pas sûr que l'État ne va pas aller demander à tous les médecins de faire le MBA.
37:05 Je ne suis pas sûr qu'ils n'en auront ni le temps, ni la volonté, ni la capacité.
37:10 Mais l'État peut ajouter le MBA pour venir soutenir les médecins, c'est ça que les occidentaux font.
37:16 En considérant le professeur Esomba comme un type particulier qui a doublé les gens depuis.
37:22 On ne peut pas suivre son modèle, il a fait du plus.
37:25 C'est quelque chose qu'on a fait avec 35-40 ans.
37:28 Quand on a fini les longs diplômes de médecine, on peut prendre 5 ans pour faire en même temps le MBA.
37:34 Et donc on peut avoir des équipes de bonne gestion, on peut avoir des équipements équipés comme la cantinée.
37:42 Il n'y a pas de raison que la cantinée est l'IRM, que l'hôpital central n'en est pas.
37:48 Quand j'ai demandé à un gestionnaire, il m'a dit qu'il allait négocier avec les banques pour avoir la ligne.
37:53 Après je suis allé négocier le leasing avec l'usine en Chine.
37:58 Et ça c'est le comportement d'un gestionnaire.
38:01 C'est-à-dire que les médecins apprennent à être un peu plus gestionnaires.
38:06 Ils prennent un peu plus de temps pour la gestion, qui est un pilier important.
38:10 C'est pour ça que la population est contente à toi.
38:13 Moi je travaille dans un système catholique, j'ai demandé à la directrice de faire visiter cet hôpital, la cantinée, dans l'état actuel.
38:21 Par tous nos directeurs, parce que nous avons une bonne formation. Que les autres aillent voir.
38:25 On peut téléphoner aux profs, ils les reçoivent, ils les félicitent.
38:29 Qu'ils aillent voir ce qu'ils font, qu'ils viennent voir notre travail, ils vont leur dire comment ils négocient,
38:34 et avec les banques et avec les industries pour équiper.
38:39 Comme ça on aura résolu au moins le problème des équipements.
38:43 Il faut que les gens aillent voir ce qu'ils sont capables de faire.
38:45 Qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, qu'on soit avec.
38:47 Moi ce n'est pas mon ami, je crois qu'il y a six générations au-dessous de moi, on ne pouvait pas être amis.
38:54 Mais j'ai apprécié ce qu'il a fait. Objectivement, on ne pouvait pas le faire.
38:59 Poursuivons notre visite au centre de l'hôpital.
39:05 L'un des services les plus demandés et les plus courus est celui des dentistes.
39:10 De quelle manière l'hôpital Akintini prend-il soin de nos dents ?
39:14 Ici nous sommes au service de dento-stomatologie.
39:18 Nous occupons des maladies de la cavité buccale et des pathologies dentaires.
39:24 La plus connue est la carie dentaire.
39:26 Nous sommes ici devant le principal matériel du dentiste, qui est le fauteuil dentaire.
39:33 Nous avons ici un patient qui est venu pour des soins dentaires.
39:37 Pour réaliser les soins du patient, comme tout le monde sait, on dit "tu manques comme un dentiste".
39:43 Nous avons besoin d'anesthésie, pour que toutes les piqûres ne font pas mal.
39:48 Nous avons avec nous une sérène de dentaire et des tuyaux B pour pouvoir tailler les dents.
39:55 C'est le léger bruit que vous entendez la plupart du temps pendant qu'on vous soigne les dents.
40:01 Tout ça c'est le compartiment du fauteuil dentaire.
40:05 Nous avons ici un cyanétique qui permet d'éclairer la zone de travail.
40:12 Une lampe photopolymérisante, pour être plus exquisite,
40:17 pour duer aussi le matériel d'obturation, ce qu'on appelle communément le plomb.
40:24 Et un bloc d'aspiration, des sérènes à air et des sérènes à eau.
40:30 C'est un fauteuil bien complet.
40:32 Nous avons la chance de l'avoir à l'hôpital Aquitaine.
40:36 Nous pouvons recevoir 100 à 150 malades par mois.
40:39 Qu'en est-il du service ofthalmologie ?
40:42 Bienvenue au service d'ophtalmologie.
40:44 Ici vous êtes dans la salle d'examen.
40:47 Les deux appareils que vous voyez, le premier appareil,
40:51 ça nous permet de prendre l'autonométrie du patient et la pachymétrie de nos patients.
40:57 Le deuxième appareil, c'est le réfractomètre.
41:00 Ça nous permet de prendre la réfraction objective du patient,
41:04 avant de faire sa réfraction subjective par des VAIC.
41:08 Bonjour madame.
41:10 Mettez le manchon.
41:12 Ici nous sommes au bloc opératoire d'ophtalmologie.
41:17 Il y a quelques années, on n'avait pas d'appart, pas de microscope opératoire
41:23 pour vraiment permettre à nos ophtalmo de faire des chirurgies telles que la cataracte.
