Suspect du meurtre de l'infirmière tuée à Reims: "C'est difficile d'avoir des échanges avec lui" affirme son avocat, Me Olivier Chalot,

  • l’année dernière
L'homme suspecté d'avoir tué une infirmière au CHU de Reims le 22 mai était entendu ce vendredi dans le cadre d'une autre affaire, concernant des "violences aggravées" commises avec un couteau en 2017 sur quatre personnes d'un établissement spécialisé où il travaillait. Pour son avocat dans l'affaire du CHU de Reims, il est "difficile d'avoir des échanges" avec son client.

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00:00 les expertises pour 2017 sont formelles. Il y a, selon les experts, une abolition du
00:06 discernement concernant l'affaire de 2017 ?
00:08 Alors, les experts sont… On va dire que les experts, d'après ce que j'ai pu comprendre,
00:14 les experts sont partagés, puisque un premier expert a parlé d'abolition du discernement,
00:19 un second expert a parlé, lui, d'altération du discernement, donc avec des poursuites
00:24 pénales possibles, et donc face à cette contradiction, un collège d'experts aurait
00:29 été désigné ou a été désigné, et ce collège d'experts, lui, est revenu sur
00:33 une abolition du discernement. Alors, c'est effectivement très important parce que, dans
00:38 la maladie qui est la sienne, il y a peu de probabilité pour qu'elle aille en s'améliorant.
00:42 Et donc, ce qui… ce profil psychiatrique qui a déjà été analysé, la question va
00:49 être de savoir si, dans cette nouvelle affaire, ce profil psychiatrique est toujours le même,
00:55 s'est amélioré, mais peu probablement, ou s'est aggravé, voilà. Ça, ce seront
00:59 les experts qui devront nous le dire, et peut-être débat pour c'est improbable.
01:02 – Vous dites "s'est amélioré peu probablement", quels sont les échanges que vous avez avec
01:06 lui, quel homme vous avez en face de vous quand vous échangez avec ?
01:10 – Écoutez, là, c'est très compliqué parce que moi, je ne l'ai vu que très peu
01:13 jusqu'à présent. C'est quelqu'un, quand on le rencontre, de toute façon, là, actuellement,
01:18 il est sous traitement, puisqu'il a été placé dans un cadre psychiatrique dans un
01:23 premier temps. Donc, c'est quelqu'un qui est dans une forme, on va dire, une forme
01:27 de grume, et qui est un petit peu loin de nous, qui est un petit peu sur un axe un peu
01:32 parallèle, donc c'est un peu difficile d'avoir des échanges avec lui et d'aller
01:36 gratter ce qu'il peut y avoir derrière.

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