TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka !
Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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TVTranscription
00:00 -C'est une chaîne qui est regardée par énormément de jeunes.
00:04 Pour faire lumière sur l'INSEE et sensibiliser les enfants.
00:08 C'est un jour férié, il y aura beaucoup de personnes devant la télé.
00:12 Le parrain, c'est pas moi. Il est pas là.
00:16 Il a des hésitements.
00:19 Les harcèlements ont commencé au mois de septembre.
00:23 C'est monté crescendo.
00:25 Au début, c'était des petites insultes, des brimades.
00:29 Au fur et à mesure de l'année, ça a commencé à s'aggraver.
00:33 -Comment vous avez été mis au courant de ça ?
00:37 Est-ce qu'elle vous l'a dit ou vous l'avez su par d'autres élèves ?
00:42 Ou les professeurs ? -Non.
00:44 Elle nous en parlait.
00:46 -Elle vous l'a dit ? -Elle nous en parlait.
00:50 Elle l'évoquait avec sa maman.
00:52 -Elle vous a dit quoi ? Au tout début, c'était quoi ?
00:55 On a envie de comprendre.
00:58 Que toutes les familles qui nous regardent
01:00 comprennent comment ça peut commencer, dégénérer, arriver à un drame.
01:04 S'ils sont là, c'est pour que ça ne se reproduise plus.
01:08 Ils sont là pour aider les familles et les jeunes
01:11 pour que ça ne se reproduise plus.
01:13 C'est la démarche que vous vouliez faire ce soir.
01:17 On veut voir tout le cheminement.
01:19 Au départ, qu'est-ce qui se passait avec l'INSEE ?
01:22 Elle était en quelle classe ? -Elle était en 4e.
01:26 -D'accord. En 4e.
01:28 Elle rentre de l'école. Elle vous dit quoi ?
01:31 -C'était des insultes sur son physique.
01:34 -Au début, vous avez vu qu'il y avait des problèmes ?
01:38 Qu'elle avait changé ? -Non, elle m'en a parlé tout de suite.
01:41 -Tout de suite. C'est bien.
01:43 Vous avez dit "on m'insulte à l'école".
01:46 -On m'insulte à l'école.
01:48 Il se moquait tout le temps d'elle sur son physique.
01:51 Des insultes. C'était tout le temps.
01:55 Je ne sais pas si je peux dire les mots.
01:58 Au début, c'était ça, la ridiculiser tout le temps.
02:01 Il se faisait ridiculiser devant tout le monde.
02:05 Après, c'est monté de plus en plus, forcément.
02:08 J'ai été voir plusieurs fois ses filles pour qu'elles arrêtent.
02:11 -C'était des filles de sa classe ? -Des filles de 3e.
02:15 -Les classes au-dessus. C'était quoi, aux interclasses ?
02:18 -C'était au cours du récré.
02:20 Quand on avait des problèmes, on s'en sortait.
02:24 -C'était au cours du récré, quand elle arrivait à l'école,
02:27 devant le collège. -D'accord.
02:29 -Dès qu'elle arrivait, elle insultait.
02:32 Elle recevait des insultes sur les réseaux sociaux.
02:36 -C'est pas seulement qu'à l'école. Elle rentrait le soir,
02:39 ça continuait. Sur les réseaux, ça a une résonance plus importante.
02:42 Il y a d'autres gens qui se greffaient.
02:46 Elle vous a dit "maman, on m'insulte,
02:49 j'ai plus envie d'aller à l'école".
02:53 "Je ne veux plus aller à l'école, je ne veux pas aller à l'école".
02:56 "Qu'est-ce que je fais ?" -Non, parce que l'INSEL faisait la forte.
02:59 Elle disait qu'elle n'avait pas peur.
03:02 Quand elle recevait des messages sur les réseaux sociaux,
03:06 elle me les montrait. Elle m'envoyait des captures d'écran.
03:09 Je suivais tout. Je voyais vraiment ce qui se passait.
