Manifestations contre la réforme des retraites : est-ce vraiment le peuple dans la rue ?

  • l’année dernière
Avec Eric Naulleau et Guillaume Bigot
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##LES_GRANDS_DÉBATS_DU_MATIN-2023-03-24##

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00:00 - Il est 9h moins le quart, vos appels 0826 300 300, dans un instant vous allez avoir la parole,
00:05 parlons vrai sur Sud Radio, on se dit les choses.
00:07 Est-ce que ça va trop loin, avec ce qui s'est passé hier soir ?
00:12 Guillaume Bigot et Éric Nolot avant de vous entendre au 0826 300 300.
00:16 Éric Nolot, ça va trop loin ou pas ?
00:19 - C'est difficile à dire parce qu'on se demande si c'est la fin de quelque chose ou le début de quelque chose.
00:24 Est-ce que hier, la mobilisation qui a été une réussite, là je crois qu'il n'y a pas de débat là-dessus,
00:28 c'est une sorte de baroude d'honneur, ou est-ce qu'on va assister à la fois à une radicalisation de l'action
00:34 et à une radicalisation de la violence ?
00:36 Hier, il y a quand même beaucoup d'éléments inquiétants parce qu'il y a une petite musique qui s'impose,
00:40 on essaie de nous dire, c'est vrai que 95% des manifestants sont pacifiques,
00:45 mais on essaie de nous dire que toutes les violences c'est des black blocs, c'est pas vrai.
00:48 Il y a une zone grise, il y a des gens de bonne famille, on les retrouve d'ailleurs en comparution immédiate,
00:53 qui sont très sensibles à la petite musique qui se répand en disant "ce pouvoir est illégitime,
00:58 il a pris des décisions légales qui en fait ne le sont pas", donc tous les moyens sont bons,
01:02 non seulement pour les faire revenir sur cette réforme des retraites, mais même pour obtenir, pourquoi pas,
01:07 la destitution d'Emmanuel Macron. Je trouve qu'on est entré dans une logique à bas bruit insurrectionnelle.
01:12 Donc, je pense que là c'est le début et qu'on va aller trop loin parce qu'il y a des apprentis sorciers à la manœuvre.
01:18 - Oui. - Dégueu.
01:20 - Quand vous me posez la question de "est-ce qu'on est allé trop loin", vous faites allusion à quoi ?
01:22 Aux 40 dernières années où on a délocalisé, détruit la démocratie, foutu à la poubelle,
01:30 parce qu'il y a le chemin démocratique, on peut parler du chemin démocratique du référendum de 2005,
01:34 ça fait un peu très longtemps qu'on se moque des gens, ça c'est sûr.
01:37 Est-ce que maintenant on est allé trop loin dans la dernière séquence avec la réforme des retraites
01:42 et le président qui fait semblant de ne pas comprendre que les deux tiers des Français sont contre,
01:47 se moquant du peuple en refusant un référendum, se moquant des syndicats en refusant de les recevoir
01:52 et en faisant croire d'ailleurs qu'il n'y avait pas de proposition alternative, se moquant des parlementaires, etc.
01:57 Est-ce qu'on est allé trop loin ? Oui, il faut s'intéresser quand même à la cause, les effets,
02:01 malheureusement ils sont un peu incontrôlables, il y a de quoi avec ce qu'il a dit Éric.
02:05 - Bien sûr, non mais ça c'est le chemin, mais sur hier soir et sur ce qui se passe en fait actuellement.
02:10 - Ecoutez, je crois qu'il faut bien prendre la mesure de ce qui est en train de se passer.
02:14 Il y a une contestation par principe de l'ordre légal.
02:18 En France, État de droit, il y a un ordre légal.
02:22 La réforme des retraites a été adoptée à la suite d'un processus légal.
02:27 Ça a été le Sénat, qui est une instance légale, il y a une commission mixte paritaire qui est une instance légale
02:32 et il y a le 49-3 qui est non seulement légal mais constitutionnel.
