Huit personnes ont été interpellées à Amiens lundi soir après l’agression d’un petit-neveu de Brigitte Macron, patron de la chocolaterie “Trogneux”, à l’issue de l’interview télévisée d’Emmanuel Macron. Brigitte Macron dénonce "la lâcheté, la bêtise et la violence" des agresseurs de son petit-neveu.
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00:00 Vous condamnez sans réserve ce qui s'est passé ?
00:02 Bien sûr, sans réserve, c'est évidemment complètement terrifiant.
00:06 Et nous avons toujours condamné, rien ne justifie que ni les élus, ni leur famille
00:11 soient évidemment la cible de ce qui s'est passé et de cette agression terrible.
00:16 Marine Le Pen l'a dit, pendant très longtemps elle a été la cible, elle et sa famille, de ce genre d'agression.
00:21 Elle ne pouvait pas faire un meeting sans que ça se passe comme ça, elle ne pouvait pas faire une conférence de presse.
00:26 Donc évidemment que nous sommes tout à fait compatissants et nous condamnons.
00:31 Laure Lavallette, qui est responsable de ce climat de violence ?
00:34 Le climat de violence, encore une fois, il n'y a rien qui justifie que ce climat de violence aille jusqu'à là.
00:39 Après, il faudrait aussi que les auteurs soient condamnés.
00:43 Marine Le Pen disait que c'était vraiment dommage à chaque fois qu'elles étaient condamnées,
00:46 qu'ils trouvaient des gens, les personnes n'étaient jamais condamnées.
00:49 Le climat de violence, vous voyez bien la France dans laquelle on vit.
00:52 Vous parliez de Thomas Porte tout à l'heure qui était à votre micro juste avant moi.
00:55 Thomas Porte, il a quand même joué au foot avec un ballon à l'effigie de la tête du ministre du Travail.
01:01 Donc si ça, ce n'est pas de la violence, je me demande bien ce que c'est.
01:03 Donc c'est la faute des insoumis ?
01:04 Des collègues de M. Porte, il y a vraisemblablement une responsabilité collective entre un président de la République
01:10 qui n'écoute pas son peuple et qui laisse monter une colère sourde,
01:13 des députés insoumis qui mettent de l'huile sur le feu.
01:16 On peut expliquer le climat, mais encore une fois, je le répète,
01:18 rien ne justifie qu'on ne s'en prenne ni aux élus ni à leur famille.
01:22 Parce qu'à vous entendre, on a l'impression que le président de la République,
01:26 en maintenant sa réforme des retraites, qu'est le climat de violence qui pousse à l'agression de son petit-neveu.
01:31 Excusez-moi, mais là vous avez quand même une alématrière.
01:33 Vous parlez d'un climat, vous dites un climat.
01:35 Vous me demandez qu'est-ce qui fait ce climat-là ?
01:37 Je vous réponds, vous me dites que j'incrimine Emmanuel Macron.
01:40 Et un peu d'honnêteté intellectuelle si vous voulez qu'on continue à vous répondre.
01:43 Je vous dis simplement que rien ne justifie, je veux dire, on a tous en tant qu'élu,
01:47 moi j'ai encore la semaine dernière, j'ai eu des menaces de mort, c'est passé au tribunal.
01:50 Et on est tous inquiets évidemment pour nos enfants, pour nos familles.
01:53 Je vous dis encore que rien ne le justifie.
01:55 Après on le voit bien ce climat de colère, on le voit bien.
01:58 Et je vous dis, il est entretenu notamment par les députés d'extrême-gauche.
02:02 C'est pour ça qu'on n'a aucune leçon à recevoir de l'extrême-gauche en cette matière.