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00:00 Et nous sommes samedi Place d'Alès en culture de ce 20h.
00:03 Comment faire en sorte que les différentes communautés ethniques vivant
00:17 affectent ces deux groupes, cultivent le vivre ensemble grâce à la danse ?
00:21 C'est le challenge que veulent réélever les populations de cette localité.
00:25 Un festival de danse intercommunauté a donc été lancé
00:28 pour permettre aux différentes communautés de consolider la culture de la paix.
00:33 Michel Digré pour le reportage.
00:35 C'est par la danse que pourra se consolider la cohésion sociale,
00:39 affaire qui s'est du moins la conviction que partagent les cadres de cette localité.
00:45 Le festival de danse intercommunautaire est initié pour briser les liens de méfiance entre les populations.
00:57 Le concepteur est un cadre du RHDP, connaît la gâton.
01:01 On doit faire tout pour rassembler les Ivoiriens.
01:05 Vous avez compris, il n'y a pas d'ethnie qui est mieux que notre ethnie.
01:10 On est même chose, nous sommes tous porteurs d'un même génie, nous avons les mêmes inspirations.
01:17 Donc on doit être unis.
01:19 A partir de cet instant, le festival de toutes les danses culturelles, eh bien, émarque à faire quille.
01:29 Au joint de l'acte à la parole, connaît la gâton, s'est rendu à Didier Vy pour partager sa vision
01:35 et inviter tous les amateurs de danse des différentes contrées du pays à se rendre à Ferké Sédougou
01:42 pour défendre les couleurs de toutes les danses traditionnelles ivoiriennes.
01:47 Et quand je dis premier Gau, Chéri Coco, Mamadou ou encore Bouje Bouje,
01:53 vous pensez bien sûr au groupe Magique Système et vous avez raison.
01:56 Le leader de ce groupe est avec nous. Bonsoir, Assalfo.
02:00 Bonsoir, Marie-Laure.
02:01 Chanteur du groupe Magique Système, mais également vous êtes le leader et vous êtes le commissaire général du FEMIA.
02:07 Exactement.
02:08 Bonsoir donc Assalfo.
02:10 Abidjan et Boaké abritent le FEMIA 15. Pourquoi le choix de ces deux villes ?
02:15 Mais Abidjan c'est un choix naturel, puisque Abidjan c'est la capitale de la Côte d'Ivoire et que c'est par ici...
02:23 La capitale économique.
02:24 La capitale économique de la Côte d'Ivoire, oui.
02:26 Et que c'est par ici que...
02:28 Et Yamsoukro, capitale politique.
02:29 Exactement. Et Boaké c'est la deuxième plus grande ville après Abidjan.
02:33 Mais il faut dire que Boaké a été choisi pour accompagner la dynamique des autorités
02:38 à l'effet de Boaké, cette grande ville qu'elle était avant.
02:42 Donc nous voulions accompagner les autorités dans la dynamique.
02:46 En plus, nous sommes aussi en prélude de la Coupe d'Afrique des Nations qui aura lieu partout en Côte d'Ivoire et surtout à Boaké.
02:53 Donc le fait de pouvoir annoncer les couleurs.
02:56 Et donc quelle est la particularité de cette édition ? En quoi se distingue-t-elle des autres ?
03:01 Déjà par le thème. Nous avons choisi le thème de la sécurité alimentaire et de l'agriculture durable
03:09 pour interpeller les jeunes sur des sujets sur lesquels nous ne nous penchons pas souvent,
03:14 mais qui peuvent être source de crise dans l'avenir.
03:18 Et nous, en tant qu'artistes, nous avons la chance de faire un métier qui peut servir des canals
03:23 pour promouvoir des valeurs, pour sensibiliser.
03:26 Donc on s'est dit qu'il était temps qu'on aborde le sujet de la sécurité alimentaire.
03:32 Parce que nous nous l'aurons. Nous croyons que nous sommes autosuffisants alimentaires.
