Rapport sectaire, hausse des loyers et hommage de Galtier à Messi

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Transcript

00:00 Les vraies voix Sud Radio.

00:02 Bonsoir Félix Mathieu.

00:03 Bonsoir tout le monde.

00:04 Et les trois mots dans l'actu sont courroie, loyer et privilège.

00:06 Un rapport parlementaire accuse le RN d'être une courroie de transmission du pouvoir russe.

00:11 Rapport sectaire à l'image de sa rapporteure Renaissance réagit Marine Le Pen.

00:16 Les loyers pourront augmenter mais pas au-delà de 3,5%.

00:19 Bataille rangée cette nuit sur les loyers.

00:21 La gauche voulait les geler, la Macronie et le RN ont préféré limiter les hausses.

00:26 Et puis j'ai eu le privilège de diriger le meilleur joueur de l'histoire du foot,

00:30 l'hommage de Christophe Galtier à Lionel Messi qui quitte l'EPSG, cette quasi officielle.

00:35 Ce rapport est à l'image de la rapporteure.

00:37 Voilà.

00:40 Les vraies voix Sud Radio.

00:42 Non c'était pas Lionel Messi, c'était Marine Le Pen effectivement puisque on a...

00:47 Deux registres différents.

00:50 Un rapport parlementaire qui qualifie le RN de courroie de transmission du pouvoir russe.

00:56 Cette expression figure dans ce rapport de la commission d'enquête sur les ingérences étrangères.

01:01 Le texte dévoilé par Mediapart insiste sur l'alignement du FN sur le discours russe en 2014

01:08 au moment de l'annexion de la Crimée.

01:10 "Soutenir comme le fit Marine Le Pen que les habitants de la Crimée ont voté librement leur rattachement à la Russie

01:15 est pour le moins assez peu vérifié", peut-on lire Marine Le Pen

01:19 qui a aussitôt réagi en conférence de presse en s'en prenant à la rapporteure du rapport

01:24 la députée Renaissance Constance Legrippe.

01:26 Ce rapport est à l'image de la rapporteure sectaire, malhonnête et tout à fait politisée.

01:33 Voilà.

01:33 La réalité de ce rapport c'est qu'il n'y a rien en fait.

01:36 Ce rapport il est exactement dans la même teneur en termes de conclusion que les 4 heures d'audition

01:41 que j'ai pu faire sous serment.

01:44 C'est-à-dire que les gens qui nous ont accusés n'ont aucun début de commencement d'éléments factuels.

01:50 Donc ce rapport se transforme exactement comme l'audition en un procès politique.

01:55 Il n'y a rien, rien d'autre que la contestation encore une fois d'une idée politique

01:59 et de la liberté que nous avons de pouvoir l'exprimer.

02:03 Ce rapport de la commission d'enquête sur les ingérences étrangères a été adopté à 11 voix pour, 5 contre et 1 abstention.

02:09 Philippe Bigère. Je n'ai pas lu le rapport alors je me demande, on a le droit d'avoir des positions internationales

02:16 qui ne contreviennent à l'opinion dominante dans ce domaine.

02:22 Alors est-ce que le rassemblement national à l'époque par exemple sur la Crimée a été influencé

02:29 par des dépendances délétères ? Je n'en sais rigoureusement rien.

02:33 Françoise de Gouin. Moi je sépare les choses.

02:35 Je trouve que le procès qui est fait à Marine Le Pen notamment sur son financement

02:39 ce n'est pas un beau procès. On devrait avoir une bonne publique qui finance la démocratie.

02:44 C'est ce que dit et demandait Bayrou.

02:45 Absolument. Elle a été chercher de l'argent en Russie.

02:48 C'est le seul pays qui a prêté parce qu'elle ne pouvait pas.

02:51 Évidemment je ne suis pas soupçonnable de voter Marine Le Pen et la Soutrine

02:54 mais à partir du moment où les dents le candidatent, voilà, à partir du moment où le pays.

02:58 Donc après sur l'influence, moi j'ai le sentiment que quand on veut tuer son chien on dit qu'il a la rage.

03:03 Je pense qu'il ne faut pas confondre Marine Le Pen et Thierry Mariani.

03:07 Il ne faut pas confondre les influences et il ne faut pas confondre les gens qui font du business.

03:11 Moi j'ai un peu mal, si vous voulez, aux cheveux quand je vois Gérard Schröder,

03:16 la star de la social-démocratie européenne, pantouflant, comment dirais-je, dans des conseils d'administration russes.