03:12 Elle ne me cachait rien.
03:15 -Vous vous êtes rendu compte de la gravité de ce qui se passait ?
03:18 Ou pas du tout ? Au début, comme vous disiez,
03:22 elle me raconte tout, elle montre tout.
03:25 Elle a un certain recul. On échange ensemble.
03:28 C'est moins grave que si elle s'était repliée sur elle-même.
03:31 C'est ce que je me serais dit. -Oui, c'est ça.
03:35 Comme elle me parlait, je me suis dit
03:38 "elle ne souffre pas, elle se repose sur moi".
03:41 -Vous vous êtes rendu compte de ce dialogue.
03:44 Elle n'est pas dans son coin seule.
03:48 Elle vous en parlait tout le temps ? -Tout le temps.
03:51 Je lui disais de ne pas répondre, elle ne répondait pas.
03:54 Je lui disais de les bloquer carrément.
03:58 Elle faisait des faux comptes. Elle recommençait.
04:01 -Ca, je vais vous dire.
04:04 Si vous êtes la société, c'est très important.
04:08 On va parler de harcèlement à l'école, mais hors de l'école
04:11 et sur les réseaux sociaux. Il y a vraiment un manquement
04:14 qui est dramatique et très grave.
04:18 Que ça ne bouge pas encore au niveau des autorités,
04:21 au niveau de la gouvernance sur les réseaux sociaux,
04:24 c'est inadmissible. Je suis désolé.
04:28 Il doit y avoir des modérateurs, ils savent faire plein de choses.
04:31 Ils mettent des modérateurs qui puissent voir
04:34 dès qu'il y a des messages négatifs de harcèlement,
04:38 ils sont effacés. Ils sont capables de tout faire
04:41 avec la technologie. Ils sont capables de faire plein de choses
04:44 mais surtout de faire le mal que le bien.
04:48 C'est inadmissible. Aujourd'hui, il y a des personnes
04:51 qui ne s'en chargent pas. C'est inadmissible.
04:54 Bien sûr qu'il y a l'école.
04:58 L'école, c'est le harcèlement à l'école.
05:01 On va en reparler. Elle vivait des moments très difficiles.
05:04 Mais avant, quand les élèves rentraient chez eux,
05:07 ils n'entendaient plus parler de ça. Ils étaient dans leur cocon,
05:11 ils étaient bien. Le week-end aussi. Là, le problème,
05:14 c'est que c'est ça qui fait qu'il y a des drames plus importants
05:18 que jamais avant. Mais ça dort. Ça ne bouge pas.
05:21 Aucune loi n'est prononcée, rien n'est fait.
05:24 C'est inadmissible. Quand je vois votre cas aujourd'hui,
05:27 vous êtes là pour que ça ne se reproduise pas.
05:31 Si les gens qui ont le pouvoir ne bougent pas,
05:34 ça se reproduira. Demain, on aura d'autres parents
05:37 qui nous diront la même chose. On en aura encore.
05:41 Mais je n'ai entendu personne s'exprimer là-dessus.
05:44 Personne. Ils s'expriment sur plein de choses.
05:48 Sur les réseaux sociaux, il faut faire quelque chose.
05:51 Il y a une urgence. C'est un fléau.
05:54 C'est un fléau. Et aujourd'hui,
05:57 Betty et François, ce qui s'est passé,
06:01 aujourd'hui, ils viennent pour que ça ne se reproduise plus.
06:04 Mais eux, ils font ce qu'ils peuvent. Ils vont nous raconter l'histoire.
06:08 Mais si en haut, ça ne bouge pas, ils peuvent faire ce qu'ils veulent.
06:13 Il y aura encore des drames.
06:15 -Quand elle est rentrée à la maison, ça a continué sur les réseaux.
06:18 -C'est ça.
06:20 -Je suis sûr que vous la voyez. Elle était toute la journée
06:23 à regarder ce qui se disait sur elle.
