• l’année dernière
Dans 90 minutes Info, Jean Messiha, président de l’institut Vivre Français, est revenu sur la montée de la délinquance en France. «Il y a une idéologie politique qui plane sur l'Hexagone depuis une quarantaine d’années et qui fait de l’autorité presque une notion fasciste», a-t-il estimé. 

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Transcription
00:00 Oui, nous on en a parlé, mais moi je ne l'ai pas entendu ailleurs.
00:03 Ça c'est la première chose.
00:03 La deuxième chose, c'est qu'il faut rappeler quand même
00:06 que notre pays est en sauvager.
00:08 C'est un fait et ça n'a rien à voir avec les réseaux sociaux,
00:10 parce que vous avez des pays où les réseaux sociaux et même les jeux vidéo, etc.
00:14 Tout ce sur le dos de quoi on met la violence existe dans d'autres pays
00:17 sans que ça provoque des sociétés en sauvager comme les nôtres.
00:20 La Corée du Sud est bien plus avancée sur les réseaux sociaux et les jeux vidéo.
00:23 Ils n'ont pas le même degré de violence et délinquance et crémialité que nous.
00:26 Donc ça n'a rien à voir.
00:27 En revanche, nous avons un ensauvagement du pays qui est lié
00:31 effectivement au non-respect de l'autorité.
00:32 Donc il y a une philosophie, une idéologie politique
00:35 qui plane sur la France depuis une quarantaine d'années,
00:37 qui fait de l'autorité presque une notion fasciste.
00:40 D'accord, donc on apprend à l'école que chacun fait ce qu'il veut.
00:43 On ne respecte pas les professeurs, on ne respecte pas la police,
00:46 on ne respecte pas toute forme d'autorité, on ne respecte pas le père.
00:49 C'est-à-dire que le nom du père N.O.M. est devenu non au père, N.O.N.
00:54 Il n'y a pas de père.
00:54 C'est une société sans père, donc sans limite et sans autorité.
00:57 Et enfin, et je reviens aussi là-dessus,
00:59 si vous enlevez la composante migratoire de la délinquance et de la criminalité,
01:06 nous aurions une société beaucoup moins ensauvagée.
01:09 Je ne dis pas qu'elle ne le serait pas,
01:10 mais elle le serait dans des proportions beaucoup moins importantes.
01:14 [Musique]
01:18 [SILENCE]

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