Olivier Véran, sur les violences lors des manifestations: "Je condamne toute forme de violence, d'où qu'elle vienne"

  • l’année dernière
Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, était l’invité d’Apolline de Malherbes sur BFMTV et RMC. 

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00:00 D'abord, quand il y a quelqu'un qui est entre la vie et la mort, on commence par avoir une pensée pour lui, ses proches et sa famille.
00:05 Et c'est évidemment mes premières pensées.
00:06 J'espère vraiment que les choses iront pour le mieux pour lui ainsi que pour toutes les autres personnes qui ont pu être blessées.
00:12 De manière générale, je le dis aussi, je condamne moi à toute forme de violence, d'où qu'elle vienne.
00:17 Y compris lorsqu'il y a une disproportion dans certaines situations.
00:20 On a pu voir des images ce week-end lors de manifestations qui ont pu créer, certes, les conditions de tension qu'on a connues.
00:28 Mais à chaque fois qu'il y a quelqu'un qui est victime de violence...
00:31 Quand vous dites « disproportion », Olivier Véran, est-ce que je dois entendre, quand vous dites « disproportion »,
00:36 qu'il y a peut-être une question de l'usage proportionné ou disproportionné de la force ?
00:42 Non, je fais plutôt allusion à certaines vidéos qui ont tourné, pour lesquelles l'inspection générale a été...
00:47 mots durs qui ont été lancés à destination d'un SDF ou de manifestants.
00:52 C'est normal qu'il y ait des enquêtes à chaque fois.
00:54 Maintenant, Apolline de Malherbe, vous me demandez de faire le lien entre les deux.
00:56 Non, non, je ne vous demande pas de faire le lien.
00:58 Je vais vous répondre, je vais en faire un.
00:59 Il y a un lien temporel, au minimum.
01:02 Je vais en faire un, c'est même pas que temporel.
01:04 C'est que depuis 20 ans, dans notre pays, on assiste à une montée progressive de la réponse violente lorsqu'il y a des choses qui ne vont pas.
01:10 Et ce n'est pas que dans notre pays, on y assiste aussi à l'étranger.
01:14 Et ça peut prendre parfois des formes extrêmes, comme on l'avait vu, par exemple, aux États-Unis.
01:19 Et j'ai commencé par vous dire, moi je condamne toute forme de violence.
01:21 Je la conteste, elle n'est jamais justifiable.
01:24 Il n'y a eu de la violence, oui mais. Jamais de oui mais en l'occurrence.

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