06:26 Et le lendemain, elle allait à l'école et ça a continué.
06:31 -Ca a continué.
06:32 -C'est ça.
06:33 -Ca a continué, mais nous, on l'a rassurée comme on pouvait.
06:37 -Bien sûr.
06:38 -On est des parents ouverts.
06:42 Par rapport à certains parents, ils sont très fermés.
06:45 -Les enfants ont peut-être peur de ne pas pouvoir évoquer
06:48 certains trucs.
06:49 -Vous, il y avait un dialogue.
06:52 -Je prenais beaucoup de temps avec elle.
06:54 Je passais des heures dans sa chambre.
06:56 Elle me disait tout.
06:58 -C'est ça qui est encore plus grave.
07:00 On entend souvent des histoires où l'enfant se referme sur lui-même.
07:05 Il n'en parle pas. Il y a un moment, un drame qui se passe.
07:08 Les parents sont au courant.
07:10 Il y avait énormément de dialogues.
07:13 -Vous avez parlé de ce drame.
07:15 -C'est un drame qui se passe.
07:17 -Vous avez parlé de ce drame.
07:20 -C'est un drame qui se passe.
07:22 -Vous avez parlé de ce drame.
07:24 -Vous avez parlé de ce drame.
07:27 -Vous avez parlé de ce drame.
07:29 -Vous avez parlé de ce drame.
07:31 -Vous avez parlé de ce drame.
07:34 -Vous avez parlé de ce drame.
07:36 -Vous avez parlé de ce drame.
07:38 -Vous avez parlé de ce drame.
07:41 -Vous avez parlé de ce drame.
07:43 -Vous avez parlé de ce drame.
07:45 -Vous avez parlé de ce drame.
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07:52 -Vous avez parlé de ce drame.
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07:57 -Vous avez parlé de ce drame.
07:59 -Vous avez parlé de ce drame.
08:01 -Vous avez parlé de ce drame.
08:04 -Vous avez parlé de ce drame.
08:06 -Vous avez parlé de ce drame.
08:08 -Vous avez parlé de ce drame.
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08:15 -Vous avez parlé de ce drame.
08:18 -Vous avez parlé de ce drame.
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08:27 -Vous avez parlé de ce drame.
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08:34 -Vous avez parlé de ce drame.
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08:50 -Vous avez parlé de ce drame.
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13:28 -Vous avez parlé de ce drame.
13:30 -Vous avez prévenu tout le monde.
13:32 -Tout le monde a été prévenu.
13:34 -On a une pauvre réaction du directeur académique
13:37 qui reconnaît à demi-mot une responsabilité collective.
13:40 Ca ne veut rien dire. Il n'y a eu aucun soutien.
13:42 Les CPE, la direction, psychologues, infirmières,
13:45 tout le monde a été avisé par vous ou par l'INSEE.
13:48 Personne n'a rien fait.
13:50 -Une petite précision aussi.
13:52 L'INSEE est allée voir le proviseur.
13:55 -Ah oui. -Elle lui avait dit...
13:57 "Monsieur, il continue, ça, on l'a suivi."
14:00 Elle nous l'a dit un peu plus tard.
14:02 "J'en ai marre, je veux vraiment arrêter."
14:05 Il lui a dit... De toute façon, tout est noté.
14:08 "Ca, ça reste entre nous, tu ne dis rien à personne."
14:12 -Alors, ce harcèlement a continué, continué, continué.
14:16 Elle avait écrit une lettre d'adieu.
14:18 Et votre fille a décidé de mettre fin à ses jours le vendredi 12 mai.
14:22 -C'est ça.
14:23 Mais sur la lettre d'adieu,
14:26 elle dit bien qu'elle a demandé de l'aide au directeur
14:29 et qu'il tenait avec les harceleuses.
14:32 Et qu'il n'aidait pas, il ne voulait pas l'aider.
14:36 Il ne voulait pas l'écouter.
14:38 -C'est vous qui l'avez trouvée ?
