Un homme de 63 ans a été tué et un trentenaire grièvement blessé dans une fusillade lundi soir
dans une cité des quartiers nord de Marseille gangrénée par le trafic de drogues. Le sexagénaire a reçu plusieurs impacts de balles au niveau du thorax et était déjà décédé à l'arrivée des secours près d'un établissement de restauration rapide situé à côté d'un point de deal au sein de la cité de la Busserine. Il n'était pas connu de la police pour trafic de stupéfiants a précisé le parquet de Marseille.
dans une cité des quartiers nord de Marseille gangrénée par le trafic de drogues. Le sexagénaire a reçu plusieurs impacts de balles au niveau du thorax et était déjà décédé à l'arrivée des secours près d'un établissement de restauration rapide situé à côté d'un point de deal au sein de la cité de la Busserine. Il n'était pas connu de la police pour trafic de stupéfiants a précisé le parquet de Marseille.
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00:00 Nous sommes tous les jours sur le terrain et les moyens continuent à arriver pour lutter contre les trafics à Marseille.
00:04 Ça veut bien dire que c'est une priorité sur laquelle on est prêt à mettre des moyens supplémentaires sans cesse.
00:09 Il y a changé aussi nos méthodes de travail et beaucoup d'innovation en termes de police judiciaire ou de lutte contre les trafics,
00:15 elles ont commencé à Marseille parce qu'on fait face à une situation qui est inédite par rapport au reste de la France,
00:21 mais qui parfois est précurseur. Donc on a besoin aussi, nous, d'être ceux qui inventent de nouvelles méthodes de travail.
00:27 On a créé par exemple une nouvelle cellule pour essayer de retrouver les trafiquants d'armes.
00:31 On a d'excellents résultats sur la saisie des armes qui sont l'objet de cette violence,
00:36 avec une trentaine de Kalachnikovs, par exemple, saisies depuis le début de l'année,
00:40 et plus de 400 armes saisies, des armes à feu, à Marseille depuis le début de l'année.
00:44 Donc il y a un vrai travail sur tous les tenants et aboutissants du trafic,
00:47 et là on est sur du désarmement logistique et on veut aussi aller encore plus sur le désarmement financier.
00:53 On parlait des points de deal qui parfois continuent à tourner malgré nos opérations,
00:56 mais ils tournent dans quelles conditions ?
00:58 Aujourd'hui, à La Paternelle, vous aviez quatre points de deal qui tournaient,
01:01 qui étaient à 80 000 euros par jour, aujourd'hui ils tournent à 2 000 euros par jour.
01:05 Les gens nous le disent, les dealers qu'on arrête encore tous les jours,
01:08 ils continuent à nous donner ces informations, on sait que les coûts de boutoir que l'on porte à ces trafiquants,
01:14 ils ont un effet sur leur chiffre d'affaires, ils ont un effet sur leur main d'oeuvre,
01:17 ils ont un effet sur leur logistique, et donc on va y arriver.
01:20 Mais c'est un combat qui est long, qui est difficile, et c'est une problématique.
01:23 La drogue qui n'est malheureusement pas nouvelle à Marseille.
01:25 Et donc il y a aussi tout un travail à faire sur les consommateurs,
01:29 sur tous ces jeunes qui basculent dans le trafic,
01:32 qui je pense à 14 ans n'avaient pas forcément envie de rentrer dans le trafic,
01:36 mais qui se sont repris dans les circonstances et qui rentrent.