Emmanuel Marcon, un an après sa réélection : le bilan

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Transcript
00:00 8h45 sur Europe 1, le Club de la Presse avec Charlotte Dornelas, journaliste à Valeurs Actuelles.
00:09 Bonjour Charlotte.
00:10 Bonjour Léonel.
00:11 Et Mathieu Soucaire, consultant expert et associé à la fondation Jean Jaurès.
00:14 Alors il y a tout juste un an, Madame, Monsieur Emmanuel Macron, rempilé pour un deuxième
00:20 mandat à l'issue d'un second tour qui le voyait à nouveau battre Marine Le Pen, c'est
00:24 l'instant archive du Club de la Presse d'Europe 1.
00:26 Nombre de nos compatriotes ont voté ce jour pour moi, non pour soutenir les idées que
00:33 je porte, mais pour faire barrage à celle de l'extrême droite.
00:37 J'ai conscience que ce vote m'oblige pour les années à venir.
00:44 Dès à présent, je ne suis plus le candidat d'un camp, mais le président de toutes et
00:50 tous.
00:51 Emmanuel Macron le 24 avril 2022, ça semble très loin.
00:55 Charlotte Dornelas.
00:56 Oui, pour lui, ça doit être très loin.
00:59 En tout cas, ça, c'est sûr.
01:00 Mais là, on entend en fait dans sa phrase une lucidité quand même sur la comment dire
01:06 l'élection qui vient d'avoir lieu.
01:08 Le fait qu'il y a évidemment une partie des électeurs qui ont choisi Emmanuel Macron,
01:11 on va être honnête quand même, mais une grosse partie des gens qui ont rejeté Marine
01:15 Le Pen.
01:16 Le problème, c'est que c'était déjà le cas cinq ans plus tôt.
01:18 Donc forcément, ça fragilise votre assise politique quand c'est à répétition, surtout
01:22 que précédemment, les gens connaissaient assez peu Emmanuel Macron, si ce n'est dans
01:26 ses fonctions, notamment de ministre de l'Économie.
01:29 Donc, il arrive avec un capital politique et composite, on va dire un soutien qui est
01:34 composite et il se trouve qu'il commence par la réforme des retraites.
01:37 Il explique pourquoi, parce que c'est toujours très compliqué, donc il faut le faire vite.
01:40 Et là, on arrive au bout d'un an, en effet, et il a entamé une campagne électorale pour
01:45 on ne sait quelle élection puisqu'il n'y en a pas.
01:47 Et il a un avis qui n'est pas très, comment dire, pas très détaillé sur à peu près
01:53 tous les sujets, comme s'il espérait un jour se présenter à l'élection présidentielle
01:57 d'ici quelques années, une fois qu'il aura bien travaillé ses sujets.
01:59 C'est assez étonnant.
02:00 En attendant, en attendant, Mathieu Soucaire, le président de la République ne peut plus
02:03 faire un pas dehors sans se faire insulter et sous le bruit des casseroles.
02:07 Ce niveau de défiance là, en fait, ses prédécesseurs l'ont connu.
02:10 Ce n'est pas vraiment une nouveauté, y compris le fait d'être chahuté quand on se balade
02:14 sur le terrain.
02:15 François Hollande, Nicolas Sarkozy, on a revu quelques images ces derniers jours avec
02:19 des propos extrêmement violents auxquels lui-même, d'ailleurs, pouvait participer.
02:22 Je me souviens de Jacques Chirac qui, en son temps, se promenant à Mantes-la-Jolie, se
02:25 faisait cracher dessus alors qu'il était président de la République.
02:27 Donc tout ça n'est pas nouveau.
02:28 Ce qui me semble nouveau, effectivement, pour rebondir sur ce que disait Charlotte Dandéas,
02:32 c'est qu'Emmanuel Macron n'est pas au pouvoir depuis un an, il est au pouvoir depuis six
02:36 ans.