02:36 Si on est en désaccord avec la politique du gouvernement, ce qui est le droit le plus strict de tout citoyen,
02:41 il y a quelque chose qui s'appelle une élection.
02:43 En 2027, ceux qui ne sont pas contents peuvent mettre au pouvoir des gens qui reviendront sur cette loi
02:48 et qui reviendront d'ailleurs sur tout ce qu'ils souhaitent.
02:50 Mais faisons-le dans la légalité.
02:52 Quand vous commencez à dire que la légalité en fait c'est celle de la rue, que c'est la rue qui commande...
02:57 - C'est pas ce que j'ai dit, la rue... - Oui mais la rue c'est pas le peuple.
02:59 Le peuple c'est... ce sont les gens qui s'expriment dans les urnes à l'occasion des élections.
03:04 Là on peut les mesurer.
03:05 - Mais vous trouvez que le peuple n'est pas entendu, Guillaume Bigot ?
03:09 - C'est pas le peuple dans la rue.
03:10 - Moi il me semble, mais je peux peut-être tromper, qu'à partir du moment où le peuple français s'était prononcé contre,
03:15 par exemple, la construction européenne avec le référendum de 2005.
03:19 - Ah ouais, mais ne me ramenez pas toujours à ça, mais même si évidemment, bien sûr.
03:22 - Non, non, non, non, non, parce que tout ce qu'on voit là, y compris la réforme des retraites,
03:24 c'est aussi une sorte de forme de mise sous tutelle et de mise sous curatelle du peuple français
03:29 qui est théoriquement souverain.
03:30 - Mais vous n'y croyez pas. - Article 3 de la Constitution,
03:32 article 2 de la Constitution, le gouvernement du peuple, par le peuple.
03:35 Et pour le peuple c'est ça, l'esprit, la lettre.
03:38 Et l'esprit, vous opposez la lettre des institutions, et je vous renvoie à l'esprit des institutions.
03:42 Mais, mais je boucle par la lettre, parce que en mettant à la poubelle le résultat des référendums,
03:46 il vous aura pas échappé que depuis 2005, il n'y a plus jamais de référendum.
03:50 Il y en aura pas sur cette question non plus, parce qu'ils sont sûrs de le perdre.
03:53 Donc ils savent parfaitement qu'ils gouvernent contre la majorité.
03:56 Mais, je termine, je suis d'accord avec Éric Nolot,
03:59 ils ont absolument la légalité et même la légitimité républicaine.
04:03 C'est pour ça qu'on est dans un problème assez insoluble, parce qu'on n'est pas dans une crise de régime.
04:07 Les Français ne veulent pas renverser la République ou la démocratie,
04:10 ils veulent, en quelque sorte, ils disent que leurs représentants ne les représentent plus.
04:15 Ce qui est massivement dû à quoi ? Deux phénomènes très simples.
04:18 Un, l'abstention massive, puisqu'ils disent "Ah ça sert à rien de voter, puisqu'on a toujours la même politique".
04:23 Je vous renvoie à ce que disait Philippe Seguin,
04:24 "De toute façon les politiciens ce sont des détaillants, le grossiste c'est Bruxelles".
04:28 Et deuxième point, eh bien en réalité, la politique, les représentants sont éclatés en trois.
04:33 Un bloc élitaire avec, autour du président de la République et de LR,
04:37 un bloc Rassemblement National et un bloc LFI.
04:39 Et aucun de ces blocs n'est en mesure finalement de peser et de représenter le peuple.
04:44 - Je vous retardez, votre analyse retarde.
04:45 Ce qui est en train de se passer, c'est que sont à la manœuvre en effet les factions et les factieux.
04:50 L'extrême-gauche s'en fout de vos raisonnements, s'en fout de 2005.
04:53 - Donc vous rejoignez là Emmanuel Macron dans ses propos.
04:56 - Oui, ben oui.