41:31 Nous croisons des expatriés de passage à la cantinée pour des soins.
41:36 Ils se confient à nous.
41:38 Je suis Cécilia, je suis de passage au Cameroun depuis quelques jours
41:43 et je viens de faire un arrêt à l'hôpital de la cantinine.
41:48 Je suis agréablement surprise, scotchée même, de cette visite.
41:55 Moi-même, dans mon parcours professionnel, j'ai eu à travailler
42:01 pendant de nombreuses années dans un hôpital à Paris.
42:04 J'ai pu voir qu'il y avait énormément de spécialités ici sur place,
42:09 un plateau technique assez conséquent.
42:11 Je suis assez agréablement surprise de ce que j'ai pu constater.
42:15 Pour ce qui est du cadre, je trouve que c'est un cadre très apaisant,
42:21 très propre, avec des couleurs très apaisantes.
42:27 Vraiment un cadre très apaisant.
42:29 Je pense que pour la convalescence et la prise en charge des patients,
42:32 ça doit être vraiment l'idéal.
42:34 C'est la première fois que je viens à la cantinée
42:36 et je suis agréablement surprise du cadre.
42:38 Je ne m'attendais pas du tout à avoir un cadre aussi beau,
42:41 tant en termes de verdure que de couleur.
42:44 Selon moi, c'est un cadre qui est vraiment idéal
42:48 pour la convalescence et la tranquillité des patients.
42:50 Vraiment un grand bravo pour tous ceux qui ont oeuvré pour ce beau cadre.
42:54 Cette pharmacie complètement au goût du jour
42:56 ne peut pas échapper à notre visite.
42:59 Ici, à la pharmacie, nous avons plusieurs gammes de produits.
43:02 Nous avons majoritairement des produits à usage hospitalier.
43:07 Vous allez trouver des solutés, des antimycotiques.
43:11 Les implants sont disponibles dans cette pharmacie.
43:14 Ce qui facilite la prise en charge des patients
43:17 qui viennent particulièrement pour la chromatologie.
43:21 Le patient vient avec un bon verre qui a été mis par le médecin.
43:25 On pourra dispenser tous les médicaments sans condition.
43:30 Vraiment, on lui donne ses médicaments, il va dans le service,
43:34 on administre les soins et puis pourra régler ses factures
43:39 au fur et à mesure et en fonction de ses moyens.
43:42 Sur 10 patients, je pourrais dire 8 patients viennent sous forme de bon verre.
43:47 A l'hôpital La Quintinie, aucune pathologie n'est oubliée ni négligée.
43:52 Surtout pas les maladies mentales qui bénéficient d'un cadre spécial.
43:57 L'hôpital La Quintinie est l'une des deux formations sanitaires
44:01 à avoir en son sein un service de santé mentale.
44:05 Ce service couvre les régions du nord-ouest, du sud-ouest, du littoral, de l'ouest.
44:12 Tous ces patients qui souffrent de ces infections
44:17 sont orientés vers l'hôpital La Quintinie.
44:21 Nous avons un problème d'espace aujourd'hui parce que quand vous allez dans ce service
44:25 qui a été refait avec l'accompagnement du ministère de la Santé publique,
44:31 parce que vous savez on avait toujours tendance à penser que ces malades là
44:38 devaient forcément être reçus dans des espaces désagréables.
44:43 Aujourd'hui, quand vous allez dans cet espace, c'est un espace gay qui a été refait.
44:48 Que deviennent les malades qui passent l'arme à gauche?
44:53 Nous faisons un tour à la morgue de l'hôpital et visiblement,
44:57 ici, même les morts reçoivent beaucoup de respect et peuvent donc définitivement reposer en paix.
45:04 L'hôpital La Quintinie a d'autres ambitions, car le gouvernement est conscient qu'il peut mieux faire,
45:14 même si les hôpitaux publics lui coûtent énormément cher,
45:18 car c'est également et surtout un service social que l'État pratique ici.
45:22 Il doit soigner tous les Camerounais sans distinction.
45:25 Nous connaissons des problèmes.
45:27 Plus de 40% de nos patients ont des difficultés de pouvoir payer les soins.
45:33 Bien évidemment, c'est un frein important pour la promotion de notre formation sanitaire,
45:42 parce que ce sont des coûts qui sont obligés d'être supportés par notre formation sanitaire.
45:46 Donc ce sont des difficultés que nous profitons pour élever ici.
45:50 Nous souhaitons d'ailleurs, et nous l'avons toujours souhaité, l'appui, l'accompagnement des pouvoirs publics
45:56 pour que ces indigènes puissent être pris en charge.
45:59 Des problèmes de prise en charge, par exemple, des personnes détenues,
46:02 qui constituent un gros problème pour nous, parce qu'ils viennent, ils sont soignés,
46:07 et généralement en urgence, et à un moment ne veulent plus repartir.