14:40 -C'est au mois de février. C'est toi qui l'as trouvée.
14:43 -Et votre fille, au moment du drame, c'était le 12 mai.
14:46 Qu'est-ce qui s'est passé ?
14:49 -Le matin, non. Elle a pris son déjeuner,
14:51 elle est partie à l'école.
14:54 Parce qu'en fait, je voulais vous dire aussi que la veille,
14:57 le 11 mai, l'INSEE a fait un malaise à l'école.
15:00 J'ai été appelée par le CPE.
15:03 Je suis allée au collège.
15:05 Et quand je suis allée, il y avait les pompiers.
15:08 Elle avait fait un malaise. Je suis allée directement à l'hôpital.
15:11 Donc c'est bien écrit dessus que le malaise...
15:15 En fait, en cours de récréation,
15:17 elle voyait des visages, des regards portés sur elle.
15:20 Et en conclusion, c'est un malaise,
15:23 crise d'angoisse dû au harcèlement.
15:26 Donc la veille.
15:28 -Génial.
15:30 Et donc, le lendemain, qu'est-ce qui s'est passé ?
15:33 -Le lendemain, l'INSEE s'est réveillée.
15:36 Elle s'est préparée, comme d'habitude.
15:38 Et elle a pris son déjeuner.
15:40 Et puis elle me dit "Bon, maman, je vais déjeuner."
15:44 Et puis elle prend son déjeuner pour aller à l'école.
15:47 Et puis elle est partie. Elle a mangé à la cantine.
15:50 Et puis à 17h, elle est rentrée.
15:53 Elle était normale.
15:55 Elle a pris son goûter.
15:57 Et elle faisait ses devoirs.
16:00 -On a fait les devoirs ensemble
16:02 parce qu'elle avait des verbes irréguliers en anglais à apprendre.
16:05 -Vous l'avez aidée là-dessus ?
16:08 -Elle devait tout apprendre pour le lundi.
16:10 On a dit "T'inquiète pas, ça va aller."
16:13 On va le faire ensemble, tranquillement.
16:15 -Puis elle deva l'anniversaire du lendemain.
16:18 Nous, elle nous a dit "Qui nous ramène demain s'intéresser ?"
16:21 Mais en fait, à 17h10, elle a fait le devoir.
16:24 Elle a envoyé un message à sa copine en disant "Je ne serai pas là demain."
16:28 -Donc c'était prémédité.
16:31 -C'est...
16:39 Même nous, on comprend pas parce que...
16:42 -C'est vous qui l'avez découvert ?
16:44 -C'est moi, oui.
16:46 -Mais elle avait le sourire. Je comprends pas.
16:49 Et même ses camarades de classe, ses copines, nous disaient
16:53 qu'elle n'avait jamais vu aussi souriante qu'aujourd'hui.
16:56 Donc on sait pas.
16:58 Peut-être qu'elle a reçu quelque chose entre temps.
17:01 On est dans l'attente.
17:04 -On a totalement été lâchés dans cette histoire.
17:07 -Totalement. -Totalement.
17:09 -Pourtant, elle s'est criée à l'aide.
17:11 -Pour information, le maire de Vendée-le-Vieille,
17:14 M. Gambier, il était même pas au courant.
17:16 Ils l'ont même pas tenu au courant.
17:19 Nous, il s'est présenté à nous gêné.
17:21 Ils le savaient même pas.
17:23 -C'est inadmissible, ce qui s'est passé au niveau de l'établissement.
17:28 Et vraiment, je vous dis, au niveau des autres parents,
17:32 c'est incroyable.
17:35 Là, je vois tous les gens se dire que c'est incroyable, cette histoire.
17:39 Et après ce drame, aucun coup de fil.
17:43 -Rien du tout. -Pas de professeur.
17:45 -Rien du tout. -Personne.
17:47 -Je vous l'assure, rien du tout.
17:50 -Aucun professeur à la Marche blanche ? -Non.