04:57 - Non, mais simplement, j'observe qu'ils veulent abattre la personnalité,
05:02 la personne du président de la République et nos institutions.
05:05 Donc effectivement on peut maquiller ça, on peut habiller ça en disant 2005 et puis Bruxelles, etc.
05:12 - Donc Mélenchon est derrière le couteau entre les dents, d'accord, c'est ça votre idée ?
05:16 - Non, mais je ne vais pas terminer, je vous ai laissé vous exprimer.
05:19 Vous n'avez pas vu à l'Assemblée Nationale, Mélenchon qui était au-dessus,
05:23 il n'est pas député, il était au-dessus, il cornaquait tout ça.
05:26 Vous n'avez pas l'impression qu'il y a un double jeu de l'extrême-gauche
05:28 qui essaye de s'opposer à cette réforme par la voie institutionnelle ?
05:31 Maintenant ils ont fait un recours devant le Conseil Constitutionnel.
05:34 Et comme ça ne marche pas, comme la voie légale ne marche pas,
05:36 ils essayent par une voie illégale en jetant de l'huile sur le feu dans les manifestants,
05:41 en disant "il faut maintenant la réforme, c'est juste une étape, il faut abattre le gouvernement,
05:47 il faut abattre Emmanuel Macron qui a été élu démocratiquement".
05:50 Moi je suis en désaccord avec cette réforme.
05:53 Ce n'était ni la bonne réforme, ni le bon moment.
05:55 Ce n'est pas ça, je ne défends pas cette réforme.
05:57 Je vous dis que mon avis est inférieur à l'avis de la loi.
06:01 La loi s'applique à tous et la petite musique qui est en train de s'imposer,
06:04 c'est que ce n'est pas vrai, que la loi c'est la rue.
06:07 - La loi c'est pas la rue. - C'est ça quand même.
06:09 - Non, il a été élu par la majorité. - Vous niez cette crise de la représentativité.
06:13 Faisons les calculs, c'est extrêmement simple.
06:15 On peut prendre la présidence de la République, l'élection,
06:17 prenons l'élection du président de la République, très bien,
06:20 vous avez 30% au deuxième tour, 30% d'abstentionnistes, 42% de gens qui votent Marine Le Pen.
06:24 Prenons les législatives, premier tour des législatives.
06:28 Vous prenez tous les paquets de candidats qui sont pour cette réforme des retraites
06:32 et vous prenez le paquet des candidats qui sont contre,
06:34 le paquet des candidats qui sont pour, premier tour, 8 à 9 millions,
06:37 le paquet des candidats qui sont contre, 14 à 15 millions.
06:39 Mais il y a 23 millions de gens qui ne votent pas.
06:42 Ça ne vous saute pas aux yeux que la majorité n'est pas représentée ?
06:46 - En 1974, puisqu'il y a une guerre d'histoire,
06:49 en 1974, Giscard d'Estaing était élu d'un cheveu contre François Mitterrand.
06:54 Qui a dit qu'il n'était pas légitime ?
06:56 Qui a dit, qui n'est d'ailleurs pas sur la tête,
06:58 qui a dit à 49-51, c'est pas vraiment légitime, il faudrait ceci, cela ?
07:02 - Mais l'abstention n'était pas du tout la même.
07:04 - 0,826, 300.
07:05 - On n'avait pas délégué...
07:06 - Les institutions et la légalité.
07:08 - Puisque, évidemment, on ne vous met pas d'accord.
07:11 - Le rex a dit légalité, on a basculé dans l'illégalité.
07:13 - Pascal, tout d'abord, du Lot-et-Garonne est avec nous. Bonjour Pascal.
07:16 - Bonjour Patrick Roger, super, vos émissions du matin que j'écoute depuis 2014,
07:21 je trouve ça génial et c'est super, au moins on peut parler.
07:25 Alors on ne va pas s'énerver, on va demander à vos deux intervenants qui sont super,
07:29 M. Nolot, je ne suis pas trop d'accord avec lui, mais très rapide, je vais vous expliquer rapidement pourquoi.