02:37 Il a donc en réalité la longévité qui a fait défaut à tous ses prédécesseurs.
02:39 Et il a la longévité sans avoir la confiance.
02:42 Et donc la longévité plus la défiance, c'est effectivement relativement dangereux.
02:47 Et puis la deuxième dimension, me semble-t-il, c'est la défiance adossée à une forme
02:52 de détestation.
02:53 Et ça, je pense que le niveau de détestation qu'on a atteint dans l'opinion, pour le
02:56 coup, c'est une singularité qui est une réponse à l'ultra verticalité du pouvoir.
03:01 Son prédécesseur, François Hollande, était dans une vraie horizontalité.
03:04 L'horizontalité, quand ça marche, ça donne un président qui, aux yeux des Français,
03:07 est plutôt sympa.
03:08 Et quand ça ne marche plus, c'est un président qui est nul, qu'on méprise.
03:12 Et Emmanuel Macron, précisément, au mépris, il a remplacé la haine, il a remplacé la
03:16 détestation.
03:17 - Alors, on l'a vu la semaine dernière repartir sur le terrain à hauteur de gifle, comme
03:21 on dit.
03:22 Et ce matin, il répond à un panel de 11 lecteurs du Parisien aujourd'hui en France, avec un
03:27 premier mea culpa sur la réforme des retraites.
03:29 Il confesse qu'il aurait dû plus se mouiller dans cette affaire.
03:32 Mais moi, j'ai envie de vous dire, ça aurait changé quoi, Charles-Albert Néves ?
03:35 - C'est surtout que sa réponse, elle est un peu bancale.
03:37 Parce que dans son interview, il nous explique "j'aurais dû plus".
03:41 Enfin, ça aurait été bien si j'avais pu le faire un peu plus.
03:44 Mais en même temps, ce sont les institutions qui sont comme ça.
03:46 Donc moi, j'ai donné le cap.
03:47 Et puis après, c'est le gouvernement et l'Assemblée qui bossent.
03:50 Mais on sait qu'il intervient sur le 49.3, qui donne son aval à la première ministre.
03:54 Donc, en fait, il est quand même présent.
03:56 Et puis, il parle un peu, mais pas beaucoup.
03:58 Et le problème, et d'ailleurs, dans la continuité de ce que vous disiez, le problème d'Emmanuel
04:02 Macron, c'est que depuis le début, il a choisi, il a théorisé le fait d'avoir des ministres
04:06 assez peu connus, beaucoup plus techniciens que politiques, vraiment.
04:10 Donc, tout repose sur lui.
04:11 Donc, cette détestation est aussi nourrie par le fait que vous prenez la chose par le
04:15 côté que vous voulez.
04:16 Vous arrivez toujours, finalement, à Emmanuel Macron lui-même.
04:19 Et au moment où on lui pose la question directement, il dit "oui, j'aurais peut-être dû faire
04:23 mieux".
04:24 Mais en même temps, la question, on ne sait pas qui parle.
04:26 Il est toujours un peu dans ce délire de "c'est un manque de pédagogie, je l'aurais peut-être
04:29 mieux fait que les autres".
04:30 Peut-il seulement accepter que des gens ne soient pas d'accord avec lui ?
04:34 Est-ce que c'est possible ?
04:35 Le fait est qu'à chaque fois qu'il a un peu pris la parole sur le dossier des retraites,
04:39 derrière, ça a été l'hystérie, Mathieu Souquier.
04:41 Donc, s'il avait été en première ligne, peut-être que ça aurait été encore pire,
04:44 d'une certaine façon.
04:45 Et je dirais, là encore, cette fois-ci, il est dans la continuité de ses précédents
04:48 propos.
04:49 Alors qu'il y a une situation de blocage et un niveau de rejet inédit dans l'opinion,
04:54 une partie des Français aurait attendu un message, effectivement, d'apaisement et d'humilité
04:59 en mode "je vous ai compris" ou "je vous ai un peu compris".