46:12 Et, exprès, ne payent pas leurs soins pour qu'ils puissent rester le plus longtemps possible à l'hôpital.
46:18 Bien évidemment, les espaces sont climatisés, les espaces sont plus gais.
46:22 C'est un problème pour notre formation sanitaire.
46:25 Merci de nous donner l'opportunité d'en parler ici,
46:29 et j'espère que ce sera une occasion pour les pouvoirs publics de nous apporter leur aide,
46:35 leur accompagnement par rapport à la prise en charge de toutes ces personnes.
46:38 Nous avons des partenaires indiens qui attendent la visite d'une équipe de l'hôpital Akintini.
46:44 Cette équipe sera certainement accompagnée par son excellence, M. le ministre de la Santé.
46:49 Parce qu'à l'hôpital Akintini, nous prévoyons faire des greffes de reins,
46:55 et des transplantations d'omoelles pour les traitements de la trypanocytose.
47:01 Et donc, ils sont venus faire un peu un bilan de l'existence au niveau de l'hôpital Akintini.
47:07 Nous pensons que dès le retour de ce voyage de l'Inde, les Camerounais pourront donc bénéficier des greffes,
47:15 parce que le matériel adéquat a déjà été commandé pour pouvoir réaliser ces greffes et ces transplantations.
47:22 Les Camerounais pourront donc bénéficier de ces soins de qualité dans notre pays,
47:28 sans prétendre aller à l'extérieur pour aller chercher ces soins-là.
47:35 Grâce aux efforts du gouvernement de la République et à travers des investissements publics,
47:40 nous sommes en train d'installer une salle de cathéterisme cardiaque à l'hôpital Akintini.
47:45 Vous savez que les problèmes de cœur étaient généralement ceux pour lesquels on évacuait le maximum de Camerounais.
47:53 Donc, à partir du mois d'avril, les évacuations pour ce type de pathologie ne seront plus possibles.
48:02 Ou alors, tout au moins, on notera une diminution importante des évacuations de sanité liées aux pathologies cardiaques,
48:09 parce qu'à l'hôpital Akintini, on sera capable de réaliser des opérations à cœur ouvert,
48:16 de réaliser tout ce qui est portage et autres, grâce à ce budget d'investissement public.
48:22 Après cette visite, on constate qu'on n'est pas forcément à l'abri de la mort,
48:30 car elle fait partie de notre quotidien.
48:32 Mais on peut surtout être certain que l'État a mis les gros moyens en dotant cet hôpital d'un plateau technique moderne
48:40 et en améliorant considérablement les conditions de travail du personnel pour une meilleure prise en charge des patients.
48:47 Lorsque nous avons fait attention aux statistiques des praticiens psychologues,
48:56 on s'est rendu compte que plus de 10% des patients qu'ils ont reçus étaient personnels de l'hôpital Akintini.
49:02 Donc, il fallait faire quelque chose par rapport à ça.
49:05 Nous avons donc ouvert un complexe sportif qui a une panoplie d'activités
49:13 et ça permet donc au personnel, au quotidien, de pouvoir déstresser le personnel positivement.
49:23 La charge de travail des équipes qui sont censées accueillir et gérer ces besoins,
49:28 notamment les situations d'urgence, est telle que l'énergie à déployer en tant que professionnels ou tout praticien
49:35 intervenant ici à l'hôpital Akintini, a pour effet direct l'épuisement, le stress.
49:42 Et ça peut être source d'erreurs au travail, ça peut être source de maladies.
49:47 Et du coup, la disponibilité de ce personnel, il faut la préserver dans l'intérêt majeur des patients
49:54 qui nous sont confiés ou qui nous sollicitent.
49:57 Et l'épuisement en question va être pris en compte dans la politique managériale.
50:03 Et le stress au travail, l'épuisement, le burn-out et toutes les pathologies professionnelles doivent être adressées de manière préventive.
50:12 On n'a pas besoin d'attendre que le soldat de la santé soit tombé pour courir dans l'urgence alors qu'on sait à quoi celui-ci est exposé.
50:21 Donc c'est une perspective de prévention et de promotion du bien-être, de la satisfaction et de la santé au travail.
50:29 Et à ce titre, on connaît les vertus de l'exercice physique.
50:33 On connaît les vertus du divertissement, du loisir.
50:38 Et à l'intérieur de l'hôpital, l'espace et la vision ont permis qu'on mette en place un dispositif comme celui-ci
50:46 qui est un complexe sportif avec plusieurs disciplines qui sont disponibles.
50:50 Et les horaires d'ouverture sont compatibles avec la présence au travail et un espace de loisir pour se détendre et recharger les batteries.
51:00 L'État répond donc ainsi non seulement aux objectifs de développement durable, mais offre plus que jamais un hôpital de référence.
51:10 La Kentini est finalement et définitivement une vraie fierté pour tous.
51:16 [Musique]