03:25 - Et même Fillon. - Fillon c'est Vodkan, alors là n'en parlons pas,

03:29 M. Lamoral, Gérard Schröder la gauche.

03:32 Donc je n'arrive pas à séparer le bon grain de l'ivraie, je dirais juste que c'est pas comme ça.

03:38 Emmanuel Macron passe sa vie à nous faire des leçons sur "Oh là là, vous vous y prenez mal pour faire baisser le FN,

03:44 si vous pensez que c'est avec ça que vous allez faire baisser Marine Le Pen, alors vous mettez un doigt dans l'œil, je te le dis au plat".

03:49 - Sébastien Ménard. - Ça va un peu, enfin ce que tu dis François, ça va un peu dans la lignée de la sortie de Macron,

03:54 dont je reparlerai tout à l'heure, parce que c'est pas avec effectivement ces arguments-là

04:00 qui consistent à stigmatiser avec ou sans preuve, à nous quelque part adresser des vieilles lunes.

04:06 Voilà, c'est pas comme ça qu'on fera descendre le FN, me semble-t-il.

04:10 - Et deuxième mot qui est loyer avec une ambiance tendue, Félix Mathieu, la nuit derrière encore à l'Assemblée nationale.

04:17 - Après le bras de fer sur les retraites et la future niche parlementaire du groupe Lyot,

04:20 le calme n'est pas revenu au moment de voter sur les loyers.

04:23 L'Assemblée nationale a adopté la prolongation jusqu'à l'année prochaine du bouclier loyer

04:28 qui limite à 3,5% les hausses possibles.

04:31 Mais pour la NUX qui réclamait carrément un gel de ses loyers,

04:34 la mesure ouvre la porte à des hausses gel rejetées par les macronistes et le RN,

04:39 d'où le ton accusateur de la France insoumise comme ici le député de Seine-Saint-Denis, Thomas Porte.

04:44 - Venir nous expliquer que protéger les locataires c'est augmenter les loyers, il fallait oser.

04:49 Sourire aux lèvres, en pleine nuit vous aviez demandé une procédure accélérée pour commettre une nouvelle forfaiture.

04:56 C'est le braquage aujourd'hui des locataires que vous organisez avec cette décision.

05:01 Qui peut croire que vous protégez les locataires ?

05:03 Qui peut croire d'ailleurs que vous protégez qui que ce soit dans ce pays ?

05:06 Sinon ceux dont vous êtes les obligés, les ultra-riches et les multi-propriétaires.

05:11 3,5% de ménages possèdent la moitié des biens en location.

05:16 Voilà des gens qui ce soir sabrent le champagne quand des millions de locataires se demandent

05:20 si ils vont pouvoir se nourrir, si ils vont pouvoir partir en vacances ou si ils vont pouvoir payer leur loyer.

05:25 En tout cas le bouclier loyer qui limite les hausses concerne les ménages mais aussi les PME.

05:29 Sa prolongation a été examinée en urgence la nuit dernière puisqu'il devait se terminer fin juin.

05:34 Moi je souscris absolument à Thomas Porte, ce n'est pas forcément ma cam en termes d'excès peut-être.

05:40 Mais je souscris totalement à la demande de la gauche, je pense qu'il fallait vraiment geler.

05:44 Vous ne vous rendez pas compte, 3,5% c'est quand même beaucoup.

05:47 Imaginez par mois, pourquoi on n'a pas gelé ?

05:50 Et c'est là qu'on retrouve tout le discours social de façade.

05:53 Je ne parle pas d'Emmanuel Macron et de la majorité relative, tout le discours façade du RN.

05:59 Ça a été pareil sur le gel des produits alimentaires de première nécessité,

06:03 ça a été pareil sur toutes les mesures de pouvoir d'achat.

06:05 Le RN est social comme je suis archevêque.

06:09 Et là, Sibérine Le Pen est sociale, elle gele, 3,5% c'est beaucoup d'argent.

06:16 - Sébastien Miller.

06:17 - Il y a un truc en France qui s'appelle le droit à la propriété et on doit permettre à des propriétaires,

06:22 ils ne sont pas tous multi-propriétaires, tous très très riches,

06:26 et à un moment donné, eux aussi voient leur charge de copropriété exploser.

06:30 - Et leur taxe foncière, on va en parler.

