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00:09 Premièrement, le groupe Huawei, c'est une société chinoise privée.
00:13 Il est important de le souligner parce que plusieurs personnes mélangent chinois et gouvernement.
00:18 C'est une société chinoise privée, ne sommes-nous leader dans l'innovation ?
00:22 Alors, en résumé, le groupe Huawei au niveau mondial, c'est 200 000 personnes dans le monde.
00:27 Un chiffre d'affaires à peu près de 100 milliards de dollars.
00:31 Et nous sommes le top 3 au niveau mondial en termes d'investissement dans l'innovation et dans le recherche et développement.
00:38 Ce qu'il faut savoir, c'est qu'au niveau du groupe Huawei, sur les 200 000 personnes qui travaillent chez Huawei,
00:43 plus de 50% sont dédiés aux recherches et développement.
00:47 C'est pour vous dire que l'ADN de la société Huawei, c'est l'innovation, les recherches et développement.
00:52 Ce qui fait qu'aujourd'hui, Huawei, nous sommes leader dans plusieurs domaines au niveau de la transformation digitale,
00:59 au niveau de la connectivité, au niveau du cloud, au niveau des télécommunications.
01:03 Donc, j'ai essayé de brosser le tableau rapidement par rapport au groupe Huawei.
01:07 Bien sûr, une présence internationale très solide en Afrique, en Moyen-Orient, en Europe, en Amérique latine, en Asie, etc.
01:15 dans plus de 170 pays au niveau mondial.
01:18 Huawei Maroc, c'est qui ?
01:20 Huawei Maroc, c'est 20 ans de présence.
01:23 Nous sommes le premier fournisseur des réseaux télécom, des trois opérateurs télécom.
01:27 C'est-à-dire n'importe quel Marocain, ici au Maroc, quand il prend le téléphone ou quand il se connecte,
01:32 il utilise l'infrastructure Huawei.
01:34 70% de l'infrastructure télécom au Maroc est basée sur l'infrastructure Huawei.
01:39 Nous travaillons avec les trois opérateurs télécom.
01:41 C'est important de le dire aussi.
01:43 Le deuxième point qui est très important, c'est que nous sommes aussi le partenaire du TGV marocain.
01:49 Donc les communications qui sont gérées au niveau du TGV marocain entre le chef de gare et le conducteur de train,
01:55 c'est avec nos solutions.
01:57 Également, nous avons installé le premier centre de calcul pour la recherche scientifique en 2018 au CNRST,
02:04 le centre de recherche ARABA, qui a été inauguré par l'ancien ministre de l'éducation nationale.
02:11 A côté de ça, nous avons deux missions.
02:14 Nous avons une première mission, c'est de former des talents.
02:17 Nous avons un programme ambitieux pour former des talents.
02:20 Nous avons formé plus de 15 000 talents marocains.
02:24 Il est important de souligner aussi ce point-là.
02:26 Ces 15 000 talents marocains ne sont pas forcément des ingénieurs.
02:29 Ce sont des étudiants qui viennent de différentes disciplines, mais on transforme un petit peu leur cursus.
02:36 On leur donne la possibilité de se former sur de nouvelles technologies,
02:41 sur l'architecte, par exemple, des réseaux IP, sur le cloud, sur l'intelligence artificielle,
02:48 manipuler les données, ou bien sur le stockage.
02:52 Nous avons une mission de former des talents.
02:54 Nous avons lancé un programme l'année dernière pour supporter et accélérer le développement de l'écosystème
03:02 des startups marocains et africains.
03:04 Aujourd'hui, nous sommes partenaires avec la quasi-totalité des universités marocaines.
03:07 Quelles sont les conséquences de votre partenariat avec les universités marocaines ?
03:11 Premièrement, il faut dire qu'aujourd'hui, pour le Maroc, c'est une chance extraordinaire d'avoir le GITEX ici au Maroc.
03:18 Je l'ai déjà dit, mais je le répète encore, nous étions les premiers à supporter et à pousser à ce que GITEX soit ici au Maroc.
03:27 Moi, représentant de Huawei et en tant qu'Homarocain, j'ai tout fait pour que GITEX soit ici au Maroc.
03:33 Quand ils sont venus, quand madame Trixi, qui représente la société GITEX, est venue pour visiter le Maroc et investiguer la possibilité,
03:42 est-ce que le choix du Maroc est judicieux ou pas, je l'ai rencontré.
