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00:00La précarité est une page de la vie d'un être humain qui lui enlève un pont de sa
00:18dignité.
00:19Ceux qui ont connu le manque, la faim, saisissent bien cet état de choses.
00:25Le gouvernement du Cameroun, à travers le projet d'urgence de lutte contre la crise
00:32alimentaire Pulka, cible 640 000 ménages de 6 régions pour leur apporter des moyens
00:40de subsistance.
00:41Dans la région de l'Est, non loin de Dimako dans le Ognon, les peuples autochtones Baka
00:50se mettent à l'agriculture.
00:52Ils s'appliquent dans un champ à école.
00:54Pour la première fois, ils manipulent les boutures de manioc.
00:58Le manioc, on peut l'utiliser en trois phases, vendre et consommer de l'autre côté.
01:06Et aussi, comment faire le manioc, il y a la farine qu'on fait, il y a aussi les bâtons
01:11de manioc.
01:12Ce n'est pas tous les Baka qui font le champ.
01:14Et maintenant, comme le champ à école est venu, c'est pour les apprendre comment faire le champ.
01:22Pour eux, bientôt, la faim est lointaine.
01:25Ils sont déjà habitués au maïs qu'ils utilisent à profusion.
01:31Un pas plus loin, nous sommes dans une exploitation en plein développement.
01:35Romuald retourne la terre sans se fatiguer.
01:40Bastec, gombo, tomate, piment et morel noir, les hommes lui sont familiers.
01:49Je suis à Dimako depuis deux ans.
01:52J'ai reçu l'appui de la Banque mondiale à travers le FAO, le Pulka et la Grodasse.
02:02Tous sont près de nous régulièrement pour nous soutenir en conseil.
02:06Nous avons reçu des sémences, des engrais pulvérisateurs ou pioches.
02:13Son combat, trouver de l'eau et assurer l'irrigation de ses parcelles.
02:19Dans son esprit, trône un rêve, celui de devenir industriel.
02:25Nous allons, avec le temps, installer si possible des usines, produire et transformer sur place.
02:33L'agriculture, une richesse qui ne trompe pas.
02:36Mettons-nous au défi et allons à l'apiculture.
02:4120 ans que Maman Mado est amatrice de la culture des abeilles.
02:46Pourtant sa famille nombreuse arrivait à peine à savourer les bienfaits de ses ruches.
02:54Pendant la saison de la quête, j'ai au moins 100 litres de miel que je vends aux gens.
03:02J'ai commencé à me débrouiller dans le miel pour nourrir ma famille.
03:07Nous sommes à 10 maintenant à la maison.
03:12Puis vint le soleil avec un appui porté par la FAO pour le gouvernement du Cameroun.
03:17Elle obtient un matériel professionnel pour son activité.
03:22Puis le CA et FAO sont venus me faire du bien.
03:26J'ai reçu l'enfumoir, j'ai reçu la tenue, les bottes, les gants, le chalumeau, les ruches.
03:36Elle entrevoit un changement radical de statut.
03:39Je voulais faire des residuos dans mon terrain pour la location.
03:47Voyage vers le Lome-et-Jérême, la ville de Berthoye et ses environs connaissent aussi un jour nouveau.
03:53A Caïgama, entrée de la capitale régionale de l'Est avant Bounis,
03:59la localité a reçu une diversité de facilités pour la communauté.
04:03D'abord, ce ponceau.
04:06Il fallait vivre du champ, il fallait d'abord laisser ça là-bas et traverser ça pour engranger ça de l'autre côté
04:12avant que les motos viennent nous aider à déménager ça pour amener au village.
04:17Par la grâce au soutien du gouvernement camerounais, PAM et Plan International,
04:24ils nous ont aidé à nous faire un ponceau, ça nous facilite notre écoulement des produits.
04:29Quand on m'envoie au champ, j'ai pleuré souvent.
04:32Quand il veut passer, il me dit qu'il y a un coup d'eau là-bas, il veut faire comment ?