05:02 Or, précisément, Emmanuel Macron semble s'entêter dans un "vous ne m'avez pas compris".
05:06 Et il redit ça, en fait, dans son interview au Parisien ce matin.
05:09 Le résultat, c'est ça, en fait.
05:11 Il voulait réaffirmer son ADN réformateur avec cette réforme des retraites.
05:15 Or, l'opinion, en fait, le considère aujourd'hui comme le principal fauteur de troubles, le
05:19 responsable de la situation de blocage.
05:21 Il est donc dans une forme d'impasse politique.
05:23 Ça, c'est une réalité.
05:24 C'est ce qu'a dit Frédéric Daby, il y a quelques instants, au micro de Sonia Mabrouk.
05:27 Frédéric Daby qui disait que, finalement, dans cette affaire des retraites, les Français
05:31 n'ont pas purgé cette histoire, Charlotte Dornelas.
05:35 Ils sont encore campés, quand je dis les Français, une majorité des Français, aux
05:39 alentours de 70%, sont encore campés sur cette histoire et dans cette opposition systématique
05:43 à la réforme des retraites.
05:44 - Oui, puisque, déjà, dans les débats politiques, le temps passe moins vite dans
05:49 des vies réelles que dans le monde médiatique.
05:52 On connaît par cœur et on passe d'un sujet à l'autre beaucoup plus rapidement que dans
05:55 la vie.
05:56 Donc, on a l'impression que c'est très étonnant que les gens soient passés à autre chose
05:58 il y a trois jours, en fait.
05:59 C'est normal que ce soit encore un sujet de discussion.
06:02 C'est d'autant plus normal que c'est une réforme qui a duré dans le temps, notamment
06:06 dans la contestation qui s'est organisée, qui a été elle-même une contestation extrêmement
06:11 composite.
06:12 C'est-à-dire qu'il y avait les gens, habituellement, dans l'opposition, mais qui ont agrégé énormément
06:17 de Français qui manifestaient pour la première fois.
06:19 On a suffisamment insisté sur le fait des manifestations de sous-préfectures, retrouvant
06:23 là le mouvement des Gilets jaunes.
06:25 Ce n'est pas très nouveau.
06:26 On sait que ces gens-là peinent aujourd'hui, un, à se faire entendre.
06:30 Alors là, les casseroles, c'est pareil.
06:31 Au moment où tout le monde a enfilé un gilet jaune, on s'est dit que c'était le meilleur
06:33 moyen de se faire voir sur le bord d'une route.
06:35 Vous mettez un gilet jaune précisément pour qu'on vous voit.
06:36 - Et maintenant, on va se faire entendre.
06:37 - Bah oui, c'est le moyen que vous avez.
06:39 C'est finalement le moyen de se faire entendre pour les hommes qui, décidément, ne sont
06:43 pas entendus.
06:44 Donc, c'est normal que les gens ne soient pas passés à autre chose.
06:46 Et j'ajouterais à ça que quand vous lisez l'interview d'Emmanuel Macron et depuis
06:49 quelques jours, toutes les interventions qu'il prend, vous voulez vous accrocher à quoi
06:54 d'autre ?
06:55 Il ne donne rien de précis.
06:56 Il donne un avis un peu général sur plein de sujets.
06:59 Oui, forcément, il faut parler de l'immigration.
07:01 Il faut parler du travail.
07:04 Il a cette réponse quand même complètement dingue.
07:06 Il répond à un lecteur du Parisien.
07:07 Il lui dit "ah oui, bah bonne idée sur la question des charges qui pèsent".
07:11 Le lecteur, en l'occurrence, est auto-entrepreneur.
07:13 Et il lui dit "les charges sur le travail, c'est pas possible pour la première embauche.
07:16 Est-ce qu'on peut pas faire quelque chose ?"
