• il y a 2 ans
Une infirmière et une secrétaire médicale ont été attaquées par arme blanche ce lundi au sein de l'hôpital de Reims, par un homme souffrant de troubles psychiatriques. L’infirmière, âgée de 37 ans, est décédée dans la nuit de lundi à mardi. L’agresseur présumé avait bénéficié en juin 2022 d’un non-lieu pour “irresponsabilité pénale” après avoir été mis en examen pour des faits de “violences aggravées” pour avoir poignardé quatre personnes en 2017 dans un établissement spécialisé, selon des informations recueillies par BFMTV. Le ministre de la Santé, François Braun, a demandé une minute de silence dans tous les hôpitaux mercredi.

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Transcription
00:00 - Vous avez été en lien avec la famille ?
00:01 - Non, pas en lien avec la famille, mais depuis hier en lien avec l'équipe médicale,
00:05 les collègues de cette jeune infirmière,
00:08 également les praticiens qui l'ont pris en charge dès le début et les partenaires sociaux.
00:13 Mais vous voyez, là on a un débat, je dirais, quasi de spécialistes.
00:17 Mais moi je comprends l'ensemble de mes concitoyens à Reims,
00:19 nous sommes très touchés par ce qui vient d'arriver.
00:21 C'est le décès que l'on ne peut pas accepter d'une jeune infirmière de 37 ans,
00:27 mère de deux enfants, qui a donné sa vie pour soigner les gens,
00:31 pour accompagner des gens dans le malheur,
00:33 qui se lèvent le matin, qui ne rentrent pas chez elles le soir.
00:36 Et il est clair qu'il va falloir trouver des solutions.
00:39 J'entends sur la question de la justice pénale,
00:41 est-ce qu'il est responsable ou pas responsable,
00:42 mais derrière il va falloir agir, agir de deux manières,
00:45 c'est-à-dire bien évidemment sur la sécurisation
00:47 et la protection de l'ensemble des personnels de santé.
00:49 - Si on parle de sécuriser un hôpital,
00:51 empêcher qu'on puisse entrer avec une arme à l'hôpital, comment vous allez faire ?
00:55 - Je vais vous donner un exemple.
00:56 Malheureusement, nous avons été rattrapés par l'actualité,
00:59 mais la semaine dernière à Reims,
01:00 nous avons signé avec la directrice du CHU,
01:02 avec moi en tant que premier du conseil de surveillance,
01:04 avec le procureur de la République,
01:06 avec les représentants des forces de l'ordre,
01:08 que ce soit la police nationale, police municipale,
01:10 et également gendarmerie, une convention.
01:12 Une convention pour mieux coordonner les actions de nos institutions,
01:16 mais également pour mieux protéger le personnel soignant,
01:19 qu'il soit prioritaire lorsqu'il y a des agressions,
01:21 par exemple verbales ou physiques,
01:23 que les personnels soignants portent plainte,
01:25 ils sont prioritaires du ministère de l'Intérieur.
01:27 Là, malheureusement, il est déjà trop tard.
01:29 - C'est de parler plus de prévention.
01:30 - C'est aussi une certaine manière de prévention,
01:33 faire prendre conscience à l'ensemble des personnels soignants
01:35 qu'il ne faut pas se cacher,
01:37 il faut véritablement porter plainte dès qu'il y a une atteinte physique ou une atteinte verbale.
01:41 Deuxièmement, oui, renforcer la sécurité.
01:43 La question des portiques, elle existe aujourd'hui dans les lycées,
01:45 on se pose la question, dans les aéroports,
01:47 à la mairie de Reims, j'ai des portiques d'entrée,
01:49 donc de sécurité,
01:51 donc on peut se poser la question au niveau des établissements de santé.

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