04:36Pour traverser avec le bagage. Parfois même je tombe.
04:39Bon, vraiment, je suis fière.
04:41Je remercie d'abord le gouvernement qui accepte que les projets comme ça voient le jour
04:46et nous remercions aussi la Banque mondiale, PULCA, PAM et Plan
04:53qui fait en sorte que nos villages vivent cette harmonie-là et un changement aussi.
05:03Puis il y a cet espace communautaire où tout le monde trouve un cadre approprié.
05:08Nous sommes ici pour sensibiliser les familles de Kaigama,
05:12pour qu'elles connaissent ce qui est violence basée sur le genre.
05:16Il y a beaucoup de femmes qui ne connaissent même pas quand elles sont violentées.
05:20On essaie d'avoir conseil pour que les filles les connaissent bien.
05:23Il y a une formation du tapioca qu'on peut nous apprendre.
05:26Tu as comme ton maillot cochon, tu peux aller creuser
05:29et grâce à la formation, tu peux faire ton tapioca et aller vendre.
05:35La crise dans le nord-ouest et le sud-ouest a poussé à la fuite de nombreuses familles.
05:40Cette jeune dame, la trentaine alerte,
05:43s'est retrouvée à des centaines de kilomètres de son lieu de vie habituel,
05:47sans le moindre franc.
05:49Puis il y a eu un concours de circonstances.
06:20Désormais propriétaire de cinq porcelets,
06:23elle se bat contre la pauvreté.
06:39Dans cet espace marécageux,
06:42l'Osea crée de la richesse.
06:45La morelle noire, le zoum,
06:48et le ndjamandjama, une plante nutritive des peuples de Grassfield,
06:52y poussent sous sa main.
07:15Elle m'a juste montré cette terre.
07:17J'ai commencé un peu.
07:19Je suis très reconnaissante parce que
07:21l'AFO m'a positionnée.
07:24Je n'étais pas au courant d'eux.
07:26Ils m'ont posé des questions.
07:28J'ai répondu à la question sur les légumes que j'avais fait.
07:31Ils m'ont montré le zoum.
07:33La façon dont ils m'ont encouragée,
07:35j'étais sûre que je le ferais et que je croyais que je le donnerais.
07:38Mais aujourd'hui, c'est ça.
07:40La vie ne sera jamais la même.
07:42Ce que ce légume m'a donné,
07:44c'est incroyable.
07:46Je remercie le gouvernement du Cameroun,
07:48à travers le POCA, l'AFO,
07:51et le World Bank,
07:53pour l'aide qu'ils m'ont donnée.
07:55Je suis très reconnaissante.
07:57Un plan gouvernemental,
07:59avec des démembrements bien articulés.
08:02Le gouvernement du Cameroun
08:05a entrepris, avec le soutien
08:08technique et financier de la Banque mondiale,
08:11pour mettre en place le projet d'urgence
08:14de lutte contre la crise alimentaire,
08:16en abrégé le pulcat.
08:18Globalement, les résultats à atteindre,
08:21voudraient qu'on touche
08:23265 490 personnes
08:27en situation d'insécurité alimentaire
08:31et aussi de renforcer les capacités
08:34de production de 159 000
08:38agriculteurs et éleveurs pêcheurs.
08:43Dans un futur proche,
08:45le projet d'urgence pulcat
08:47va rentrer en gare.
08:49Les étapes sont encore à suivre.
08:52Nous sommes actuellement
08:54à un taux de décussement
08:56qui est de l'ordre de 55%.
08:58Et bien sûr, plusieurs résultats
09:01ont été atteints,
09:03notamment l'acquisition et la distribution
09:05des agriculteurs et éleveurs
09:07de plus de 20 000 kits de production.
09:10Environ 2 millions de semences
09:13ont été distribuées,
09:15ainsi que les engrais organiques.
09:18Nous avons réalisé
09:20près de 1 200 ouvrages communautaires.