03:36 Or, les différentes crises de la Covid et de la guerre iso-ukrainienne nous ont montré que l'Afrique était très limite
03:43 et que l'Afrique dépendait encore de l'Occident.
03:45 Et c'était surprenant quand même de l'apprendre ici.
03:47 Oui, c'était surprenant parce que quand on regarde, on regarde de l'autre côté.
03:51 L'autre chose c'est que le succès de ce pays repose sur l'agriculture.
03:54 Depuis qu'on est petit, on nous répète ça, mais on ne savait pas ce qu'on mangeait.
03:58 Ce qui se trouvait dans nos assiettes venait d'ailleurs.
04:01 La preuve, quand la guerre a éclaté, vous avez eu l'inflation des darés alimentaires
04:07 qui montrait que nous importions beaucoup et qu'il fallait qu'à un moment donné,
04:13 nous essayions d'oeuvrer pour être autosuffisants alimentaires.
04:16 Et vous en parlez aux jeunes, il faut cultiver et il faut donc consommer aussi l'ivoirien.
04:21 Le FEMIA se poursuit.
04:23 On va regarder ensemble cet élément réalisé par nos confrères de la rédaction.
04:27 On regarde ensemble et on en reparle.
04:29 Abidjan, aux couleurs de la 15e édition du Festival des Musiques Urbaines d'Anoumabo.
04:35 FEMIA, un événement qui au fil du temps se positionne parmi les plus grands festivals dans le monde.
04:42 Sécurité alimentaire et agriculture durable, tel est le thème choisi pour cette édition.
04:47 Un thème qui vient à point nommé pour encourager la jeunesse à l'entrepreneuriat agricole
04:52 afin de saisir les opportunités qu'offre le secteur agricole.
04:56 Un volet social marqué par les pauses des premières pierres
04:59 pour la construction de nouvelles écoles dans les villes de Boakye et Badika.
05:03 Le FEMIA, c'est aussi un clin d'œil aux tout-petits à travers le FEMIA Kids.
05:08 Moment de gaieté entre ces tout-petits qui se retrouvent dans une ambiance bon enfant sur le site du FEMIA à l'INGS.
05:15 Un site qui abrite le village technologique, une des innovations du FEMIA 15.
05:20 Plusieurs festivaliers et artistes venus de plusieurs pays, la RDC, le Togo, le Sénégal et la Côte d'Ivoire.
05:35 12 têtes d'affiches et une centaine pour la scène découverte.
05:39 Depuis maintenant 4 ans, le FEMIA met à l'honneur un pays.
05:53 Cette année, c'est le Togo.
05:55 Des particularités culturelles et artisanales togolaises promues,
05:59 partage d'expériences et diversité culturelle au rendez-vous.
06:04 Dans le cadre du FEMIA décentralisé, les populations de Boakye sont déjà prêtes à accueillir toute l'artillerie du FEMIA ce dimanche 30 avril
06:15 avec les artistes Didi Bee, Ferregola, Senguila, Baab Amal et Safare Lobiang.
06:22 Le reportage a été réalisé par Serge Pacom Didi et Jean-Marc Gagui.
06:30 Un beau reportage d'ailleurs. Il y a des innovations, de grandes innovations pour ce FEMIA 15.
06:35 Oui, le village technologique dont on a trop parlé.
06:40 Et puis aussi, il faut dire qu'il y a eu l'initiation des enfants à la musique.
06:44 On a ouvert un atelier de musique pour apprendre aux enfants à jouer à un instrument.
06:50 Et puis bon, le thème aussi a fait qu'au niveau du Califoo Genesse, nous avons multiplié le nombre de jours de conférences.
06:58 Donc ce sont ces innovations-là qui apportent une valeur ajoutée à cette 15e édition du FEMIA.
07:05 Alors, dans les dernières éditions, vous parliez de l'employabilité des jeunes, la lutte contre l'immigration.
07:10 Cette année, vous faites un focus sur la sécurité alimentaire, l'agriculture durable.
07:15 Est-ce que tous ces messages entendus au FEMIA ont de l'impact sur cette Genesse qui est dans votre ligne de mire ?