03:45 Je lui ai dit, vous aurez le soutien de Huawei pour le sponsoriser.
03:49 Vous aurez le soutien de Huawei pour inviter des clients africains.
03:52 Rendez-vous compte, là, cette année, GITEX Africa 2023, nous avons invité plus de 1000 clients africains,
04:00 de différents pays africains. Sur ces plus de 1000 clients africains, il y a des directeurs généraux, des présidents de sociétés, des ministres.
04:09 Nous avons invité au moins 10 ministres africains. C'est important, cette contribution.
04:15 Et maintenant, puisque vous me posez la question sur GITEX, effectivement, aujourd'hui, ce que nous présentons pendant GITEX, c'est une vision.
04:27 La vision qu'on présente pendant GITEX, c'est libérer le potentiel pour construire une Afrique numérique, une Afrique dans l'innovation, une Afrique verte.
04:40 Alors, ça, c'est la vision, mais comment asseoir ce message et comment le démontrer ?
04:46 Donc, c'est un peu ce que nous présentons ici dans le stand. Et là, c'est présenté à travers trois piliers fondamentaux.
04:53 Le premier pilier, c'est l'infrastructure digitale. C'est la connectivité, apporter la connectivité à tous les citoyens, à toutes les sociétés.
05:01 La connectivité importante, c'est le cloud, le stockage des données, la sécurité.
05:06 Elle est au cœur de la gestion des données, l'intelligence artificielle, mais tout ça ne peut avoir lieu qu'avec une énergie verte.
05:14 Donc, nous avons des composants de l'autre côté, à côté des data centers, pour capturer l'énergie solaire injectée dans l'énergie électrique
05:23 et faire en sorte que le data center soit alimenté avec l'énergie solaire en termes de stockage et en termes de computing, de puissance de calcul.
05:32 Ça, c'est le premier pilier. Le deuxième pilier, c'est le nouveau modèle. Le nouveau modèle, il faut un écosystème très, très fort pour développer l'infrastructure.
05:40 C'est ce que nous faisons et c'est ce que nous avons démarré l'année dernière à travers notre programme SPARC.
05:44 Le troisième pilier pour supporter cette vision, c'est ce qu'on appelle "new values", une nouvelle valeur.
05:49 Et cette nouvelle valeur, elle est structurée sur trois points. Le premier point, il faut une gouvernance digitale.
05:55 Ça, c'est le premier point fondamental pour le troisième pilier. Le deuxième point, améliorer les conditions de vie des citoyens, l'éducation, smart education.
06:04 On parle aujourd'hui de la smart care, on parle de la télémédecine. Donc, c'est des choses concrètes sur lesquelles nous travaillons.
06:11 Et le troisième point, dans ce troisième pilier, c'est le développement d'économies numériques qu'on démontre ici à travers des cas d'usage sur les fintechs,
06:19 les smart ports, le port intelligent, les mines intelligentes, la partie oil and gas, la partie électricité, la partie industrie.
06:28 Et là, c'est des cas d'usage que nous avons développés. Et c'est ça qui permet de soutenir cette économie numérique
06:34 et donc augmenter la part de PIB de l'économie numérique au sein des PIB de l'économie nationale et qui permet d'apporter de la richesse.
06:42 Alors, la spécificité de Huawei, c'est de, premièrement, d'apporter le service digital à tous citoyens, à toute organisation privée, au public,
06:54 pour construire un monde meilleur. Comment on le fait ? Aujourd'hui, on travaille avec un certain nombre de gouvernements pour les aider à transformer leur économie.
07:03 Donc, nous l'avons fait, par exemple, avec les Emirates. On travaille avec les Emirates pour faire effectivement des Emirates,
07:09 que ce soit aujourd'hui une économie basée sur l'innovation. On le fait aussi également en Arabie Saoudite et nous souhaitons le faire aussi au Maroc.
07:17 Aujourd'hui, nous avons déjà démarré avec nos programmes pour soutenir les talents, nos formes d'étalons, l'écosystème. Et nous souhaitons aller très très loin.
07:25 On a déjà des programmes aujourd'hui, si vous voulez, des programmes qui sont très fondamentaux, comme la formation des talents et d'écosystèmes,
07:35 sur lesquels nous travaillons. Mais évidemment, seul, on ne peut pas y aller, on ne peut pas y arriver. Donc, nous approchons le ministère de la transition numérique,
07:45 l'ADD et d'autres ministères, le ministère de l'enseignement supérieur. Nous avons signé un contrat de partenariat à EMUYOU avec le ministère de l'enseignement supérieur.