07:17 Et Emmanuel Macron lui répond "eh ben je vais réfléchir, bonne idée, je reviens
07:21 vers vous, mais pardon ?"
07:22 C'est-à-dire que les charges sur le travail, c'est quand même, j'espère, quelque chose
07:25 auquel Emmanuel Macron a déjà pensé.
07:27 Et ben non, il répond ça.
07:28 C'est difficile de s'accrocher à autre chose qu'à la réforme des retraites quand
07:31 c'est aussi vague sur le reste.
07:33 Mathieu Souquier, comment avez-vous perçu le soutien du bout des lèvres finalement
07:37 à sa première ministre Elisabeth Borne dans cette interview ?
07:40 Ça tient en une demi-phrase, dites-moi si je me trompe.
07:44 Il est rare qu'une séquence comme celle-ci, en fait, ne se traduise pas par des tensions
07:47 au sein du couple exécutif.
07:49 Là, pour le coup, ça tangue et ça tangue fort.
07:51 La réforme, en réalité, la réforme des retraites, elle est liée à une forme de
07:54 triple peine.
07:55 Il y a effectivement du côté de l'opinion, la conviction qu'elle était d'abord synonyme
07:59 de régression sociale.
08:00 La deuxième dimension, c'est qu'elle s'est apparentée à une forme de recul démocratique
08:04 avec le passage en force, l'usage du 49-3.
08:06 Et la troisième dimension, la résultante de ça précisément, c'est qu'aujourd'hui
08:10 les Français considèrent que s'il y a une chien en lit, s'il y a une crise, s'il
08:14 y a un blocage, c'est précisément le président de la République qui en est le responsable,
08:19 le principal responsable.
08:20 La situation de blocage, encore une fois, elle tient à ça et précisément face à
08:24 une situation de crise dont personne ne conteste qu'elle existe.
08:27 Alors, crise démocratique disent certains, crise de régime disent d'autres.
08:30 Le président de la République lui-même consent qu'il y ait une crise sociale.
08:33 C'est lui qui en a parlé.
08:34 S'il y a une crise dans le pays, il est normal qu'on attende de l'exécutif une initiative.
08:39 Or, ces trois prises de parole récentes, précisément, ne se sont traduites par aucune prise d'initiative.
08:44 Il reste quatre ans, mine de rien, quatre ans, c'est long, c'est à la fois court
08:50 et long, sur les chantiers qu'il annonce.
08:52 Alors, vous disiez, Charlotte Dornelas, que tout ça est un peu vaporeux.
08:55 N'empêche qu'il va y avoir quand même la loi sur l'immigration, il va y avoir
08:58 d'autres textes qui vont venir à l'Assemblée nationale.
09:00 Va se reposer le problème, l'éternel problème de ce quinquennat, c'est-à-dire
09:03 celle de la majorité relative.
09:04 Et donc, de nouvelles discussions, négociations, tractations avec les LR, disons les choses
09:09 directement.
09:10 - C'est peut-être d'ailleurs le soutien le plus fragile qu'il a apporté à son premier
09:15 ministre, c'est-à-dire de dire "Elisabeth Borne va se charger de me trouver des majorités".
09:18 Il l'avait déjà dit, je lui demande d'élargir la majorité.
09:21 - Oui, on a vu avec quel résultat.
09:22 - Le contrat va être difficile à remplir, quand même, initialement.
09:25 Et en effet, sur tous ces sujets-là, ça rejoint ce que je disais tout à l'heure,
09:30 c'est-à-dire qu'Emmanuel Macron s'est présenté en 2017, cette fois-ci, en disant
09:34 "Bon, écoutez, les clivages, ça suffit.
09:35 Donc, les clivages politiques, ça suffit.
09:37 Moi, je vais devenir le réformateur dont ce pays a besoin et donc, je serai situé
09:43 sur le terrain de l'efficacité et donc, plus personne ne peut être en désaccord avec
09:47 moi puisque ça va simplement être efficace".
