• l’année dernière
Pour l’ingénieur Jean-Marc Jancovici, l’interdiction des lignes aériennes intérieures en cas d’alternatives de moins de 2h30 en train est “une mascarade”. Pour le professeur à l’École des Mines, la solution demeure un quota de quatre vols en avion dans la vie de chaque personne. Selon lui, l’aérien fréquent “partira avec le pétrole”.

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Transcription
00:00 Donc vous dites 4 vols dans la vie.
00:04 Lui donnait des exemples assez précis en disant 2 vols quand on est jeune pour pouvoir découvrir le monde, etc.
00:09 Et après on se réfraine un peu.
00:11 Moi je dis 3 choses.
00:13 La première chose c'est qu'on était finalement dans cette idée que ça pourrait toujours augmenter.
00:17 Dire qu'on avait une augmentation avant le Covid,
00:20 parce que le Covid est venu faire une pause même si on voit que tout redémarre.
00:23 C'était plus de 5% d'émissions de gaz à effet de serre annuel.
00:28 C'était un doublement du trafic mondial.
00:31 Donc c'était cette impression finalement qu'on prenait l'avion un peu comme on voulait.
00:35 Et que ça n'aurait jamais de limites.
00:37 Donc un, on est confronté aux limites planétaires.
00:38 C'est une réalité, que ça soit en termes de carburant
00:41 et que ça soit en termes de quantité d'émissions de gaz à effet de serre.
00:44 La question c'est comment on fait.
00:46 Et aujourd'hui on sait que l'une des solutions ça va être de diminuer effectivement le nombre de vols.
00:51 Et pour ça il y a plusieurs options.
00:52 Il y a l'interdiction des vols intérieurs quand on a une alternative.
00:56 Alors la Convention citoyenne disait 4 heures.
00:58 Alors nous c'est notre position.
01:00 Il y a la question du quota.
01:01 Et les deux choses qui sont indispensables c'est un, il faut que ça soit juste.
01:06 Ça c'est la première chose incontournable.
01:08 Il faut que ça soit juste.
01:09 Et la deuxième chose c'est qu'il faut que ça soit discuté et débattu.
01:11 C'est-à-dire que la question n'est pas d'imposer mais de débattre.

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