07:34 Moi, je ne suis pas d'extrême gauche du tout, je ne suis pas un black box,
07:37 je suis de droite, un peu plus de droite, droite, ni même sans Z pour autant, sans national.
07:43 Donc, la colère, moi je l'ai depuis un certain temps.
07:46 Je pars au mois d'avril, là, à la retraite, le 1er avril,
07:51 parce que j'ai 62 ans et je ne veux pas aller au-delà,
07:54 autrement il fallait que j'attende 2025.
07:56 Et j'ai appris que j'avais travaillé à la jeunesse et sport de la mairie de Paris dans les années 82.
08:02 Et pourquoi d'un seul coup, j'ai eu un réveil comme ça de regarder mes carrières,
08:07 et je me suis aperçu qu'il me manquait mes deux ans et demi de la mairie de Paris.
08:10 Et puis, j'ai contacté tous les services de la mairie de Paris en une semaine.
08:14 Heureusement, je suis tombé sur une fonctionnaire qui a bien joué son jeu.
08:16 On a réussi quand même à décrocher le service qui s'en occupait,
08:19 parce que j'avais menacé d'aller devant le tribunal administratif avec pas protection juridique.
08:23 Et ça voulait dire qu'en fait, j'avais 4 ou 5 semaines, si je n'avais pas fait attention,
08:28 qui passaient dans les oubliettes.
08:30 Ça veut dire que je m'assieds sur 5 trimestres.
08:33 Vous imaginez ? Alors cet argent, pendant 38 ans,
08:37 a fructifié dans les caisses de dépôt de consignation.
08:40 Et on est des milliers comme ça de fonctionnaires
08:43 qui n'avons pas été jusqu'à 15 ans pour avoir la retraite qu'on a quitté avant.
08:48 Et ceux qui ne les réclament pas ne toucheront pas ces trimestres.
08:52 Alors déjà, c'est un scandale.
08:54 Après, on s'étonne qu'on s'énerve et qu'on se fâche.
08:58 Parce que j'ai appris dernièrement par Pôle emploi,
09:00 parce que je suis au chômage suite à un accident de voiture,
09:02 et donc j'avais été obligé d'arrêter mon choix en tant que chauffeur de car.
09:05 C'est pour cette raison que j'ai demandé ma retraite.
09:08 Et j'ai appris par Pôle emploi que j'aurais pu aller jusqu'en 2025
09:13 en remplissant un dossier qu'ils m'ont envoyé hier,
09:15 alors que j'ai déjà demandé ma retraite.
09:17 Mais imaginez les problèmes qu'il y a actuellement.
09:21 C'est scandaleux.
09:22 Alors moi je dis, je ne suis pas contre la violence.
09:24 Je comprends ce qui se passe actuellement.
09:27 Je n'ai pas défilé depuis les gilets jaunes.
09:29 J'étais gilet jaune sur Ville-Neuve.
09:30 Je travaillais.
09:32 Hier à Agin, il y avait plus de 10 000 personnes qui ont défilé.
09:35 Quand la police dit 4000, c'est du pipo.
09:38 - Non, il y avait beaucoup de monde.
09:39 Ça c'est vrai, j'ai vu les images.
09:41 Je ne sais pas si c'était 10 000, mais il y avait beaucoup de monde, Pascal.
09:44 Merci, on a compris.
09:46 Donc vous, vous êtes contre cette réforme des retraites.
09:49 Autre appel, j'interromps parce que c'est Hugo,
09:52 et il y reste encore deux minutes.
09:53 Hugo est avec nous dans le Gard.
09:55 On était dans le Lot-et-Garonne, on va de l'autre côté.
09:57 Bonjour Hugo.
09:58 - Oui bonjour, merci.
09:59 Bonjour à tous, merci de me laisser la parole.
10:02 Donc moi rapidement, concernant les retraites
10:04 et la protestation aujourd'hui du peuple français,
10:07 je soutiens totalement.