09:49 Et puis, Emmanuel Macron se rend compte, année après année, que quand on prend une
09:53 décision, fut-elle efficace dans un prisme idéologique ? Forcément, ce n'est pas
09:58 un reproche de ma part.
09:59 Simplement, il a un cadre idéologique dans lequel il va réformer et il y a des gens
10:03 qui sont en désaccord.
10:04 Il se posera la question évidemment sur tous les autres sujets de la même manière que
10:08 sur la réforme des retraites.
10:09 Donc, en effet, il n'a pas la majorité mais il reste sur, et là, même sur l'immigration
10:14 qui est un des sujets peut-être les plus clivants dans le débat politique français
10:19 aujourd'hui, pas forcément d'ailleurs du côté des Français mais en tout cas dans
10:22 le débat politique, c'est sûr.
10:23 Et là, Emmanuel Macron, il redit la même chose.
10:25 Il y a des choses à changer, c'est absolument évident.
10:28 Il n'essaie même pas de convaincre la manière dont il perçoit ce sujet-là.
10:31 Il dit "Il y a des choses à changer, je vais les changer, on va trouver une majorité".
10:34 J'ai peur que ce soit un peu plus compliqué que ça.
10:36 - Mathieu Soucquière, vous pensez que ces quatre ans qui viennent vont être productifs,
10:40 constructifs ou alors c'est mort ?
10:42 - Il y avait une promesse originelle du macronisme qui était celle du dépassement.
10:47 Je vais gouverner non pas sans la gauche et sans la droite mais avec la gauche et avec
10:50 la droite.
10:51 On voit bien que ce dépassement aujourd'hui est une forme de grand rétrécissement puisqu'il
10:55 n'a ni la gauche ni la droite aujourd'hui avec lui.
10:58 C'est toutes ces difficultés.
10:59 Et j'ajoute qu'il a en fait une faiblesse supplémentaire.
11:01 Il me semble qu'avec cette crise, on a pour partie la fin du fan club.
11:05 La macronie, il y avait une dimension fan club depuis le départ.
11:08 C'était le meilleur d'entre nous, sauf que ce socle s'effrite.
11:11 L'usage même du 49.3 a été vécu par la moitié de ses sympathisants comme une très
11:16 mauvaise décision.
11:17 Et on voit bien que dans la tonalité des discours, alors en off à ce stade, chez un
11:21 certain nombre de ses soutiens, on doute en réalité.
11:23 On doute de la capacité que le président peut avoir à continuer à gouverner dans de
11:27 bonnes conditions.
11:28 Et donc cette dimension là, après les gilets jaunes, son socle s'était resserré et consolidé.
11:33 Après cette crise précisément, les choses sont très différentes.
11:36 Donc la fragilité est là et bien là.
11:38 Après cette crise, dites vous, cette crise qui perdure et en honorant sans doute un climax
11:42 comme on dit, pardonnez-moi le terme anglais, le 1er mai prochain à l'occasion des défilés
11:47 du 1er mai.
11:48 Merci Charlotte Dornelas, valeur actuelle.
11:49 Merci.
11:50 Merci Mathieu Souquier.
11:51 Je rappelle la publication de votre livre paru l'an dernier, La flambée populiste.
11:54 C'est bien ça, c'est lié chez Plan.
11:57 Après le journal de 9h Culture Média avec Philippe Dandel et l'info continue sur Europe
12:01 1.
12:02 Oui bien sûr.
12:03 18h punchline avec Laurence Ferrari et puis Europe 1 midi avec Romain Desarbre.
12:06 C'est de midi à 13h.
12:08 Vous pouvez réagir, participer, témoigner, poser vos questions.
12:11 Ça se passe au 39 21 dès maintenant.
12:14 Excellente journée sur Europe 1.
12:15 A demain.
12:16 ♪ ♪ ♪
12:18 Européens.

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