Karima Brikh, sur la poursuite de la contestation sociale dans les semaines à venir : «La balle est dans le camp de la CGT»
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00:00 - Bien, c'est la rue, les syndicats aussi qui vont le décider.
00:03 En fait, pour revenir à toutes ces images d'hier, on le disait,
00:06 ces images qui ont fait le tour du monde,
00:08 on a réalisé à quel point les Français étaient extrêmement mobilisés,
00:12 qu'il n'y avait pas cette résignation,
00:15 qu'on se disait est-ce que les Français vont être résignés.
00:17 Après des semaines et des semaines, des mois,
00:19 il y avait encore énormément de gens.
00:21 Moi, je pense que ça va être beaucoup du côté...
00:23 La balle, comme on dit, est dans le camp beaucoup de la CGT maintenant.
00:26 On sait que souvent, cette association syndicale a fait des coups d'éclat.
00:31 Est-ce qu'on va vouloir être dans une stratégie de visibilité par coups d'éclat
00:34 jusqu'au prochain rendez-vous du mois de juin de cette mobilisation?
00:37 - C'est annoncé en tout cas.
00:38 - Bien, c'est une possibilité. C'est-à-dire, on veut garder les choses vivantes.
00:41 - Avec les menaces sur Roland-Garros, sur le Festival de Cannes notamment.
00:43 - Exactement. Donc, peut-être que la balle est dans le camp
00:46 de cette association syndicale qui va vouloir se démarquer.
00:49 Et vous disiez tout à l'heure, Valérie, que c'est loin,
00:52 mais en même temps, dans quatre semaines, c'est pas si loin que ça.
00:54 Donc, on peut encore maintenir, je pense, de la pression.
00:57 On a vu qu'il y avait toute cette énergie qui a été emmagasinée.
01:00 C'est assez incroyable.
01:02 On a vu cette expression de la colère française.
01:04 Donc, on verra au cours des prochaines semaines,
01:06 mais ça pourrait être une possibilité.
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