• l’année dernière
Ministre de l'Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts.

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00:40 Et donc Génération Angolienne, très simplement,
00:47 elle repose sur deux fondements, très simplement.
00:50 Premier fondement, priorité à l'élément humain.
00:53 Et c'est la première fois où une politique sectorielle,
00:58 particulièrement agricole, donne cette importance à l'élément humain.
01:02 Donc, c'est-à-dire développement humain au cœur de l'équation de développement.
01:07 Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça ne veut pas dire qu'on a négligé l'humain auparavant,
01:11 mais auparavant on s'intéressait à son revenu uniquement.
01:14 Aujourd'hui, il s'agit de son revenu, il s'agit de son bien-être,
01:20 il s'agit de la protection sociale, il faut qu'elle soit généralisée,
01:25 il s'agit également du milieu de vie,
01:29 donc il s'agit de mettre en parallèle le développement agricole
01:32 et le développement territorial, le développement rural, en parallèle.
01:37 Il faut qu'il y ait l'école, il faut qu'il y ait l'accès, il faut des enclavés.
01:41 - Soins de santé. - Voilà, soins de santé, etc.
01:44 - Énergie. - Exactement.
01:45 Donc, tout le développement humain, il est inclus dans ce...
01:49 Alors, et dans ce fondement, nous avons l'objectif de contribuer
01:54 à faire émerger une classe moyenne agricole.
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02:02 L'un des programmes phares, c'est justement dans la réforme des céréales,
02:06 c'est d'irriguer sur un million d'hectares à partir d'une irrigation de complément.
02:12 Je ne parle pas de l'irrigation complète, comme on le fait habituellement.
02:15 L'irrigation de complément, c'est d'apporter deux ou trois arrosages
02:20 pendant tout le cycle de la culture.
02:22 C'est pratiquement imiter la pluie.
02:25 Vous voyez, donc, nous avons ce qu'on reçoit, peu importe la quantité,
02:31 mais apporter le complément.
02:33 C'est ce qu'on appelle l'irrigation de complément, soit au niveau des semis,
02:37 soit vers la fin du cycle ou au milieu du cycle.
02:42 Par exemple, cette année, ces céréales que je décrivais tout à l'heure,
02:45 si j'avais la possibilité d'irriguer deux fois, une fois en mars et une fois aujourd'hui,
02:51 on aurait eu plus que le chiffre qui est dans la loi de finances.
02:56 Avec ces deux irrigations ou trois irrigations.
02:59 Donc, on a lancé ce programme d'un million d'hectares de céréales irriguées
03:08 à partir de l'irrigation de complément.
03:13 Nous avons déjà à peu près 300 000 qui sont irriguées dans les périmètres irrigués,
03:19 donc il faut améliorer sa productivité, avec le pack etc.
03:24 Nous avons également, puisqu'on en est pour ne pas revenir là-dessus,
03:28 un autre programme sur les céréales, c'est le programme d'adaptation au changement climatique
03:35 en utilisant les techniques de l'agriculture de conservation.
03:39 Ça s'appelle agriculture de conservation parce qu'elle permet des technologies
03:46 qui permettent de bien travailler le sol, de le conserver et de conserver l'humidité du sol.
03:52 C'est le semi-direct.
03:54 C'est une technologie, ce n'est pas uniquement une technique, mais toute une technologie.
03:58 Et donc, nous avons commencé, c'est le un million d'hectares comme objectif.
04:02 Et nous avons commencé, l'idée c'est d'arriver à un million d'ici 2030.
04:07 Chaque année, on fait 100 000 de plus.
04:11 Le goulot d'étranglement, c'est les semois.
04:14 C'est-à-dire, il y a des semois, des machines qui sèment, qui sont particulières.
04:19 Ce programme, il y a deux volets, c'est les semois.
04:23 Alors, ce que nous avons fait, c'est que pour booster un peu,
04:31 bien sûr, nous avons l'aide, on a mis ça dans l'aide,
04:35 50% de prix d'achat pour ceux qui veulent acheter.
04:40 Et de l'autre côté, nous avons, dans l'agriculture solidaire,
04:44 acheté des semois pour les coopératifs.
04:48 Nous en avons acheté 170 l'année dernière.
04:52 Et nous avons également, dès le début de la génération green,
04:56 et nous prévoyons d'en acheter 150 cette année.
05:01 L'idée, c'est de diffuser la technologie.
05:04 Et quand je dis, on les diffuse aux coopératifs,
05:06 je parle des coopératifs de services dont je parlais tout à l'heure.
