«Season: A Letter to the Future», ce nouveau jeu vidéo sublime sur Playstation et PC

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Transcript
00:00 On va parler de jeux vidéo avec Jean Z.
00:02 Écoutez ça.
00:04 *musique*
00:11 Bonjour Jean Z.
00:12 Bonjour.
00:13 Et alors ce matin, votre indispensable c'est un jeu vidéo, mais votre indispensable roule à bicyclette.
00:18 Oui, est-ce qu'il y a des amoureux du vélo ?
00:20 Oui, bien sûr.
00:21 Au-delà du sport, vous pouvez faire du sport avec, mais le vélo en général.
00:26 Pour se balader, pour aller au travail, le rider.
00:28 Le jeu dont je vais vous parler ce matin, effectivement, se passe à vélo.
00:31 Et ça m'offre un prétexte magnifique pour passer quelques notes mélancoliques et joyeuses d'Yves Montand.
00:35 *musique*
00:44 Musique géniale de Francis Leib.
00:46 Exactement, et qui s'est souvenu de son passé, en tout cas de ses souvenirs.
00:49 Et c'est ce dont on va parler avec ce jeu, donc, qui n'a rien à voir avec Pro Cycling Manager ou Swift.
00:54 C'est pas une simulation de vélo de sport.
00:56 The Season Letter to the Future tient plus de la fable que du Tour des Flandres.
01:01 Et c'est une lettre, une lettre pour le futur, à jouer sur console, PlayStation et PC.
01:05 Il était une fois un petit village, comme on peut en croiser dans le sud de la France, en Italie ou au Portugal.
01:09 C'est perché dans les montagnes.
01:10 C'est le village de Caro et c'est un endroit qui est idyllique.
01:12 Il y a de très beaux panoramas.
01:14 C'est un endroit vraiment sublime.
01:15 Il y a de beaux couchers de soleil.
01:17 Il est dans un style d'animation plutôt adulte, ado-adulte, que enfant.
01:20 On n'est pas dans les Octonautes, vous voulez oublier cela.
01:22 En apparence, c'est un joli coin de paradis.
01:24 Sauf que l'on apprend très vite que personne n'a quitté le village depuis des années.
01:28 Personne jusqu'à Estelle, une jeune femme noire, qui est l'héroïne de ce jeu.
01:32 Et une vieille femme nous apprend que la saison s'achève.
01:35 Une saison qui n'a rien à voir avec celle que nous connaissons.
01:38 Elle est plutôt synonyme de cataclysme, de catastrophe, qui va effacer tout sur son passage.
01:42 C'est pourquoi la jeune Hélène dit adieu à son village et à sa mère au début du jeu,
01:46 pour voir et pour partir à l'aventure.
01:48 - J'ai quitté mon chez-moi pour enregistrer le monde avant qu'il prenne fin.
01:52 Pour découvrir ce qui définit cette saison.
01:56 Et pourquoi prend-elle fin ?
01:58 J'ai pédalé partout sur la terre.
02:01 Jusqu'à ce que j'arrive dans une étrange vallée.
02:04 Et que je rencontre ses derniers habitants.
02:07 - Voilà, protégée par un talisman, elle enfourche cette bicyclette
02:11 et elle va explorer ce monde en déclin.
02:13 Elle va en capturer en gros les derniers moments.
02:15 La métaphore écologique est à la fois présente, mais jamais surlignée.
02:19 C'est vraiment très très beau.
02:20 - Tout ça est délicieux, mais ça pourrait être un film.
02:22 Comment ça se joue ? Parce que c'est un jeu vidéo.
02:24 - Exactement.
02:25 - On a fini par l'oublier.
02:26 - On était dans l'histoire.
02:28 - On était dans le film.
02:29 - On était dans le film.
02:30 - Exactement, c'est ce que je me disais.
02:32 Ça se joue quand même, à la fin on peut perdre.
02:34 - C'est vrai que ça fait plusieurs semaines où je parle de jeux qui sont plutôt sur des émotions complexes.
02:38 The Wreck, qui s'appelle l'épave, qui était sur une jeune femme qui vivait quand même une sale journée.
02:42 C'est pas Call of.
02:43 The Season, c'est pas Call of.
02:45 - Je traduis le Jean Zed en français courant.
02:47 - C'est pas FIFA.
02:48 On est effectivement sur des zones sensibles.
02:50 Et d'ailleurs, les jeux dont je vous ai parlé, comme The Wreck ou The Season, c'est joué par des femmes.
02:56 Le personnage principal est une femme.
02:57 The Season nous fait voir du pays.
02:59 Déjà, qu'est-ce qu'on fait ? On se balade à vélo.
03:01 C'est vraiment très beau.
03:02 Alors, c'est des beaux panoramas, mais parfois inquiétants.
03:04 On voit bien que la civilisation humaine a pris un petit choc.
03:07 Mais ça reste quand même sublime.
03:09 On voit les animaux.
03:10 On peut se balader, on peut accélérer, on peut se taper des grosses descentes.
03:12 On peut évidemment se casser la figure.
03:14 On m'a demandé si on pouvait dérailler.
03:15 On ne peut pas dérailler, mais on peut déjà s'amuser un peu à vélo.
03:18 - On ne sait pas remettre la chaîne de vélo, c'est pour ça que je dis.
03:20 - C'est tout à fait compréhensible.
03:21 Alors, c'est une espèce de tintin reporter, Hélène.
03:23 Elle remplit un journal de bord, en fait.
03:24 Et elle enregistre avec un magnétophone les sons.
03:26 Et avec un vieux Polaroïd, elle prend des photos.
03:28 Et on prend des photos et on enregistre les sons.
03:31 Et on essaie de comprendre ce qui s'est passé et ce qui va se passer.
03:34 C'est juste un beau jeu.
03:35 C'est vraiment très mystérieux.
03:36 Et ça tient là-dessus.
03:37 Vous avez envie de faire le jeu, vous vous demandez pourquoi elle ?
03:40 Qu'est-ce qui s'est passé dans ce monde ?
03:41 Qu'est-ce qui va se passer ?
03:42 Et pourquoi elle est là ?
03:43 Et le reste, c'est la beauté du jeu qui vous emmène jusqu'au bout.
03:45 Donc ça s'appelle "The Season", "A Letter to the Future".
03:48 Et ça se joue sur PlayStation et PC.
03:50 - Ça a changé, Zita, les vidéos.
03:52 - Ça donne.
03:53 - Mais vraiment, vous en parlez merveilleusement bien.
03:55 Parce que j'ai très envie de jouer à ce jeu.
03:57 Mais ça a l'air magnifique.
03:58 Je ne savais même pas que ça pouvait être des choses comme ça.
04:00 - C'est ça, les jeux vidéo, maintenant.
04:02 C'est pour ça qu'on y a cette chronique toutes les semaines avec Jean Z.
04:05 Vous n'avez pas dit le prix ?
04:06 - Une vingtaine d'euros.
04:07 - Une vingtaine d'euros.
04:08 Donc 19,99.
04:09 Merci beaucoup.

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