• l’année dernière
Transcription
00:00 Pour Pâques, le chef le plus connu du monde nous a ouvert les portes de son temple caché du chocolat.
00:04 Vous venez fondre avec nous ?
00:05 Bonjour, je suis Alain Ducasse.
00:10 Bienvenue à ma manufacture de chocolat en plein Paris.
00:13 Ici, on est imprégné de l'odeur du chocolat.
00:15 C'est une addiction.
00:16 Je suis né à la ferme.
00:17 C'est une enfance de rêve, à goûter des beaux produits de la ferme.
00:20 À 12 ans, je décide de faire cuisiner.
00:23 Je vais garder un souvenir très précis des odeurs des plats mijotés de ma grand-mère.
00:27 D'ailleurs, quand je fais la cuisine, j'essaye de les retrouver.
00:29 Quand j'avais 18 ans, je me suis retrouvé chocolatier.
00:32 C'est l'odeur du chocolat de l'époque et le sentiment que j'en étais imprégné
00:36 comme un bonbon de chocolat, trempé dans le chocolat,
00:38 qui m'a fait m'en éloigner pour mieux y revenir.
00:41 Je ne suis pas une chocolaterie, je suis une manufacture de chocolat.
00:44 On a réussi à récupérer suffisamment de machines artisanales
00:46 pour réparer nous-mêmes le chocolat, celui dont je rêvais,
00:49 avec une granulométrie extrêmement précise, une tronfaction extrêmement juste.
00:53 Ni trop, ni trop peu, c'est ce que j'appelle le goût juste.
00:55 Et pour cela, à chaque étape du chocolat, on arrive à un point,
00:58 celui que nous aimons, donc ce n'est pas un hasard,
01:00 si notre chocolat a le goût qu'il a, parce que nous l'avons décidé ainsi.
01:02 C'est un processus d'artisan haute couture.
01:04 Tous les jours, on redémarre à des petites quantités pour mieux le maîtriser.
01:08 Pour toujours, j'appelle affiner le trait jusqu'à l'excellence,
01:11 toujours avec l'obsession d'essayer d'y arriver,
01:13 en étant convaincu qu'on ne va jamais l'atteindre.
01:15 On a juste une petite vingtaine d'adresses, mais venez ici,
01:17 car entre la roquette, c'est le cœur du système.
01:20 Tous les bonbons de chocolat sont fabriqués ici.
01:21 C'est une passion et après, ça devient une addiction.
01:23 Je ne vois pas qui peut y résister.
01:25 [Générique de fin]
01:27 [Musique]