05:10 Donc, il y a des jeunes qui font ce service,
05:13 donc on les appuie avec ce matériel, surtout,
05:16 de techniques qu'on veut diffuser.
05:19 Donc, l'irrigation des céréales, c'est le levier
05:29 qui va nous permettre de réformer cette culture de céréales.
05:32 Si on arrive à réaliser ce programme,
05:35 on va assurer les 70 ou les 80 millions de quintaux
05:41 qu'on met dans la loi de finance, de manière sûre,
05:44 pas hypothétique, mais de manière sûre, minimum.
05:47 Si vous voulez, on a longtemps discuté,
05:56 c'est-à-dire que la fête de l'Eid al-Adha, Mubarak,
06:01 c'est une... le process de préparatif
06:06 commence vers le mois d'octobre, souvent, chaque année,
06:10 parce que, vous savez, on est dans l'habitude
06:13 de... comment dirais-je ?
06:16 d'identifier les animaux, avec le recensement des animaux,
06:20 depuis 4 ans, 5 ans, on le fait depuis 5 ans.
06:23 Depuis, si vous vous rappelez, le temps de la viande avariée,
06:27 le problème depuis ce temps,
06:29 chaque malheur, chaque chose, malheur et ban,
06:32 on s'est engagé, et puis on a établi le process.
06:37 Donc, on identifie les animaux qui sont destinés à l'Eid,
06:40 pour le suivre sur le plan sanitaire.
06:42 Donc, on commence en octobre, parce qu'il faut lancer les marchés, etc.
06:46 Donc, c'est un process qui est vraiment rodé.
06:49 Alors, nous sommes à presque, aujourd'hui,
06:52 à 2 millions de têtes qui sont identifiées,
06:55 sur 5 à 6 millions qu'on identifie annuellement.
07:00 Le besoin...
07:04 Le besoin, c'est autour de 5 à 5,5,
07:10 y compris 500 000 de caprin, des chèvreaux.
07:15 Et donc, pour vous dire, pour répondre à votre question,
07:20 d'abord, la disponibilité, oui, on a l'offre.
07:24 On a l'offre nationale.
07:26 La sécheresse, le manque d'alimentation,
07:30 d'abord, les animaux sont en chétif, surtout...
07:33 Même si on aide, vous savez, on a mis 10 millions de kentos,
07:37 depuis l'année dernière, on parle de 4 milliards de dirhams,
07:41 donc, d'appui aux agriculteurs, mais ça ne veut pas dire que c'est gratuit,
07:44 au moins, ils achètent à 2 dirhams le kilo.
07:46 Même avec ça, un animal ne peut pas vivre que sur l'orge.
07:50 Il faut qu'il ait de l'herbe, etc.
07:52 Comme c'est un aliment, un régime qui n'est pas équilibré,
07:55 vous avez un rendement par tête qui est moindre,
07:59 au lieu que ça fasse 50 kilos, ça fait 30 kilos, 35 kilos.
08:04 Et donc, il y a cet effet, si vous voulez,
08:08 et le déséquilibre dont j'ai parlé, c'est la reproduction du cheptel.
08:13 Après, comment le reproduire ?
08:15 Pour le reproduire, il vous faut un certain nombre de brebis,
08:18 de femelles qui sont reproductrices,
08:21 et vous avez besoin d'un certain nombre de béliers, etc.
08:25 Si vous n'avez pas cet équilibre en termes de la population,
08:27 vous n'allez pas pouvoir reprendre,
08:29 ou retrouver la population l'année d'après.
08:33 Donc, le premier objectif de l'import,
08:36 c'est de préserver le cheptel national,
08:40 c'est-à-dire de ne pas égorger, de ne pas abattre les femelles,
08:44 avec les nagettes, ou plutôt le...
08:47 de les préserver pendant cette période.
08:51 Parce que l'import, on a dit, on importe pendant 6 mois,
08:54 ou même une année, pour la consommation, pour l'abattage.
08:58 Et aussi bien pour les bovins que pour les ovins.
09:01 Et donc, réduire la pression sur le cheptel national.
09:05 Mais évidemment, également pour avoir une offre
09:08 beaucoup plus importante pour pouvoir agir sur les prix.
09:11 Pour réduire les prix. C'est ça l'objectif.
09:13 Maintenant, avec l'AIDES, évidemment,
09:16 d'abord cette opération marche, mais elle est lente.
