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"Pour beaucoup de gars, les femmes étaient trop fragiles pour pouvoir maîtriser un cheval…"

Mylène leur a prouvé le contraire. Amoureuse des chevaux, elle est devenue maréchale-ferrante. Et son quotidien, c'est ça.

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Transcription
00:00 On s'occupe de couper les ongles et de mettre des chaussures aux chevaux.
00:04 En gros, on est podologue, pédicure, on est le soigneur des pieds des chevaux.
00:10 On peut s'occuper des chevaux, peu importe la taille, des grands, des petits, donc des
00:16 poneys.
00:17 On occupe aussi des ânes.
00:18 Voilà, c'est Etoque.
00:21 C'est une jument qui faisait un petit peu de concours.
00:25 Malheureusement, elle a eu un petit souci de membre.
00:28 On est en train de parer le pied, donc c'est venir tailler la corne qui a poussé pour
00:35 pouvoir venir lui appliquer son nouveau fer.
00:38 Comme un ongle, si la mienne vient couper trop loin, on peut lui faire mal.
00:43 Ça, c'est l'apprentissage du métier qu'il faut et l'expérience qui fait qu'on sait
00:47 où s'arrêter.
00:48 Là, je vais mettre les fers au feu pour pouvoir les ajuster à la bonne taille et pouvoir
00:55 lui mettre après sa forme de pied à lui.
00:58 Quand on vient appliquer du chaud, en fait, c'est juste quelques secondes.
01:07 Donc, c'est comme si nous, on venait appliquer du chaud sur notre partie blanche de l'eau.
01:11 On ne va pas le sentir jusqu'à un certain stade.
01:13 J'ai commencé mon apprentissage il y a une quinzaine d'années.
01:18 Ça contraint beaucoup le dos et toutes les articulations.
01:21 C'est à nous de faire attention en faisant en sorte que nos positions, on n'y reste
01:25 pas trop longtemps pour justement rester penché le moins possible.
01:29 Et puis, le nombre de chevaux faits par jour, ça ne sert à rien de venir en faire 15,
01:34 20 par jour si c'est mon sebornier d'eau.
01:36 Voilà, c'est bon pour Carlita.
01:39 Moi, ce qui me plaît, c'est plus être avec eux, m'en occuper pour les soigner, les
01:43 monter.
01:44 Je laisse ça au cavalier.
01:45 On voit beaucoup de gars, les femmes pour elles, elles étaient trop fragiles, pas assez
01:50 fortes pour pouvoir maîtriser un cheval et tout ça.
01:53 Au fil du temps, il y a quelques patrons qui arrivent un peu à faire changer les choses.
01:58 J'ai appelé beaucoup de patrons qui voulaient pas le faire dans diverses saisons parce que
02:05 c'était trop dur, c'était juste des esprits un peu bizarres.
02:08 Et puis après, j'ai fini par rencontrer un qui a bien voulu me donner la chance et avec
02:13 qui j'ai fait mon apprentissage.
02:14 C'est vrai qu'au premier abord, on cherche plus un homme.
02:17 Et aujourd'hui, ça fait quatre ans, on va dire quatre ans qu'on travaille ensemble et
02:22 je changerai pas.
02:23 On est content, on est très content d'elle.
02:24 Souvent, c'est des métiers de passion et c'est en fait l'amour du cheval, la passion
02:30 de ce milieu qui fait qu'on y reste et qu'on continue.
02:35 Alors, on va aller voir.

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