10:09 J'estime et je considère aujourd'hui que la violence,
10:12 c'est une violence d'État.
10:14 On a entendu notre ministre, on a entendu notre président dire
10:17 il y a quelques semaines de cela, voire quelques mois,
10:20 qu'il ne toucherait pas aux retraites, qu'il n'utiliserait pas le 49-3.
10:23 Malheureusement, ce sont des gens aujourd'hui qui mentent ouvertement.
10:27 Donc cette protestation, elle est tout à fait légitime.
10:30 - Macron avait dit pendant la campagne
10:33 qu'il allait toucher au système de retraite.
10:35 - Oui, maintenant de la façon dont c'est fait dans la concertation,
10:38 on n'est pas forcément d'accord.
10:39 Chacun refait le match.
10:40 Et pour revenir sur cette espèce de démocratie
10:43 qu'on nous met à la soupe à chaque fois sur les gens,
10:46 il n'y a donc qu'à aller voter pour choisir.
10:48 Moi, en termes de démocratie, j'aimerais demain qu'on puisse reconnaître le vote blanc.
10:51 Le vote blanc dans le processus électoral,
10:55 c'est un vote contestataire.
10:57 Donc aujourd'hui, lorsqu'on a en termes de résultats,
11:00 lorsqu'on a ces deux candidats qui finissent peut-être avec 53% contre 47%,
11:05 c'est absolument faux.
11:06 Il faut mettre en avant ceux qui se déplacent dans les urnes,
11:09 ceux qui ne veulent pas de ces gens-là.
11:11 Et il faut que ces gens-là soient mis en avant.
11:12 Parce que la plus belle des révolutions, si on la veut pacifique,
11:15 c'est d'aller bourrer les urnes lorsque c'est le moment d'élire un président ou une personne.
11:20 Nos représentants aujourd'hui ne représentent plus le pays.
11:23 Ce sont des gens qui sont à la marge,
11:25 avec une minorité de personnes qui pensent faire l'appui des votants.
11:28 L'esprit de l'énergie, nous engager dans une guerre,
11:32 la façon dont sont traités nos étudiants,
11:35 lorsqu'on sait également que nos députés s'augmentent des salaires,
11:38 et qu'on vient constamment nous taper dessus,
11:41 il y en a marre, il y en a assez.
11:42 Donc oui, sortez dans la rue messieurs-dames.
11:44 - Mais il ne faut peut-être pas casser quand même, non ?
11:47 - Alors casser ? De là à casser, non.
11:50 - Parce qu'en plus on casse des gens qui ne sont pour rien, avec les mitrailles des magasins.
11:57 Merci Hugo, un dernier mot, on va conclure.
12:00 - Oui, un ou deux mots pour prolonger.
12:02 Moi je suis tout à fait d'accord avec Hugo.
12:04 Par exemple, le vote blanc, voilà une réforme qui me paraît urgente.
12:08 Si on pense que le 49-3 pose un problème démocratique,
12:12 sortons-le de la Constitution.
12:13 Mais gardons tout ça dans un cadre légal.
12:15 Une réflexion sur le 49-3, une réflexion sur le vote blanc,
12:18 et on avance, on change.
12:19 Mais là, la violence commence à s'imposer.
12:22 La violence ne peut pas être un moyen démocratique.
12:24 Ce n'est pas possible.
12:25 - Merci à tous les deux, et à vous 0826-300-300.
12:29 Vous pouvez continuer d'appeler,
12:30 parce qu'évidemment on en parlera beaucoup chez Valérie Exper,
12:32 dans un instant chez Jean-Jacques Bourdin,
12:34 évidemment aussi de 10h30 à 12h30,
12:37 et puis André Bercoff et les vrais voix ce soir,
12:39 pour conclure en tout cas dans les émissions de débat.
12:41 et ce week-end avec Jean-Marie Bordry. Ciao ciao et bon vendredi.

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