09:20 Elle est lente, c'est beaucoup moins que ce qu'on voulait avoir.
09:25 Pourquoi ? Parce qu'on a simplifié les choses.
09:28 On a été uniquement, nous sommes exigeants uniquement sur...
09:32 On a simplifié tout ce qui est administratif.
09:34 Tout ce qui est droit, tout ce qui est...
09:36 On est exigeants uniquement sur le plan sanitaire.
09:38 Sanitaire, il y a des choses qu'on ne peut pas simplifier.
09:41 Il faut faire des analyses, il faut savoir
09:43 comment l'état sanitaire de l'animal qui rentre.
09:46 Mais on a simplifié. C'est-à-dire qu'au lieu d'avoir
09:49 un process de 40 jours entre l'achat et l'arrivée,
09:54 on est à une semaine, à 10 jours, à 15 jours, etc.
09:58 Bien sûr, ça dépend d'où. Je parle du nord de l'Europe.
10:03 En une semaine, on peut avoir entre l'achat et l'arrivée...
10:07 Mais les animaux qui arrivent, vous voyez,
10:09 ils sont d'abord stressés, il y a un effet, si vous voulez.
10:12 Il leur faut un petit moment d'adaptation et de reprise, etc.
10:15 avant qu'ils soient abattus.
10:17 Maintenant, par rapport à l'AIDE, donc ça, c'était ça l'objectif.
10:21 L'AIDE est venu comme un autre facteur.
10:26 Beaucoup d'agriculteurs, d'éleveurs,
10:29 ne vendent pas aujourd'hui leurs animaux
10:36 parce qu'ils les préparent pour la fête,
10:38 ils les engraissent pour la fête de l'AIDE.
10:41 Et juste cette opération, vous savez,
10:43 c'est l'objectif, c'est de les vendre plus cher.
10:46 La pluie dont j'ai parlé tout à l'heure,
10:49 du mois de février, mars, jusqu'à aujourd'hui,
10:53 ça les a allégés, parce qu'il y a des parcours encore,
10:56 il y a des ressources.
10:57 Donc ça les a aidés à les maintenir.
10:59 Donc ils ont quitté la rétention.
11:02 Ça, ça explique aussi les prix.
11:04 Pourquoi ? Sur les prix, c'est pas un manque d'eux,
11:08 c'est qu'il y a une rétention.
11:09 Et c'est normal, nous voulons qu'ils les retiennent,
11:11 parce qu'il faut qu'ils les maintiennent pour la suite.
11:15 Et, évidemment, pour la population de l'AIDE,
11:18 donc ce que sur les 5 millions,
11:22 les 5 et demi, si vous voulez, qu'on identifie,
11:27 nous avons 200, exactement aujourd'hui,
11:32 214 000 éleveurs qui sont acteurs
11:37 et qui engraissent pour l'AIDE, spécialement.
11:40 En plus, bien sûr, de ceux qui ont leurs propres moutons, etc.,
11:45 ou qui vendent aux voisins, etc.
11:47 Mais je vous parle de ce qui alimente les villes, etc.,
11:49 c'est 214 000 unités d'élevage destinées à l'AIDE.
11:56 Et donc, ça on le suit.
12:00 On a les statistiques, donc on le suit.
12:02 Évidemment, si on veut agir,
12:07 on veut agir sur les prix,
12:09 on veut que l'AIDE soit vraiment abordable
12:11 pour les consommateurs et pour les Marocains,
12:15 nous espérons avoir, donc, une importation importante
12:21 de races et qualités qui conviennent.
12:24 Parce que, qui convient, vous savez, l'AIDE c'est un rituel,
12:28 et puis il y a même le type du mouton,
12:30 le mouche, etc.
12:32 Donc, il faut trouver des races qui conviennent,
12:36 qui sont compatibles.
12:38 Alors, il faut les trouver.
12:40 Nous avons, je sais qu'en Europe, il y a un certain nombre de pays,
12:42 comme la Roumanie, comme l'Aquillon, comme l'Espagne, etc.
12:46 Maintenant, ça existe,
12:49 qu'il y a le côté de l'offre, combien, et à quel prix.
12:54 Mais nous, on a ouvert le monde.
12:56 On a accéléré les accords sanitaires avec plusieurs pays
13:00 pour pouvoir, justement, faciliter l'import.
13:02 Donc, c'est le privé qui le fait.
13:04 Nous avons supprimé les droits de douane,
13:06 zéro droit de douane, supprimé la TVA sur l'import, zéro.
