• il y a 2 ans
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Transcription
00:00 Malheureusement les touristes aujourd'hui n'ont pas de visage.
00:02 Il y a quelques années, un touriste on pouvait le reconnaître parce qu'il y avait des caricatures
00:07 où le gars venait en tubané avec un gros boubou.
00:10 Mais ceux qui ont attaqué les gens, avec une barbe aussi préliminante, c'est pas comme la mienne ici.
00:15 Mais enfin bref, je veux dire, au niveau de la tentative de Grand Bassam, les gens devaient frapper sur une plage.
00:20 Donc ils sont venus avec des bermudas, des culottes, des chemises, un peu comme dans le commerce des baigneurs.
00:28 Pourquoi également pouvoir juger, parce qu'il faut rétablir la confiance en la justice.
00:37 Oui, il faut absolument. Et puis dire que la justice est transparente.
00:42 Est-ce que j'ai encore pu parler des défis ?
00:44 Les défis sont importants parce qu'il faut s'écluser d'abord les acteurs.
00:49 Si vous êtes là, vous devez couvrir, vous êtes venu par exemple deux semaines avant,
00:54 vous nous demandez "Monsieur le coutureur, comment ils viendront ?"
00:58 On va vous expliquer que non, les forces de l'ordre vont être placées et on va pouvoir assurer une sécurité.
01:04 Si vous sortez et puis vous allez dire dans votre article de journal "Mais non, le coutureur a dit qu'ils vont passer par nous,
01:11 il faut qu'on passe par la voie principale ou on peut passer par vos bouts", vous indiquez l'itinéraire.
01:18 Mais ceux qui vous suivent, ceux qui vont prendre connaissance de vos articles, il y a du bon et il y a du moins bon.
01:24 Il y en a même qui n'attendent que ça, que ce genre d'informations pour, comment on appelle ça ?
01:29 Et puis il y a également le risque de stigmatisation.
01:32 On peut annoncer par exemple que ceux qui ont attaqué la bière de telle région,
01:36 le lendemain la population peut aller exercer des représailles.
01:41 Et également, si la communication n'est pas bien faite, nous-mêmes qui sommes chargés et vous-même qui êtes chargé de couvrir les procès terroristes,
01:50 vous pouvez, comment on appelle ça, faire l'apologie sans le savoir des terrorismes.
01:55 Parce que autant nous avons besoin de publicité pour dire "Ah non, non, non, si ils le font", il y a la réponse,
02:00 mais autant eux aussi, chaque occasion est belle pour eux de pouvoir l'écouter.
02:06 "Ah non, non, non, mais finalement c'est bien de le faire et tout, et tout."
02:09 Donc il y a toujours des, comment on appelle ça, des éléments de langage à avoir.
02:13 Et c'est au bout de réunions préparatoires que nous aurons avec, les magistrats auront avec les journalistes, qu'on peut toujours sensibiliser.
02:21 Il faut également des restrictions à imposer.
02:25 Quand on dit "une fois que le procès démarre, on ne doit pas enregistrer",
02:29 il ne s'agit pas de venir dans la salle, plisser son téléphone portable ou bien un stylo.
02:33 Aujourd'hui il y a beaucoup de choses qui enregistrent, il n'y a pas que les téléphones.
02:36 On peut mettre un stylo ou même un pin's.
02:38 Vous voyez la décoration que j'ai à bord là, je viens de la recevoir ce matin même de l'agenda Amérique.
02:42 C'est la médaille d'or.
02:44 Mais certaines personnes peuvent cacher même des caméras juste pour affaiblir sensationnellement.
02:52 Mais malheureusement, des sensationnels en matière de terrorisme, peut être vraiment néfaste et causer beaucoup de tort.
02:58 L'idée aujourd'hui c'est qu'il faudrait qu'on s'entraide.
03:02 Aucun État n'est armé pour lutter contre les tormez.
03:06 C'est impossible.
03:08 Parce que voilà des personnes qui n'ont pas de frontières.
03:11 Ah oui, elles n'ont pas besoin de frontières.
03:14 Et surtout dans le cadre de ce régime là, où même nos frontières existent mais que de noms.
03:19 Ah oui, parce qu'aujourd'hui si on me dit "Bon, Monsieur Goutula, allez au Burkina",
03:24 je peux y aller par l'avion, mais je n'ai pas besoin de l'avion.
03:27 Moi je vais jusqu'à Bogo, je ne passe même pas par la route,
03:30 je rentre dans la route, je trouve un village, le prochain village c'est le Burkina.
03:34 Nos frontières sont poreuses.
03:36 Donc il faut que par le jeu des relations, nous puissions tisser nous aussi.
03:42 Parce que le terrorisme c'est un ensemble de personnes qui se mettent ensemble pour produire le mal.
03:52 Donc nous devons mettre en place un réseau pour combattre un tel réseau.

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