17:52 -Si, simplement, il y a les 2 institutrices de nos garçons
17:57 qui sont venues. -De primaire et maternelle.
17:59 -Il y a Alessio, 9 ans, et Paolo, 4 ans.
18:03 -Comment ils vont, les 2 petits frères ?
18:06 -C'est dur.
18:08 -Vous savez, le matin, quand on se réveille...
18:11 C'est pas évident d'expliquer à son petit frère.
18:20 Elle était très proche.
18:22 Il faut trouver les mots.
18:24 Et nous, en tant que parents, on se doit d'être forts.
18:27 C'est pas évident.
18:30 Le plus grand est très fort.
18:32 Il est très fort, Alessio. Il comprend.
18:34 Il comprend, mais le petit, c'est très dur.
18:38 -Le petit, c'est l'INSEE, c'est son étoile.
18:43 Il comprend pas.
18:45 Il dit qu'il veut aller au ciel, mais il n'a pas le droit d'y aller.
18:49 Donc, c'est dur.
18:51 Il faut savoir parler à l'enfant.
18:53 C'est pour ça que les enfants vont être suivis.
18:56 Nous aussi, d'ailleurs.
18:58 -Ce qu'on retient tous, c'est une immense peine pour vous,
19:02 mais aussi que vous avez été complètement lâchés.
19:06 -Totalement. On a été lâchés, on a pas été soutenus.
19:10 Si ils auraient fait leur travail, si ils nous auraient aidés,
19:13 je pense que l'INSEE, elle, serait encore en vie, aujourd'hui.
19:17 Parce que pour moi, c'est pas ma fille qui s'est tuée,
19:19 c'est eux qui ont tué ma fille. Ils l'ont poussée à faire ça.
19:23 -Il y a aussi, tout de même, les parents de ces jeunes filles.
19:26 -C'est ça. -Qu'est-ce qu'ils foutent là-dedans ?
19:29 -C'est au proviseur. -D'abord, l'établissement.
19:31 -Le proviseur, il a une grosse part de responsabilité.
19:34 -Énorme. -Il dort.
19:37 -Il doit alerter les parents.
19:39 Les parents doivent dire aux enfants,
19:41 "T'es en train de foutre le bordel, ça va nous créer des problèmes."
19:45 -C'est la jeune, qui a envoyé les textos.
19:47 J'espère qu'on va s'occuper d'elle.
19:49 Les enfants de 12, 13 ans qui font les cons, machin,
19:52 ça doit changer. -Ca doit changer.
19:54 -Le proviseur, en premier, c'était à lui de stopper ça.
19:58 C'est pas dans mon établissement.
20:00 -On est tellement tristes pour vous.
20:03 On est énervés.
20:06 On se dit, c'est pas possible, qu'il n'y ait rien qui ait été fait.
20:09 Je le vois, tous les téléspectateurs qui nous regardent,
20:12 ce soir, se disent, c'est inadmissible.
20:14 On a du mal à y croire.
20:17 Personne n'a rien fait.
20:19 Je voudrais vous remercier d'avoir été là,
20:21 c'était très important, votre témoignage.
20:24 J'espère que ça va faire bouger les choses.
20:26 On va essayer de faire bouger les choses,
20:28 parce que vous nous avez dit que sa meilleure amie était harcelée.
20:32 Je voulais vous remercier d'avoir été là,
20:34 parce que, pour vous, il a fallu beaucoup de courage.
20:37 -Ca, c'est du courage. -Ca, c'est du courage.
20:40 Même nous, on ne sait pas comment vous faites.
20:42 Vous regardez autant votre endroit et autant être...
20:46 Vous êtes vraiment impeccable.
20:48 Je voulais vous le dire. C'est une notion que vous avez donnée.
20:51 On espère que...
20:54 Vous avez dit que vous espériez que ça ne se reproduise pas.
20:57 C'est pour ça que vous êtes venu ce soir. Merci.
20:59 [Musique]