09:2365 000 bénéficiaires ont reçu
09:25des transferts monétaires conditionnels
09:27et non conductionnels.
09:29Plus récemment encore,
09:30les cas des inondations.
09:32Nous avons reçu des instructions
09:34du gouvernement du Cameroun
09:36de prendre maintenant en compte
09:38cette classe de personnes.
09:40Le Cameroun, dans son programme
09:42de lutte contre la crise alimentaire,
09:44ne lésine sur aucun moyen.
09:46Le plan est bien tenu.
09:48Désormais, on vise
09:50la pérennité des cultures.
09:52Au lieu d'immocolo 4 à Berthois,
09:55les populations construisent
09:57avec un matériau adapté
09:59leurs magasins de stockage.
10:01Avant, on était obligés
10:03de vendre nos produits
10:05pour très moins cher sur le marché.
10:07Aujourd'hui, quand on a un magasin
10:09comme ça, on peut le conserver
10:11et vendre plus cher
10:13lorsque la demande serait aussi grande.
10:15Pour la fabrication des briques,
10:17on a utilisé une machine
10:19où les bénéficiaires eux-mêmes
10:21ont fabriqué ces briques.
10:23Le plan est venu avec un spécialiste
10:25pour la fabrication de ces briquettes.
10:27La terre gère la température
10:29d'une manière extraordinaire.
10:31Le climat ne peut pas endommager
10:33ce qu'on va stocker dans la maison.
10:35D'ici demain, si nous ne sommes pas là,
10:37eux-mêmes peuvent réaliser
10:39un bâtiment textuellement
10:41comme on l'a fait.
10:43Le transfert des compétences
10:45avec l'appui du Programme alimentaire mondial
10:47et Plan Cameroun se met en branle.
10:49Nous allons au quotidien
10:51avec les bénéficiaires
10:53pour les former.
10:55Nous ne savions pas
10:57le passé que les BACA
10:59étaient plus habilités
11:01à la chasse et à la cueillette.
11:03Ils ont voulu
11:05qu'on installe un champ
11:07école paysan dans leur village
11:09pour que nous leur apprenions
11:11à cultiver le manioc.
11:13Au ministère de l'Agriculture,
11:15tutelle technique du plan d'urgence
11:17de lutte contre la crise alimentaire Pulka,
11:19ce projet est une arme puissante.
11:21Le Pulka
11:23donne une assistance
11:25humanitaire
11:27aux populations
11:29qui sont en phase de crise
11:31et qui ont besoin
11:33d'une assistance humanitaire.
11:35Le deuxième pilier,
11:37le Pulka aide
11:39les populations
11:41à acquérir
11:43du matériel de production.
11:47Le troisième pilier,
11:49c'est que le Pulka
11:51renforce la résilience
11:53de ces populations.
11:55En leur permettant
11:57de maîtriser
11:59l'usage et la conservation
12:01de l'eau,
12:03de construire
12:05des ouvrages de passage
12:07dans des zones difficiles,
12:09en leur permettant
12:11de créer
12:13des jardins communautaires
12:15pour une alimentation saine.
12:17Les populations
12:19non seulement bénéficient
12:21des infrastructures
12:23communautaires,
12:25mais aussi
12:27bénéficient
12:29d'un apport financier
12:31et d'un apport économique
12:33dans la politique gouvernementale.
12:35Cela nous permet
12:37non seulement
12:39d'assurer la sécurité alimentaire
12:41et nutritionnelle des populations,
12:43d'améliorer le cadre de vie
12:45de ces populations,
12:47mais aussi de faire reculer
12:49la pauvreté
12:51en milieu rural.
12:53En août 2024,
12:55le Pulka a engagé
12:57une œuvre d'accompagnement
12:59des populations vulnérables
13:01en raison de la faim.
13:03Les familles camerounaises en profitent.
13:05Dans les prochains mois,
13:07il faudra voir jusqu'où sont allées
13:09les bénéficiaires et continuer
13:11de les protéger
13:13pour les générations futures.