13:12 Nous avons un appui à l'aliment de bétail,
13:16 les lorges, etc.
13:18 Nous avons supprimé la TVA sur l'aliment du bétail importé,
13:23 les éléments comme le soja, comme la paille, etc.
13:27 Donc, nous espérons, s'il y a une importation importante,
13:34 et que l'offre augmente,
13:38 parce que pour réduire les prix, il faut que l'offre soit le double.
13:42 Donc, nous espérons que ça...
13:46 Maintenant, c'est un événement très important pour le monde rural,
13:51 vous l'avez très bien dit,
13:53 c'est un transfert de capitaux d'environ 12 milliards,
13:56 en moyenne, 12 milliards de dirhams vers le monde rural,
13:59 qui se fait pendant cette période.
14:01 Et surtout, la catégorie des agriculteurs qui sont des éleveurs,
14:04 c'est pratiquement leur trésorerie annuelle.
14:08 Toute l'année, ils sont en train, en faisant ce capital,
14:11 après, ils vendent pour avoir une trésorerie
14:13 pour financer leur campagne agricole suivante, etc.
14:18 Donc, c'est très important.
14:21 Il n'y avait aucune raison de l'annuler,
14:24 en termes par rapport à la question de l'offre,
14:26 par rapport à la question de la diversité,
14:29 par rapport à la question de...
14:31 Par contre, le prix,
14:35 il y a d'abord cette question d'inflation qui continue.
14:38 Vous avez vu, le prix de la viande n'a pas diminué,
14:41 mais elle s'est stabilisée.
14:44 Et donc, je ne pense pas qu'en deux mois, elle va chuter.
14:48 Mais tout l'espoir, c'est qu'avec cette importation,
14:54 et avec l'offre aussi nationale,
14:57 parce que ce qu'on identifie,
14:59 c'est vraiment par rapport aux besoins.
15:02 Mais il y a le double qui n'est pas identifié.
15:05 Il est là.
15:07 Par exemple, tout l'aspect caprin,
15:09 qui est très important, et qui est une population
15:11 qui s'adapte, qui est résiliente, et qui n'a pas diminué.
15:14 Et pour vous donner un chiffre,
15:16 c'est 15% de diminution qu'on a connue
15:18 par rapport au cheptel, donc au vin.
15:23 Donc, la question des prix reste une question
15:27 sur laquelle on essaye d'agir,
15:29 mais nous n'avons pas de maîtrise sur ça,
15:32 pour être très clair.
15:34 Le marché est libre.
15:36 Oui, c'est ça, mais d'un côté, il est libre,
15:39 et de l'autre côté, on se soucie du consommateur.
15:42 Mais le marché est libre.
15:44 Et pour les éleveurs,
15:46 ça aurait été une mauvaise chose.
15:50 C'est une sanction.
15:54 Au moins, si la compagnie était bonne,
15:58 on va se dire, bon...
16:00 Ça veut dire qu'il faut qu'ils les maintiennent,
16:02 parce qu'ils les ont déjà préparés,
16:04 ils ont déjà dépensé, et il faut qu'ils les maintiennent encore,
16:06 et surtout l'été, il faut qu'ils dépensent encore,
16:08 et c'est très compliqué.
16:10 Et puis après, l'alimentaire est très cher.
16:13 Donc il y a l'inflation, les prix de l'alimentation,
16:16 qui a augmenté le prix de manière globale,
16:18 et puis il y a cette année, cette sécheresse,
16:21 qui malheureusement continue.
16:24 Mais bon, comme je vous ai dit,
16:28 on s'adapte, on essaye de...
16:31 Mais notre souci aujourd'hui,
16:33 bien sûr, les événements qui viennent,
16:35 il y a l'été, n'oubliez pas l'été,
16:37 c'est très important, l'été de l'année dernière,
16:39 on n'a jamais vu cet afflux au niveau national,
16:44 vous savez, c'était difficile de trouver sa place,
16:47 le long de...
16:49 Et malgré tout, on n'a pas entendu parler
16:53 de problèmes d'approvisionnement,
16:55 il y avait la cherté, au lac Ligne, il y avait tout.
16:58 Et on n'attendait pas ce monde, en été de l'année dernière.
17:00 Et cet été, je suppose que ça va être un peu la même chose.
17:04 Parce que tout est cher par ailleurs.
17:06 Donc nos concitoyens à l'extérieur, ils vont rentrer.
17:10 Et donc on se soucie de l'été également,
17:14 et on se soucie de l'année prochaine.
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