Le ministre Marc Fesneau invite les agriculteurs à faire preuve de résilience face aux aléas du marché

  • l’année dernière
La Foire agricole de Bras Panon a été inaugurée ce samedi midi par un invité de premier plan : le ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Arrivé vendredi à La Réunion et grâce à sa visite à Sainte-Rose où il a été directement en prise avec les acteurs de la filière agricole, Marc Fesneau a poursuivi ses échanges avec les représentants de la chambre verte, syndicalistes et élus pour mieux cerner les enjeux contradictoires du territoire. Entre objectif d’autonomie alimentaire que La Réunion arrive quasiment à atteindre dans certains secteurs comme celui des fruits et légumes (70%) et la nécessité de protéger l’environnement, l’équilibre n’est pas évident à trouver. Le tout dans un contexte mondial difficile face auquel l’agriculture de notre pays doit être plus "résiliente", propose-t-il. Le ministre a relayé les annonces effectuées vendredi déjà par Elisabeth Borne sur l’allègement des charges ou encore le cumul emploi saisonnier + RSA et se projette déjà sur le projet de loi de l’orientation de l’agriculture qui sera présenté au Parlement à l’automne. Il est interrogé en marge de l’inauguration de la Foire agricole de Bras Panon par Samuel Irlepenne.

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Transcript
00:00 Le moyen et le long terme
00:02 On se prépare dans le moyen et long terme
00:04 pour faire en sorte qu'on ait une agriculture plus résiliente
00:08 pour faire face à des accouts parfois de marché comme ce que l'on a connu
00:12 et pour faire face à des accouts de sens de déravageur.
00:15 Le moyen et le long terme aussi c'est de lancher des alternatives
00:18 un certain nombre de produits qui sont plus utilisables
00:21 pour faire en sorte qu'il ne soit plus possible pour l'agriculture
00:25 d'être en situation d'impasse en termes de produits qui sont plus utilisables.
00:28 En fruits et légumes la Réunion est beaucoup plus autonome
00:32 que la France métropolitaine.
00:34 Au niveau des fruits et légumes on est à 70%
00:37 Les bobins on est à 20%
00:39 En fruits et légumes on est à 70% et en France on est à 50%
00:42 Donc métropolitaine.
00:44 Il faut regarder aussi les choses de beaucoup de...
00:47 Alors on a un sujet sur la question de l'alimentation animale
00:51 des protéines animales et ça c'est un travail à faire effectivement
00:54 sans doute de faire évoluer un certain nombre de productions
00:56 pour pouvoir mieux couvrir le besoin alimentaire en protéines animales
00:59 ça c'est un premier élément.
01:01 Il faut continuer à monter en fruits et légumes
01:03 même s'il y a de la Réunion qui est une exemple de ce point de vue-là.
01:06 Donc c'est ça qu'il faut plutôt travailler de ce sens-là
01:09 pour essayer de trouver un équilibre.
01:11 Alors il y aura toujours des échanges avec les pays voisins.
01:14 On l'a dit ici en terre réunionnaise
01:17 il y a des voisins des pays tiers qui ne sont pas très loin avec lesquels
01:21 il pourrait y avoir du commun de l'un vers les autres
01:23 et c'est ça aussi qui serait prévu pour le travail.
01:25 On l'a entendu depuis hier, d'ailleurs on est là pour ça.
01:27 Vous avez entendu la réponse qui a été faite hier par la première ministre
01:30 sur un certain nombre de sujets.
01:31 Le sujet sur les produits citosanitaires
01:33 c'est de trouver des alternatives rapidement
01:35 et dans le moment qu'on traverse d'avoir des dérogations qui sont possibles
01:38 pour faire en sorte qu'on fasse face à un certain nombre de difficultés
01:41 je pense à la filière Cannes et à d'autres filières.
01:44 Deuxième élément, l'allégement des charges comme ça a été dit.
01:46 La première ministre vient d'annoncer d'ailleurs que
01:48 sur la question du cumul emploi saisonnier RSA
01:51 ça serait possible de vous répondre au sujet de Madame du monde agricole.
01:55 C'est un mouvement qui était existant depuis très longtemps
01:58 donc on a beaucoup travaillé pour faire en sorte que ça puisse se faire
02:02 et donc la première ministre a pu l'annoncer.
02:04 Et puis après il y a tout ce qu'on va faire et ce qu'on travaille en termes de souveraineté
02:07 je pense à la question de fruits et légumes
02:09 et ça rejoint la question de notre confrère
02:11 c'est de faire en sorte que fruits et légumes et alimentation animale
02:13 on puisse le faire.
02:14 Et puis une attention, une vigilance particulière je l'ai dit à la prélude
02:17 sur la question du foncier.
02:18 On est dans un département qui est grand
02:21 mais qui est sous grande contrainte foncière
02:23 compte tenu de la topographie et de la réalité de ce qu'est la topographie
02:26 de ce département français
02:28 et donc on a besoin de travailler
02:30 à faire en sorte qu'on soit très économe de foncier
02:33 et qu'on répartisse bien les usages pour pouvoir être en plus
02:35 couvrir les besoins de la filière animale.
02:37 Et puis peut-être un dernier sujet
02:39 c'est on a besoin d'unités de transformation
02:41 parce que vous pouvez pas à la fois produire la brute
02:43 et qu'on s'oblige d'envoyer très loin
02:45 pour transformer et faire revenir.
02:47 Il y a un long sens économique et un long sens écologique d'ailleurs.
02:51 Donc on a besoin de construire des unités
02:53 mais à l'échelle de la réunion.
02:55 Parce que sinon, le modèle économique ne peut pas être tout à fait le même
02:59 que quand vous êtes sur un marché qui est plus à vos côtés.
03:01 L'échange c'est qu'on est sur des tailles d'exploitation
03:02 qui sont plus facilement transmissibles que parfois sur les grands modèles.
03:05 Mais on a besoin, compte tenu des dérèglements divers et variés
03:08 climatiques, économiques, géographiques
03:10 de mieux accompagner, d'avoir des systèmes de portage
03:12 ce sera l'objet du texte qui sera présenté
03:15 à l'Assemblée Nationale, au Sénat, à l'Odeur.
03:17 Un projet de loi d'orientation et d'avenir de la réculture
03:19 qui vise à répondre à ces questions-là de
03:21 qu'est-ce qu'on fait pour alléger la charge d'un jeune qui se rassemble
03:23 dans ce monde si inservi, insuffrable.
03:25 Des réponses sont sorties dans l'ordre dans lesquelles vous parlez.
03:27 Oui, ça va être.
03:28 L'objet principal c'est de faire en sorte
03:30 qu'un jeune qui se rassemble
03:31 se retrouve dans des situations moins complexes qu'aujourd'hui.
03:33 [Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org]

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