07:22 Oui, ces messages ont de l'impact, vu les témoignages que nous font certains jeunes et vu aussi ce qui se passe.
07:31 Parce que le FEMIA, c'est vrai que c'est ponctuel de faire les activités, mais après, il y a un suivi, une continuité.
07:37 Par exemple, l'année dernière, on a parlé d'employabilité d'entrepreneuriat des jeunes.
07:42 Et avec le ministère en charge de la Genesse, dix projets de jeunes ont été ciblés pour être financés par le ministère.
07:52 D'ailleurs, des remises de chèques auront lieu dans les jours qui suivent.
07:56 Il faut voir aussi que certains partenaires commerciaux qui sont avec nous ont pris des jeunes en stage.
08:01 Et cela va aboutir à des emplois.
08:04 Donc pour nous, il y a un impact. Et ce qui nous marque le plus, c'est la prise de conscience des jeunes sur leurs implications pour le développement du continent,
08:14 et plus particulièrement de la Côte d'Ivoire, qui nous encourage plus à nous investir dans le volet scientifique du FEMIA.
08:24 On a commencé au départ avec 500 jeunes, 600 jeunes qui venaient.
08:28 Aujourd'hui, on va jusqu'à 3 000 jeunes, parce que ces jeunes ont pris conscience que le FEMIA n'était pas seulement une scène pour venir s'amuser, danser,
08:36 mais que ça pouvait être aussi un tremplin pour s'offrir des opportunités.
08:39 - Et il y a donc des exemples. - Oui, il y a des exemples, voilà.
08:42 - D'accord. Alors, le FEMIA, vous l'avez dit, c'est la sensibilisation à l'entrepreneuriat, le social, la musique.
08:49 Alors dites-nous, est-ce que le volet social, qu'est-ce qui est prévu cette année ?
08:52 - Cette année, c'est la construction de deux écoles primaires.
08:55 - Et ça va faire au final ? - J'ai avoué du 3, mais on n'a pas encore posé la pierre de la troisième école, qui est prévue pour Divo.
09:01 Mais les deux premières écoles qui vont être construites sont les écoles de Boaké et de Badika.
09:06 - Et ça va donc enregistrer ? - Oui, ça fait 10 écoles.
09:09 - 10 écoles de Boaké. - 3 000 enfants qui vont à l'école dans des conditions confortables.
09:13 Et c'est ça aussi le bilan qui nous encourage à continuer sur cette lancée.
09:17 - Vous avez invité plus d'une centaine d'artistes à ce FEMIA 15, pour cinq jours de festivité.
09:23 - Oui, parce qu'on a voulu que le FEMIA soit une plateforme d'opportunités pour tous les jeunes talents.
09:28 C'est vrai qu'il y a 12 têtes d'affiches, mais tous ces jeunes talents qui n'ont pas la chance de passer sur la grande scène,
09:34 il fallait créer une opportunité pour les mettre en lumière.
09:37 Et entendez-vous bien qu'il y a des jeunes qui sont passés sur cette scène qu'on appelle la scène découverte,
09:43 qui aujourd'hui passent sur la grande scène.
09:46 Je prendrais par exemple Safari Le Bianc, Roselyne Laiot, KS Bloom, Samy Succès, Didi Bé.
09:51 Tous ceux-là sont passés par cette petite scène pour être aujourd'hui sur cette grande scène.
09:56 Donc c'est une opportunité pour ces jeunes.
09:59 Et puis aussi, ça permet de créer une certaine ambiance au sein du village.
10:04 - Une belle communion. On l'a vu dans ce reportage, "C'est ch' pas comme Didi".
10:08 Le FEMIA que vous avez initié depuis 2008, et dont la belle aventure se poursuit d'ailleurs,
10:13 s'inspire de votre parcours de gaou magicien qui n'a pas été un long fleuve tranquille.
10:19 - Exactement. On s'est dit que nous, on est passé par des difficultés pour arriver là où nous sommes.