07:54 Nous sommes partenaires de la quasi-totalité des universités et on fait en sorte de former les talents de demain dans le digital.
08:00 Parce qu'aujourd'hui, si on veut un Maroc digital, il faut des talents marocains qui soient formés. C'est ce que nous sommes en train de faire avec le ministère de l'enseignement supérieur.
08:09 Nous avons lancé avec l'ADD, en partenariat avec l'ADD, l'Académie d'Avacvilla. À travers la plateforme de l'ADD, les citoyens ou les étudiants peuvent accéder à cette plateforme.
08:20 Ils peuvent accéder à notre contenu de formation. Et ce que nous souhaitons également, à travers le programme SPARC, c'est de mettre l'intelligence artificielle à la disposition de l'écosystème des startups marocains.
08:34 Je crois qu'aujourd'hui, par rapport au programme que je viens de vous expliquer, ce qui démontre notre engagement, mais l'engagement aussi qui est très important pour le côté Huawei,
08:44 nous considérons déjà que le Maroc est un hub pour l'Afrique, puisque en 2017, nous avons décidé d'installer le siège de 29 pays à Casablanca.
08:54 Premièrement, c'est l'infrastructure, la jeunesse. Et on voit aujourd'hui à Marrakech, par rapport à cet événement JETEX, c'est une première édition. C'est quand même une réussite.
09:07 Donc le Maroc, c'est le pays qui peut prendre le challenge et qui peut réussir, même si parfois il prend du retard. Mais une fois qu'on prend la décision d'y aller, on y va.
09:17 Aujourd'hui, regardez, nous sommes leaders sur l'énergie verte ici en Afrique. On va l'être dans le digital, dans l'économie numérique.
09:25 Nous étions déjà leaders dans les télécoms il y a 20 ans, avec le développement de Maroc Telecom, avec ses 11 filiales en Afrique.
09:33 Et aujourd'hui, je suis confiant effectivement par rapport au développement du Maroc. Et on regarde cette réussite de JETEX Africa. C'est quelque chose de très bénéfique pour le Maroc.
09:46 Aujourd'hui, je regarde le potentiel de notre développement. Nous sommes là depuis 20 ans. Nous avons fait un développement extraordinaire.
09:53 Personne n'aurait imaginé qu'il y a 20 ans, nous aurons pratiquement presque 70% des parts de marché sur le réseau télécom ici au Maroc.
10:02 Donc que ce soit dans le fixe, dans le mobile, on travaille avec les opérateurs télécom. Aujourd'hui, nous ne travaillons pas uniquement avec les opérateurs télécom.
10:09 Nous travaillons avec les banques, avec le secteur de l'industrie, dans plusieurs secteurs. Donc oui, c'est une terre d'opportunités.
10:18 Il y a beaucoup de jeunes talents qu'il faut aider. Et aujourd'hui, il y a aussi de plus en plus de startups.
10:27 Il n'y a pas longtemps, j'étais à Agadir, j'ai rencontré plus de 70 startups. Ces personnes sont soifs d'apprendre et d'avancer. Mais il faut les accompagner.
10:38 Nous avons une mission aujourd'hui, c'est aussi d'aller dans les régions. Donc nous avons travaillé à Rabat, à Casablanca.
10:44 Maintenant, j'ai souhaité qu'on aille à Agadir, à Fès, dans l'Oriental, aller rencontrer ces jeunes, former des talents et puis voir les bonnes startups de demain qui vont développer cette économie marocaine.
10:55 Les opportunités qui sont offertes, il faut les créer aussi. Et il faut aller sur le terrain. Donc c'est ce que nous sommes. C'est ce que nous sommes en train de faire.
11:02 Donc aussi, nous anticipons sur un certain nombre de choses que nous, on voit qui sont bénéfiques pour le Maroc. Aujourd'hui, nous essayons par exemple sur la partie digitale d'économie.
11:13 Nous avons montré quelques cas d'usage pour un certain nombre d'industries. Par exemple, l'industrie 4.0 n'est pas là parce que là, on vise le côté africain.
11:23 Mais pour le Maroc, il y a le côté industrie. Donc il faudrait aussi développer cette industrie 4.0. Et pourquoi pas, demain, on peut aller développer une startup qui va peut-être développer le logiciel ERP pour l'industrie 4.0, l'ERP marocain.
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