06:32 - Leur taxe foncière, on va en parler, exploser.

06:33 Et voilà, vaut mieux ça, vaut mieux une augmentation contenue de 3,5%

06:37 plutôt que ce qui se passe dans ma ville,

06:38 où vous avez des gens qui préfèrent les sortir du marché locatif classique

06:42 pour faire du Airbnb.

06:43 Et là, c'est perdant, perdant.

06:44 C'est perdant pour tout le monde.

06:45 - Non, pas du tout.

06:46 À Paris, par exemple, vous faites du Airbnb, de toute façon vous êtes déclaré,

06:49 vous avez un livre fiscal.

06:50 - La France, c'est pas Paris.

06:51 - Non mais je vous le dis, c'est dommage que vous ne mettiez pas ça en place à Biarritz.

06:54 - On l'a fait.

06:55 - Et donc, vous ne pouvez plus, honnêtement,

06:58 montrez-moi quelqu'un qui peut louer sur Airbnb à Paris ou alors à Biarritz ou à Lyon

07:02 sans avoir son numéro fiscal et sans payer d'impôt.

07:05 C'est impossible.

07:06 - Vous n'avez pas l'impression, Françoise, qu'en permanence,

07:08 on a d'un côté un extrémisme social et de l'autre côté une solution d'équilibre ?

07:14 - Mais vous trouvez que c'est une solution d'équilibre, 3,5% ?

07:17 Et pourquoi est-ce que vous ne gelez pas cette année ?

07:20 Cette année, nous avons réalisé que vous avez des gens qui sont en précarité énergétique,

07:25 vous avez des gens qui n'arrivent pas.

07:26 Pourquoi, exceptionnellement, cette année, on ne gèle pas ?

07:30 Pourquoi on ne gèle pas ?

07:31 Expliquez-moi, qu'est-ce que ça vous amène ?

07:33 - Lorsque vous avez une balance, pourquoi vous tenez toujours un seul bout de la chaîne ?

07:38 - Parce que vous, vous tenez toujours l'autre bout de la chaîne, mais moi sûr que si !

07:42 - Mais moi, je me contente, par exemple, de tenir compte des intérêts des locataires.

07:47 - Mais nous sommes dans une période...

07:49 - Arrêtez de caricaturer, de penser que je suis contre les propriétaires.

07:54 Je vous dis juste, moi-même, je ne suis pas propriétaire, ce n'est pas mon souci,

07:57 mais je ne suis pas contre les propriétaires.

07:59 Je vous dis juste que nous sommes dans un moment exceptionnel

08:02 et que dans un moment exceptionnel, on aurait pu voter exceptionnellement un gel, au moins sur une année.

08:08 - Mais est-ce qu'il n'aurait pas été plus intéressant, vous parlez d'Airbnb à Paris, Françoise,

08:13 de mettre fin au Airbnb pour que des gens puissent se loger dans des petites surfaces ?

08:17 Ça aussi, ça aurait été intéressant.

08:19 - Non, mais, vous êtes malade, vous, à l'Aimbaline, comment on met fin au Airbnb ?

08:24 Vous arrivez, vous dites, voilà, c'est une entreprise internationale qui est en France,

08:29 j'arrête les activités d'Airbnb.

08:31 - Ça va flamber les prix, mais Cécile a raison.

08:34 - Cécile a raison, je suis d'accord.

08:36 - Troisième mot, privilège.

08:39 - Je l'ai oublié.

08:40 - Privilège, le privilège que l'entraîneur du PSG, Christophe Galtier,

08:43 avait ressenti aux côtés de Lionel Messi, dont il annonce le départ du club parisien.

08:47 - J'ai eu le privilège de diriger le meilleur joueur de l'histoire du football.

08:50 Demain, c'est son dernier match au Parc des Princes.

08:53 J'espérais qu'il sera accueilli de la meilleure des façons.

08:57 Il s'est dit beaucoup de choses sur Léo, vous avez beaucoup analysé Léo.

09:03 Cette année, il a été un élément important, toujours disponible,

09:09 toujours présent dans les séances d'entraînement.

09:11 - Le contexte était tendu avec la sanction contre Messi il y a quelques semaines,

09:14 suite à son absence à un entraînement,

09:16 Christophe Galtier dit trouver injustes les critiques contre l'argentin.

09:20 - On a analysé Léo et Léba aussi.

09:23 - Ah, t'en as une ! - Allez, bonne salle là !

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