10:26 Et si nous pouvons participer à l'évolution des choses, à commencer par notre petit village à Numbambo, ça serait bien.
10:34 Donc ça commence par la construction d'une école.
10:36 Et après on se rend compte que c'est à toute la Côte d'Ivoire qu'il faut tendre la main.
10:40 On ne peut pas tout faire, tout comme le gouvernement ne peut pas tout faire.
10:44 Mais nous pouvons venir à notre petit nouveau, apporter notre contribution et n'ajouter qu'un petit maillon à la chaîne
10:50 que les autorités mettent en place pour développer la Côte d'Ivoire.
10:54 - Et quelle leçon voudriez-vous que les jeunes qui vous regardent retiennent de ce parcours d'artiste et d'entrepreneur que vous êtes devenu aujourd'hui ?
11:01 - Qu'ils se disent que rien ne s'obtient facilement.
11:05 Qu'ils se disent aussi que le parcours peut être parsemé d'embûches, mais quand on y tient, on arrive.
11:13 Là aujourd'hui on leur parle de s'intéresser à l'agriculture,
11:16 parce que les gens ont tendance à croire que tout ce qui est agriculture, ce sont seulement les paysans.
11:22 Non, aujourd'hui chacun peut apporter sa contribution.
11:26 Et la preuve en est que moi-même qui y parle, ça fait cinq ans que je suis agriculteur.
11:31 Même si je ne communique pas autour, ça fait cinq ans que je m'investis dans l'agriculture.
11:36 Et je peux rassurer les jeunes que l'agriculture nourrit son homme, même plus que la musique.
11:41 - Et à Salfo, donc vous ne chantez pas seulement.
11:43 - Voilà.
11:44 - La finale du Femi Hakeim c'est demain ?
11:45 - Oui, c'est demain à Boisquet.
11:47 - Le dimanche 30 avril.
11:48 - Oui.
11:49 - Dites-nous à quoi devons nous attendre ?
11:51 - Mais ça va être une grande fête.
11:53 Une grande fête dans la mesure où demain on a quand même deux grands événements dans la même ville de Boisquet.
11:58 La musique et le sport.
12:00 On a l'ASSEC Mimosa, le meilleur club de Côte d'Ivoire qui joue sa qualification.
12:05 - Attention, l'autre équipe qui vous regarde à Salfo.
12:08 - Ils savent de quoi je parle.
12:10 - On revient.
12:11 - L'ASSEC joue sa qualification pour la Coupe d'Afrique de club.
12:16 Et le Femi Hakeim a lieu après.
12:18 Donc l'ASSEC gagne.
12:20 Après on s'élève au Femi Hakeim.
12:24 Et plus de huit artistes vont venir jouer, surtout que le lendemain est férié.
12:31 Les artistes vont jouer jusqu'au petit matin pour le bonheur de la population boisquoise.
12:36 - Merci à Salfo d'avoir répondu à nos questions.
12:39 Et merci d'avoir été notre invité.
12:41 La page culture est de ce 21 à demain à la finale ?
12:44 - A demain, on vous attend tous.
12:46 - J'y serai.
12:47 - Merci beaucoup.
12:48 - Au moins j'y serai.
12:49 - Merci Marie-Laure.
12:50 - L'aventure continue.
12:51 Le Femi Hakeim a généré en 15 ans la construction d'écoles et de centres de santé.
12:55 Vous l'avez entendu.
12:56 Salfo et ses amis, les gaou magiciens, disent-ils aussi chaque année la magie du savoir-faire culturel et entrepreneurial sur le plateau du Femi Hakeim.
13:05 C'est tout à l'honneur de la culture ivoirienne, mais également la culture africaine, qui peut garder le sourire.
13:11 La RTI vous propose le Femi Hakeim.
13:14 Après cette édition, et en raison de ce direct, il n'y aura pas le dernier journal à 23h.
13:18 Passez une très, très belle soirée sur RTI 1.
13:21 Et moi, je vous dis à demain 20h, gardons le sourire.
13:24 Sous-titrage Société Radio-Canada